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Le plan-séquence: l'exploit du cinéma et de la télé

Sans coupure ni montage, le plan séquence dans les films ou les séries est aussi impressionnant à regarder que complexe à réaliser. Quels films sont tournés en un seul plan? Quand utiliser un plan séquence? Quel impact a-t-il sur nous? On vous parle de nos plans séquences préférés et bien plus dans cet épisode sous les thèmes de la télé et du cinéma!

Mais d’abord, dans la première moitié de l’épisode, on parle de:

  • Le jeu vidéo The Stanley Parable
  • La série de Star Wars Andor
  • La série télé Daredevil
  • La série Black Mirror
  • Les effets Mandela
  • Le jeu vidéo Cyberpunk 2077
  • La série télé et le jeu vidéo Last of Us Part 2
  • Le jeu de société Perudo
  • Les briques Lego lumineuses

Ensuite, on entre dans le sujet principal qui est le plan séquence:

  • Qu’est-ce qu’un plan-séquence?
  • L’anti plan-séquence
  • Les films qui sont tournés en un seul plan
  • L’impact du plan séquence sur la tension
  • Le plan-séquence dans les comédies musicales
  • Lalaland et Last Night in Soho
  • Adolescence, une série d’un seul plan par épisode
  • Les défis de la chorégraphie en arrière-plan
  • La prouesse technique et la créativité pour réussir un plan-séquence
  • La série The Studio d’Apple TV+
  • Le plan-séquence dans le Seigneur des anneaux
  • L’exploit de l’acting dans le plan-séquence
  • Le plan-séquence dans Dunkirk
  • Nos plans-séquences préférés: Birdman et La môme (La vie en rose)
  • Les préférés de nos astronautes
Transcription de l'épisode

Contient des erreurs car générée par IA.

Baptiste, aujourd'hui, on parle de plan séquence au cinéma, c'est-à-dire une seule prise sans coupure. On essaye de faire la même chose avec notre podcast. Tu es prêt?

Oui, c'est partehhh Ah, merde... Je me suis planté.

Prise 2? Oui.

Prise 2.

Initiative, initiative. 18.

Ah, 10. Il n'y a rien d'excitant là-dedans.

On peut enlever le zéro de ton disque et avoir un 1. Oui, c'est ça. Bienvenue à Bordeaux J'adore ça. On est contents que vous soyez là. Aujourd'hui, pour l'épisode, on parle de planche séquence au cinéma et à la télé. Ça va être vraiment le fun Baptiste. J'ai super hâte de t'entendre là-dessus. Mais comme d'habitude, on rattrape le temps perdu avant. Baptiste, dans le dernier mois, quoi de neuf? C'est passé beaucoup de choses.

Je suis allé en France avec toute ma famille.

T'es allé à Sucé? Non, ben oui.

À Sucé, c'est vrai. J'ai juste passé trois nuits à Sucé. OK. On est allé à La Rochelle, qui est une très belle ville, très belle ville de côtes avec un magnifique aquarium, plein de beaux parcs pour les enfants. Ils ont un parc, mettons, un parc en plein centre ville, un peu qui serait l'équivalent de leur parc Victoria, mettons. Puis dedans, il y a un parc animalier. Il y a des employés de la ville, puis il y a des animaux genre des pans, des ânes, c'est genre, c'est capoté. Là, je suis comme moi, je veux ça dans le parc Victoria.

C'est cool.

C'est bon, trop cool d'avoir des animaux dans ton parc. C'est ça.

Très cool.

Et toi, Etienne? Ouais, la dernière fois, le dernier épisode, tu avais mentionné The Stanley Parable. Oui.

J'ai cédé, je l'ai acheté.

Tu l'as acheté, t'as joué. Nice. Ah, c'est cool.

Oui, donc catégorie jeux vidéo. Ouais, Stanley Parable, c'est un drôle de jeu pour ceux qui n'ont jamais joué. C'est un jeu où il y a un narrateur qui te dit qu'est-ce que tu dois faire.

Tu ne peux pas le mettre dans une catégorie, ce jeu-là. C'est difficile.

C'est ça, c'est unique, mais c'est drôle parce que c'est comme une métaphore pour… C'est une métaphore, ça s'appelle Stanley Parable, mais c'est le faux sentiment de liberté dans les jeux vidéo. Le jeu vidéo, tu peux faire ce que tu veux. Sauf qu'en réalité, le jeu, il veut que tu fasses quelque chose en particulier. Il veut t'amener une ligne d'arrivée, il veut t'amener à un point X, puis peu importe le choix que tu vas faire, le jeu va tenter de te ramener. C'est ça, mais exagéré, Stanley Parable. C'est comme si tu vas à gauche, non je vais à droite. Ok, t'es allé à droite, mais là c'était pour mieux aller à gauche après. Puis là, le narrateur essaye de narrer ce que tu fais, juste pour te pousser à aller dans notre direction. C'est super drôle. J'ai eu plusieurs scénarios que j'ai réussi à débloquer. Pas tous, mais il y en avait des très intéressants.

Il y a des petites pépites dans ce jeu-là, c'est impressionnant. Premièrement, ce n'est pas souvent qu'il y a une voix off, une belle voix off qui te fait la narration tout du long. C'est vraiment le fun, ça pour vrai. Le voice acting est super important dans ce jeu-là, je pense. Puis, ouais, c'est ça. À un moment donné, j'avais pogné des genres de... Parce que tu as plusieurs fins, évidemment. En fait, tu en as beaucoup, je pense, des fins potentielles de ce jeu-là. Puis, à un moment donné, j'avais fait le tour de quelques fins de certains de ces scénarios. Puis là, par curiosité, j'étais allé voir c'est quoi les autres types de fins que tu peux trouver. Puis là, il y a des fins qui se peuvent pas de genre... Là, s'il y a tel moment dans le scénario, tu montres sur tel bureau, t'es capable de sortir par telle fenêtre. Tu sais, il y a des trucs là que... Il y a juste des cranquets qui trouvent.

Exact, mais que le jeu avait prévu.

Exactement.

Ou que les créateurs du jeu ont vu sur Internet que les gens avaient réussi à faire ça. Donc, ils ont programmé des fins, c'est ça. C'est vraiment cool.

Ouais, ouais, ouais. Très bon jeu.

Ouais, j'ai eu beaucoup de plaisir.

Quoi d'autre de ton côté? Plusieurs choses. Endor.

Endor. Endor. Endor.

Endor. Et puis là, moi, je le savais plus. Je ne savais pas. Toi, savais tu que c'était juste deux séries, séries, saison, pardon? Puis c'était prévu comme ça depuis le début.

C'était en fait ce qu'ils avaient voulu faire. C'était cinq saisons, cinq années. Donc la saison 1 voulait être cinq ans avant la bataille d'Ayavin. Et là, ils voulaient faire ensuite quatre ans avant la bataille d'Ayavin, une autre saison au complet. Puis finalement, Disney leur a dit c'est parce que ça coûte 250 millions votre saison. Vous allez en faire une autre et c'est tout.

Ouais, c'était une question de coût. OK, je comprends.

Exact. Exact. Ce qui fait en sorte qu'il y a un drôle de feeling en ce moment. Là, je ne sais pas combien d'épisodes tu as regardé.

J'en ai regardé, je suis au début du huitième.

OK, d'accord. Moi, c'est ça, j'en ai sept de fait. Puis, c'est long avant qu'il se passe vraiment quelque chose.

Tout à fait. C'est pas vrai. Moi, j'ai senti, mettons, j'ai trouvé que le début de la saison, il était fort. Il se passait des choses, il y avait des trucs qui arrivaient. Puis il y avait quand même de l'action, ça avançait. Mais il y a eu comme un redoux, je ne sais pas comment dire. Il y a eu un petit moment de tranquillité. Je ne sais pas si c'est l'épisode 4, 5 que ça a commencé à faire comme, oh ok, on dirait qu'ils prennent leur temps pour placer des choses. Je ne sais pas. C'est ça.

Tout à fait. Mais ça reste excellent. C'est plus que jamais juste de la bonne télé avec un genre de filtre de Star Wars par-dessus. Exactement. Et le filtre est très mince. Il est très très mince.

Oui, vraiment.

Il n'y a pas grand chose qui est Star Warsesque dedans.

C'est ça.

Pour le moment, c'est drôle même. Bon, il y a des histoires de belle-maman. Il y a des histoires de, oh, voici des gens qui parlent un genre de faux français allemand.

Et ça, c'est drôle.

On veut la Belgique, mais version Star Wars.

Ce moment-là où tu entends les faux français, faux français, allemands, saxons, je ne sais pas trop c'est quoi. J'avais l'impression que c'était comme s'ils avaient refait un langage de Sims, mais qu'ils s'appuyaient sur le français.

Oui, c'est ça. Il y avait une vidéo que mon frère m'avait montrée. C'est un Italien qui chante en anglais. Il chante du gibberish. Ça ne veut rien dire. Mais pour quelqu'un qui ne connaît pas l'anglais, il écoute ça et il se dit Ben oui, c'est de l'anglais.

Ça se sent exactement comme ça.

Mais en ce moment, je suis convaincu que quiconque ne parle pas français, entend ces gens-là et ils parlent en français dans Andorra. C'est impressionnant.

Il y en a un en particulier que je ne suis pas allé voir en ligne, mais je suis persuadé que c'est un acteur français. C'est un petit, costaud, la barbe grise, lui, quand il parle, c'est sûr que c'est un français. Ça ne peut pas être autre chose qu'un français. C'est vrai, c'est qu'ils mettent un petit story que genre ils lui mettent dans son script à un moment donné baguette, genre à quelque temps.

Oh, Sacrebleu.

Oui, c'est ça. Sacrebleu.

D'ailleurs, je ne sais pas toi, mais Sacrebleu, c'est tellement le mot classique que les Américains, puis même les Anglais, mettent dans des textes français, mais que je n'ai jamais entendu un Français dire ça.

Il n'y a plus de Français qui disent ça.

Jamais.

Non, ce serait peut-être que Capitaine Haddock l'a dit une fois quelque part, mais tu sais...

Ah, même pas! Même pas. Même pas.

En tout cas, ouais non, Sacrebleu, c'est ça. Donc Endor, c'est pas fini, mais j'ai toujours cette très forte appréciation pour le style de... la réalisation de cette série-là qui mixe parfaitement la bureaucratie, la politique, puis l'action. L'action slash espionnage, là, appelle-le comme tu veux, là. Mais je trouve que c'est bien réparti, mettons, entre ces différentes sphères-là. Mais je trouve ça vraiment toujours aussi plaisant de regarder ça.

Ouais, tout à fait. Tout à fait. J'ai beaucoup de plaisir, j'ai vraiment hâte de voir comment ça va se conclure. Probablement que si vous écoutez l'épisode et que vous avez vu la série, vous l'avez vu au complet. Soyez-nous bonne chance. Ah oui. On espère que ça va être bien. De mon côté, une série qui se passe en ville que j'ai regardée, puis il y a un genre de d'art. Puis c'est un d'art de... Ouais, un d'art de ville. C'est juste Daredevil.

Ah oui, Daredevil.

D'ailleurs, est-ce qu'en France ils disent d'art de ville? Probablement. Je ne serais pas surpris.

Non, mais attends, tu veux dire la série Netflix qui avait été cancellée à un moment donné ou il y a eu un...

Disney a finalement réussi à réacquérir les trois de Daredevil. Ils ont fait Daredevil Born Again.

Ah, c'est vrai, il y a eu ça.

Et ils rebootent la série. C'est pas la meilleure saison. Surtout, disons, si tu compares avec la série Netflix, la saison 1 de la série Netflix, c'était juste la perfection.

C'était débile. C'était débile.

Exact. Ils réussissent à aller rechercher un peu de la magie. Il y a encore Wilson Fisk comme méchant. Je pense que le truc que j'aime bien de Daredevil en général, c'est que contrairement à beaucoup de séries ou de films de super-héros, je trouve que Daredevil, c'est ce qui a de plus terre à terre dans cette catégorie-là.

C'est vrai. Il y a très peu d'artifices dans Daredevil. Il y a très peu de... Ça se bat à coups de poing souvent.

Oui, ça se bat à coups de poing. Il y a des procès. On se promène en ville. Ce n'est pas que je vais prendre mon super jet et je vais combattre des extraterrestres. Ce sont juste des problèmes dans ce quartier de New York.

Je me souviens encore d'un épisode en particulier, mais c'est drôle parce que c'était dans Legend ou Luke Cage. À un moment donné, il y a eu un épisode crossover.

Il y a eu...

Je l'ai dit, dans Defenders, excuse, mais oui, c'est ça. Dans Defenders, à un moment donné, il y a un épisode. Il y a une toune de le groupe de rap Run the Jaws qui est malade par-dessus la scène de combat. Ils sont au moins deux ou trois, je pense, là-dedans à se battre. Écoute, ça m'a marqué cette scène-là. C'était vraiment malade. Mais vas-y, continue sur Daredevil.

Je vais juste saupoudrer un peu de notre sujet principal. Oui. C'est-à-dire les plans séquences. Parce que Daredevil, à chaque saison, autant la série Netflix que celle-là, il y a une scène de combat en plans séquences. Plans séquences qui n'est jamais parfait dans le sens où on sent les coupeurs. Il y a des coupeurs, c'est un faux plan séquence, mais ça compte quand même.

Ça compte quand même les faux plans séquences. Il y a du travail en arrière de ça pareil.

Ce n'est pas le meilleur plan séquence de combat de cette saison-là, mais il est quand même très appréciable et il est dès le départ. Ça commence comme ça. Je pense que même dans la série, je ne me rappelle plus le nom, mais ils avaient fait une série avec un super héros qui est amérindienne puis sourde. Puis à un moment donné, Daredevil se pointe. Puis le combat avec Daredevil, il me semble qu'il était en plan séquence juste pour faire un clin d'œil du fait que c'est Daredevil qui se bat, il n'y aura pas de coupure. Si je me souviens bien, c'était ça. Non, j'ai beaucoup aimé, mais ce n'est pas pour citer Yann Gaylor de notre épisode de Miyazaki. Ce n'est pas une saison qui goûte longtemps. Donc, ouais. Nice. Quoi d'autre de ton côté, Baptiste? J'ai regardé la dernière saison de Black Mirror. Oh.

Avez-tu déjà vu des saisons de Black Mirror, toi? Je connais le concept. OK.

Puis, à chaque fois que je me dis, oh, je pourrais le regarder, à chaque fois, je me dis, je n'ai pas envie d'être déprimé, je n'ai pas envie d'être découragé.

C'est juste de la distopie. C'est non-stop à chaque épisode, c'est un nouveau concept de distopie. C'est toujours ça.

Mais je n'ai pas regardé. Je sais que les épisodes sont tous indépendants.

Oui, exactement. C'est toujours des réalisateurs et réalisatrices différents à chaque épisode. Le concept change à chaque fois. C'est la saison... Je ne sais même plus. Il y en a eu quand même quelques unes. Oui, cette saison 7, peut-être, je pense. Oui, c'est ça. Puis, oui, quelques très bons épisodes. Ce n'est pas la meilleure saison, mais je pense s'il y a un épisode en particulier qui m'a quand même jeté à terre. C'est un épisode qui qui s'appelle Bête Noire. Puis, ça parle de... Ben là, je ne veux pas, je ne veux pas trop vous spoiler. Fait que si jamais vous comptez le regarder puis que vous nous écoutez en ce moment, c'est le temps de peut-être sauter d'une trentaine ou quarante-cinq secondes.

Regarde, non, on va faire quelque chose. On va demander, on va demander à Etienne du Futur de nous dire à quel timecode sauter. Etienne du Futur, quel timecode doit-on sauter? Vous pouvez sauter une minute quarante ou aller directement au timecode de 16 minutes. Comme ça, vous ne ferez rien spoiler. Merci Etienne du Futur.

Merci Etienne du Futur. Donc, c'est ça, c'est que Bête Noire, le concept. Puis là, je me permets de te spoiler parce que visiblement, tu ne reviendras pas à cette saison complète, Etienne. Dans le fond, il y a une fille qui est comme... Bref, elle croise une amie d'enfance, et cette amie d'enfance, son but, c'est de se venger de toutes celles qui l'ont bully quand elle était jeune. Puis la fille en question, la personnage principale, c'était l'une des bullies potentielles de cette fille-là quand elle était au collège. Sa façon de se venger, ça c'est très cool, c'est que la fille, elle a comme trouvé une façon, elle a été passionnée d'informatique, etc. Puis elle a comme trouvé une façon de décider quelle était la réalité qui s'appliquait. Bref, elle fait du quantum computing, puis elle fait du, tu sais, la superposition des étapes puis les univers parallèles. A un moment donné, un exemple, c'est que la fille, la personnage principale dit, non, mon copain, il travaille chez Barneys. Puis la fille en face lui dit, non, non, il travaille chez Barneys. Puis là, d'un seul coup, dans tout l'univers, tout est changé pour Barneys. Son copain, il est persuadé que lui aussi travaille chez Barneys, qu'il a toujours travaillé chez Barneys, il n'y a jamais eu de Barneys. Ça joue avec ça. Puis ça, j'ai trouvé ça cool. Ça, j'ai trouvé ça vraiment nice.

C'est elle, la cause des Mandela Effect.

De Mandela Effect? Oui.

Un Mandela Effect? Ok, je t'explique. Nelson Mandela, à un moment donné, tu demandais à la moitié de la population, puis la moitié de la population te disait, ben il est mort en prison. Pendant l'apartheid, il est mort en prison. L'autre moitié disait, ben non, il est sorti de prison. Puis là, quand tu leur prouvais, regarde, je te jure, il est sorti de prison, les gens qui croyaient qu'il était mort en prison, t'es comme non, non, non, non, je sais qu'il était mort en prison. Il y a eu des journées d'œil, il y a eu des... Tu sais, puis des Mandela effect, comme ça, il y en a quelques-uns entre eux.

C'est crazy ça.

On avait des livres qui s'appelaient... Peut-être qu'il y en avait en France aussi, Les oursons Berensteyn. Je sais pas si tu connais. C'était des ours, c'était des dessins animés ou des bandes dessinées. C'était moche, mais tout le monde est convaincu que c'était Les Oursons Berensteyn. Même les Américains. Ils disent non, non, c'est Berensteyn. Mais quand tu regardes les livres, et tu vas rechercher les vieux livres, c'est pas Berensteyn, c'est Berensteyn. A, I, N à la fin. Tout le monde se dit non, c'est pas possible. C'est drôle ça. Un autre qui existe, Baptiste, le Monsieur Monopoly porte-t-il un monocle, vrai ou faux? Euh...

non? Moi aussi j'aurais dit non.

Mais je te jure, tu demandes à beaucoup de gens, mais ils te disent, oh oui, il y a un monocle.

Ah ouais, hein? Mais c'est ben drôle ça. C'est genre des réalités parallèles, puis c'est comme, ah c'est drôle, mais c'est juste parce qu'il y a une masse suffisante. Non mais puis il y a une... Non mais c'est surtout parce qu'il y a une masse suffisante qui croit à ça pour que d'un seul coup, cette réalité-là se peuvent, je sais pas. Ah c'est capoté quand même. Puis que là après ça, t'as beau essayer de prouver à ces gens-là par A plus B qu'ils ont tort, ils pensent toujours qu'ils ont raison. C'est quand même très intéressant cet effet-là, ouais. Ah, puis toi Etienne? Fan de Nintendo découvre la PlayStation?

Je m'étais dit, ok, ça y est, je commence Last of Us. Yes! Je me suis dit, attends, attends, attends. Attends, attends, attends. Quand est-ce que tu vas jouer à ça? Il y a une histoire, ça prend plusieurs heures. Il faut que tu prennes le temps de te mettre dans l'histoire. Il faut que tu puisses jouer quand tu peux jouer. Puis des fois je peux jouer, puis mes enfants sont debout. Et là je me suis dit, ça va être un meilleur choix Cyberpunk 2077. J'ai été très innocent dans mon choix. Je me suis dit, c'est pas grave si mes enfants entrent et me voient tirer de la mitraillette. Je vais juste comme Ah, whoops! puis je vais fermer la console. Mais j'ai vite compris que c'est pas un bon jeu à jouer pendant qu'ils sont réveillés pour plusieurs raisons. Non, non, non. Ouais, exactement.

Juste tuer quelqu'un avec tes Mantis Blade, c'est d'une violence extrême.

Ça, j'en ai pas encore des Mantis Blade.

C'est des genres de lame qui te sortent des bras. Puis quand tu découpes quelqu'un avec ça, ça découpe pour vrai si t'as laissé les effets des coupes de corps.

Je suis pas bon au combat rapproché dans ce jeu-là. Je suis pas capable de le gérer, je sais pas pourquoi. Mais moi, j'ai bien aimé. Je suis encore en train de jouer, puis je continue.

Tu l'as pas fini là, tu le continues.

Non, je l'ai pas fini. Mais tu sais, c'est très Grand Theft Auto, mais dans un univers futuriste, déprimant, dominé par les corporations. Mais j'ai été surpris que c'était le point de vue de la première personne, et non la troisième personne comme GTA. Puis c'est très cool pour certains aspects, tout ce qui est par part avec un fusil, mais c'est moins cool pour d'autres aspects, tout ce qui est vroom vroom avec une voiture. Je suis pas capable de conduire à la première personne.

Tu peux pas passer en vue troisième personne quand t'es en voiture.

Oui, mais si tu sais combien d'heures ça m'a pris avant de me rendre compte que je pouvais changer la caméra.

Etienne était toujours pris dans son cockpit.

J'étais tout le temps en train de rentrer dans les murs ou de tourner un coin et de pas voir.

Il y avait toujours une police après ça qui te poursuivait.

Exactement, mais non, j'ai beaucoup apprécié aussi l'aspect RPG, que le personnage peut monter niveau, que tu as un skill tree, que tu peux... En fait, ça fait en sorte que toutes les petites actions que tu fais, comme ça te donne une expérience, ça te fait progresser. Peu importe ce que tu décides de faire, tu vas progresser grâce à ça. J'ai beaucoup aimé ça. Je ne sais pas toi, le jeu était beaucoup critiqué à sa sortie pour la quantité de bugs qu'il y avait.

Je sais qu'aujourd'hui, c'est plus du tout le même jeu. S'il était sorti un an ou deux plus tard, il n'y aurait pas eu toutes les critiques qu'il y a eu à sa sortie. Moi, je l'ai pas refait, mais je me rappelle aussi que je pense que sur PC, il y avait des bugs aussi, mais je pense qu'il y avait du monde sur PlayStation qui était encore plus déçu. Je ne sais pas s'il y avait des bugs de plus ou s'il y avait d'autres choses qui n'allaient pas bien sur PlayStation, mais il y avait quelque chose que la communauté PlayStation n'avait pas l'air d'aimer. Moi, j'avais aimé le jeu, mais je pense que j'avais attendu un petit peu avant d'y jouer. Puis je n'avais pas été choqué plus que ça par les bugs. Ce n'était pas effarant. Puis j'ai des amis qui ont joué le jeu à la sortie, qui étaient déçus, puis qui l'ont joué un an plus tard, puis qui ont dit OK, c'est excellent. C'est vraiment un excellent jeu.

C'est une autre expérience. Mais c'est ça, il y a encore des bugs, honnêtement. J'ai eu des moments où je voulais aller parler. Je devais parler à quelqu'un qui était derrière un bord, mais la personne était tournée de 90 degrés, alors quelqu'un qui ne devait pas l'être. Puis là, je n'étais pas capable de lui parler à cause de ça. Il a fait que j'aille me téléporter puis que je revienne. Bref, mais sinon, c'est bien. L'histoire est intéressante, mais en tant que quelqu'un qui n'a pas énormément de temps à consacrer en gros bloc, je trouve que les dialogues, l'histoire principale, s'étire beaucoup puis j'ai skippé souvent. Bref, j'aurais aimé mieux que ce soit moins bavard, bavard et plus bagarre, bagarre. Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais.

C'est drôle que tu aies choisi Cyberpunk parce que Cyberpunk dans ma tête, la mettons là que tu t'étales pas trop, puis tu fais surtout la main story. Je pense que c'est un bon 30, 35 heures de jeu, mais je pense Last of Us 1 est pas mal moins long que ça.

Mais comme à chaque fois, j'y vais à l'aveugle, j'ai aucune idée dans quel truc je me lance.

Je comprends ça.

Quoi d'autre de ton côté? Ben écoute, de mon côté, justement, en parlant de Last of Us, je t'avais dit que j'avais...

Qu'est ce que j'avais fait? T'avais joué au jeu 1 pour préparer la saison 2. C'est ça. J'ai joué un peu au 1 que j'ai pas fini parce que là, j'avais pas le temps. De toute façon, j'allais en France. Puis bref, mais quand la saison 2 est sortie, ben là, j'ai fait un peu ce que... Je sais pas si tu te souviens, j'avais parlé de faire le jeu God of War en même temps que regarder une série Netflix sur le côté mythique qui parle exactement du même genre d'histoire. Mais là, je vis un peu le même genre de truc où j'avance dans le jeu, puis je regarde en même temps la série, un épisode par semaine de la saison 2, puis je vois les parallèles que je suis capable de faire entre mon expérience dans le jeu et dans la série. Puis encore une fois, ils ont fait une super belle job de rendre ça à l'écran. Mais le jeu 2, c'est ça. Je te voudrais pas trop de punch, je pense, mais le premier jeu, c'est vraiment le développement de la relation entre les deux personnages principaux, essentiellement. C'est surtout ça. Puis le deuxième jeu, sans t'en dire trop, c'est surtout une histoire de vengeance. Fait que c'est ça. Puis là, je suis en train de vivre ça. Je suis proche de la fin du Last of Us 2 en jeu. Puis là, je regarde la série en même temps. C'est vraiment, c'est super bien. Les deux, le jeu et la série. Je n'ai rien à dire. C'est tellement, tellement une belle histoire. J'ai toujours apprécié ça, je pense, Last of Us. Comme je suis un gars de PC, ça a pris du temps avant que ça se rende à moi.

Ce que je reste de faire, c'est de regarder la série plutôt que de jouer au jeu. Parce que ma blonde est intéressée aussi par cette série. Tant qu'elle choisira un des deux, ça risque d'être la série. On va pouvoir la regarder ensemble. Tout à fait. Je te parle d'un jeu de société auquel j'ai joué rapidement. C'est un jeu qui s'appelle Perudo. Est-ce que tu connais? Non, je ne connais pas. La personne qui nous l'avait expliqué nous avait dit, avez-vous vu Pirates des caribes? Maintenant ils jouent au D et c'est ça le jeu. Ah, nice! Je me rappelais pas du tout de cette scène-là de Pirates des caribes. Mais en gros, c'est un jeu où tous les joueurs ont 5 D. Et tous les joueurs roulent leur D en même temps. Mais les D sont cachés dans une petite tasse. Et chaque joueur peut regarder les résultats de ses propres D. Mais ce n'est pas les résultats des autres. Puis là, à un aspect de l'autre, les joueurs doivent essayer de prédire combien il y a de D qui affiche quel chiffre. Donc par exemple, si je prédis qu'il va avoir au moins 5 D affichant chiffre 4, le joueur suivant, soit il me dit comme ça se peut pas. Puis là, on vérifie. Puis si jamais la personne se trompe, la personne perd un D. Puis les D, c'est les vies. Puis si t'as plus de D, t'es éliminé. Fait que y'a ça de cool. Mais si disons j'ai dit 5 fois le chiffre 4, la personne suivante doit augmenter un des deux aspects de ma prédiction. D'au moins.

Oui, j'ai déjà joué une fois à ce jeu-là.

Ouais. Donc c'est ça. Si j'avais dit 5D affichant 4, il pourrait dire 6D affichant 4 ou 5D affichant 5. Mais si t'augmente la quantité de D, tu peux baisser le chiffre affiché. Sinon, tu peux pas. Donc ça aurait pu être 6D affichant 2. Ouais, c'est ça. Mais la twist, c'est que les uns sont frimés.

Frimé, qu'est-ce que tu veux dire déjà frimé? Les uns valent ce que tu veux. Ah, OK. C'est comme des jokers.

C'est ça, exactement. Des jokers.

Des jokers. Oui, parce qu'on a écrit, plus auditeurs en France, des jokers.

Exactement. Donc les uns sont des jokers. Mais tu peux prédire également le nombre de 1. Mais si tu fais ça, tu dois diviser par 2 la prédiction précédente. Puis tu peux retourner sur une prédiction normale en multipliant par 2 plus 1 ensuite. Bref, mais c'est vraiment cool parce que tu sais, il faut que tu bluffes, il faut que tu considères les prédictions des autres pour te dire, ah, il y a peut-être tant de tels chiffres. Puis plus les gens se font éliminer, plus ça devient intéressant. Puis après, il faut que tu comptes aussi combien d'eux manquent parce que tu peux prédire un chiffre qui n'est pas possible. Ouais, c'est vraiment cool. J'aime vraiment ça, les jeux dont les règles sont simples. Je t'ai expliqué toutes les règles. Puis ça se joue en groupe. Puis vas-y, on a eu énormément de plaisir pour vrai. C'était vraiment cool.

Tu as gagné tout le temps parce que chance du débutant est tienne.

Non, je n'ai pas gagné la première fois.

Regarde-le. Mais quelle fois suivante par contre? Non, la deuxième fois, honnêtement, j'ai été chanceux.

Parce qu'on jouait avec une variante où on pouvait regagner des dés si on avait la prediction exacte. Il me restait un dés, puis soudainement, cinq tours plus tard, j'avais mes cinq dés. C'était drôle, mais forte recommandation.

Perudo.

Sinon, petite mention, parce qu'on l'avait promis dans le Discord. J'ai reçu un Lego Retour vers le futur.

Nice.

Gigantesque de genre 2000 pièces pour lesquelles j'ai commandé en ligne une boutique, je pense c'est européen, qui s'appelle Game of Bricks. C'est des briques Lego, mais qui s'allument avec des LEDs dedans. Ouais, puis avec toutes les instructions comment remplacer les briques existantes par les briques qui s'allument, puis le résultat est complètement fou.

Ah ouais, hein.

Puis ça se branche USB, donc tu as juste à le brancher dans une prise iPhone à quelque part, puis pas besoin de batterie ni rien.

Très nice.

Vraiment cool.

On a vu une belle photo. Si vous voulez rejoindre notre Discord, vous pourrez voir la belle photo de ce dont Etienne est en train de parler.

Allez sur j'adore ça podcast.com, joignez-vous à notre Discord, on a beaucoup de plaisir. Maudem 14000 baudes. Sujet principal, Baptiste, les plans séquence.

Les plans séquence.

Au cinéma et à la télévision. Ouais. C'est la seule consigne qu'on s'était donnée. Alors je sais pas si toi tu vas avoir un top 5 ou un...

Ok, je vais commencer peut-être si ça te tente. Je vais définir ce qu'est un plan séquence. Ça me paraissait évident, mettons. Mais au début, je t'ai comme... Oui, mais comment je nomme ça, mettons? C'est quoi un plan séquence? Je veux dire, juste l'expliquer. Puis là, j'ai pris une définition très, très simple. Mais en gros, l'idée, c'est de filmer sans arrêt ou interruption ou sans coupure, mettons, une scène, puis de la restituer telle qu'elle. C'est-à-dire que dans ces styles de films-là, la caméra n'arrête jamais de tourner. En fait, dans les séquences en soi, la caméra n'arrête jamais de tourner. Puis il n'y a pas de coupure ou d'editing qui sont faits à travers cette séquence-là. C'est pour ça qu'on appelle ça un plan séquence. Il y en a qui sont très connus et très impressionnants. Puis il y en a d'autres que tu vois, moi j'en connaissais certains que j'aimais ou qui en général étaient déjà assez connus. Je me suis permis de faire une petite recherche aussi, juste pour découvrir un petit peu des petits trucs. C'est même pas des fois des genres de séries que j'ai regardé, mais j'ai juste vu le making-of d'un plan séquence. Puis c'est tellement impressionnant à regarder. C'est malade. Avant de tomber dans les exemples de plans séquence ou quoi que ce soit, l'une des choses que je me suis dit en finissant de regarder des exemples de plans séquence, c'est que je me suis dit que c'est tellement comme une danse. Tout ça, c'est de la chorégraphie. Quand tu regardes le making of de ces choses-là, c'est une méchante grosse chorégraphie. C'est pour ça que ça m'étonne pas que probablement que dans des comédies musicales, ça arrive souvent de faire des plans séquence. Mettons quand il y a des high school musicals, puis que là tout le monde se pitch dans les couloirs avec les vestiaires pour danser ensemble. On dirait que ça fit avec le concept de danser dans un film.

C'est le retour du lib-dub.

C'est ça, le retour du lib-dub, exactement. Le plan séquence, le retour du lib-dub. Le retour du lib-dub.

La différence entre une scène et une séquence aussi. Une séquence est un bloc qui contient une ou plusieurs scènes.

Oui, c'est vrai, t'as raison, t'as raison.

C'est important. Un plan scène, c'est également un plan séquence. Donc, on va regarder l'âge de ce côté-là. L'inverse d'un plan séquence, je sais pas si t'as déjà vu, ce moment de genre trois secondes et quart du film, je pense que c'est Taken 3, où Liam Neeson essaye de sauter par-dessus une clôture, de passer par-dessus une clôture. Puis, pour que ce soit dynamique, ils ont filmé de je sais pas combien d'angles possibles, différents, et ils ont fait je sais pas combien de prises. Et pour accélérer le mouvement, parce que Liam Neeson commençait à avoir un certain âge, puis il était pas tant en forme, puis tu sais, ça avait l'âge de ce cave, il court, il court, puis il y a de la misère à passer par-dessus avec la clôture. Donc, il y a, je pense, 23 coupures.

Ben non.

Oui, il y a quelque chose comme ça. J'exagère peut-être, mais il me semble que c'était 23. En 13 et 23. Il y a un 3 là-dedans. C'est pas 30. J'espère que ce n'est pas 30. Mais tu vois, ça coupe, ça coupe, ça coupe, ça coupe. Tu le vois, il y a tout plein d'angle. Tu vois toutes les étapes de lui qui...

Pour pallier à la vieillesse des acteurs, on est obligé de faire l'inverse des plans de séquence.

Exact.

Ah, c'est malade.

Exact.

Veux-tu commencer? T'as-tu des choses à dire? Vas-y, vas-y.

Je vais juste nommer quatre films notables. Parfait. Qui sont entièrement un plan. D'un fond, c'est pas un plan séquence, c'est un plan film.

Je suis persuadé qu'on en a un en commun.

En même temps, 1917, je m'en rappelle plus exactement s'il y a une coupure.

1917, je l'ai dedans. C'est un faux plan séquence.

Oui, c'est un faux plan séquence. Mais je le compte.

Mais je le compte aussi. Ça d'ailleurs, je me permets juste la parenthèse. Parce que 1917, on peut parler de l'histoire puis tout, mais la parenthèse que je voulais faire, c'est que dans le fond, ce que je trouvais intéressant, des détails techniques de ce faux plan séquence-là qui donne l'impression que c'est un vrai plan séquence du début à la fin, c'est que dans les moments de noirceur ou de flou du mouvement, c'est là qu'ils font les coupures.

Oui, exactement.

Mais c'est superbe. En fait, pareil, il y a comme une belle continuité dans tout ce qui se passe dans ce film-là. C'est juste, bref, ce détail techniqueur m'avait accroché.

Mais c'est ça, tu vois, je vais te nommer quatre films, puis il y en a un dans les quatre que c'est réellement un seul plan. Donc 1917, c'en est un qui est vraiment impressionnant, puis vraiment, c'est un excellent film.

Si je me trompe pas, 1917, arrête-moi si je me trompe, Etienne.

C'est pas avec Ricardo Trogi.

Non. Puis c'est pas un film de Christopher Nolan.

Non plus.

Mais je crois que c'est l'histoire d'un messager à la Première Guerre mondiale qui doit porter un message puis qui passe par des tranchées, bref, c'est vraiment compliqué pour lui d'amener son message. C'est ce messager-là que tu suis tout du long. C'est très bon. L'attention est vraiment, en tout cas.

C'est ça l'affaire. Puis ça, on va y revenir plus tard, mais je trouve que le plan séquence est un outil exceptionnel pour maintenir la tension dans une scène ou dans un film au complet. Puis on y revient parce que, il y a plein d'exemples là-dessus. Birdman. Oui, Birdman.

Birdman, c'est drôle. Premièrement, avant de tomber dans le plan de séquence, Michael Keaton est malade dans ce film-là. Pour vrai, c'est tellement un bon acteur, cet acteur-là. Ça n'a aucun sens.

Michael, je sais que tu nous écoutes.

Si tu veux être invité sur le podcast, hésite pas à nous contacter.

Il est-tu assez bon pour passer sur J'adore ça? Oui, oui, oui. Michael, écris-nous si tu as du temps. Ça se peut qu'on te dise non. Si Michael n'est pas invité au podcast, dites-vous que c'est parce qu'on lui a dit non.

C'est ça, exactement.

Mais oui, Birdman, qui ont vraiment bien camouflé leur couper. Donc, c'est également un faux plan séquence, mais ils ont vraiment bien caché les couper. Il y en a quelques-unes.

Mais il y a des bouts que c'est quand même des vrais plans séquence, entre guillemets. Je pense que le plus connu qui ressortait quand je faisais des recherches, c'était le passage sur Times Square. Quand il peugne sa robe de chambre dans une sortie de secours, parce qu'il était en train de se souvainter. Là, il est en sous-vêtement, puis il passe sur Times Square. Puis là, il y a une fanfare. C'est un plan de séquence tout du long. C'est vraiment drôle de voir Michael Keaton en bobette sur Times Square.

Tu as toujours cette petite rhum qui joue en arrière. Oui, oui, oui. J'ai un genre de rythme. Ça, je vais y revenir également plus tard. Parce que j'ai des trucs de quoi je veux te parler. Il y a un film que je m'appelle un cours de cinéma. On nous en parlait constamment. C'est L'archeruche.

C'est le plan séquence ultime. Moi, je ne l'ai jamais vu. Mais quand tu tapes plan séquence, mettons que tu cherches des tops de plan séquence, L'archeruche est toujours en premier.

Mais, je ne suis pas excellent. C'est un peu ennuyant, mais l'exploit est là. C'est drôle parce que tu regardes un film comme L'archeruche et tu te dis que ça s'adresse vraiment à des érudits du cinéma et des gens qui aiment le cinéma d'auteur. Alors que, quand je faisais des recherches là-dessus, je me suis rendu compte qu'il y a beaucoup de ces amateurs de grands cinémas de septième heure qui trouvent que le plan séquence est un peu, pas de l'aventardisme, mais de l'autocomplaisance cinématique.

Oui, c'est quasiment tout à fait. Le problème, c'est que la prouesse technique en soi, si tu n'as pas un bon film ou une bonne histoire à raconter, c'est pas si intéressant que ça de le regarder.

Ou si tu utilises le plan séquence à des moments où ça ne donne rien.

Oui, exactement. Oui, parce que c'est un outil au final pour t'aider à raconter ton histoire. Puis c'est le point que t'amènes, on en reparlera, mais 1917. Je trouve que c'est ça, l'histoire de la tension. Parce que tu sais, comment je dirais, dans un film où il y a des coupures, il y a des moments où tu fais, je respire, tu sais. OK, là, ils sont OK, là, ils sont chill. Là, OK, ils sont en train de préparer leur matériel pour attaquer une banque. Mais c'est pas encore l'action. Ça va, on est relax. Mais le plan séquence qui n'arrête jamais, c'est comme la tension est toujours là. T'es comme OK, mais ça va constamment péter parce que la caméra a constamment quelque chose à filmer puis à nous raconter. Ça n'arrête jamais.

Il y a deux façons de vivre ce stress là. Si tu sais que c'est un film où il n'y a pas de coupures, tu te dis, oh, ça arrêtera jamais. Mais si c'est un film où il y en a des coupures et soudainement, tu tombes dans un plan séquence. Là tu te dis, quand est-ce que ça finit? Soudainement, c'est une surprise que, en passant, tu t'en sortiras pas de celle-là. Contrairement à tout le film avant, là, tu es coincé. Dans les deux cas, c'est plus simpatique.

Ça fonctionne super bien.

Excellent. J'adore cet outil-là. L'autre film, c'est Irréversible, qui...

Oui.

Oui, qui, tu sais, c'est un autre film où...

Très dark.

Oui, exactement. Mais c'en est un autre.

Mais c'en est un autre, exactement. Oui, tout à fait. Puis, je veux dire, malgré que ce film-là soit très dark, puis que je le recommande pas à tout le monde qui aurait pas le goût de... Qui filerait pas à un moment donné d'écouter ce film-là, c'est peut-être pas le meilleur. Mais ça reste qu'il a été vraiment apprécié, je pense. Apprécié dans la réalisation, Vincent Cassell, etc. Bref, un bon film.

Oui. Yes.

C'est vrai.

De ton côté, de quoi tu voulais me parler? Ben, mais là, à quel moment tu vas revenir sur tes détails, que je ne parte pas dans des grandes tirades?

Ça a un peu partout mes détails.

J'essayais d'avoir une ligne droite, une séquence à suivre dans mes notes.

Il n'y a pas de problème.

Je n'en ai pas non plus. C'est ça qui est drôle. Tout se recroise.

Donc, vas-y, vas-y.

Où tu vas, on se croisera.

Justement, je vais revenir sur mon histoire de la comédie musicale, chorégraphie, la danse. Là, j'en ai jamais parlé. Il y a peut-être du monde qui aime. Il y a du monde qui doit détester ça, et il y a du monde qui doit adorer ça. Moi, j'aime le film Lalaland. J'adore le film Lalaland, en fait. Je le trouve très bien. Je trouve que Ryan Gosling et Emma Stone jouent super bien ensemble. Puis, ça raconte une belle histoire. Puis, je suis comme un peu romantique dans l'âme. Je trouve ça magnifique, cette histoire-là. Et Lalaland, l'ouverture. Alors, j'ai lu quelque part que c'était pas complètement un vrai plan séquence, mais l'ouverture, c'est quasiment un libdub, finalement, sur l'autoroute. Où il y a une fille qui part à chanter, il y a comme une toune qui roule, puis là, il y a de plus en plus de gens qui se rajoutent, puis la caméra les regarde, prend de la hauteur, elle tourne. Puis là, tu vois tous les gens qui montent sur leur voiture, sur l'autoroute, qui dansent, etc. Puis là, tout le monde qui finit le plan séquence en rentrant dans sa voiture, puis en claquant la porte exactement en même temps. Tu sais, c'est ultra-timé, ces affaires-là. Et ça, je trouve ça cool. Je trouve que l'effet est... Tu rentres dans le film, puis c'est la première chose que tu vois, puis ça te frappe. Tu sais, c'est vraiment nice, là.

Il n'y a rien de mieux dans un film qu'une ouverture. Le film commence, puis tu te dis, oh, ok, je m'embarque dans une aventure. Ce n'est pas des plans séquences, mais tous les James Bond.

Oui, oui, tout à fait. Exact.

Casino Royale, Casino Royale. Le début, oh, tu te dis, ok, James Bond est de retour. Tu sais, un film qui commence, puis tu fais comme, ok, je ne regretterai pas ce film.

Exactement, c'est ça.

Ça, c'est fun.

En passant, tu sais, dans la définition du plan séquence, il n'y a pas vraiment de durée qui est précisée. Tu sais, comme une durée minimum pour dire, hey, ça, en bas de temps de seconde, ce n'est pas un plan séquence, ça n'existe pas. Je me suis permis de parler de cette scène-là dans Lalaland parce qu'elle dure un certain temps, mais ça s'en éteint. Je pense que juste la caméra qui suit des mouvements, qui suit des personnes, qui continue de filmer, qui n'arrête jamais de filmer, c'est surtout ça. Après ça, que ça dure 30 secondes ou que ça dure 2 heures, c'est un plan séquence dans les deux cas.

Exact. Généralement, c'est si ça dure une scène au complet, mais parfois, ils peuvent faire une coupure juste avant la fin de la scène pour marquer un point en particulier.

Tout à fait.

Puis ça, c'est un autre outil.

Exactement.

Le langage cinématographique.

Ah ouais, c'est malade.

C'est tellement gênant.

Puis dans Lalaland, encore une fois, il y a une autre scène qui est un peu un plan séquence. Ça, c'est intéressant. Dans le fond, c'est à un moment donné, il y a une scène où ils sont dans un bar, il y a le personnage de Ryan Gosling qui est en train de jouer du piano, pendant que le personnage d'Emma Stone est en train de danser avec plein d'autres danseurs. Puis là, ce qui se passe, ce qui est vraiment cool, il y a une vidéo qui a roulé. C'est drôle parce que les vidéos des making-of sont ultra populaires sur Tik Tok et sur toutes ces affaires-là. Il y a une vidéo qui roule où tu vois l'image du film en haut. Là, tu vois d'un côté Ryan Gosling, puis là, des fois, la caméra tourne vers Emma, puis elle revient vers Ryan. Ça, ce n'est pas des fausses coupures, c'est vraiment un genre de plan séquence où tu vois un caméraman qui est tourné vers Ryan Gosling. Puis là, il y a un technicien à chaque fois qui lui tape sur l'épaule, à chaque fois qu'il doit tourner. Puis là, il lui tape sur l'épaule, il retourne. Puis il tape sur l'épaule. C'est impressionnant. Ce timing-là est vraiment malade pour vrai, là.

Si tu aimes ça, je t'invite à regarder un film de Edgar Wright parce qu'il fait la jeune folk. Last Night in Soho où Matt Smith, monsieur Doctor Who lui-même, danse avec deux actrices différentes. Sauf que les deux actrices jouent la même personne. Et c'est un plan séquence. Puis même des fois, il y a des... Disons, il y a une des actrices qui se passe devant le miroir, puis il y a l'autre actrice qui est la réflexion dans le miroir. Mais c'est pas un effet visuel. Ils ont vraiment fait un set-up pour que ça... Puis il y a un gros plan séquence où ils dansent, puis les actrices changent. Puis ils changent comme... De manière pas seamless, mais pas loin. Tu regarderas ça et tu regarderas le making-of, c'est encore meilleur.

C'est ça, c'est toujours ça. C'est toujours ça qui est intéressant. C'est ça mon début de... J'en ai d'autres, mais je sais pas si t'avais quelque chose à glisser là-dedans.

Ouais, ben en fait, moi je veux t'amener dans la direction 100 % opposée d'une comédie musicale. Je veux te parler de la série Adolescence.

Oui, que j'ai commencé, mais j'ai pas fini.

Ok. Pour ceux qui ont besoin de contexte, Adolescence, c'est une série télé de quatre épisodes d'une heure. Chaque épisode est tourné réellement en un seul plan. Il n'y a pas de coupure. Et la façon dont c'est tourné force l'équipe de tournage à ne pas pouvoir faire de coupure. Puis c'est très lourd comme série parce que c'est l'histoire d'un jeune garçon de 13 ans qui se fait arrêter pour le meurtre d'une fille. Puis ça parle d'insel, puis ça parle de l'impact sur la famille.

Toutes les dynamiques des adolescents aussi, de toutes ces choses là.

Exactement. Puis c'est tellement difficile à regarder cette série là. Justement parce que c'est des plans séquence. Puis tu n'as pas de break. Tu sais que tu y vas pour une heure, puis tu vas faire ça quatre fois. Le making of de ça c'était impressionnant. Puis tu sais, ils expliquaient, ils avaient une semaine par épisode pour tourner, puis ils avaient dix prises. Donc deux par jour. Puis pour trois des quatre épisodes, ils ont réussi à la dixième.

Ah ouais, à la dixième prise.

À la dixième. Mais en fait, la prise sélectionnée a été la dernière. Donc, soit c'est parce que les acteurs étaient rendus assez, assez bons dans ce qu'ils faisaient, puis ils comprenaient la dynamique. Bref, c'était mieux. Soit c'est parce que les autres d'avant, ils avaient raté. Pour toutes sortes de raisons possibles. Puis il y avait quelque chose de super intéressant dans une des, une des entrevues que j'ai regardées. Il y a un des, le troisième épisode, c'est une discussion entre le garçon, puis une, ici une travailleuse sociale.

Ok, ouais.

Je, je suis pas trop certain. Mais c'est une heure de discussion, négociation, sort de la pièce, se fait harceler par un employé de, de la place, retourne, puis il rediscute, puis, puis ces acteurs-là, le petit gars, il a 13 ans, là. Le petit gars a 13 ans, puis il faut qu'il mémorise une heure de texte. Puis il passe par une montagneuse d'émotions. Ben oui. Tout le long. Puis ces acteurs-là, moi je me disais comme, Oh my god, quelle torture. Mais dans l'entrevue, les deux, les deux, ils disaient non, non, non, non, non, non, non, non. Moi, je veux que faire ça de ma vie maintenant. J'aimerais ça que ce soit que des plans séquence. Simplement parce que tu sais, tu le vis beaucoup plus. Tu es plus dedans. Puis les réactions que tu as face aux autres acteurs et face à ce qu'ils disent sont beaucoup plus puissantes. Puis l'acting qui en écoule est juste meilleur. Et eux, ils finissent les prises. Puis ils savent, ok, je me suis dépassé ce coup-là.

Donc, c'est intéressant, c'est intéressant parce que l'autre affaire que j'ai su, c'est qu'évidemment, un plan séquence, ça prend du temps et ça coûte cher. Oui, parce que justement, la fameuse chorégraphie, les gens qui font leur texte, toutes ces choses là, si ça tu le faisais, puis que c'était plutôt des scènes coupées, ben ça coûte moins cher de faire ça. Fait que là, il y a comme cette économie-là dont on parlait, mais même en même temps, les faits est tellement intéressant que des fois, ça vaut vraiment la peine de faire ça. Puis visiblement, ça a l'air satisfaisant de le faire aussi quand t'es un acteur, ce genre d'expérience-là.

Mais ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, tout à fait.

Puis ça m'amène justement ça à mon prochain point. C'était cette entrevue-là que j'ai vue d'un gars qui parlait de... Ça, c'est une autre vidéo qui a beaucoup tourné, je pense, sur TikTok et autres sous format de shorts ou de reels. Tu vois, tu vois encore une fois toujours le rendu sur l'épisode de série en haut. Puis en dessous, tu vois une caméra du dessus de toute l'équipe technique qui fait son espèce de tournée puis de tout. Puis je pense que la série qui s'appelle Kidding, que j'ai jamais vue. Il y a un épisode dans cette série-là. Non seulement, il y a Jim Carrey. Je suis comme, Jim Carrey est dans une série. Je suis comme, qu'est-ce qu'il fait là lui? Ben ouais. Fait que là, je n'étais même pas au courant. Je suis comme, OK, va falloir que j'explore cette série-là. Je ne la connais pas. Puis ils ont fait un plan séquence à un moment donné dans une des saisons de cette série-là où ils veulent juste montrer comment le temps passe de façon accélérée dans l'appartement d'une des personnages de cette série-là. Fait que là, tu vois, ça se passe dans un salon. La fille arrive, mettons, un pitch, c'est clé. Puis là, il y a comme le divan qui est installé. Puis là, la caméra ne fait que tourner tout le temps. Puis là, tout ce qui se passe dans l'angle mort de la caméra, c'est du monde qui n'arrête pas de replacer des choses, de changer des lumières de couleurs. Tu vois, à un moment donné, l'actrice qui pitch sa robe pour changer de robe, tu sais, c'est comme, ça n'arrête pas, c'est capoté. Pour vrai, de voir ce making-of, t'es comme, mon Dieu, mais c'est fou-raide. C'est fou-raide, l'effort que ça doit demander ça, tu sais.

Je viens de me rappeler que j'avais vu, c'est incroyable, c'est impressionnant.

C'est fou.

C'est de la chorégraphie.

Fou-raide.

D'arrière-scène.

Oui, exactement.

C'est impressionnant.

C'est ça.

Tout à fait.

C'était beau, ce faire-là.

Ça, le côté prouesse technique, exploit. Ça peut être cool, quand même. Justement, Adolescence, dans un des making-ofs, à un moment donné, dans un des épisodes, il voulait partir d'un endroit, l'école, pour aller vers l'endroit où le meurtre a eu lieu, qui n'est pas à côté. Les créateurs du show, ils se disaient comme, on va faire tel truc, on va l'accrocher sur un camion. Et là, à chaque fois, ils se disent, ça va avoir l'air d'un jeu vidéo, ça va être étrange, ça va être bizarre parce qu'il faudrait suivre une voiture, on va suivre une voiture, mais on va comme lâcher cette voiture. Ça va être bizarre. Et maintenant, il y a un des techniciens qui est arrivé, juste avant qu'il commence à essayer de tourner les prises, il dit, on a trouvé un moyen de faire voler la caméra. Et là, eux autres, ils ont dit, mais qu'est-ce que tu veux dire? On met ce petit rack mount sur la caméra, puis on a un drone à 6 hélices, hyper silencieux, très stable, que techniquement, quand le caméraman va finir ici, ça course, et là, on va juste passer en arrière, on va accrocher le drone dessus, puis sans s'en rendre compte, la caméra va s'envoler. Puis le pire, c'est que c'était tellement, justement, seamless, que je me rappelle quand j'ai regardé l'épisode, un moment donné, je me suis dit, hé, la caméra vole, on est dans les airs, on est, hé! Puis ma blonde, elle a collé la chatte, elle dit, c'est sûr que c'est un drone. Moi, je me disais, ça peut pas être un drone, c'est trop lourd une caméra, ça peut pas être un drone, c'est une grue. Puis là, la grue, elle bouge pour pas avoir l'air de suivre la route, mais elle suit la route. Non, non, c'est un drone. C'est drôle parce que, tu sais, des fois tu donnes des contraintes à des gens techniques, puis tu sais, Baptiste, vu professionnellement, toi et moi, on l'a vu souvent, voici une de nos contraintes, puis c'est comme, ah oui, il y a une contrainte, je vais te trouver une solution. Je vais t'inventer quelque chose pour... Bref, je dis pas que c'est la première fois qu'on a mis une caméra sur une drone, c'est pas sûr.

Non, non, non, mais ça amène de la créativité à quelque part des fois composée avec ces contraintes-là.

Oui, oui, tout à fait. C'est vraiment cool ça, j'aime ça.

Avez-tu un petit truc que tu voulais glisser encore une fois? Oui, je veux te parler d'une autre série, parce que j'ai vu tellement de trucs le mois dernier, puis là, j'étais en adolescence, je me suis dit, je vais le garder pour le sujet principal.

Mais quand j'ai vu aussi la série Le Studio de Apple TV+, oui, c'est là que je me suis dit, ok, on parle de plan séquence, Baptiste, puis moi, le prochain épisode.

Ok, c'est ça. Le Studio.

Je ne l'ai pas vu. Regarde, là, on retombe un peu dans le genre de présentation de pré-sujet principal, c'est une série qui monte un peu le côté ridicule, mais en même temps semi-réaliste, voire caricaturale d'Hollywood, puis des grands studios de cinéma. Si vous avez vu Silicon Valley, c'est le même genre de caricature, mais au lieu d'être sur le monde de la texte, c'est sur le monde du cinéma. C'est cool. C'est drôle. Entre autres avec Seth Rogen et Catherine Hahn. Oui, c'est avec Seth Rogen, oui, c'est ça. Oui, puis à chaque épisode ou presque, non pas mal à chaque épisode, il y a un cameo de quelqu'un qui est connu dans le domaine. Le premier épisode, il y a Martin Scorsese dedans, entre autres. Ce n'est pas juste un cameo de Martin Scorsese. Je dis cameo, mais il y a un rôle quand même relativement important. Ron Howard, encore plus important dans l'épisode dans lequel il se trouve. Adam Scott en a un. Puis là, je n'ai pas encore fini la série, donc à suivre pour les autres noms que j'aurais pu dropper là-dedans. Mais chaque épisode est une histoire individuelle qui traite d'un sujet différent. Il y a un épisode d'ailleurs sur les plans séquence. Les plans séquence, c'est comme le chef du studio qui se pointe sur place parce qu'il veut voir la magie opérer parce qu'il adore tellement les plans séquence. Mais il fait juste foutre la marde, c'est tellement drôle. Regarde ça, mais ce qui est intéressant, c'est que c'est également tourné en plans séquence.

Ok, c'est drôle ça, c'est tellement méton.

Oui, exactement. Justement, c'est comme qu'est-ce que Hollywood aime d'eux-mêmes quand ils se regardent dans le miroir et ils flexent leurs muscles. Quand on fait des plans séquence, on est tellement cool. C'est un peu ça que Salforgan a voulu se moquer de. C'est ça, c'est que des plans séquence. Ce n'est pas un épisode complet, un plan, mais c'est une scène, un plan.

Nice.

Puis, c'est encore une fois un outil pour l'humour, c'est un outil pour le rythme, c'est un outil pour les acteurs, pour avoir une petite vibe, justement une petite vibe Birdman avec le petit drôme.

Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais.

C'est le même genre de truc.

Nice.

Excellent. Regardez ça, c'est tellement bon.

Cool. Il y en a un que j'ai vu passer, que je ne m'attendais pas tant. Je ne sais pas pourquoi dans ma tête, je n'allais pas voir ça, mais le Seigneur des anneaux. Ouais, ouais, mais attends, je vais parler d'un moment très particulier. Dans le fond, c'est quand Gandalf arrive chez Bilbo dans le premier Seigneur des anneaux, la communauté de l'anneau. Fait que là, il y a un plan séquence qui n'est pas très long, mais dans le fond, le plan séquence, c'est Gandalf rentre chez Bilbo, puis la caméra suit leur discussion. Et à un moment donné, je pense, Bilbo prend le bâton pour aller le ranger dans son couloir, la caméra continue à filmer, etc. Mais le trick là-dedans, encore une fois technique, d'une complexité supplémentaire que je trouve super intéressant, c'est qu'en réalité, ils ont fait des superpositions de fonds bleu ou vert parce que Yann McKillen tournait sa scène dans une maison trop petite, pendant que Yann Holm tournait dans une maison à la bonne taille pour lui. Puis malgré la caméra justement qui tourne, qui change d'angle pour suivre la scène des deux personnages qui se parlent, il n'y a pas de coupure. Puis tout est superposé pour donner l'impression que Gandalf, c'est un géant dans cette maison de hobbits. Je trouvais ça cool de rajouter encore une fois. Il y a un autre effet qui a été fait, c'est normalement Yann McKillen et Yann Holm, ils ne seront pas d'une différence de taille d'eux-mêmes, mais là, il faut qu'on représente ça dans une petite maison.

Oui, puis ils ont tellement utilisé des trucs.

Ah, c'est capoté. Des trucs pour pouvoir faire ça.

Des fois, oui, OK, un green screen, c'est bon, ça fonctionne si tu filmes deux fois. Mais des fois, c'est juste une question de perspective. Puis la charrette sur laquelle Bilbo, excusez, Frodo, Frodon, en tout cas c'est Frodon, on va y aller avec Frodon. Puis Gandalf, ils sont assis, ils sont assis côte à côte, mais en réalité, ils sont vraiment pas assis côte à côte. Frodon est vraiment loin derrière. Mais comme la caméra a une longue profondeur de chant, on a l'impression, puis selon l'angle, on a l'impression qu'ils sont assis à un côté de l'autre, mais ils sont assis super loin juste pour voir. Ouais, c'est super impressionnant. Tu sais, quand tu maîtrises bien ton outil.

Encore une fois, c'est drôle, tu parlais d'être créatif avec des contraintes. Oui. C'est un peu ça. Pour bien raconter l'histoire, il faut que Gandalf soit vraiment un géant par rapport au Hobbit. Il n'y a pas le choix que ça soit comme ça. Comment tu représentes ça dans un monde où tous les acteurs, ils sont de taille à peu près, approximativement la même? Pour vrai, en plus, ça donne le Seigneur des anneaux. Ah ouais, c'est ça.

Je pourrais faire une mauvaise conclusion, plus il y a de contraintes, plus ça donne un chef d'oeuvre. Ce n'est pas le cas. Ça prend beaucoup de talent, mais il y a des gens talentueux dans la vie. D'ailleurs, le talent pour un plan séquence, l'acting, on a parlé de l'attention, on a parlé de comment les acteurs d'adolescence ont vraiment apprécié ça. Mais au final, quand tu prends le temps d'y penser juste deux secondes, acter pendant une heure, c'est comme le théâtre. Au théâtre, c'est ça qu'ils font tout le temps.

Oui, c'est ça qu'ils font.

Nous, on est impressionnés, c'est comme oh wow. Mais je pense qu'il y a quand même une différence entre une heure de théâtre et une heure de cinéma. C'est sûr. Tu as un point de vue, tu sais, il y a un côté qui fait en sorte que tu as un point de vue présent, proche. Donc les acteurs peuvent être subtils dans leur acting. Et même doivent être subtils.

C'est sûr qu'au théâtre, tu te sens...

Médiantre! Je claque la porte et je pars. Puis là, ils passent dans la porte.

Non, non, non, ça n'aurait pas été Médiantre, ça aurait été Méssacre bleu.

Méssacre bleu. Méssacre bleu. Oui. Oui, je pense que tiens, oui, le théâtre, c'est ça, mais le cinéma, pour l'acting, ça devient plus...

Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, tout à fait.

Plus soutien. Grosse appréciation pour ce... pour cet outil-là qui est le plan séquence.

Tout à fait.

Aurais-tu un... en aurais-tu un que tu dirais qui est ton préféré? Ben, c'est drôle, mais...

ça va me permettre de parler de mon réalisateur préféré.

C'est qui donc, ton réalisateur préféré? Il y a un plan séquence dans Dunkirk.

Sur la plage. Il y a des soldats qui font juste comme se promener en attendant de se faire, j'allais dire extract, mais de se faire évacuer. Évacuer. C'est ça.

J'avoue que j'ai envie de te faire extraire.

Quoi? Pardon? Non.

Je suis correct, je vais rester sur ta plage.

C'est bon. Non, non, non, moi je me ferais pas extraire. Merci. Mais oui, il y a un plan séquence que j'ai redécouvert parce que ça fait longtemps que j'avais pas vu Dunkirk et je me rappelais pas trop, mais qui est très cool parce qu'il y a énormément de figurants sur une même plage. Puis là, c'est un plan séquence qui suit, mettons, des soldats qui se baladent d'un endroit à un autre. Puis là, tu vois, tu vois plein de choses. Tu vois des, à un moment, tu as même une chorale, genre la caméra qui passe devant une chorale de soldats qui sont en train de chanter, tu sais, puis des affaires de même. Bref, j'ai redécouvert ce plan séquence là. Puis je l'ai trouvé très, très bien. J'ai vraiment apprécié ce plan séquence là aussi. Ouais, là, la question, est ce que c'est mon préféré? C'est difficile de répondre à cette question là. Mais je te dirais, peut-être que ce plan séquence serait en compétition avec celui de Birdman. Je dois dire que je suis un petit peu biaisé par le fait de à quel point j'aime ces films là. Ça vient peut-être avec le plan séquence. J'adore le Seigneur des anneaux aussi, mais bon là, il faut faire un choix à un moment donné quoi.

Ah, ok.

Ouais, c'est ça, Birdman mettons. Disons Birdman.

Birdman aussi. Ok. Moi, je vais te parler du mien. Ensuite, on ira sur ceux des astronautes. Parce qu'on a posé la question sur le Discord. Puis on a eu des super, super mentions. Il y en a un que tu n'as pas mentionné. De ce que j'ai vu, aucun des astronautes a mentionné. Puis c'est, je le mets là parce que ce plan-là a valu un Oscar. Et c'est la première fois que j'ai regardé un film et que j'ai identifié un plan second, c'est comme live. Je me suis dit, oh! Puis je suis tombé sur mon derrière tellement c'était convaincant. Puis j'ai compris le pourquoi. Puis j'ai compris l'impact. Le film La Mome, connu ici comme étant La vie en rose, l'histoire d'Edith Piaf.

Oui, l'histoire d'Edith Piaf, tout à fait.

Marion Cotillard a gagné un Oscar, si je me trompe pas.

Oui, ça se peut.

Pour ce film-là, si je me trompe pas, mais c'est clairement, c'est clairement...

Grâce aux plans séquence.

Cette scène-là, Marion Cotillard passe dans un seul plan de quatre minutes de joyeuse comme pas possible, en colère, à dévaster parce qu'elle a appris ou plutôt accepté mentalement dans son subconscient la mort de son mari. La caméra la suit sans arrêt. Puis là, ce n'est pas l'aspect technique. Ce n'est pas une prouesse technique. C'est une prouesse d'acting. C'est vas-y, brille et c'est parti, action. Puis c'est juste, wow, c'est juste. Puis là, si vous allez voir la scène tout seul, sans le contexte du film qui va autour, l'impact est moins là. Ok, donc, allez pas voir ça puis dire comme, bah, eh tiens, je comprends pas.

C'est juste Marion Cotillard, quoi.

C'est ça, mais vraiment, puis ça reste mon préféré. Il y en a plein des plus impressionnants, il y en a plein des plus intéressants, il y en a plein des, tu sais, comme justement avec l'aspect technique derrière, entre autres, justement, Last Night in Soho, dont je parlais tout à l'heure, que c'est vraiment intéressant. Mais celui-là, juste pour l'actinge, j'aurais dit de tirer lui un Oscar par la tête.

Arrête de tirer des Oscars, Etienne. Moi, je lui lance des Oscars.

Écoute, si un jour, c'est moi qui ai la tête de l'académie, il y a une possibilité. On ne sait jamais, parce que peut-être Baptiste, si tu contrôles le Quantum World avec un ordinateur, tu vas pouvoir changer ça, créer un effet Mandela pour m'aider. Exactement. Moi, je vais lancer les Oscars. Prépare-toi à les attraper, à protéger la tête de ton cher Christopher Nolan, à protéger la tête de Ricardo Trudy, parce que oui, je vais lui en lancer quelques-uns. Ricardo, si tu nous écoutes, on va lancer quelques Oscars.

Juste pour le petit verre d'oreille, il y a un plan séquence dans Kill Bill.

Oui.

Avec le band qui fait Je l'ai écouté, celui-là, j'ai trouvé ça cool. Ça m'a rappelé des bons souvenirs de quand je regardais plein de Tarantino.

Les astronautes, les astronautes.

Oui, les astronautes. Bon, il y en a un, évidemment. Je ne l'ai pas nommé parce que c'est ça, mais je pense qu'il a été nommé deux fois par nos astronautes, si je ne me trompe pas. C'est celui dans Shining.

L'enfant qui est sur son tricycle. Tricycle, oui.

Qui est probablement l'un des plans séquence les plus connus aussi. Oui, quand même assez connu.

C'est vrai. Il y avait le combat de la saison 1 de Daredevil.

Oui, exact. C'est vrai. Potomax qui nous a nommé celui là. Il y a Oldboy.

Oldboy fait en sorte que celui de Daredevil a l'air de la version Walmart, celui de Oldboy.

Ok, oui, c'est vrai. Il y a un petit effet.

Parce que Daredevil, tu vois les coupes. C'est impressionnant quand même. Les plans, les prises de vue sont intéressantes. Je pense que la saison 2, ils font ça dans un escalier juste pour se donner encore plus de challenge. Mais Oldboy, il n'y a pas de coupeur possible. Et c'est voici le combat. C'est parti. C'est dans un couloir aussi.

C'est parti. On a JP aussi qui nous parle de Thin Red Line, le plan fixe de la rivière et celui de l'attaque de la colline. Je n'ai jamais vu Thin Red Line.

Je n'ai jamais vu non plus, mais j'en ai entendu parler. JP, on va voir qu'on aille voir ça.

Oui. Jaws, Big White Scene.

Jaws, il y en a quand même quelques uns. Il y en a quelques uns subtils. Des fois, on est sur un traversier, on traverse d'un truc à l'autre, puis la caméra est fixe, mais tout autour bouge parce que le bateau bouge. Il y a des trucs intéressants comme ça, des fois dans Jaws aussi. Spielberg en fait des très subtils.

Ouais, des petits cachés. Bon, 1917, on en a parlé. True Detective, saison 1, épisode 4. C'est très précis. Il est pas précis.

À 7 minutes 32.

Je dois dire que je n'ai jamais vu True Detective, mon cher GP. Goodfellas. Ça, ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu. Mais pour moi, le plus fort, c'est le car chase dans Children of Men.

Oui, puis il a partagé une vidéo.

Oui, il a partagé une vidéo One Shot Car Scene, c'est ça.

On le mettra dans les liens de l'épisode. Vous y allez sur J'adore ça, podcast.com. On va mettre les liens vers certains des trucs dont on a parlé. Oui, c'est impressionnant parce que c'est un autre où il y a le sentiment d'urgence soudaine. Puis ça semble tout bénin comme conversation au début, puis soudainement, c'est la panique. Puis là, tu te sens coincé. Puis encore là, j'ai fini de le regarder, puis je me suis dit qui contrôlait la caméra? J'essayais de comprendre qui était au commande de cette caméra-là. Comment? Mais je me suis seulement posé cette question-là. Quand la caméra est sortie de la voiture, c'est à quel point c'est bien fait, puis à quel point c'est bien exécuté. Parce que jamais je m'étais posé la question, attends un petit peu, il y a quelqu'un qui opère ça. Il est assis où? Est-ce qu'il y a un toit sur la voiture ou il n'y a pas de toit? Le même genre de réflexe de question.

Il y a un moment où quelqu'un passe devant une vitre ou un miroir, et tu es comme, je vais juste spotter la caméra, puis le caméra. Moi, j'essaye toujours de le voir. En tout cas, c'est ça.

Merci à tous pour vos contributions. Comment vous savez mon nom? Merci d'avoir été parmi nous pour cet épisode de J'adore ça. Si vous voulez nous encourager, il y a plusieurs façons de le faire. C'est très simple, Baptiste.

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Exactement. Si vous êtes en France, c'est mieux que printemps. C'est mieux que printemps. Alors, sur ces belles paroles, tout le monde, on se voit au prochain épisode. Baptiste, à la prochaine, les astronautes. Bye. Bye. J'adore ça.

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