Les paradoxes mystérieux de la science fiction
Le monde de la science fiction est l’univers le plus propice aux paradoxes. Baptiste et Etienne se surprennent en se parlant de leurs paradoxes préférés!
Mais d’abord on aborde:
- La série et le jeu The Last of Us
- La nouvelle console Nintendo Switch 2
- Le jeu vidéo Assassin’s Creed Shadows
- Le jeu vidéo Split Fiction
- La série télé Severance
- La vidéo Serina
- La série animée Frieren
Ensuite on creuse les paradoxes dans la science fiction:
- Le paradoxe du grand-père
- Le chat de Schrodinger
- Le paradoxe de l’écrivain
- Les cerveaux de Boltzmann
- Le principe de Nivikov
- Le paradoxe du transporteur
- Le bateau de Thésée
- Le paradoxe de Fermi
- Le paradoxe causé par les trois lois de la robotique
Transcription de l'épisode
Contient des erreurs car générée par IA.
Salut, Etienne.
Salut, Baptiste.
J'ai un nouveau concept.
Vas-y, j'écoute.
Je vais l'appeler le paradoxe de J'adore ça.
OK.
Comment un mec ultra talentueux a pu se retrouver avec un grand poireau niéseux pour que les deux fassent un podcast ensemble sur leur passion commune.
Je suis tout petit.
Oh, tu dis que je suis grand. Non, c'est moi le poireau niéseux. J'adore ça.
Super initiative.
Yes.
Oh, 19. Pour vrai? Oui, je te jure. J'anime, bienvenue à bord de J'adore ça. Aujourd'hui, un autre podcast vraiment cool. Le sujet, ça va être les paradoxes, plus précisément les paradoxes issus du monde, du sci-fi. J'ai vraiment hâte qu'on en parle.
Ouais.
Mais d'abord, comme d'habitude, Baptiste et moi, on rattrape le temps perdu depuis le dernier épisode. Baptiste, quoi de neuf de ton côté? Je crois que j'avais parlé du fait que j'avais reparti la série Last of Us saison 1 et le jeu Last of Us 1.
Puis là, le jeu Last of Us 2 vient de sortir sur PC.
Oh yes.
Pour la première fois de toute l'histoire du jeu vidéo. J'ai pas eu le temps de finir le jeu vidéo 1, parce que c'est quand même, c'est du temps. C'est beaucoup de temps. Fait que là, c'est pas grave. J'ai quand même regardé la saison 1, puis mettons, je pense que je me suis rendu peut-être à 30 % du premier jeu. Puis là, je me suis dit, c'est correct. J'ai rejoué l'histoire, puis là, je me souviens de ce qui se passe, puis ce qui s'en vient, les puns, puis tout ça. Fait que là, j'ai juste lancé l'intro du 2. Tantôt, fin d'après-midi, j'ai juste regardé la vidéo de début, l'intro, avec Joel et Ellie qui sont nos deux protagonistes. J'ai hâte de voir où est-ce que ça s'en va.
Donc tu as fait le first Last of Us, puis là tu commences le Last of Us.
Exactement, le Last of Last.
Last of Last of Last.
Last of Last.
Il est encore sur ma liste en passant.
Oui, j'ai hâte que tu y joues et que tu me donnes ton avis. C'est ça, j'ai hâte de voir ce fameux jeu que je ne sais plus si j'en avais parlé, mais je ne me suis jamais volé de punch à essayer d'aller voir. Mettons le 2, ça a l'air de quoi. Je le sais, il y a eu des genres de scandales. Il y avait du monde qui trouvait que c'était du contenu woke parce qu'il y avait des relations lesbiennes et qu'il y avait des choses de même. Mais tu sais, ça, j'ai comme tassé ça de ma tête. Je me suis dit que ce n'est pas important que je pense à ces choses-là. Je veux juste attendre que le jeu sorte sur PC et je veux vivre l'histoire comme une première fois. C'est fou ça. Oui, oui.
De toute façon, peu importe ce qui sort, il y a toujours des gens qui vont chialer.
Exactement.
Et c'est pour ça que J'adore ça existe. C'est pour ajouter un peu de positif. Exactement. C'est cool.
Exactement, tout à fait.
Et toi, Etienne? On parlait de Last of Us 2, moi je te parle de Nintendo Switch 2.
Qui a été annoncé en grande trompe.
Trompe, trompe, trompe. Avec tambour et trompette et trombette. Pour vrai, super Nintendo Direct. Mais oui quand même parce que, ok. Tu sais, c'est une console portable. Mais c'est une console dont les specs surprennent, ou du moins l'output, je veux dire, sur le dock, donc sur la télé, ça peut faire du 4K, 60 FPS HDR, et ça peut aller jusqu'à 120 FPS. Pas en 4K, mais quand même. Puis je veux dire, pour une console de Nintendo, c'est assez impressionnant. Ben oui. Encore plus pour une console portable, la taille de ça, c'est la même taille, la même épaisseur que l'ancienne Switch. En mode portatif, ça fait du 180p jusqu'à 120 FPS aussi.
Quand même.
Ce qui est quand même impressionnant pour une console portable. C'est vraiment le fun. Les manettes peuvent servir de souris, si on en avait parlé la dernière fois, pour les first person shooter, c'est vraiment cool. Et là ils ont annoncé un nouveau Mario Kart. Puis moi, comme j'ai dit dans notre épisode de jeux multijoueurs, j'aime bien Mario Kart. Sauf que d'un autre côté, je sais que Mario Kart, chaque version était pareille à l'ancienne pratiquement. Puis ils ont décidé de réinventer Mario Kart. Donc maintenant c'est Mario Kart World et c'est un gros open world où toutes les pistes sont interconnectées. Tu peux te promener entre les pistes. Puis quand tu fais un grand prix, tu fais une course. Puis ensuite, la deuxième course, dans le fond, va commencer par faut que tu te rendes à la deuxième course. Et ensuite, tu vas faire des tours sur la deuxième.
C'est drôle ça.
C'est vraiment cool. C'est vraiment cool. Puis c'est quasiment Mario Kart Pro Skater. Tu peux grinder sur des trucs. Il y a vraiment beaucoup de personnages. Tu peux avoir jusqu'à 24 personnes dans les mêmes courses. Vraiment excité d'ailleurs. JP sur notre Discord dit qu'il pense qu'il veut une Switch juste pour Mario Kart World. C'est tout dire. Exactement. Potomax lui dit que c'est pareil, mais pour Donkey Kong. Donkey Kong, ils ont annoncé... Tout le monde s'attendait à un Mario 3D. Puis Nintendo dit non, c'est un Donkey Kong. Puis c'est un Donkey Kong 3D complètement réinventé. Mais tu vois la signature visuelle que c'est le même groupe, c'est le même studio qu'il a fait Mario Odyssey, qu'il fait maintenant Donkey Kong. Ça a l'air vraiment, vraiment amusant. Zelda, un nouveau Zelda.
Mais là, vas-tu parler du Metroid? Ben, j'y arrive, j'y arrive. Parce que ça, j'ai juste entendu une bribe d'infos puis j'ai fait ce sur Etienne va m'en parler au prochain épisode.
Ben oui, c'est sûr, c'est sûr. Zelda Warriors, un Warriors game dans le fond. Hyrule Warriors Age of Imprisonment qui en gros est un jeu, je te dirais, compagnon au Zelda qui est sorti en 2023, Tears of the Kingdom, qui va dans le fond, qui va te permettre de vivre l'histoire qui s'est déroulée dans le passé, alors que toi, t'étais dans le présent slash futur. Toujours très intéressant. Il l'avait fait pour le jeu précédent, puis moi, j'avais beaucoup apprécié, même si je ne suis pas quelqu'un qui joue et qui aime les Warriors Games, celui-là, j'avais aimé jusqu'à un certain point, on s'entend. Mais oui, Metroid Prime 4. Ce jeu-là a été annoncé ici, je ne me trompe pas, lorsque la Switch a été annoncée ou pas loin, la même année, il a été annoncé, il a été retardé, il a été annulé et recommencé, puis il est enfin sorti, c'est un jeu de Switch 1, mais c'est également un jeu de Switch 2, sur lequel tu peux jouer en mode souris. Ça a été confirmé en t'attendant pour l'enregistrement, je regardais des détails, ça a été confirmé que ça va rouler 4K HDR, 60 FPS, puis c'est tellement beau. C'est beau. C'est beau.
C'est beau, c'est très très beau. Exact.
Ils l'ont échappé sur quelques points, par contre. Je tiens à le mentionner. T'sais, PlayStation 5, la tech demo qui est allée avec, c'est Astro's Playroom.
Ouais.
Un tech demo tellement impressionnant que ça a créé sa propre franchise de jeu, Astro Bot, qui a gagné le jeu de l'année. Bon, tu vois, genre, Nintendo, en fait, comme, nous aussi, on a un tech demo qui est également un manuel d'instruction à savoir comment la Switch fonctionne. Tu sais, c'est interactif, c'est drôle, c'est ha ha ha. Genre, ils regardaient ça et ils faisaient comme bye, OK, cool, cool. Puis à la fin de la présentation, ils font, ah, puis il va falloir l'acheter, c'est payant. Puis je te garantis que personne ne va acheter ça.
Ah ouais.
Absolument personne ne va acheter ça. Donc un petit oops, l'autre petit oops, c'est le prix. La console va coûter 630 dollars canadiens. Assez cher. Assez cher.
C'est moins cher quand même qu'une PlayStation, mais la PlayStation, c'est une machine quand même un peu plus intense en termes de performance.
Oui, mais la Switch, la portabilité qui est quand même assez intéressante. Il y a des trade-off. Bon, puis les third parties sont all in. Il y a Elden Ring qui arrive sur Switch, Street Fighter, et tous les jeux d'EA Sports, Dusk Bloods qui est un genre de Bloodborne 2, mais qui ne peuvent pas appeler Bloodborne parce que Bloodborne, c'est comme une question de trademark, ils ne peuvent pas faire ça. Cyberpunk, Hogwarts Legacy, Final Fantasy VII Remake, Split Fiction arrive sur Switch, Hades 2 bien entendu, et Silksong a été confirmé entre guillemets avec asterisques, parenthèses, italiques, gras, soulignés, peu importe, comme tu veux, mais Silksong a été confirmé pour 2025 dans cette présentation-là. Mais Silksong a été confirmé pour tellement d'autres dates par le passé, donc c'est le jeu le plus désespérément attendu par beaucoup de monde en ligne. Donc oui, c'était vraiment intéressant. J'ai très apprécié la présentation et j'ai hâte.
C'est quand donc la sortie? La sortie, c'est le 5 juin. Le 5 juin. Et bien, tu nous feras des chroniques sur la nouvelle console une fois qu'elle sera sortie, et puis que tu pourrais l'essayer. J'ai hâte.
Absolument, absolument. De ton côté? Ben là, il y a deux jeux.
Je vais commencer par un que je n'en parlerai pas trop longtemps. C'est Assassin's Creed Shadows.
Ok.
Que j'ai...
Au Japon. Ouais.
Que j'ai essayé parce que les reviews étaient meilleures, je trouvais au lancement que, mettons, les précédents. Puis je crois qu'ils ont quand même réussi à faire du renouveau. Chose qui manquait beaucoup aux derniers opus de Assassin's Creed. C'était un peu toujours les mêmes mécaniques. C'était de plus en plus grand open world, mais de plus en plus vide. Puis plein de choses problématiques qui s'accumulaient dans Assassin's Creed. Mais là, ce que j'ai beaucoup aimé, qui m'est jamais arrivé tant que ça dans Assassin's Creed jusqu'à maintenant, c'est que dans les fights, je rush. Genre je meurs souvent. Mais je ne suis pas pour autant, c'est pas aussi violent que Elden Ring, mettons. Là, je pense que j'abandonnerai assez rapidement ce jeu-là. Mais je meurs plus souvent. Puis c'est parce que tu joues deux personnages, puis il y en a une, c'est une Shinobi. Puis elle, elle n'est pas très armurée, mettons. Mais ça veut dire que t'es mieux de faire du stealth puis de l'assassinat plutôt que d'aller full front dans le fight. Puis j'aime beaucoup. J'aime beaucoup ça parce que des fois, ça m'est même arrivé d'aller à des camps puis de me dire OK, non, clairement, ils sont trop forts pour moi au niveau où je suis. Je n'ai pas assez de stuff. Je reviendrai plus tard. Puis j'ai aimé ça. Puis à date, l'histoire est quand même intéressante. Bon, toujours, toujours, en tout cas, dans le scénario des fois, puis dans les façons dont ils font ça dans Assassin's Creed, c'est cool, mais c'est pas wow. Tu sais, c'est pas genre une histoire qui te jette par terre comme dans The Last of Us 1, mettons, ou dans même God of War, l'histoire est malade mentale. C'est vraiment bon. C'est ça. Je me fais jamais jeter à terre par un scénario de Assassin's Creed. Pas du moins pas depuis les deux. Voyons, il y a eu Assassin's Creed 2, puis Brotherhood, puis peut-être tout cela avec Eddie O'Hody, qui était l'assassin le plus connu de toute la franchise. Ça, c'était une super bonne histoire. Mais depuis ce temps-là, j'ai jamais été jeter à terre par les histoires d'Assassin's Creed.
Est-ce que tu crois que c'est causé par l'aspect open world de la chose? Peut-être.
Parce que là, il faut qu'il développe plus de dialogues avec plus de monde. Puis là, peut-être que ça dilue la pertinence des échanges que tu peux avoir avec plein de monde, plutôt que de dire, au lieu d'avoir 200 personnes à qui tu peux parler, mettons que t'en aurais juste 20, mais qu'on investit vraiment tout l'équivalent de cet argent-là dans juste 20 dialogues. Peut-être que ça torcherait un petit peu plus en termes de scénario.
J'aime ça. J'aime ça ce que tu dis. Tu me dis ça, puis c'est comme si soudainement, devant mes yeux, j'essaie d'imaginer un film où le personnage principal s'adresse à 200 personnes différentes, puis je me dis là, je ne peux pas être une bonne idée.
Non, ça ne marche pas. C'est ça. Fait que, en tout cas, ça, puis là, j'avance tranquillement, mais en même temps, là, je viens, comme je le disais, d'installer Last of Us 2, puis en tout cas, bref, je ne sais pas quand est-ce que je vais le finir. Mais c'est ça. Split Fiction, la dernière fois que j'en ai parlé, est-ce que j'avais parlé du fait que je l'avais fini ou pas encore? Non. Ok, là, je l'ai fini. Clairement un nominé pour les Game of the Year Awards, c'est sûr et certain.
Statement, statement, statement, parfait.
C'est sûr et certain. Peut-être même que je pense qu'il va gagner au moins certains prix. Je ne sais pas s'il va gagner Game of the Year, mais pour vrai, mettons, mettons, je résume sans voler punch, peut-être 50, 60 % du début du jeu. C'est vraiment cool. C'est un très bon jeu coop. Puis là, tu évolues dans un univers où, comme je disais, tu as deux fictions dans le fond. C'est soit de la fantasy, soit du sci-fi. Fait que là, tu alternes entre les deux. Puis les personnages, le scénario est un peu aussi correct, mais tu sais, ce n'est pas impressionnant. Ce n'est pas à se jeter par terre. Mais rendu au dernier tiers du jeu, les gameplay mechanics sont crazy bad shit. No jokes. Pour vrai, c'était tellement intense et parfait. En même temps, ça fait longtemps pour vrai que je n'ai pas eu un gameplay qui m'a autant surpris, mais c'est à toutes les 30 secondes, à toutes les 1 minute, t'as une nouvelle surprise, puis ça n'arrête pas. Puis là, je ne veux comme pas voler trop de punch, mais mettons que j'en donne juste un. Dans Split Fiction, à un moment donné, comme je disais, t'as le fantastique et le sci-fi, puis à un moment donné, littéralement, t'as comme la séparation dans l'écran des deux joueurs qui jouent ensemble, puis tu peux passer d'un monde sci-fi au monde fantasy de l'autre côté. Pour vrai, c'est malade. Pour vrai, ils ont vraiment fait quelque chose d'impressionnant. Ils avaient fait de très bons jeux avant ça, mais je dois dire que lui, le dernier tiers du jeu, pour moi, c'est l'un de mes moments de l'année 2025, assurément. C'est vraiment...
Ça, c'est ce genre de surprise qui est cool, parce que t'as tellement de jeux qui viennent lourds à la longue, juste long. T'as fait le tour rapidement. C'est bien ça. C'est le genre de truc qui me manque.
Tout à fait.
Le genre de truc qui me manque. Ok, va falloir que je te le dis.
Je recommande. Je recommande. Et surtout que toi, tu peux peut-être jouer avec ta blonde. En tout cas, des affaires coop. C'est vraiment un bon jeu à jouer en coop. Voilà.
All right.
Toi, Etienne? Moi, je vais aller du côté télévision.
J'ai rien côté cinéma ce mois-ci, ce qui est quand même rare. Mais télévision, juste un petit clin d'œil pour mentionner. Severance a officiellement pris le titre de meilleure série de tous les temps.
J'en ai pas encore parlé, mais... Premièrement, la saison 2, elle est sick. Puis ce que je trouve impressionnant aussi, c'est qu'il y a beaucoup d'épisodes qui pourraient être des épisodes stand-alone. Mais que tout ensemble, ça fait beaucoup de sens. Puis le clou du spectacle au dernier épisode, malade! Pour vrai, j'étais comme, mais mon Dieu! Puis le pire, c'est que je m'en rappelais pas, mais mon beau frère a regardé la saison 1 parce que lui connaissait pas. Puis je me rappelais pas que l'épisode, le dernier épisode de la saison 1, il torche aussi.
Ah oui, c'est ça, exact! Je me souvenais que ça torchait, mais je me rappelais pas que c'était comme l'effet de surprise au dernier épisode.
Puis là, ça refait la même affaire. Tu sais, j'étais pris de coups, j'ai vraiment aimé ça. J'ai vraiment adoré ça.
C'est ça qui est dur parce que je me répète là, mais c'était tellement facile à échapper, parce que la saison 1 était tellement bonne. Donc, 7 les attentes, super élevées. Ce qui ont réussi et que j'ai de la difficulté à m'expliquer, c'est que ça pourrait s'arrêter à deux saisons et je serais très satisfait. La façon dont ça finit, c'est juste un moum, chef's kiss.
Oui, oui, oui, je suis d'accord.
Mais le lendemain, ils ont confirmé, on revient pour une saison 3. Puis je suis tout aussi content parce que l'histoire, la façon dont ça se termine, tu te dis, ça peut s'arrêter là ou ça peut continuer. Les deux cas, ça va être magnifique. Et c'est juste beau, c'est magnifique. L'espèce de style visuel à la fin. Puis ça fait mal en plus cet épisode. Il fait mal. Mais oui, mais oui. Si vous n'avez pas vu Severance, je me répète. Je le disais il y a trois ans, quand j'étais le seul à voir regarder cette série-là, regardez ça.
C'est plate parce que là, on disait genre, on va en parler quand ça va être la fin. Mais en même temps, je suis comme, oui, on peut en parler. Mais c'est juste...
Mais on ne peut pas se moller quoi.
Parce que tout l'intérêt de cette série-là, c'est de découvrir toutes les surprises qui s'en viennent. C'est tellement bon avec sa femme, Jemma, puis t'en apprends beaucoup sur le backstory de lui, de sa femme, mais aussi de plein de personnages secondaires. C'est impressionnant là, c'est pas vrai. Je ne m'attendais pas à ce que ça digue deep de même dans le bas des backstories.
Puis il y a un lore, il y a quelque chose là. Ils ont mis un effort exceptionnel. Bravo, bravo.
Je dois faire un shootout à la phase de Irving dessiné dans un watermelon. Quand ils font le pas de départ pour souligner le fait que Irving n'est plus là. En tout cas, c'est ça. Exact. Ça, c'était très drôle. Je vous ai déjà parlé d'Ego, qui est une chaîne YouTube, qui fait des vidéos. J'avais parlé de l'horaire existentiel de Les Inatronvones, etc. Là, il vient d'en sortir une autre. La semaine passée, je pense, qui s'appelle...
L'horaire existentielle de l'usine à trombones.
Non, c'est Serina, je crois. Dans le fond, ce que ça raconte, c'est un genre de... Je ne sais plus si c'est un vrai jeu ou pas, mais c'est comme une simulation. Fait que dans le fond, l'idée, c'est... Mettons qu'on aurait une exoplanète qui n'est pas la Terre, mais qui a des conditions très similaires à celles de la Terre. Puis sur cette exoplanète-là, on en verrait juste une race de canaries. Puis mettons qu'après ça, on regarde l'évolution sur des millions d'années. Qu'est-ce que ça donnerait? Genre ça. Puis c'est super intéressant parce que des millions d'années plus tard, le canary originel, il n'y en a plus.
Non.
Puis toute l'évolution a fait en sorte que dans certaines zones avec certains climats, ben là il y a des dérivés qui sont genre des espèces d'oiseaux gigantesques qui ne volent plus. Puis là il explique tout le concept de l'évolution mettons d'une espèce. Puis pourtant, on est parti juste de un modèle, mais c'est super intéressant.
Mais c'est ça l'évolution.
C'est ça, exactement. Puis là il en vient à parler finalement de, évidemment, il fait le rapprochement avec ce qui s'est passé sur Terre, l'évolution, puis là on viendrait tous de la même molécule que lui appelle le même papy pour tout le monde, qui est une bactérie qui s'appelle Luca, je pense, qui est comme l'une des premières bactéries ou molécules de laquelle est partie tous les dérivés ensuite de ce qu'on est devenu aujourd'hui. C'est super intéressant et puis c'est ça. Fait que là ce que je voulais dire par rapport à cette vidéo-là, vous irrez la voir, mais tout dans l'humanité nous a toujours poussé à vouloir savoir ce qui était au-dessus de nous ou supérieur à nous finalement, et qui pouvait décider ou organiser des choses qui dépassent un peu notre entendement. Nommez-les, des dieux, des aliens, des anciennes civilisations mystiques, genre l'Atlantide, ou des affaires de eux-mêmes. Je comprends ça, tu sais, à quelque part il y a quelque chose de vraiment rassurant dans le fait de savoir qu'il y a un être supérieur qui gère des choses pour nous. C'est moins vertigineux que de se dire que tout ça finalement c'est peut-être juste le résultat de quelque chose de très chaotique, mais la vidéo d'égo qui présente l'évolution de notre planète sous cette métaphore là de Serina. Sa morale, c'est ça, on est quelques rares chanceux à faire l'expérience d'une vie consciente sur un petit bout de caillou dans notre coin d'univers. Puis on est juste le fruit d'un très très gros hasard. On est vraiment une mince probabilité de faire partie d'un univers qui avait moins de chance d'exister qu'un cerveau de Boltzmann dont je vais parler tantôt.
Ok, oh yes! Oui, c'était un lien vers le sujet.
Mais tu peux me parler d'autre chose si t'as autre chose à dire mon chère Etienne. Oui, oui, oui, j'ai autre chose malheureusement parce que le sacro il a été excellent.
Je veux te parler d'une série tenu que je vais regarder parce que j'ai tellement de la difficulté à m'expliquer comment j'arrive à classifier cette série-là puis raconter cette série-là, mais... Ok. Ça s'appelle Frieren.
Frieren.
C'est un anime, donc l'animation japonaise qui a été classé comme une des meilleures séries animées de 2024. Puis là, moi je me disais, ok, regarde, j'ai vu Dandadan l'an dernier, puis Dandadan, j'ai vraiment apprécié, j'ai vraiment adoré. Je n'en ai pas parlé dans l'émission, on a manqué de temps beaucoup, puis bon. Mais je me disais, est-ce que ça peut être meilleur que ça? Moi, personnellement, j'ai pas trouvé ça meilleur que Dandadan, mais j'ai besoin de faire une grosse mise en contexte pour essayer d'expliquer ce que c'est cette série-là. Et je te jure que je suis en train de spoiler absolument rien. Et je ne suis pas en train de raconter la série non plus. Je te raconte le contexte, ok? Place-toi dans l'univers de Donjon Drago.
Ok.
Il y a un party, un groupe d'aventuriers qui contient un guerrier, un cléric, un nain et une elfe. Une elfe qui est une marge, qui vont tuer le roi des démons. Puis la quête dure dix ans. Donc ils partent en quête pendant dix ans. Puis ensuite ils réussissent à tuer le roi des démons. Puis là, la paix règne dans le monde. Puis tout le monde est content. Mais là, l'elfe, elle, techniquement, puisque c'est une elfe, elle vit pratiquement éternellement. Et donc pour elle, dix ans, c'est absolument rien. Il n'y a rien, là, dix ans. Mais pour les gens avec qui elle est partie en quête, dix ans, c'est une épopée. Puis pour la population du monde au complet, qui est pratiquement que humaine, dix ans aussi, c'est énorme. Puis ils ont vécu ça, ils ont vu ça. C'est l'événement du millénaire. Puis elle, elle continue sa vie après ça. Puis c'est un peu ça, la série. C'est, qu'est ce qui se passe après la quête? La quête là. T'es allé tuer le roi des démons. Ok, la série commence après ça.
Nice, nice. J'aime ça.
C'est weird parce que elle, tous les gens qu'elle connaît vont finir par mourir. Puis elle est habituée à ça. Alors elle s'attache pas trop aux autres. Puis, c'est un peu ça la série. C'est un peu ça, c'est un peu sa perception du temps et des gens et des autres et de l'attachement émotionnel versus des humains qui, elles, savent qui elle est, qui savent qui le chef de leur party était dans le temps. Puis le gars il est mort, mais il vit dans la légende. Alors il vit encore. Donc elle, c'est comme si pour la première fois, au lieu que les gens vivent, ils meurent et on passe à autre chose, là les gens vivent, ils meurent, mais ils continuent de vivre quand même. Puis il est comme pogné à dealer avec ça. Puis c'est une série animée, c'est spécial. Puis c'est très très lent, surtout au début. Puis ça m'a pris plusieurs épisodes avant de comprendre comment la série s'enlignait. Mais au final, la série part en quête avec la fille adoptive du cléric, qui lui est finie par crever parce qu'il est mort. Il était trop vieux. Fait que c'est ça. Elle a repart en quête, puis elle essaie de trouver un sens à tout ça. Puis c'est bon. Nice.
Elle part en quête de sens. Un peu oui. C'est ça qui arrive au final. Parce que c'est vrai que j'aime ça. J'aime l'idée de l'idée de il se passe quoi après qu'on est vaincu le gros méchant. Puis que c'est intéressant.
Donc la série au complet, c'est le post-game.
Oui, c'est ça. Exactement.
Je ne sais pas toi, qu'est ce que tu ferais si tu étais un mage elf. Mais je suis convaincu que tu jaserais de paradoxes avec moi. Faites-vous le plombier! Les paradoxes, Baptiste, qu'est ce que tu as pour moi? Il y en a beaucoup.
Puis en même temps, il y en a aussi qui reviennent très souvent.
Il y en a qui se ressemblent.
Oui. En fait, c'est drôle, mais je vais en parler de certains qui font partie de paradoxes qui sont traités dans des films ou des séries que j'adore énormément. Mais ce n'est pas eux que je vais développer le plus parce que j'en ai choisi d'autres que je me disais, et ça, j'ai peut-être le goût d'en parler un peu plus parce que je n'en parle pas souvent. Fait que, mettons, si je commence par parler rapido, puis là, je ne vais pas forcément nommer un paradoxe ou un film dans un certain ordre. En tout cas, mettons que je parlerai du film Interstellar, avec la série A Dark pour celles et ceux qu'il aurait vus, puis peut-être même la série Bodies, qui en tout cas, là, c'est juste pour parler des paradoxes temporels et de causalité. C'est le premier paradoxe que je me suis dit, ok, ça, dans la sci-fi, ça revient tellement souvent, ce paradoxe-là. Le paradoxe de, et si j'allais dans le passé, puis que je changeais des choses, qu'est-ce qui se passerait dans mon présent? Mais là, les fameuses grandes questions de, si jamais j'empêche la Deuxième Guerre Mondiale d'avoir lieu, est-ce que mes grands-parents se rencontrent? Puis est-ce que j'existe encore? Fait que là, ces histoires-là, puis là, c'est drôle, ça fait lien avec un autre paradoxe que je ne connaissais pas qui s'appelle le paradoxe du grand-père.
Oh oui, là, je l'ai celui-là, puis je veux t'en parler.
On va diguer dans ton affaire, mais ça, c'est ça, l'effacement du passé. Puis ça m'a rappelé un très bon film que j'adore. C'est Twelve Monkeys.
Ok, je ne l'ai pas vu, cela.
Tu ne l'as pas vu.
Non, puis je sais qu'il faut que je le vois.
Ça, ça, il faut que tu vois ça. Mais vas-y, parle-moi du paradoxe du grand-père, mon cher Etienne.
Ok, le paradoxe du grand-père, c'est si un voyageur temporel recule, retourne dans le passé et rencontre son propre grand-père, qui n'a pas encore eu d'enfants.
C'est ça.
Et puis le dessus, par accident, on s'entend le par accident, on n'encourage pas ce genre d'action. Alors, ce voyageur-là ne peut pas exister. Parce que son grand-père n'a jamais eu d'enfants, qui lui n'a jamais eu d'enfants.
C'est ça.
C'est le paradoxe avec le retour vers le futur. Un des multiples paradoxes, parce que je vais en revenir avec d'autres, un des multiples paradoxes de retour vers le futur, mais le paradoxe du grand-père s'appelle comme ça, puis Futurama, que tu sais que j'adore, qui est écrit par justement des génies, des mathématiciens, des physiciens, ont pris ça au pied de la lettre. Faut que je te raconte. Donc, en gros, Frye voyage dans le passé. La cause, c'est parce qu'il y a un mélange entre une onde de choc créée par une supernova et le fait qu'il a mis du métal dans le micro-ondes. Et à cause de ça, il voyage dans le passé. Il voyage en 1947 et il s'écrase à Roswell. C'est eux, l'ovni de Roswell.
Ah, c'est eux autres.
Et il va tuer son grand-père. Puis lui après, comme il existe encore, il est convaincu que ce n'était pas son grand-père.
Ok, ouais, je comprends.
Et là, si lui, ce n'est pas son grand-père, elle, ce n'est probablement pas sa grand-mère. Puis elle attirer sur lui.
Fait qu'ils finissent par passer la nuit ensemble.
Et le paradoxe est résolu par ce qui devient son propre grand-père.
Oui, c'est ça. Puis, dans la, là, je jump là-dessus, mais dans la série Dark, c'est ce qui arrive. Il y a du monde qui change de timeline puis qui deviennent leurs propres ancêtres, tu sais, fait que leurs propres ancêtres, en tout cas, je rentrerai pas trop dans les détails, mais...
Je sais pas pourquoi, là.
Je l'accepte en dessin animé, mais je l'accepte pas en série. Mais, as-tu déjà vu Dark, Etienne? Non. Non, OK. Un jour tu la verras, puis un jour...
Je m'en donne, je vous ai parlé, qui va devrer le regard. Un jour.
Mais en tout cas...
Le truc, par rapport à Futurama, c'est que quand je t'ai dit que ça a été écrit par des génies, eux, ils ont vérifié si génétiquement c'était possible que tu puisses être ton propre grand-père et avoir le même code génétique. Et mathématiquement, il y a une possibilité. Alors oui, c'est possible. Ils n'ont que fait cet épisode-là après avoir confirmé ça.
Tu vois ce genre là? Bon, c'est ça. J'adore ça. En passant, il y a une série que là je la nomme, mais je ne la nommerai pas dans mes exemples précis de paradoxes, parce que je pense que chaque épisode pourrait traiter d'un paradoxe différent. Rick and Morty, à mon avis, ils doivent couvrir à peu près tous les paradoxes. Eux autres aussi, c'est écrit par des gens quand même assez férus de sci-fi et de théories scientifiques. Là, j'aurais aimé parler du Chat de Schrodinger. Le Chat de Schrodinger, c'est quelque chose qui nous apprend c'est quoi les états superposés et qui est nécessaire, si je ne m'abuse, à la quantique, la physique quantique, plus particulièrement. Fait que dans le fond, l'idée, c'est Monsieur Schrodinger a imaginé, il ne l'a pas fait pour vrai, cette expérience-là. Il a imaginé quelque chose. Il a pensé à si je mettais un chat dans une boîte, puis que là il y avait un système là-dedans qui déclenchait, je pense, un nuage de poison, quelconque, pour tuer le chat. Mais que ce système-là, avec le temps, en fait, c'est random le moment où il se déclenche. Il n'y a pas une règle pour dire, au bout de 10 minutes, il se déclenche. Non, c'est random. On ne sait pas quand est-ce qu'il va se déclencher. Puis à un moment donné, ça se peut qu'il se déclenche puis que le chat meurt. Et l'idée du chat de Schrodinger, c'est de dire, tant et aussi longtemps qu'on n'ouvre pas la boîte pour regarder quel est l'état du chat, est-il mort ou est-il vivant. Il est dans les deux états en même temps. C'est ça la superposition des états. Puis, il y a deux jeux vidéo et un film que je trouve super bon dans ce concept-là en particulier. Un jeu vidéo qui s'appelle Quantum Break, qui est un jeu dans lequel il y a, je ne me rappelle jamais de son nom, mais je me rappelle que c'est lui qui jouait Little Finger. Bref, il y a des acteurs super connus. D'ailleurs, c'est un super jeu parce que ce jeu-là, il est découpé, je pense, en trois parties. Dans le fond, tu joues le jeu vidéo, tu as des bouts qui ont été filmés avec les acteurs qui sont dans le jeu vidéo. Tu as un 20 minutes en trois parties qui est splité en plein milieu du jeu vidéo. À un moment donné, tu rentres en mode film et tu écoutes un 20 minutes de vidéo avec du acting et tout. C'est vraiment cool. Une partie des décisions que tu prends a un impact sur la vidéo que tu vois. C'est quand même nice pour vrai. J'avais adoré ce jeu là et ce concept là, mais ça parle beaucoup ce jeu là aussi de la superposition des états. Justement, il y a Stanley Parable aussi qui est un excellent jeu.
C'est pour tout ça à en parler ça.
Oui, on peut en parler.
J'ai découvert ça parce que je suis tombé sur une vidéo de video game donkey sur YouTube.
C'est drôle. As-tu déjà joué ou t'as juste regardé la vidéo? Non, j'ai juste regardé la vidéo.
Lui, il fait des conneries le plus possible. Je ne sais pas le jeu. C'est quoi? Ok, l'intro du jeu, c'est que tu es dans un cubicule face à ton ordinateur.
Puis là, c'est comme tu décides de sortir de ton bureau. Tu ne sais pas trop ce que tu fais.
Il y a un narrateur qui te dit que tu fais ça.
Le narrateur finit par te dire, et là, Stanley prend la porte de droite, mettons. Sauf que ça se peut qu'il y ait une porte à gauche aussi. Puis là, c'est drôle parce qu'il y a vraiment une interaction qui se passe avec le narrateur. Mais dans la trame de fond, l'histoire du chat de Schrodinger et de la superposition des États, c'est que tu explores tous les États possibles, tous les chemins possibles. Ça fait appel à ça, le chat de Schrodinger aussi, c'est que tant et aussi longtemps que tu es encore dans ton bureau. Mais nous, on fait les tests de savoir quels sont tous les chemins possibles. Mais tant et aussi longtemps que la personne est encore dans son bureau, tous ces chemins sont possibles. Bref, en tout cas, ça me faisait penser au chat de Schrodinger, ce jeu-là. Puis il est excellent. Pour vrai, je n'ai jamais autant ri en écoutant un narrateur me parler, j'essaye d'avancer dans le jeu, puis là il me dit des trucs qui ont par rapport, il me ramène en arrière. C'est vraiment drôle, les interactions de jeu-là, il est super bien pensé. C'est vraiment excellent.
Moi, ça me fait penser un petit peu. Par contre, pour Schrodinger's Cat, on parle aussi de board games des fois. J'ai joué à un jeu de cartes qui s'apparente, pas au Uno, mais aux neufs, des jeux de cartes classiques, mais une carte plus forte que moi dans la sorte que j'ai mise. Ça s'appelle Cat in the Box. La façon dont ça s'apparente au Schrodinger's Cat, c'est qu'il y a des sortes qui sont déterminées que quand d'autres cartes ont été mises. Tu ne peux pas savoir si tu te retrouves devant une impossibilité si quelqu'un d'autre fait quelque chose auquel tu ne t'attendais pas. Ta carte correspond à aucune sorte jusqu'à ce que quelqu'un mette son autre carte. Puis là, soudainement, il y a ce genre de principe-là qui s'inspire de Schrodinger's Cat.
Très cool.
Cat in the Box.
Oui, Cat in the Box. Puis le dernier, le film dont je voulais parler en lien avec Le chat de Schrodinger, c'est Mr. Nobody.
Mr. Nobody.
Ouais, ce film-là, moi je l'avais bien aimé. Il était avec Jared Leto. Vraiment, c'était un très bon film de sci-fi. Dans le fond, tu vois Jared Leto en fait, le version enfant de ce que Jared Leto deviendra. Mais tu vois un enfant qui est sur un quai de train, puis il a le choix entre rester avec son père ou partir avec sa mère. Puis là, le film te présente les deux timelines. Genre, qu'est-ce qui se passe de chaque côté? De façon récurrente, il va d'un côté du père, puis d'un côté de la mère. Puis comment la vie du fils évolue selon le choix qu'il fait à ce moment-là, le choix fatidique d'aller vers l'un ou l'autre. Mais tant qu'il ne fait pas le choix, les deux vérités sont possibles.
Il y avait Cour Lola Cour aussi qui faisait ça, un film allemand, je pense.
Ah ouais? Non, je ne sais pas si ça me dit rien.
C'est trois parties. C'est comme Lola fait tel truc, Lola fait tel truc, Lola fait tel truc. C'est comme il y a un sentiment d'urgence, puis là tu me vois à la fin ce qu'il se passe.
J'ai vu une extension de cette théorie, de ce paradoxe-là, du chat de Schrodinger que je trouvais super intéressante. Il disait que chaque état superposé, tant que tu n'observes pas, tous ces états-là sont vrais, ça pourrait être des univers parallèles. Dans lesquels, chacun des univers parallèles, c'est la possibilité en question.
Et ta décision te dirige vers un des univers.
Oui, tout à fait. Ça, c'était l'un de mes... Je l'aime bien celui-là.
Je t'invite à ce qu'on parle du paradoxe de l'écrivain, dans ce cas-là. Aussi connu sous d'autres noms, dont le paradoxe de prédestination.
De prédestination, oui, je l'ai vu. Mais vas-y, dis-moi ce que t'as à me dire là-dessus, mon cher.
C'est un peu l'inverse du paradoxe du grand-père. C'est un éveillement qui devient sa propre cause. C'est un exemple classique, c'est qu'un inventeur de la machine, d'une machine à voyager dans le temps ou d'un inventeur d'une machine ou d'une chanson, de compositeur, peu importe, il recule dans le temps et il donne les plans pour la construire à son lui du passé et la seule raison pour laquelle il y a ces plans là, c'est parce que c'est son lui du futur lui amené et donc ça crée une boucle dont l'origine n'est pas claire et ça dans les films je veux dire.
Mais ça arrive tellement souvent.
Oui, c'est ça, Terminator. John Connor envoie Kyle Reese dans le passé et Kyle Reese devient le père de John Connor.
Ça arrive quand même souvent, même que tu sais, ça soit à chaque fois le... Souvent dans les scénarios ça fait ça, c'est genre... Ok, je suis au courant de ce qui va arriver. Puis là, à faire en sorte que... à essayer de tout faire pour que ça n'arrive pas, c'est ça qui fait en sorte que ça arrive.
Tu sais, c'est ça.
Ben là, c'est plus de la destinée.
Ouais, mais c'est ça, ça c'est une des variantes.
En tout cas, ça m'a fait croire.
De voyager dans le passé pour empêcher un événement de se produire et finalement devenir la cause de cet événement-là.
Oui, exactement, c'est ça.
Genre Baptiste, quelqu'un a tué sa tortue, et il est vraiment fru. Alors, il recule dans le passé au moment où il sait que sa tortue a été tuée. Et il attend le meurtrier.
On a déjà parlé de Minority Report. C'est ça aussi. Il se voit en train de tuer, et il se dit qu'on le ressent de ne pas être meurtrier. Je suis quelqu'un qui est comme un policier. Je ne vais pas tuer quelqu'un, je ne ferai pas ça. Et au final, ça avance, ça avance, ça avance. Il a la raison de tirer à un moment donné. C'est quand même intéressant, mais ça revient très souvent.
C'est le fun quand tu peux fuciler quelque chose d'intéressant autour de ça. Des fois, la façon dont c'est utilisé est au mieux qu'un clindeuil intéressant. Des fois, j'ai l'impression que les auteurs se disent c'est un coup de génie, mais il y a beaucoup de déjà-vus. Même, je parlais de Terminator, tantôt Terminator 2, le bras d'Arnold à la fin du 1 est trouvé par des chercheurs, puis ça devient une inspiration et la cause de la création du Skynet, et donc des Terminators. C'est cool, mais moi je sais que quand j'étais jeune, puis ce film-là était sorti en VHS, puis on l'avait loué, parce que bon, sauf Surveillance Parentale, I guess, elle n'existait pas. C'est tellement fun notre âge. Mais on l'avait loué, on l'avait regardé. Je me rappelle que j'avais refusé la prémisse que c'était la cause. Le bras était à l'origine de la création des robots. Je me rappelle que moi, à 10 ans, elle m'a fait non. Je refuse.
Non, ça refuse. Ça ne peut pas.
Mais pourtant, je suis un méga fan de Retour vers le futur. Et Retour vers le futur en a de ça. Marty McFly apprend Johnny B. Good à Chuck Berry. Mais lui, il l'a appris de Chuck Berry. Alors, l'origine, c'est qui? Bon, on ne sait pas. Même chose, Marty convainc le concierge du café de devenir maire, mais juste parce qu'il a vu qu'elle allait devenir maire. Et donc, c'est toujours présent dans les trucs de voyages dans le temps.
Vraiment. Vraiment. Ça revient souvent.
C'était une boucle tout le long.
Et puis là, on parlait tantôt du paradoxe temporel, la causalité, ça fait un peu le lien aussi avec ça. Puis en tout cas, ça se recoupe tout ça un peu souvent dans les offres de sci-fi.
C'est vrai. Même Star Wars.
Même Star Wars.
C'est vrai. Qui-Gon a seulement insisté pour qu'Anakin devienne Jedi parce qu'il croit que c'est l'élu. Il croit que c'est l'élu à cause d'une prophétie. Et l'élu va ramener l'équilibre à la force. Mais l'élu, bon, à savoir, est-ce que ça arrive à l'épisode 3 ou à l'épisode 6? Ça, c'est pas clair, c'est très débattu. C'est...
ok, définition de l'équilibre, s'il vous plaît.
Mais t'sais, la prophétie s'est réalisée seulement parce que la prophétie existe. Euh... Bon.
C'est vrai, c'est vrai. Ben là, je peux peut-être embarquer sur les cerveaux de Boltzmann, dont je parlais justement dans mon...
C'est quoi ça?...
ma semi-transition. Ben c'est ça, je pense, c'est cette pensée-là qui a donné la théorie qu'on vit peut-être dans une simulation. Ça a été dérivé, je crois, de ça. Fait que là...
Ok.
Je vais partir de Boltzmann. Boltzmann, c'est un... scientifique, si je ne me trompe pas, du 20e siècle. Peut-être début du 20e siècle. Je ne me rappelle plus des dates exactes, mais ce que je sais, c'est que il existait à une époque où les scientifiques s'obstinaient à savoir est-ce que la durée de vie et la grandeur de l'univers sont finies ou infinies. Donc là, c'est dans l'ère du temps à ce moment-là. Puis là, ce que Boltzmann a dit, le statement qu'il a fait, c'est il y aurait plus de chances qu'un cerveau bourré de fausses mémoires apparaisse de façon spontanée. Puis là, je ne parle même pas d'un cerveau dans un corps humain, mais juste un cerveau qui apparaîtrait de façon spontanée et qui serait bourré de fausses mémoires pensant qu'il a vécu telle vie, telle affaire, etc. Que de faire l'observation de l'existence de l'univers tel qu'on le connaît actuellement. Ce qu'il voulait dire par là, c'est que c'est ça, c'est que dans le fond, c'est vraiment une infime chance. Et ce qu'il disait, c'est fou qu'on soit parti de quelque chose de si structuré condensé, qu'il y ait eu un big bang, qui est donné tout ça, puis que là, il y a une planète sur laquelle on est, puis là, puis que nous, des humains conscients, on fasse l'observation de ça, tu sais. Il dit que les probabilités sont ridicules, que tout ça arrive, tu sais. Puis là, il dit qu'il y a plus de chances qu'un cerveau apparaisse de façon spontanée, puis c'est pour ça qu'on appelle ça les cerveaux de Boltzmann, mais ça fait, c'est ça aussi en partie de, tu sais, mettons, après ça, je pensais à genre la Matrix, mettons, puis ces fameuses théories de la simulation-là. Il y en a une autre que j'adore aussi, qui est un épisode de Black Mirror, qui s'appelle San Johnny Perro, je pense, puis tu fais juste comme uploader. Quand tu es une vieille personne, je pense, tu peux comme t'en aller dans un univers parallèle virtuel, je pense. En tout cas, tu peux t'uploader tranquillement, même si ton corps physique meurt, tu peux comme t'en aller dans une simulation pour vivre le restant de tes jours de façon infinie, mettons. C'est ça, bref, j'ai pensé à ces oeuvres-là en lisant sur les cerveaux de Boltzmann.
Moi, il y a un truc par rapport à ça, puis là, on discute entre nous. Moi, je ne suis rien d'un philosophe et je n'ai rien d'un scientifique. Je ne suis que le poireau dont tu mentionnais tout à l'heure.
Non, c'est moi le poireau.
Tiens, disons que je prends, j'ai mon dévin ici, j'en prends 30 000 et je les lance par terre, je les aligne. Là, ça donne une série de chiffres. Là, je pourrais très bien te dire mais quelles sont les probabilités que j'ai obtenues exactement à cette série de chiffres-là? C'est impossible. Mais en même temps, c'est comme, il fallait qu'il y ait quelque chose qui sorte de se lancer.
Exact. Ah oui, tout à fait.
Donc, est-ce que c'est valide de dire comme, regarde, c'est impossible qu'on ait obtenu ça, les chances sont tellement minimes. Moi, c'est comme, mais oui, mais si c'était pas ça, c'était autre chose. Est-ce que c'est moi, est-ce que c'est juste moi ou...
Non, non, je comprends. Je comprends ce que tu veux dire. J'essaie de faire le lien avec les cerveaux de Boltzmann en ce moment, mais...
J'aimerais ça de l'entendre Boltzmann là-dessus. Est-ce qu'il est encore vivant? Non, il est vivant. Est-ce qu'il s'est pas applaudi dans un système...
Je suis déçu. Non, mais je trouvais ça intéressant. Mais oui, je comprends ce que tu veux dire. Je comprends ce que tu veux dire, puis c'est vrai, t'sais, j'en parlais aussi au début par rapport à la vidéo d'Ego, on est le fruit d'un heureux hasard, puis tout ça, on est vraiment chanceux de faire l'expérience de la vie consciente, mais c'est vrai qu'en même temps, tout ça, il y a eu des actions qui ont eu lieu, puis on est le résultat de ça, fait qu'on soit une mince probabilité, elle a quand même eu lieu.
Moi, je trouve ça cool.
Oui, c'est vraiment nice.
Baptiste, tu es une mince probabilité. Et moi aussi.
Oui, très très mince probabilité. Puis après ça, si tu combines à ça les probabilités qu'on se rencontre à l'échelle de la planète, puis que... On va loin.
Ça se peut pas, Baptiste.
Ça se peut pas. Ça se peut pas qu'on fasse un podcast en ce moment. Il y a plus de chances qu'il y ait comme un cerveau qui apparaisse puis qui take over notre podcast. C'est ça qui va arriver.
Oh non. Ça y est, on vient de perdre notre podcast. Parlant de Destiné, Oui? Est-ce que tu connais le principe de Nivikov? Nivikov?
Non. Non, ça ne me dit rien.
Lui, bon, c'est un principe par rapport au paradoxe temporel. Oui. Mais tu sais, lui, il essayait d'expliquer, OK, si vraiment il y a du voyage dans le temps, dans le temps, sa déclaration, c'est impossible pour un voyageur temporel de créer un paradoxe. Parce que toutes les actions entreprises par ce voyageur temporel-là ont toujours fait partie de l'histoire. Il n'y a pas de point d'origine. Oui, oui, oui. En résumé, on ne peut rien changer en voyageant dans le temps. Je trouve ça intéressant parce que, en même temps, ça te dit qu'il n'y a pas moyen de foutre le bordel. Parce que si tu essaies d'aller foutre le bordel, tu ne seras pas capable de le faire. Ou si tu le fais, mais ça a toujours été ça. Au final, tu vas revenir au point de départ et ça va être exactement la même chose. Mais d'un autre côté, tu as l'aspect de... Mais est-ce que ça veut dire qu'on n'a pas le libre-arbitre, on n'a pas le choix de faire ce qu'on veut? Si le voyage dans le temps est possible et que ce principe-là s'applique, on n'a pas le free-will, dans le fond, le choix de faire ce qu'on veut.
Et là, ça va dans le philosophique. Oui, c'est ça, dans le philosophique. C'est drôle parce que je me rappelle avoir un moment donné vu... Je ne l'ai pas lu en détail, mais il y avait une étude scientifique qui était passée. Il y avait des scientifiques qui s'étaient penchés sur la question de quand tu fais un choix, à quel point, au moment où tu nommes, mettons le choix que tu fais entre A ou B ou peu importe quoi, à quel point ton cerveau avait déjà fait le chemin en fonction de tout ton vécu, puis tout ton passé subjectif, puis toutes tes affaires, etc. Puis là, il y a l'aspect... Il disait, je pense, ça peut aller jusqu'à 12 secondes avant que... Tu sais, tu ne prends pas toujours 12 secondes à faire un choix. Des fois, ça prend moins de temps que ça. Mais ce qu'il voulait dire par là, c'est, je pense, ça peut prendre jusqu'à 12 secondes. Pendant 12 secondes, mettons que quelqu'un formulerait sa réponse juste au bout de 20 secondes. Mais peut-être que les 12 premières secondes, son cerveau a déjà fait le choix à sa place en fonction de toutes ses mémoires, tous ses souvenirs, puis toutes ses expériences. Puis tu sais, la personne a l'impression qu'elle fait un choix de libre arbitre. Puis au final, il y a comme sa patante là qui a fait des choses sans qu'elle s'en fasse compte à la limite.
Non, mais tu sais, c'est ça. Il y a une question qui est rentrée dans le cerveau. Il y a une réponse qui est sortie. Input, Output, bon, moi, je fais de la programmation. Souvent, c'est comme ça que ça fonctionne.
C'est ça. Oui, mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a une petite black box à la base, à la place des fois de notre cerveau. Il se passe des choses qu'on comprend pas, puis on ne les saisit pas, tu sais, c'est ce qui est intéressant.
Exact, mais peut-être qu'on pense qu'on a le contrôle, puis on ne l'a pas, tu sais.
Oui, c'est ça.
Peut-être que la confiance, la conscience, c'est un facteur.
Mon bras droit, c'est levé, je ne sais pas pourquoi.
Ah, mais là, Baptiste, Baptiste, c'est ton bras gauche qui le tire vers le haut, c'est ça qui se passe. Ah, c'est bon.
Ah, oui, je ne connaissais pas ça. C'est bon, c'est bon. Là, j'en ai un dernier, un paradoxe.
Ok.
T'en as peut-être plus, c'est correct, on va parler de tiens, mais...
Let's go.
Je voulais parler du paradoxe du transporteur. Mais là, ça, ça parle dans le fond, c'était pas très clair au début, mais... Le film? Non. Non, pas Jason Statham.
Jason Statham, non.
Non, ça parle de l'identité puis de la continuité de la conscience. Puis ça, c'est souvent rattaché à quand on parle de télétransportation.
Ok.
Télétransportation.
Ouais, ouais, je sais où tu t'en vas.
Fait que dans le fond, mettons que je vous parle rapido de... Puis là, c'est drôle. Après ça, je vais vous parler d'une théorie que j'aime beaucoup, qui est une théorie qui date de l'Antiquité, qui est en lien avec ça. Mais la téléportation, si on regarde ça d'un point de vue très, très froid, très scientifique actuellement, ça serait de dire, on va faire une copie d'Etienne, atomes par atomes, on va enregistrer cette copie là, quelque part, on va désintégrer le Etienne qui est là, puis il voulait lui réapparaître à Tokyo, ben on va le reconstruire atomes par atomes à Tokyo, cet Etienne là. Mais là, la continuité de la conscience d'Etienne qui s'est faite désintégrer ici, à Québec, elle est où? Est-ce que le Etienne là-bas qui a les nouveaux, qui a encore tous les souvenirs? Parce qu'évidemment, on a aussi gardé tous tes souvenirs, on a remappé tout ça dans ton cerveau. Mais à quel point ta conscience a vraiment continué? Ou alors c'est un autre Etienne qui a exactement les mêmes souvenirs que le premier Etienne? Le bateau de Thésée?
C'est exactement ça la théorie du bateau de Thésée.
C'est que si tu déconstruis, en fait si tu reconstruis planche par planche un bateau à 100 %, est-il encore le même bateau à la fin? C'est ça la fameuse grande question.
La différence avec le bateau de Thésée, c'est progressif. Tu changes le planche qui était...
Exact.
Et au final, est-ce que c'est le même bateau? Oui. Mais là, la téléportation, c'est un peu comme ce que tu as dit avec l'épisode où les personnes âgées avant de mourir s'uploadent dans le cloud et vivent dans le cloud. Mais est-ce que c'est vraiment eux? Non. Parce que dès l'instant où il peut avoir un glitch et soudainement, la désintégration n'a pas fonctionné, mais la réintégration a fonctionné.
Oui, c'est ça. Mais là, t'as deux Etienne qui sont persuadées qu'ils sont chacun le Etienne originel.
Ou si réellement ta conscience se rattache à ton élément téléporté, t'as la conscience des deux en même temps. Oui, c'est ça. Et ça, ça doit être bizarre.
Et puis là, parlons d'une oeuvre de sci-fi en lien avec ça. Mon cher Christopher Nolan, Le Prestige.
Oh.
Là, tu veux venir celle-là? Non, je ne l'ai pas vu venir.
Tu sais pourquoi? Ça fait tellement longtemps que j'ai vu ce film-là. Et puis je ne me rappelle plus des détails.
Spoiler alert. Là, je n'ai pas le choix de parler du spoiler principal du film pour parler de ce paradoxe-là. C'est que dans le fond, il y a un tour de magie très impressionnant qui consiste, je crois, à... Je me demande s'il n'est pas enfermé dans quelque chose, puis il disparaît ou... Bref, il réussit à s'en sortir. Mais en réalité, ce qui se passe backstage, mettons, que tu découvres juste à la fin du film, c'est qu'il a comme créé une copie de lui à chaque fois qui mourrait pour le show. Fait que là...
Je ne me rappelle pas de ça.
Ah ouais, non, c'est ça. Il y a comme un clone qui se crée de lui à chaque fois, je pense. Puis tu meurs dans l'expérience, mais c'est juste pour le show. C'est ça le prestige. Ah ouais, non, c'est ça. Ça m'a fait penser à ce film-là que j'avais beaucoup aimé aussi. Ouais. Ouais.
C'est pour ça que... Veux-tu qu'on te désintègre pour te réintégrer? Je ne suis pas sûr. Je pense qu'on en avait parlé par un épisode passé, mais tu sais, même, tu pourrais même te poser la question, quand tu t'endors, est-ce que c'est bel et bien la même conscience qui reprend conscience? Ben oui. Ou c'est un nouveau Baptiste? Papi même, je vais dire, c'est drôle.
Ça me fait penser à l'épisode de Rick and Morty où ils se battent contre ceux de la nuit. Il y a ceux du jour versus ceux de la nuit. T'as-tu déjà entendu parler de cet épisode? Oui, oui, oui.
Ben tu m'en avais parlé dans un épisode du podcast. Exact, exact. J'en ai une autre pour toi. Il y a le paradoxe de Fermi.
Oui, mais écoute, celui-là, c'est le grand classique. C'est comme, y a-t-il des personnes, y a-t-il de la vie extraterrestre, y a-t-il des gens ailleurs que nous mettons dans tout l'univers? Et si y en a, sachant que notre étoile est relativement jeune, la quantité d'étoiles est pratiquement infinie dans l'univers. C'est soit qu'ils n'ont pas les moyens technologiques de nous reach out, ou qu'ils n'ont pas envie qu'on sache qu'ils existent, mettons. Ce qui serait une autre possibilité, je pense.
Y a une des possibilités qui est vraiment, vraiment glauque, c'est que toute civilisation va pratiquement, sans exception, s'auto-détruire avant d'atteindre la capacité de devenir interstellaire.
C'est how just pour nous autres.
Oui, exact. Mais d'un autre côté, il y a une façon de voir le paradoxe de Fermi qui, techniquement à la phrase, je pense, c'est s'il y a infini de galaxies et que la vie peut exister ailleurs que sur terre, vu l'âge de l'univers, pourquoi on ne voit pas des traces visibles d'autres civilisations extraterrestres? Mais je trouve que c'est une façon très humaine de voir ce problème-là parce que la vie ailleurs peut prendre tellement d'autres formes.
Bien oui.
Puis la question se pose à cause d'ondes radio. On verrait des ondes radio. C'est comme, Hey, qui dit communique par autre chose? Parce que l'affaire, c'est qu'on aurait le goût que ce soit un alter ego qui nous ressemble un petit peu trop, mettons, qui est comme justement ses moyens de communiquer, ses moyens d'analyser ou de regarder l'univers.
Puis l'autre affaire, c'est aussi que ça se peut que sur des planètes, ça soit justement, je vous parlais de la vidéo d'ego, il y a peut-être juste des bactéries dans une grosse soupe en ce moment qui ont ben du fun, mais qui seront jamais de la vie intelligente, qui vont comme s'en aller vers l'espace.
Qui sont de la vie super intelligente, mais ils disent, on a trop de fun.
On a trop de fun ici? On va prendre soin de notre environnement pour essayer de perdurer le plus longtemps possible.
Pas besoin de fun d'expansion. C'est réglé, tu vois? C'est réglé. J'en ai un dernier.
Oui, vas-y, vas-y.
Puis c'est tiré de sci-fi, c'est tiré de la série des robots, des immeuves et aussi de Foundations. Parce que tu connais les trois lois de la robotique? Oui. Je vais les dire pour ceux qui ne connaissent pas. C'est les trois lois que les robots doivent respecter. C'est comme c'est dans leur firmware. Ils ne peuvent pas s'en tirer autrement. Puis ces trois lois pour protéger un peu les humains, dans le fond. Donc, la loi numéro un, c'est un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni rester en passif, laisser cet être humain exposé au danger. Ensuite, la règle numéro deux, c'est un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la première loi. Et la règle numéro trois, un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n'en est pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi. Puis là, paradoxalement, ça se peut très bien qu'en obéissant à la première loi, et qu'en sauvant un humain, un robot mette en danger d'autres humains. Et dans ce temps-là, qu'est-ce que tu fais? Puis j'en parle parce que les trois lois de la robotique, c'est quand même quasiment à la base du sci-fi. On s'entend là, Azimov, à Pond, Jules Verne.
Tolkien a jeté les bases, mettons, pour D&D, puis des affaires de Fantastique, puis Azimov a jeté les bases pour beaucoup de choses en termes de sci-fi.
Exactement. Puis Azimov lui-même a fait face probablement par d'autres nerds qui ont dit comme Hey, as-tu pensé à ça? Puis il a fait comme Ah, faudrait bien que je trouve une solution. Puis il est arrivé avec une solution à ce paradoxe-là et il l'a ajouté dans certaines de ses histoires. Donc, il a créé la zéro-tième loi de la robotique qui, un robot ne peut pas porter atteinte à l'humanité ni, par son inaction, permettre que l'humanité soit exposée au danger. Mais là, l'affaire avec cette loi-là, c'est que les robots, en tant que tel, n'étaient pas capables de compute la loi parce que c'était trop demandant de calculer si je sauve lui. Exactement.
Puis là, tu peux après ça arriver à des, ah, je viens de penser au Trolley's Paradox ou Trolley's Problem.
C'est exactement ça.
Pourquoi tu sauverais, mettons, un humain ou dix humains qui sont sur une trac de chemin de fer ou une autre, mettons. Il y a l'histoire de genre, il y a un bébé sur d'un côté ou bien il y a dix adultes, mettons, ou dix personnes âgées. Quelle choix tu fais, mettons. Ça devient des choix moraux très, très spéciaux.
Et là, attends, ce bébé là, est-ce qu'il va devenir Hitler ou il va devenir, tu sais, ou il va devenir Keanu Reeves, les deux opposés.
C'est drôle, c'est drôle que tu parles de ça, Etienne, parce que j'ai lu le cycle des robots, les six. J'ai pas lu tous les foundations encore, mais ça va venir un jour. Puis le cycle des robots, moi, le feeling que j'ai eu en fermant le dernier tome, c'est Asimov nous a présenté trois lois au début. Puis là, il nous raconte de plein de façons, puis de plein d'histoires comment ces trois lois, ça peut chier. C'est juste ça que ça fait le cycle des robots, c'est de te montrer que même avec ces trois lois, ça se peut que ça chie, ça se peut qu'il y ait des cas, que c'était impossible de penser à ça, parce que des situations ne s'y prêtaient pas. Puis en tout cas, c'est vraiment intéressant comme oeuvre. Tu penses que t'es comme ok, ouais, les trois lois, cool, ça va diriger tout le reste. Puis finalement, il y a plein de moments où ça chie solide.
La raison pour laquelle j'implique Foundation là-dedans, c'est que moi j'ai découvert la zéro-hautième loi avec Foundation, et non avec les robots. Parce qu'à la fin, Asimov relit ces deux univers ensemble. Asimov était un connard, misogyne, hautain et compagnie, mais il y a écrit du bon divertissement. Bon, hand game, j'ai dit. Ma blonde est en train de m'entendre en ce moment, puis elle fait comme... Non, c'est mauvais ce qu'il fait, mais ouais.
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Sur ce, Baptiste, on se revoit la prochaine fois. Les astronautes, même chose. Abonnez-vous. Revenez-nous. On se voit au prochain épisode. Bye. Bye.
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Liens de l'épisode:
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