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John Williams: le meilleur compositeur du cinéma

John Williams: le meilleur compositeur du cinéma

Impossible de parler de musique de film sans mentionner le légendaire John Williams. Dans cet épisode de J’adore ça, Etienne et Baptiste rendent hommage à celui qui a donné vie à des univers entiers grâce à ses mélodies inoubliables. De Star Wars à Jurassic Park, en passant par Harry Potter et Indiana Jones, le compositeur américain a marqué plusieurs générations de cinéphiles.

Les deux animateurs partagent des faits méconnus sur la carrière de John Williams, reviennent sur un concert hommage exceptionnel auquel ils ont assisté, et dévoilent leur top 3 des meilleures trames sonores de films signées Williams.

Également dans cet épisode, Baptiste et Etienne parlent de leurs découvertes du mois:

  • Le jeu indie Silksong et les Video Game Awards
  • La série télé Breaking Bad
  • Le jeu Deathloop sur Playstation 5
  • Le film The Mist
  • La série Netflix A Man on the Inside
  • Le film Fumer fait tousser de Quentin Dupieux
  • et plus!
Transcription de l'épisode

Contient des erreurs car générée par IA.

Salut, Etienne.

Salut, Baptiste.

Sais-tu quel est le point commun entre un dinosaure, un alien et un sorcier?

C'est toutes des choses qui n'existent pas.

Non, c'est Jean-Guillaume.

Tu veux dire John Williams?

Oui, c'est ça, Jean-Guillaume.

Jean-Guillaume.

J'adore ça.

Jean-Guillaume, lance ton initiative, mon cher.

Ouais, Jean-Guillaume. Oh! T'as fait combien?

18, toi?

Ah, 6. Tu as enfin...

Enfin....

récupéré l'initiative, Etienne.

Qui l'eut cru?

Qui l'eut cru?

Oh mon Dieu, je suis assez content. Hey, salut tout le monde. Bienvenue à Bordeje dansa. C'est Etienne qui anime.

Ça va bien? Ça fait genre 7 mois que Etienne n'a pas dit le texte d'introduction.

Mais oui, c'est ça. Bienvenue à bord de J'adore ça. Podcast animé par des humains, sauf quand Baptiste a des problèmes techniques. Ça, vous le savez. On est bien heureux que vous soyez des nôtres. Le sujet d'aujourd'hui, c'est John Williams. Est-ce que c'est lui le meilleur compositeur cinématographique? C'est une excellente question, bien oui, tout à fait. Avant de commencer, mon cher, j'aimerais ça qu'on y aille d'un quiz.

Ah, t'as un quiz pour moi. J'aime ça quand tu me fais des petits quiz, c'est le fun.

Quiz sur Jean Guillaume, l'homme, le mythe, la légende. Ce serait vraiment cool si en France, il était connu sous le nom de Jean Guillaume.

Non, non, non, non, dans Etienne, on l'aurait retraduit avec d'autres prénoms anglais.

C'est sûr. Ça aurait été Frédéric Smith.

C'est ça.

C'est bon. Bon, allons-y, j'ai cette question pour toi. Oui, un petit quiz, vas-y, vas-y. Des fois, il y a le choix d réponse, des fois, il faut que tu trouves toi-même la réponse, des fois, c'est vrai ou faux, c'est parti. John Williams a été en nomination pour une tonne de prix prestigieux, pour lequel a-t-il eu le plus de nominations? Est-ce que c'est les Oscars, est-ce que c'est les Golden Globes, est-ce que c'est les Emmy ou les Grammy? C'est drôle, dans ma liste, j'avais les Saturn Awards.

Mais ok, ok, attends, attends, fait que là, tu m'as dit Oscar, Golden Globe, Emmy et Grammy. Je vais dire, je vais dire, je vais dire les Golden Globes.

Non, non, en quatrième place, c'est les Emmy avec six nominations seulement. En troisième place, les Golden Globes avec 25. En deuxième, les Oscars avec 54. 54.

Ben voyons.

54. Et ça, c'est deuxième place. La première place, c'est des Grammys avec 71 nominations.

71 nominations, ça n'a pas rapport.

Mais le pire, c'est vis-à-vis tout ça, combien de fois il a gagné? Ça, c'est ma deuxième question. Mais avant d'aller dans la deuxième question, j'ai un fan fact pour toi. John Williams est la seule personne de l'histoire à avoir été nominée pendant sept décennies d'affilée. Il a été nominé dans les années 60. Dans les années 70, dans les années 80, et jusqu'à des années 2020. Sept. Et avant, le record c'était six, et c'était lui qui l'avait.

C'est vraiment cool. Le record c'était cinq, c'était aussi lui qui l'avait. Ah, c'est bon.

Mais même question cette fois, pour quel prix a-t-il gagné le plus? Est-ce qu'il a gagné le plus d'oscar, de Golden Globe, de Emmy ou de Grammy? Encore une fois, je suis tannant, mais moi j'ai mes Saturn Awards qui sont dans le coin et je pense que c'était ça que j'avais vu qu'il avait beaucoup gagné.

Écoute, je vais dire... Je vais dire les Oscars.

C'est une mauvaise réponse. Les Oscars, il en a gagné seulement 5 sur 54 nominations. Il y a une moyenne au bâton de 10 %. Moins de 10 %, c'est vraiment mauvais. Mais les Grammys, il en a gagné 26. Une fois sur trois, c'est quand même bon. Je suis curieux. Tu mentionnes les Saturn Awards. Qu'est-ce qu'un Saturn Award? Je n'ai pas regardé le détail, Etienne.

Je ne suis même pas allé voir c'est quoi. Les Saturn Awards, j'étais juste curieux de, les plus grosses récompenses dans l'univers du cinéma, mettons sur des films ou quoi que ce soit, c'est quoi. Il y avait l'air d'avoir les Saturn Awards dans la liste sur Wikipédia. Mais c'est vrai que je ne suis même pas allé checker c'est quoi, les Saturn Awards, il y avait l'air d'en avoir plus que les Oscars et les Golden Globe.

Mais ça doit être un truc, genre, c'est lié à la science fiction, tu as l'idée que tu as peut-être des Saturn Awards pour des livres et des films.

Ah ouais, ok, je comprends.

Ça doit être ça. Mais je, quotez-moi pas là-dessus.

Ah c'est bon.

Yes. Prochaine question.

Vas-y.

Pas de choix de réponse, il faut que tu me trouves tout seul ta réponse, Baptiste. T'es un grat, t'es capable. Pour quelle actrice John Williams s'est-il empêché de partir à la retraite et de qui il aurait dit qu'il ne voulait pas que quiconque d'autre que lui écrive de la musique pour elle? Hein? Carrie Fisher?

Non, parce que...

Non? Ben, je comprends la direction dans laquelle tu m'envoies. Je me disais, ben non, il l'a rencontré dans les années 70, c'est pas empêché de prendre sa retraite, mais tu voulais dire comment...

Non, mais oui, mais par la suite, en tout cas, bref.

Oui. Non, c'est pas Carrie Fisher.

Non, je sais pas.

C'est Daisy Ridley.

Ah oui, Daisy Ridley? C'est Ray dans Star Wars.

Ce qui s'est passé, c'est qu'ils ont tourné le film, ils avaient un rough cut. Là, ils voulaient un compositeur, bien sûr, ils voulaient John Williams, ils sont allés lui montrer leur rough cut du film. John Williams, en partant, il était pas tant chaud à l'idée, parce que dans sa tête, il était comme non, non, je vais pas m'embarquer dans une autre trilogie, oublie ça, ça va être trop long, ça va être des années encore, je suis vieux. Mais il a vu le film et il a vu Daisy Ridley et il s'est passé quelque chose dans sa tête puis il s'est dit non, il faut que ce soit moi qui compose pour elle. Pas pour Ray, mais pour Daisy.

C'est fou ça.

Donc, je sais pas si ma théorie, ok, puis j'ai aucunement vérifié ça, mais premièrement que la première fille de qui il est tombé amoureux ressemblait comme deux gouttes d'eau à elle, puis il était comme, oh mon dieu, puis là il s'est dit ok, non, c'est moi qui compose pour elle. Mais ils ont développé une super...

C'était une amourette d'été impossible qu'il a jamais revue.

Mais ils ont une super amitié maintenant ces deux-là. Elles sont fous. Oui, John Williams a donné...

Parce que tu vois, c'est pour ça que j'ai été avec Kyle Fisher, je me disais, ça doit être quelqu'un de longue date, genre que cette personne-là, c'est finalement rejoue dans un film vraiment longtemps plus tard, des décennies plus tard, puis c'est comme John Williams, c'est comme au nom de toutes les aventures qu'on a eues ensemble, let's go, je refais des musiques avec toi, mais non, je suis vraiment surpris de la réponse.

Mais non, c'est surprenant. Puis c'est ça, John Williams a donné la partition originale, ça, la partition originale du thème de Rey à Daisy. Oh wow. Puis j'avais vu un making of de Force Awakens, puis Daisy Ridley était allée à l'enregistrement de la trame sonore, dont son thème à elle, puis elle pleurait tout le long, c'était...

Elle a bragué hein.

Mais en même temps, elle pleurait tout. Elle a voué elle-même d'avoir un lapin dans la rue, elle pleurait tout. La prochaine question.

C'est correct d'avoir des émotions Daisy, t'as l'voi? Oui, oui c'est correct, on aime ça les émotions.

Pour laquelle de ces trams sonores John Williams n'a-t-il pas gagné de score? Oh!

Jaws, le premier Star Wars, ET., Schindler's List ou le premier Harry Potter?

Pour lequel il n'a pas gagné de score?

C'est ça que tu me dis? Attends, répète les choix.

Tous les choix là-dedans vont gagner un Oscar sauf un.

C'est quand même capoté.

Jaws, Star Wars, ET., Schindler's List, Harry Potter.

J'ai le goût de dire Star Wars.

Baptiste, je ne sais pas ce qui se passe ce soir mais t'as que des mauvaises réponses pour l'instant. La bonne réponse était Harry Potter. Il n'a pas gagné de score.

Ah ouais? Tu vois, j'ai hésitant entre les deux. En fait, je me disais, s'il y a bien un piège, c'est probablement sur l'une de ces plus grosses franchises là que ça doit avoir lieu. Mais OK, ouais, OK, je peux comprendre. Je peux comprendre.

All right, tu vas peut être pouvoir t'en reprendre.

Nice.

Vrai ou faux? John Williams aurait dit, Je n'ai jamais tant aimé la musique de film. La musique de film, peu importe à quel point elle est réussie et elle est généralement pas mise à part à un moment de huit minutes par ci par là. Je pense juste que c'est pas ça de la musique. Est ce qu'il a dit ça? Vrai ou faux? Ça sonne tellement gros que je vais dire vrai.

Venance de John Williams, c'est vrai. C'est fou être quand même parce que parce que si on met en contexte, en allant voir la page Wikipédia de quand tu ouvres sa discographie slash filmographie, ce sur quoi il a participé, il y a tellement de niveaux de scroll. C'est interminable, c'est impressionnant comment il a composé cet homme-là. Oui, il a composé beaucoup pour les films, mais il a aussi beaucoup composé en dehors des pièces, des affaires, de sa carrière, etc. C'est juste tellement un grand compositeur cet homme-là, mais de voir qu'il a autant dans sa filmographie, puis qu'il a quoté ça, c'est quand même très intéressant.

C'est le gars qui est le plus nominé aux Oscars de tous les temps. La musique de film, c'est de la merde. C'est de la merde.

C'est quand même drôle.

C'est drôle. Mais bonne réponse, Baptiste. Bravo.

J'ai un.

Un point. Un point. Quel est le nom complet de John Williams? Jean-Emmanuel Guillaume. Écoute, j'ai des choix de réponse pour toi. Ça va t'aider parce que t'es proche, mais... Est-ce que c'est John William Williams? Est-ce que c'est John Tanner Williams? Est-ce que c'est John Niles Williams? Ou est-ce que c'est John Miles David Williams? Miles David. Pas Miles Davis, Miles David Williams.

Oui. J'irai avec le troisième.

Donc John Niles Williams. C'est une mauvaise réponse, Baptiste. C'était John Tanner Williams. Maintenant tu le sais par contre.

Je trouvais que tu le disais avec un air de Ah ça pourrait être ça la bonne réponse.

Regarde, la dernière fois que je t'ai fait un quiz, tu as je pense tout deviné parce que soudainement, apparemment, je donnais la réponse dans mes réponses.

Le tourneau verbal.

Exactement, non, non, screw that. Alors, dernière question pour toi, vrai ou faux. Quand Williams a joué les premières notes de la trame de jazz à Spielberg pour lui montrer, après seulement 6 notes, on s'entend, 3 fois, Spielberg a dit Arrête de jouer, c'est parfait, on y va avec ça. Vrai ou faux? Faux, c'est l'inverse. Spielberg pensait que c'était une blague.

Ah ouais? Ah, fait qu'il a arrêté pour dire Arrête, c'est une blague, genre.

Il a pas arrêté, il a écouté le truc, pis il a dit comme C'est une blague, c'est pas vrai, ça se peut pas, c'est pas ça à quoi je m'attendais. Et puis, Williams lui a dit J'ai regardé le rough cut de ton film, tu vas pas dans la subtilité et la finesse dans ce film-là, j'y vais pas dans la subtilité et la finesse dans ma musique.

Wow.

Pis Spielberg a fini par avouer Ok, non, t'as raison, c'est la bonne chose, on y va, on y va comme ça.

Ouais, ouais, ouais, ouais, c'est bon.

Donc voilà, voilà.

Wow. Merci pour ce quiz, Etienne. C'était le fun, même si j'ai été vraiment mauvais.

Écoute, on peut y aller, mais j'irais avec un point de nos astronautes, celui de Gnolo sur notre Discord, d'ailleurs. Si vous voulez vous joindre à notre Discord, si vous voulez aller sur Discord, allez sur J'adore ça, podcast.com, cliquez sur le lien pour vous rendre au Patreon et vous pouvez vous joindre au Patreon gratuitement. En faisant ça, vous allez avoir des nouvelles une fois de temps en temps de nous et également, vous allez avoir un accès à notre channel Discord. Donc, si vous venez triper avec nous, continuez l'espèce d'acteur canciel qu'on est en train de faire. On est en train, sur le Discord, de trouver une chaîne d'acteurs qui se ressemblent tous, pas tous, mais d'un à l'autre, ils se ressemblent, puis on essaie de se rendre le plus loin possible.

Juste pour vous donner une petite idée, c'est parti de, je pense, moi qui ai dit que je trouvais que Hugo Weaving, qui vieillit, il ressemble de plus en plus à Jared Harris. Là, Etienne rajoute, moi je trouve que c'est Jeff Bridges.

C'est Kirk Russell et Jeff Bridges que je suis incapable de différencier.

Puis là, j'ai dit, ben je trouve que Jeff Bridges, il y a de plus en plus l'air de Josh Brolin. Puis c'est parti.

Fait que là, on a un acteur canciel et on va essayer de le rendre de plus en plus grand. Donc, joignez-vous à notre Discord et donc sur notre Discord, Gnolo, un de nos astronautes, nous a dit, Est-ce que John Williams a eu du succès grâce aux énormes franchises pour lesquelles il a composé ou l'inverse? Moi, je pense que, en fait, j'ai déjà une bonne idée, j'ai une opinion là-dessus.

Premièrement, j'ai regardé en quelle année Williams a eu son premier Oscar, qui est probablement parmi la liste des Oscars Golden Globes, etc. la récompense dans le milieu du cinéma la plus prestigieuse. Je me suis dit, je vais aller checker, c'est en quelle année donc? 1971, puis ce n'était pas avec Spielberg, ce n'était pas avec les grands réalisateurs, que ces réalisateurs-là ont fini par avoir beaucoup d'Oscars éventuellement, mais un peu plus tard, puis souvent, des fois, avec justement, avec la superbe musique de John Williams. A la question, est-ce que c'est John Williams qui a contribué au succès de ces grandes réalisations-là, ou l'inverse? Moi j'avais tendance à dire que c'est peut-être plus Williams qui a contribué au succès de... Puis, je vais même aller une petite coche plus loin. Je trouve que, t'as beau avoir le meilleur acting, la meilleure mise en scène, le meilleur scénario, le meilleur... Tout ça, sans la musique, ça serait fade. Puis, à l'inverse, je suis capable de ressentir une émotion en écoutant juste de la musique. Je trouve qu'il y a quelque chose de très fort dans la job d'un compositeur musical quand il fait vraiment bien son travail pour rendre justice aux films que tu es en train de regarder.

Tu sais, je sais pas si tu te rappelles, Pierre Raymond qui avait dit, je pense, la citation, la meilleure de l'entrevue qu'on avait, qui dans le fond lui est quelqu'un d'effet visuel qui avait dit que lui, c'était un amplificateur. Donc son travail, c'était d'amplifier la vision du réalisateur. Et je pense que la musique, c'est le même point.

Tout à fait. Exact.

Même là, il y a plein d'exemples où, si c'était pas de John Williams, oublie ça, je suis convaincu que le film aurait été un flop. Donc Star Wars.

Oui, probablement. Probablement, je suis vraiment d'accord avec toi. J'ai des tés. On s'était dit qu'on ferait un top de ce qu'on préférait dans nos trams, etc. Puis dans ce top là, si ça n'avait pas été la touche John Williams, je ne sais pas si j'aurais été si fan que ça de ces musiques là, potentiellement par d'autres compositeurs qui auraient peut-être été un peu moins bons. Je ne sais pas. Il y a vraiment une touche que je me dis, moi je pense qu'il a dû contribuer à pas mal de grands succès cet homme là. Puis je ferais même une passe vers, parce que là l'autre raison en arrière de cet épisode là pour Etienne et moi, c'est que pour saisir ceux qui ne sont pas au courant, d'ailleurs si vous alliez sur le Discord, vous sauriez déjà l'avance qu'on est allé voir un concert de John Williams, hommage à John Williams, pardon, à Québec avec Etienne. Fait que c'est ça, puis moi ça m'avait marqué le chef d'orchestre qui arrive sur scène, qui commence à parler de l'œuvre de Williams, puis qui dit en juste deux notes, puis là d'un seul coup l'orchestre au complet fait juste les deux premières notes de jazz, puis c'est comme, c'est ancré dans la culture populaire tellement intensément ces deux notes là, t'es comme ben John Williams ça fait une job de malade, c'est excédent là, puis le pire là-dedans c'est que jazz, je l'ai vu qu'une seule fois, je m'en rappelle même pas tant de tous les détails du film, mais la musique elle est partout.

Mais t'sais c'est la même chose, fait juste, même si c'est pas aussi iconique et aussi compris dans deux seules notes, fait juste les deux premières notes du thème de Harry Potter avec le même instrument.

Oui, tout à fait.

Tout le monde pense à Harry Potter.

Oui, exactement.

T'sais, j'aimerais faire une parenthèse là-dessus. Il n'y a qu'une seule autre trame sonore qui a cet effet là, à mon propre avis, puis là vous pourrez me contredire dans les commentaires, mais qui n'est pas de John Williams. Puis c'est Retour vers le futur. L'espèce de petit filou filou. Je ne suis pas capable de le faire là, mais c'est comme un mélange entre des genre de petites percussions métalliques avec, je ne sais pas si c'est de l'arbre ou quelque chose, espèce de petit son de oh, il y a un truc de voyage dans le temps, il y a un mystère que t'entends ça, puis tu fais Retour vers le futur. C'est dans les rares trucs que, puis même, si je fais un retour dans le passé, à l'époque pré streaming de musique et à l'époque même téléchargement illégal, je me l'appelle, j'avais un de mes amis, je ne le nommerai pas parce que téléchargement illégal, j'avais un de mes amis qui avait téléchargé, il y avait des gros fans de John Williams, il avait téléchargé tout plein de musique de lui, dont Retour vers le futur, puis je suis allé, tu sais comme on était chez lui, puis je suis comme Retour vers le futur, ce n'est pas John Williams. Puis il était comme, ouais mais regarde c'est écrit sur le fichier, c'est John Williams, ça sonne comme c'est lui, c'est sûr c'est lui. C'est parce que Williams est capable d'écrire des thèmes qui sonnent comme un thème. Tu sais tu reconnais Superman, tu sais que c'est Superman.

Mais pense-y probablement qu'il y a beaucoup de films de cette époque-là qui ont été influencés par les succès de John Williams. Il y a peut-être certaines compositions qui sont sorties. Ce n'était pas exactement du John Williams, mais ça s'en inspirait parce que ce monsieur-là a fait des grandes choses. Peut-être qu'il y a un lien quand même avec John Williams à quelque part, même si ce n'est pas lui qui l'a composé.

Mais j'aime ça, moi. J'aime ça reconnaître un thème. C'est ce que je trouve un peu dommage avec tout l'univers cinématique de Marvel. Ok, chante-moi la chanson thème de Thor, Baptiste.

Incapable.

Bon, vas-y avec celle de Captain America.

Incapable.

Vas-y avec Iron Man.

Incapable. C'est toute une trompette en un moment donné qui part un peu fort, puis quelque chose d'héroïque, mais je ne sais pas.

Ils ont quelque chose, exactement. Mais c'est fait pour être oublié. Puis c'est ça que je trouve dommage. C'est comme s'ils ne voulaient pas que la musique prenne le premier plan, alors que ça ne prendra jamais le premier plan. Ça va juste amplifier ce que tu essaies de faire. Là, je ne veux pas jeter des tomates pourries à Marvel. J'aime bien l'univers de Marvel. C'est pas ça. Je trouve ça dommage qu'il n'y ait pas le thème d'Iron Man, que tu te dises Oh, le thème d'Iron Man! Je ne comprends pas ce que tu veux dire.

Probablement, ça vient aussi du fait qu'ils ont tellement essayé de faire rejoindre toutes leurs histoires, soit à travers des concepts multiverse ou d'essayer d'entremêler tous les univers de Marvel, que ça fait en sorte qu'au final, toutes les musiques aussi se ressemblent au final. Ok, mais est-ce qu'à un moment donné, vous allez revenir à des silos puis des trucs plus concentrés sur des histoires plus précises? Parce que ça pourrait être le fun aussi.

Oui, ça pourrait être cool.

On ne repart pas dans le multivers, on croise tout le monde et puis tout le monde a la même toune.

Exact. Je pense que celui qui est le compositeur actuel qui est le plus hot en ce moment, c'est Hans Zimmer, qui fait de la musique depuis longtemps.

Christopher Nolan.

Exactement, c'est le chouchou de Christopher Nolan. Mais tu sais, Hans Zimmer aussi, il fait pas seulement des thèmes, mais il y a une signature auditive avec sa musique. Donc, tu sais, June, tu as comme piaaaaaaah, puis une espèce de chant pas possible. Puis tu as My Inception avec le gros horn, qui ensuite tous les autres ont essayé de copier.

Même Interstellar, c'est lui aussi, je pense. Cette soundtrack-là est juste folle raide, c'est excellent.

Sherlock Holmes, c'était lui avec Robert Downey Jr. C'était lui.

C'était excellent.

Quoi d'autre? Pirates des Caraïbes, officiellement, c'était pas lui. Mais officieusement, c'était lui.

Ah oui? Oui. Je savais pas ça.

Oh, il y a toute une histoire avec ça, Baptiste.

Oh, intéressant. On pourrait faire un épisode, Pirates des Caraïbes, ça fait longtemps. Oh oui. Ça serait cool ça.

Oui, je suis d'accord. Je suis d'accord. Mais où est le concert? Concert de John Williams.

Donc, on est allé voir ça, Etienne et moi.

Ouais.

Déjà, peut-être pour vous mettre en contexte, on était au Grand Théâtre de Québec. On était, je pense qu'on était quand même bien placé.

Oui, vraiment.

On était quand même bien placé. Et puis, c'est ça, tout le monde arrive sur scène. Il y a évidemment des instruments à cordes, des instruments, des cuivres, un peu de tout le... Tu te rends compte que John Williams a quand même utilisé une palette très large de sons à sa disposition. Et évidemment des chœurs, des chœurs, parce que John Williams, il s'en donne à chœur joie.

Jamais de pique, jamais de carreaux. Ok, c'est fini les gens, on peut t'attendre, c'est bon. Baptiste, on est là, sorti de notre système là, c'est correct.

Mais c'est ça, tout ces gens-là arrivent, tout ce monde-là arrive, ils se mettent en place. Il y a le chef d'orchestre qui arrive aussi, qui explique justement comment ça va se passer. Puis finalement, c'est comme deux... C'est en deux parties finalement, ce concert hommage là qu'on l'a vécu. La première partie, c'est sur plein d'oeuvres très connues de John Williams, puis surtout plus du début de sa carrière. On pourra y retourner, mais justement Jaws était là-dedans. Voyons les... Indiana Jones. On a vécu du Jurassic Park, on a vécu du ET. Oui, c'est ce que tu as, le pamphlet.

J'ai le programme, donc il y avait ET. Il faut sauver le sol de Ryan, Superman, les Dents de la mer, le monde jurassique. Maman, j'ai raté l'avion, la liste de Schindler, les aventures de l'arche perdue, par exemple, Indiana Jones en gros. Star Wars et Harry Potter, ouais.

C'est ça. En deuxième partie, ils nous faisaient justement des thématiques plus connues de Star Wars et de Harry Potter. C'était vraiment plus, c'était découpé comme ça. C'était super cool. La première partie, je ne sais pas comment tu l'as vécu. Moi, il y a des moments où évidemment je reconnaissais très vite. En plus, ils s'amusaient à jouer avec les lumières, qui étaient quand même cool. Ça te donnait un petit indice. Ils mettaient une ambiance lumineuse qui fitait un petit peu avec, mettons du jaune et du rouge pour Superman. Ils essayaient de mettre des indices lumineux qui venaient avec la trame sonore. Ça fait que c'était nice. Mais il y a des moments, Etienne, où j'étais perdu parce que je ne connais évidemment pas toutes les trames sonores. Puis je ne connais pas non plus, mais tu écoutes rarement la track au complet pendant un film. C'est souvent plus des bouts ou des affaires de mêle. En écoutant des tracks complètes, il y a des moments où j'étais perdu. Je trouve qu'en ce moment-là, je ne sais plus entre ces deux, trois films dans lesquels je suis. Il y a quelques moments comme ça où je me disais, ces sonorités-là, je trouve que ça pourrait aller dans tel, dans tel, dans tel film.

Je ne sais plus où est-ce que je suis. Je ne sais pas si tu te rappelles au début du concert. Je ne sais pas si c'est pertinent pour l'épisode. Il nous avait dit qu'on va retourner dans le passé et on va refaire la carrière de John Williams, une phrase comme ça. Et que nous, je me rappelle, on en a parlé après, on avait interprété comme, ils vont faire en ordre chronologique. Quand ils ont joué la deuxième, ils ont commencé par ET. Puis ensuite ils ont fait Saving Private Ryan. Je m'excuse, mais quand ça a commencé? Saving Private Ryan, c'est proche de nous. Mais c'est quand même plus proche que plus loin. Puis, ben, c'est encore drôle.

On est vieux. C'est les années 2000.

C'est pas 99.

Ah oui, c'est plus, en tout cas, c'est pas loin des années 2000.

Dans ce coin-là, non, je pense que t'as raison.

Début 2000 si c'est pas...

Puis, puis, tu sais, ça sonne militaire. Ça sonne une espèce de... Une petite trompette tout seul, puis la caisse claire. Ça peut être dans n'importe quel film.

C'est vrai que ça pourrait être dans n'importe quel film de militaire, où il y a juste un drapeau américain qui est en train de se dresser sur le camp, mettons, américain. Tout le monde a joué cette toune-là dans les années 90 ou 2000. Exact.

Puis, tu sais, même que le militaire comme ça, c'était pas mal la spécialité de Hans Zimmer.

Oui, c'est vrai. T'as raison.

Oui, d'ailleurs, quand j'aimais beaucoup ces trams sonores-là qui faisaient Hans Zimmer, puis quand je suis allé voir, on en a parlé tantôt, Sherlock Holmes, à la fin, au générique, je me suis dit OK, c'est qui qui est composé cette musique-là, c'est débile. J'ai vu Hans Zimmer, je me suis dit non, ce n'est pas lui, ce n'est pas lui, ça ne se peut pas.

Mais c'est vrai que Sherlock Holmes, ça sort un petit peu de ce que tu es habitué de Hans Zimmer, mais la track est folle aussi, c'est juste que c'est vrai que c'est moins dans le style que de ce que Hans Zimmer faisait d'habitude.

C'est ça, mais tu sais, ça c'est quelque chose que je trouve que Williams, c'est très facile de reconnaître son style. Oui, tout à fait. Ça c'est du John Williams, sauf exception, Schindler's List par exemple.

Oui, c'est vrai. Tu vois c'est drôle, là je ne le dirai pas parce que ça fait partie de mon top 3, je ne le mentionnerai pas tout de suite, mais je trouve qu'il y en a certains des films pour lesquels il a composé. Quand tu écoutes la soundtrack, tu es comme ben ok, oui je pourrais reconnaître éventuellement Williams, mais ce n'est pas dans ce qu'il fait d'habitude, ce n'est pas aussi explosif, ce n'est pas aussi, tu sais, Williams, c'est quand même, il y a beaucoup d'instruments qui jouent en même temps, puis des fois c'est très doux, mais ça c'est fort, c'est souvent fort la musique de Williams, t'sais. Il y en a un en particulier dont je veux parler dans mon top pro, justement, que je trouve ça cool que ça soit pas le même genre de musique dont on est habitué de Williams, mais bref. Puis c'est drôle, j'ai eu le feeling, on pourra parler aussi de la deuxième partie après, mais Williams, je disais, il a une large palette, maintenant, il a les violons, celles, etc. Puis la façon dont ces violons celles-là jouent ensemble, ça fait un style souvent qui est Williams qui fait partie de sa palette. C'est la même chose pour les cuivres ou les trompettes, les corps, tout ce que tu veux, toutes ces affaires-là qui sont en arrière. Puis avec aussi, des fois, justement, le triangle ou bien les, je ne sais pas comment appeler ça, les petits tubes de métal.

On va dire Glockenspiel. Oui, on va dire que c'est ça. Ça doit pas être ça, mais on va dire que c'est ça.

Puis il y a tous ces éléments-là que je me dis OK, ça c'est. Finalement, c'est toute la gamme de Williams avec laquelle il aime jouer. Mais ce que je trouve très cool là-dedans, c'est que dans des oeuvres beaucoup plus récentes comme Harry Potter. Tu te dis, OK, justement, les petits triangles, les petits... Tintinintin... T'écoutes ça, puis tu te dis, ce n'est pas si nouveau. Ça faisait déjà partie de sa palette. C'est juste qu'il l'a amplifié pour le besoin de l'École des sorciers, tu sais. Mais ça existait déjà dans sa palette. Parce que je me rappelle, écouter d'autres affaires, puis il y a des moments dans des soundtracks que je ne connaissais pas tant, je me dis, ben, incroyable, j'entends ça, puis ça, ça aurait pu me faire penser à Harry Potter, mais je sais que ce n'est pas Harry Potter. C'est plus vieux que ça, t'sais. Je trouvais ça cool de me dire on voit la palette de Williams, puis il a juste décidé des fois de se dire, j'ai pas autant utilisé le triangle, je pourrais l'utiliser pour une prochaine composition. Il y a quand même quelque chose de, je vais mettre plus de l'avant tel instrument on dirait des fois. Je trouve ça vraiment excellent.

Je vais vous mettre parenthèse parce que je me rappelle plus de son nom. Bud Varson, est-ce que celui qui a composé Mandalorian.

Oui.

Tu sais le... Oui, oui, oui, oui. Je pense qu'il racontait qu'il était juste comme assis avec sa flûte, ce n'est pas un alto, c'est un tenor. Tu sais, les flûtes avec un yamaha en plastique que les enfants apprennent à l'école, il y a ça, mais en version géante.

Gigantesque.

Gigantesque. Puis il faisait juste comme deux notes avec ça, juste pour passer le temps, puis il était dans la lune, le thème est né comme ça, juste parce qu'il avait décidé de jouer avec un instrument avec lequel il ne jouait jamais. C'est le genre de truc que... C'est drôle ça. C'est peut-être, mais Harry Potter, ils avaient mentionné, c'était quoi le nom de l'instrument? C'est pas du triangle, c'est un truc, on le voyait pas, c'était comme caché derrière.

C'est du triangle, c'était juste un exemple, mais oui, oui, tout à fait.

C'est quand même un genre d'instrument vraiment spécial, qui oui sonne très Williams, mais qui a comme juste une petite sonorité intéressante, puis j'aime ça quand les compositeurs font ça, puis ils vont chercher un son unique, parce que Whattapper, c'est un film unique.

Ouais, vraiment, vraiment, tout à fait. Ça, j'ai vraiment aimé ça.

Un film unique en huit parties.

Oui, c'est ça.

Mais oui. J'aimerais juste faire une autre parenthèse, parce qu'on a un autre astronaute qui a participé à la discussion. C'est Jean-Philippe qui nous a mis un défi de faire l'épisode, je pense qu'on a déjà échoué. Star Wars.

Je pense qu'on a déjà échoué. On a déjà échoué, c'est ça.

Oublie ça. C'est impossible.

Puis Potomac qui dit, vous avez juste à dire la guerre des étoiles bas. Oui, c'est une bonne idée. On pourrait contourner par ça.

Non, non, non, non. Oublie ça, JP. Oublie ça.

Mais oui, oui, oui, fait que ça, c'est ça. Bon, première partie. Puis deuxième partie, on a revécu plus du Star Wars plus classique, du Harry Potter plus classique dans Le Rappel. Ils nous ont refait du Star Wars qu'au début, on se disait, voyons que cette toune là de Star Wars, elle est pas là. Puis finalement, évidemment, elle était dans Le Rappel.

Fait que tu sais, moi, j'en avais plusieurs, j'en avais plusieurs que j'étais comme voyons, ils ont pas fait la marche impériale.

Ils ont pas fait la marche impériale. Oui, tout à fait.

Scandale. Scandale, scandale, scandale. J'exige à te rembourser de ce cadeau d'anniversaire que tu m'as fait, Baptiste.

C'est ça. Mais vraiment, moi, j'ai été transporté. Je trouvais ça malade, ce concert-là. Régulièrement, j'ai eu des frissons. Juste parce que t'entends une track, ça te fait penser à une scène. Puis juste l'association des deux mentalement, ça me faisait frissonner. Je trouvais ça vraiment, vraiment super.

C'est le pouvoir de la musique.

C'est malade. C'est excellent. On avait déjà parlé à un moment donné dans le seul épisode sur la musique qu'on ait fait avant ça. Sur les expériences communes de musique dans une salle, justement. C'est drôle parce que je pense qu'il y avait une expérience qu'on avait vécue avec certaines personnes autour de nous. Pendant la première partie, il y avait beaucoup de monde qui regardaient leur pamphlet pour voir c'était quoi. C'était quoi la trac en quoi? La deuxième, le saving private Ryan, tout le monde était comme, hein?

Puis là les flashlights allumaient, hein? C'est quoi ça? Mais c'est parce qu'ils nous avaient tellement mélangé avec. Si c'était comme, on va dans tous les sens, tout de suite j'aurais le saving private Ryan.

Donnez-nous des directives claires parce que là on est perdu.

Exactement. Où est-ce qu'on s'en va là? Où est-ce qu'on s'en va avec tout ça?

Mais quelle belle expérience Baptiste. Ah c'était malade, c'était malade.

La fin quand la chorale embarque pour chanter Dual of the Fates.

La chorale de l'université Laval ou un truc comme ça là. Je trouve ça cool aussi qu'ils aient du monde d'ici pour faire ça. C'était vraiment génial. La chorale, ce pourquoi je les attendais le plus depuis le début du concert, c'était pour la track de La Menace Fantôme.

C'est ça, Dual of the Fates.

C'est ça. Je les ai vus et je me suis dit, j'ai hâte, j'ai hâte à cette tune-là. Pour vrai, ça va être malade. Exact.

C'était malade.

Si vous avez la chance. Ça s'appelle l'orchestre Film Harmonique.

Joke de papa, j'adore.

Joke de papa. Ils font beaucoup de projections de films. C'est eux qui font la soundtrack par-dessus. Tu es dans une genre de salle de spectacle, tu vois le film. Tu as la soundtrack qui est faite par un gigantesque orchestre. Bref, ils font plein de concerts de ce genre là. C'est vraiment nice. C'est très, très cool. Ouais, vraiment.

Chapeau.

Chapeau.

Top 3, Baptiste, t'es prêt à aller dans le top 3? Oui, je suis prêt à aller dans le top 3.

Mon numéro 3, justement, ça va être celui que je trouvais un peu plus en dehors. Je trouve de ce que Williams fait habituellement. Plus doux, plus simple, plus style un peu espion. Catch Me If You Can. Oh! C'est drôle parce que Catch Me If You Can, je l'avais déjà sorti quand on faisait les tops de Spielberg.

Oui.

Évidemment, il y a des choses qui se recoupent un peu avec le top de Spielberg, mais j'ai repensé à ça et je me suis dit, Ah! Why Catch Me If You Can? J'aime particulièrement le... Tu sais, tout le long du film, c'est ça qui t'accompagne, mais c'est comme ça fit parfaitement avec l'espèce de semi-suspense. C'est pas un thriller, mais tu sais, c'est comme il se passe toujours un peu des trucs, il manque toujours de se faire un peu attraper, puis là, il se fait attraper, puis il s'enfuit, puis il joue des rôles. Puis tout ça, cette soundtrack-là, elle fit parfaitement avec ce film-là.

Ce film-là qui est excellent aussi.

Et qui est excellent, mais Williams quand t'écoutes ça, c'est comme ça me semble, ça sonne pas exactement comme les plus grands Williams que j'ai déjà écoutés.

Je suis d'accord.

C'est ça. Donc ça, je trouvais ça cool aussi un petit truc qui sort du lot comme ça. Ouais.

Ah, c'est... D'ailleurs, si vous avez jamais vu ce film-là, qu'est-ce que vous faites? Qu'est-ce que vous faites?

Arrêtez-vous. Attendez. Non, non, non, non, non, non. Finissez l'épisode de J'adore ça. Après ça.

Finissez l'épisode. Appelez-vous. Laissez des likes, des étoiles.

Allez sur le Discord, participez.

Participez. Dites-le à vos amis.

Après ça.

Et ensuite, catch me if you can.

Je pense qu'on pourrait établir un template de to-do list, de choses que tu as à faire quand tu nous écoutes, après que tu nous as écouté. C'est ça, on a des idées pour vous. On a beaucoup d'idées. En numéro 3, mon cher Etienne.

Indiana Jones. Principalement Indiana Jones et la dernière croisable.

Ah ouais, hein? Oui, oui.

Il y a quelque chose dans cette trame solaire-là. Je n'ai pas de track en particulier. Le thème est magnifique. Le thème d'Indiana Jones est parfait. Mais la musique, je trouve dans ce film-là, rehausse le sentiment d'aventure. Ça sonne très Williams. Il ne peut pas sonner plus lui-même que ça. Mais il y a quelque chose de... T'sais, un moment donné, Indiana Jones se bat sur un bateau qui est en train de se faire déchiqueter par une hélice d'un bagbo. Puis la musique vient comme aider les punchs. Puis ça ne fait pas cheesy. T'sais, c'est juste... les punchs font cheesy. Avec les crochets un peu de travers de Harrison Ford. Mais la musique vient ajouter au sentiment d'aventure. Même chose, comme les thèmes quand il y a les nazis puis les affaires là, il y a quelque chose qui vient chercher. Même que... Il y a un rappel de ça, je pense, dans Phantom Manus. Quand on voit l'armée de robots, il y a quelque chose dans la musique qui sonne très genre... Hey, c'est la musique des nazis, des Indiana Jones. Mais il y a quelque chose qui... Ah, c'est bon, là.

C'est juste bon.

L'aventure rend la musique meilleure. L'action rend la musique meilleure. Et la musique rend l'aventure et l'action...

La belle synergie, la belle synergie.

Synergie complète et totale.

C'est malade. Il y a quelque chose.

Mais oui, Indiana Jones.

Ah ouais, c'est cool ça. Ben oui, c'est un très bon choix. Un excellent choix.

Numéro 2.

Mon numéro 2, je vais juste dire... Tannannannannannannannannannannannannannannannnn... Happy Rotter. Happy Rotter.

Happy Rotter.

Ou Harry Crotter, comme dirait Homer Simpson dans l'aviation française.

Happy Crotter.

Happy Crotter. Spider cochon? Tu as peut-être raison, c'est peut-être Harry Crotter.

Oh oui.

C'est ça que je disais tantôt. Je pensais pas qu'on allait le finir, mais bon, merci, Etienne, d'avoir complété la phrase.

Avec la voix de Homer de France.

Il y a beaucoup de Québécois en ce moment qui sont à deux doigts de détendre l'épisode de J'adore ça pour juste arrêter d'entendre la voix de Homer française.

La voix d'Homer française, parenthèse là, mais la voix d'Homer française, si tu l'acceptes, moi ça a été très difficile, j'ai vécu un an là-bas, si tu l'acceptes, ça devient un bijou. Oui, mais il faut que ça passe le filtre. Il faut que tu te dises comme, ok, en France il sonne comme ça, et c'est d'accord, je comprends.

Tout à fait.

Un coup que tu as accepté ça, il est magique. Il est magique.

Il est vraiment bon.

Il est vraiment bon.

Mais là c'est ça, il y a beaucoup de Québécois qui ne sont pas encore d'accord.

En ce moment tout le monde dans leur voiture, ils sont comme, non, non, Etienne.

Pourquoi les gens nous écoutent en voiture, Etienne? Parce que c'est pratique. Oui, c'est vrai.

Ils se dirigent vers nous.

Peut-être en marchant.

Peut-être en marchant, peut-être en courant. Qu'est-ce que vous faites? Qu'est-ce que vous faites? Ok, bon. Donc Harry Potter.

Oui, Harry Potter. Oui, c'est ça que je disais tantôt. Ce qui m'a fasciné dans le concert qu'on a vu, c'est que ça m'a rappelé que John Williams, il avait déjà tous les ingrédients pour le faire. C'est juste qu'il avait pas encore, mettons dans sa pile d'ingrédients, il avait pas encore décidé qu'il allait prendre plus de ces épices-là pour faire cette recette.

Oui, ah oui.

Puis là, il a mis le thème de Harry Potter. Puis j'irais même pas plus loin que le premier, parce que là, je suis un vieux qui parle de ces expériences nostalgiques de quand j'ai vu pour la première fois l'École des sorciers. Mais ce thème-là, moi, il me transportait. J'étais au cinéma, j'étais jeune, j'étais ébahi, genre, devant ce thème-là. Puis la musique dans Harry Potter, on disait à quel point la musique c'est important. La musique dans Harry Potter, elle fait tout. Si tu veux, justement, te dire OK, mais comment est-ce qu'on rend un effet, genre un peu de magie, de sorcier, de la musique de John Williams. C'est ça qu'il fait là-dedans. Tu sais, tu l'entends, la magie, tu sais. Harry Potter, je me disais, je peux pas passer à côté de ça. C'est mainstream, mais c'est super bon. C'est vraiment bon.

Tu sais, ma fille n'a pas encore vu les films, mais elle connaît le thème.

Ah ouais.

Il faut le faire. D'ailleurs, on va régler ça en fin de semaine là, on va voir.

Non, mais attends, attends, c'est ça aussi. Mettons, reprenons un petit step back là, mais John Williams, c'est sa capacité, probablement des fois, à ce que ses toons soient connus sans même que tu aies vu le film qui correspond à la toon qu'il a composé.

Mais John Williams, on a parlé de Back to the Future avec Alan Silvestri tantôt, j'aimerais rajouter Klaus Badel, même si c'est pas lui qui l'a fait en tant que tel, pis que c'est Hans Zimmer, mais Pirates des Caraïbes. Ça en est un autre thème que j'essaye tant bien que mal de l'apprendre dans l'accordéon. Mais tu sais, ça en est un autre que je jouais, pis j'ai un ami de mon fils qui est qui est nés en dessous de tout le sol, pis qui m'a entendu jouer, pis qui a dit comme ah Pirates des Caraïbes, ça j'aime ça cette musique là. Mais tu sais, c'est comme un enfant là, pis le film est sorti avant qu'il soit né, pis la musique vient tu sais, Ah ouais c'est cool, c'est vraiment cool. Les chansons t'aiment, yes, pis Harry Potter, je suis d'accord avec toi. C'est une des bonnes.

C'est ça. Toi ton top 2? Je sais pas si je vais te surprendre, ou si tu vas faire comme ah oui tellement. Attends, je me prépare.

Home Alone.

Ah oui? Ah oui. Mais ok, ok, je comprends. Oui oui je comprends. Je le savais que c'était John Williams, mais ma première réaction fut, ah mais il me semble qu'il y a des tunes de John Williams qui sonnent, je veux dire en lien avec des films qui sont plus épiques que Home Alone. Mais ma deuxième réaction fut, oui mais Home Alone, pour moi aussi ça a été un classique de tant des fêtes en famille pendant des années. D'ailleurs nous c'est Maman j'ai raté l'avion.

Oui oui exactement, nous aussi. Et il l'appelle Kevin.

Exactement. Et ce film-là, pour vrai, je l'ai vu beaucoup de fois et je suis d'accord que la musique là-dedans, elle joue un super bon rôle. C'est vrai, maintenant que tu en parles, oui oui oui, tout à fait.

Et tu sais, je ne suis pas un gars de musique de Noël. Ok? Non, je comprends. La musique de Noël, pour moi, ça sent tout pareil.

C'est ça que tu l'aimes ou que tu la détestes.

C'est ça, c'est brûlé. Mais Home Alone, c'est de la musique de Noël qui sonne comme de la musique de Noël, mais que j'aime.

C'est fou là. John Williams m'a réconcilié avec Noël.

Ouais, mais exact. Tu sais, j'entends ça, j'ai le gros sourire. Je vois comme Marvin et Harry se faire péter, éclater la tronche. En plein l'envapore, Marvin et Harry. Juste par la musique, juste par là. Tu sais, c'est pas un des thèmes qui est marquant, mais juste dans Home Alone 2, quand Kevin est en train de faire, préparer son plan, ses pièges, l'espèce de musique qui joue derrière ça. Il y a un montage, donc qui dit montage du musique. Mais cette trame sonore là, en tant que telle, je l'ai dans la tête des fois.

Alors qu'au final, c'est juste le plus gentil des vieux messieurs. Peut-être une apparence de père Noël d'ailleurs en passant, mais bon, tu sais, un petit...

Oui, c'était probablement très voulu. Mais oui, Home Alone.

Ah, c'est bon, j'aime ça.

Toi, Baptiste, ton numéro un.

En fait, mon premier, mon premier dernier. Je vais encore aussi aller avec le début d'une franchise, mais Star Wars, Star Wars, A New Hope. Particulièrement A New Hope. Puis là, bon, tu peux, tu peux après ça extrapoller avec, oui, il y a les, les taunes, mettons de la genre, la cérémonie à la fin qui est très connue, puis bon, le thème classique de Star Wars, puis etc. Mais moi, là, celui qui m'avait fasciné, je ne sais pas pourquoi je trouvais ça si contemplatif et si beau. C'est Luke Skywalker devant le Binary Sunset. Oui, qui d'ailleurs des fois se fait appeler The Force Team.

Oui, le thème de la Force.

Puis c'est juste la petite, je ne sais pas si c'est une trompette ou un peu n'importe quoi qui joue dans le...

Ça doit être un corps français.

Un corps genre ou quelque chose comme ça. Puis juste ça, à chaque fois que je l'entends, c'est frisson, automatique. Il n'y a pas de... Puis je repense à cette scène-là, puis moi elle me fascine. Pour vrai, quand j'étais jeune, j'adorais cette scène-là. Je ne sais pas pourquoi. Il y a quelque chose de, ah, Luke Skywalker, l'outsider, le gars qui n'a pas réussi à être pilote comme ses potes. Je ne sais pas, il y avait tout ça. C'était beau. C'est une belle évolution de personnage, Luke Skywalker, dans le premier.

Je trouve que ce thème-là, en particulier, justement, c'est un... On s'entend le corps français de même, ou corps anglais, je ne sais pas lequel, des deux, une espèce de... Qui sonne comme quelqu'un qui joue d'une trompette enfermée dans un garde-robe, entourée de vêtements. Tu sais, ça va quand même te chercher comme un... Un instrument qui est très seul. Oui. Luke est seul comme ça, puis tu sais, c'est un thème, puis ça va te chercher.

Oui, c'est ça, exactement.

Soudainement, tu as tout l'orchestre en arrière qui vient... Oui, qui arrive. Qui ramasse le corps, puis qui vient pousser.

Puis qui pousse vers la vue sur les deux soleils, puis t'es comme, oh my god, c'est grandiose.

Je me dis, c'est la force qui va chercher Luke Skywalker pour le projeter de l'avant, dans son propre thème, puis qui va amener son destin, tu sais.

D'ailleurs, faut pas qu'il se fasse projeter trop fort, parce que sinon, il se fait envoyer.

Exactement. Dans les cérèges. Mais oui, c'est vrai que c'est un beau thème.

J'ai repensé. Je me suis dit, bon, c'est sûr que dans mon top, il y a Star Wars. Puis là, j'ai repensé à tous les Star Wars. J'étais comme, ah, le premier. Ouais, vraiment. Tu sais, c'était le début de quelque chose. Puis là, je repense à cette scène-là, puis je fais, ok, non, c'est sûr que c'est mon top 1. Je peux pas le mettre ailleurs. C'est mon truc préféré de John Williams, définitivement.

Il y en a tellement, il y en a tellement des bons. Tu sais, on fait un top 3, mais ça prendrait un top 72, tu sais.

Et toi ton top 1? Moi aussi, c'est Star Wars, c'est sûr.

Désolé, JP, on a dit Star Wars 28 fois à date. Ça dépend. Si j'ai à choisir un film, je dois y aller avec Empire Strikes Back.

Mais le pire, c'est, ok, mettons que j'aurais eu à faire un ranking de mes soundtracks de John Williams sur Star Wars, Empire Strikes Back arrivé directement après. C'est sûr que oui. Mais c'est tellement bon Empire Strikes Back.

Oui, il y a la marche impériale. Ok, c'est excellent.

Oui, mais c'est pas juste ça.

On n'a pas besoin d'en parler plus. Vous savez c'est quoi? C'est excellent. Bon, ok, je vais la saboter. C'est pas grave. Mais la musique de la bataille du début, la bataille de Hoth dans la neige.

Oui, tellement.

Ça là, puis surtout si t'as...

Quand ils envoient les gens de... Voyons, Snow Speeder, ou je ne sais pas trop. Tu sais, qui cherche Han Solo. Tu mènes la musique. Tu as tellement raison sur Hoth, elle est malade.

Fille de... La musique va te permettre de surfer là-dessus.

Dans la première trilogie, quand on dit que dans un film, ce qu'on aime, c'est le développement des personnages. Dans la première trilogie, je trouve que le film qui participe le plus au développement des personnages, c'est Empire Strikes Back.

Ah, ben c'est sûr, c'est sûr.

Parce que le premier, oui, il cède les affaires, il y a des trucs qui se passent, ok cool. Mais le deuxième, ça s'étend, ça s'étend. À part, il y a du drame dans tous les sens. Il y a un solo cryogénisé. Il y a tout ce que tu veux là-dedans. Puis bon, ben le dernier, c'est juste le feu d'artifice. Mais tous les personnages ont déjà eu le temps d'évoluer à ce moment-là. Fait que, ouais, Empire Strikes Back, euh, excellent choix.

Ouais, mais c'est ça. Puis si vous êtes quelqu'un comme moi qui avait joué à Shadows of the Empire, principalement juste les premiers niveaux, la musique là-dedans, c'est la même que... Fait que Empire Strikes Back, mais si tu me demandes, dans ce cas-là, c'est quoi ta track préférée? Ouais, as-tu une track préférée?

Oui, Dual of the Fates, c'est Phantom Menace. Je veux dire, tu peux pas...

Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais, ouais. Tu sais, on se rapporte en 1999, ça passait à musique plus. C'est fou quand même. Ça passait à la télé. Il y avait un clip de, tu sais, de vlog un peu le compas, vlog John Williams qui dirige l'orchestre, pis vlog des trucs behind the scenes. Tu sais, c'était super impressionnant. Tout le monde se disait, wow, ce film-là va être épique. Parce que ça, c'était sorti juste avant le film, tu sais. Bon, finalement, le film était ce qu'il était, mais tu sais, pour le meilleur et pour le pire, mais... Duel of the Fates, j'aimerais qu'on en parle un peu plus parce que j'ai réécouté la chanson, pis il y a comme toujours les trois mêmes affaires. T'as la chorale qui chante les trois mêmes... Tu sais ça, pis t'as la petite mélodie principale. Et c'est que ou presque à 95 % qu'une combinaison de ces trois affaires-là, ces trois patterns-là.

Mais c'est brillant.

C'est brillant parce que, comme avec le thème de la force, qu'on disait comme ça commence seul et finalement ça se fait ré-avancer par un tsunami, tu sais. Là, ça commence, ça build up, il y a un instrument qui s'ajoute, il y a la coval qui s'ajoute, pis à un moment donné, ça devient tellement chaotique que t'as des notes qui se mettent à pas forcer, mais t'as une espèce d'un peu de distorsion dans certains des accords, pis ça s'écroule, et ça recommence juste un instrument. Exactement, pis ça fait ça trois fois.

C'est fou, c'est fou.

Jusqu'à ce que tu sentes par les quatre, cinq dernières notes. Ok, là c'est fini. Là, le combat est terminé. Et là, enfin, on a l'équilibre, et c'est le silence, et ça finit là. Il y a une histoire qui est racontée dans cette musique-là, qui n'est pas nécessairement par la mélodie, mais plus par l'exécution et la somme de toutes les choses, et surtout le fait que justement, ça build-up, ça ne tient pas en équilibre, ça s'écroule, ça le fait une deuxième fois, et là, il y a un genre de petit... Il part dans une autre direction, justement. Il quitte les trois notes, il quitte les trucs, puis ça s'écroule quand même, puis à la fin, ça fonctionne. Ah, c'est magique, c'est magique, réécoutez-le.

C'est excellent, mais qu'est-ce que je vais dire par rapport à ça? Et tout ça venant d'un gars qui a dit que les musiques de fume... Il trouvait que la majorité du temps, c'était de la merde.

Mais tu sais, c'est ça, il dit sauf un petit huit minutes par ci par là, puis je pense que c'est d'autres qui parlaient là, tu sais. Puis c'est là qu'il va de son meilleur, tu sais. Puis j'ai pas mis dans mon top 3 Schindler's List, mais j'ai failli le mettre parce que, je veux dire, le thème de Schindler's List, c'est justement une track là, Dure the Fate et Schindler's List, c'est proche.

Qu'est-ce qui a probablement contribué à l'oscar de Schindler's List? Ah, c'est sûr que c'est ça.

C'est la musique. C'est tellement beau. Ah oui, oui, oui. Ah oui, bravo, bravo Jean-Guillaume.

Bravo Jean-Guillaume. Merci pour ton oeuvre. Ah bravo! Fini, la mission principale, c'est réglé Baptiste.

Maintenant, chers astronautes, on vous invite à chiller avec nous à bord du USS Aylovit, dans la section VIP.

USS Aylovit.

On va jaser des choses qu'on a découvert ces derniers mois, Baptiste et moi. On n'est pas au courant de ce que l'on va dire l'un l'autre. Mais on va peut-être parler d'un film, d'une série, d'un jeu vidéo, d'un board game. Baptiste, j'ai l'initiative pour une fois, j'aimerais faire un update.

Oui, vas-y.

J'ai parlé le mois dernier de Silksong, que j'avais joué à Silksong, que d'ailleurs je l'ai mentionné avec la voix de Denis Villeneuve, si vous avez manqué ça. Oui, j'ai pogné une conséquence à mon initiative.

C'est excellent.

J'en suis à 36 heures dans ce jeu là.

36 heures dans ce jeu là.

36 heures de bonheur. Oui. C'est un chef d'oeuvre. On pourra faire juste une petite prédiction de jeux de l'année parce que je pense que le temps qu'on enregistre notre prochain épisode, les Game Awards vont être passés.

Ça s'en vient les Game Awards.

Moi, personnellement, il n'y a rien qui bat Silksong cette année. Je sais qu'Expédition 33 va gagner.

Probablement, mais après ça on peut faire nos guesses sur quels seraient les autres grands nominés qui pourraient essayer de rafler quand même de quoi.

Je veux que Silksong gagne quelque chose de tellement bon.

Je comprends. Mais moi, je t'avais déjà dit, je t'avais déjà parlé de Split Fiction.

Oui.

Moi, je veux qu'il gagne plus que le meilleur co-op game, parce que c'est sûr que celui-là, ils vont le gagner. Mais j'aimerais ça qu'il gagne plus de plus.

C'est cette année Split Fiction? Oui.

Oui, Split Fiction est sorti en début d'année. Je leur souhaite vraiment de gagner des beaux prix, parce que très beaux jeux, vraiment excellents jeux.

Multiplayer, on va sûrement gagner Multiplayer.

Oui, c'est ça. Mais après ça, je me dis, oui, mais au-delà des co-op et Multiplayer, qui sonnent un petit peu comme des prix secondaires, mettons. Tu sais, si tu te rends à, bon, peut-être Game of the Year, OK, mais ça peut être d'autres affaires, genre sur le scénario, sur les gameplays, mécaniques, toutes ces affaires-là, ça, c'est des belles récompenses, ceux-ci.

Je pense que musique clair-obscur, même si il sort que song pas loin, tant qu'à moi, non, d'après moi, clair-obscur va rafler.

Claire-obscur risque de l'emporter. C'est surtout, c'est niaiseux parce que c'est un peu, des fois, les Game Awards, ça sonne un petit peu celui qui réussit à faire quand même la meilleure campagne de PR.

C'est comme les Oscars, c'est la même chose que les Oscars.

Parce que tu sais Baldur's Gate 3, c'est un excellent jeu, mais le studio Larianne sont particulièrement bons pour faire parler d'eux en bien. Fait que tu sais, je me dis, je pense, ça a dû jouer dans le fait que le jeu est devenu ultra connu, puis qu'il y a plein de monde qui adorait, et cetera, parce que le studio est sympathique, puis parce que le grand dirigeant, il arrive dans les événements en fucking armure, t'sais. Il y a quelque chose de sympathique là-dedans.

Tout à fait, tout à fait.

Je pense que quand tu joues la grosse game de PR, ça se peut que tu emportes le Game of the Year.

Ouais, ça se peut très bien. Mais t'sais, cette année, on s'entend ces stacks. Il y a Donkey Kong, il y a Kingdom Come Deliverance 2. Il y en a plein que j'oublie, mais j'avais vu la liste des jeux qui étaient sortis cette année. Quelle année exceptionnelle. C'est malade. C'est fou.

C'est là que je... Ouais, vas-y, vas-y.

Je voulais juste faire une petite parenthèse, puisque le dernier épisode, j'ai dit que le studio qui avait fait... Team Cherry qui avait fait Silksong, il y a juste deux gars. Correction, ils sont trois. Je me suis trompé de 50 % des effectifs. C'est une grosse erreur que j'ai faite. Je voulais le mentionner.

C'est bon. Merci, Etienne, de la rectification.

Je voulais juste dire que j'en suis à 36 heures. J'ai suivi encore à l'acte 2. Puis semble-t-il que les gens qui complètent le jeu, ça prend 60.

Ah bon, c'est bien. Tu es un petit peu plus loin que la moitié.

Mais je savoure chaque moment, mon cher.

C'est bien, c'est bien. De mon côté, j'ai, j'ai commencé Breaking Bad que j'ai jamais vu. Et puis, évidemment, je veux dire, on en a tous entendu parler de cette série là. Je suis retourné voir les reviews pour une énième fois, c'est genre 9.5 sur 10. Ça n'a pas de sens à quel point elle est bien notée cette série là. Il y a juste cinq saisons. Je me dis, je m'embarque pas dans un trop gros contrat de enfin découvrir une série qui a l'air d'avoir marqué beaucoup d'esprit positivement. Fait que je ne veux pas que tu me voles de punch. Fait que je vais juste dire que j'ai commencé le premier épisode de Breaking Bad.

Regarde, Baptiste, tu vas pouvoir m'en parler librement. Parce que moi, je ne l'ai pas vu non plus.

Tu ne l'as pas vu? Ok, bon ça, parfait.

Tu sais, dans la vie, il faut faire des choix. Des fois, il y a des choses comme...

Exactement, je n'avais pas fait ce choix-là jusqu'à maintenant. Donc, Breaking Bad, j'ai le goût de... Ben oui, je te ferais des updates réguliers là-dessus. J'aime ça. Je ne peux pas t'en dire beaucoup pour l'instant, mais c'est un prof de chimie. Il a l'air d'avoir des problèmes de santé. Tout ça.

Pour l'instant, ça se résume. Moi qui pensais que c'était juste quelqu'un qui brisait le troisième album de Michael Jackson. Non, ce n'est pas Breaking Bad comme ça.

Ah, c'est bon.

J'ai envie de te parler d'un jeu dans ma chronique Fan de Nintendo découvre la Playstation.

Oui, oui, oui. Ça fait longtemps.

Deathloop. Deathloop. J'ai joué cet été. Je n'ai pas eu la chance de t'en parler encore. Pour ceux qui ne savent pas, c'est quoi? C'est comme le jour de la marmotte avec des guns. Avec des guns.

Bill Murray avec un gros shotgun.

Exactement. Non, mais tu sais, c'est un jeu. Tu te réveilles sur une plage dans une île nordique avec aucun souvenir de ce que tu fais là. Puis tout le monde veut tuer. Puis quand tu meurs, la journée recommence. Puis si tu survis la journée, la journée recommence. Puis dans le fond, tu comprends un certain point que déjà tu veux arrêter la boucle. Puis que si tu veux arrêter la boucle, il faut que tu tues dans la même journée 8 personnes clés. Puis si tu réussis à faire ça, tu brises la boucle. Et donc tu gagnes dans le fond. Mais c'est ça, c'est un first person shooter. Mais en même temps, c'est un jeu d'enquête. C'est vraiment intéressant. Il faut que tu trouves des indices de comment trouver telle personne, qui est où, comment faire quoi, comment trigger des, tu sais, des, même genre faire quelque chose qui va faire en sorte que tu le fais le matin. Dans l'après midi, il va se passer un truc.

Si tu fais un truc, il va se passer un truc comme ça.

C'est ça. La journée est divisée en quatre sections. Fait que tu as le matin, le midi, le soir, puis la nuit. Puis tu peux trouver des armes puis trouver de l'arsenal. Mais quand la journée est finie, tu perds tout. Puis ça, c'est un first qui m'a empêché d'embarquer au début. Ça m'a pris vraiment beaucoup de temps à embarquer.

C'est ça. C'est ce qui m'est arrivé, mais je ne suis pas allé plus loin.

C'est ça, exact. Puis je m'étais forcé à jouer parce que je n'avais rien d'autre à faire à ce moment-là. Puis il y a un déclic à un certain point qui fait que tu passes de Je ne comprends pas ce jeu-là à Oh, là je sais comment jouer. Là c'est le fun. Puis je suis vraiment tombé amoureux de ce jeu-là soudainement. Alors que je croyais que ça allait être ordinaire. Mais pour vrai, super bon jeu. Il y a une progression possible quand t'atteins un certain point où tu peux conserver une partie de ton arsenal d'une certaine façon en faisant certains trucs. Bref, puis c'est là que le jeu commence à... Tu sais, une année tu commences à comprendre OK, comment faire pour être meilleur? Puis pas juste ça aussi, tu deviens juste meilleur. Tu sais, tu sais qui est où, quand, puis tu sais... Donc non, il y a quelque chose qui fait en sorte que tu finis le jeu, puis tu maîtrises absolument tout, puis t'es inarrêtable, c'est vraiment cool.

Nice, ça c'est... Nice feeling. Je crois que je l'ai réussi.

Deathloop, très cool.

Je vais te parler d'un film que j'ai écouté, que je n'avais pas encore vu, qui a l'air d'être connu quand même par quelques personnes, qui s'appelle The Mist.

Ah oui, oh my god, oui, oui, oui.

Puis je m'étais juste fait dire, la fin est capotée. C'était tout ce que je m'étais fait dire.

C'est la fin la plus...

J'ai lu par la suite que Stephen King s'est dit, c'est la fin que j'aurais dû écrire dans le livre.

Exact, exact. C'est basé sur une nouvelle de Stephen King, je pense.

Oui, tout à fait.

Puis c'est sorti en 2006, 2008, 2007, je pense.

Oui, quelque chose comme ça. Oui, tout à fait. Puis là, tu vois ça. Fait que c'est un film qu'il y a un brouillard qui s'abat sur une ville. Puis c'est le fun parce que c'est un genre de... C'est pas complètement un huis clos, mais c'est un genre de huis clos dans un supermarché où il y a plein de gens qui sont enfermés. Puis il se passe plein de phénomènes surnaturels dans le brouillard. Quand tu rentres dans le brouillard, dans le fond, il se passe plein de choses. Mais tant que tu restes en dehors du brouillard, fait que par exemple, les gens qui se sont enfermés dans le supermarché ne sont pas atteints par le brouillard, ben t'es en sécurité. Fait que toute cette histoire se passe comme ça. Puis c'est drôle parce que je regardais le film, puis je me disais, je regardais sur mon projecteur, puis etc. Je me disais, c'est drôle parce qu'il y a certains codes, puis il y a même un grain dans ce que je regardais qui aurait pu filer un petit peu série B. C'est pas une critique quand je dis ça. C'est juste le visuel, puis même des fois un peu le acting.

L'acting, tout à fait.

Il y a la nouvelle blonde qui est pas vraiment sa blonde, mais qui est toujours parfaitement coiffée. Puis là, à un moment donné, ils essayent de combattre des genres de semi-chauve-souris mutantes. Puis il y a un gueux genre qui s'allume la mop, puis il se met en feu lui-même. Puis tu es comme, mais c'est trop gros, ça c'est trop caricatural. Il y a aussi la folle religieuse qui réussit à amasser une troupe. Tout ça, c'est comme, mais c'est super bon. C'est super bon. Puis l'intrigue en passant, l'intrigue tout le long, malgré le fait de ce petit feeling de série B, l'intrigue est vraiment bonne. Les effets spéciaux sont quand même bons pour l'époque. Je ne dirais pas que le CGI est encore, on est capable de faire beaucoup mieux aujourd'hui.

Non, ça ne tient pas la route aujourd'hui, mais je me rappelle qu'à l'époque, c'était quelque chose.

Oh ouais, c'est vraiment bon. Puis là, tu as tout le surnaturel. Tu comprends qu'il y a peut-être un lien avec des expériences militaires, évidemment. Il y a une base militaire qui n'est pas loin de la fameuse ville où il se trouve. Donc là, bon, bref, il se passe plein de choses. Puis finalement, ils essayent de quitter, de partir. Ils essayent de trouver une voiture pour s'en aller, puis essayer de s'enfuir du brouillard. Puis là, je vous raconterai pas la fin, parce qu'elle vaut vraiment la peine d'être vécue, puis d'être vue cette fin-là. Mais elle est très surprenante.

Puis Baptiste, dans le fond, toi, tu savais qu'il y avait une fin.

Oui. Puis si c'était à refaire, j'aurais aimé ne pas savoir.

Mais là, tu viens de le dire à tout le monde.

De... En fait, tu sais, c'est drôle. Tu sais, c'est comme dans les trucs où, mettons, tu te fais dire qu'il va y avoir une apocalypse, ou bien que tu vas perdre un être cher. Fait que tu fais tout pour ne pas le perdre. Puis finalement, c'est ça qui arrive. C'est ce que je viens de faire. Je voulais pas, je voulais vous sauver de cette surprise-là. Je suis en train finalement de vous vendre un peu le punch. Bref, mais oui, c'est vrai, t'as raison. Bref, mais c'est un excellent film. J'ai vraiment aimé ça. J'ai vraiment aimé ça.

Moi, j'avais aucune idée. T'sais, tout le long, j'ai regardé ce film-là, puis j'étais comme... Ouais, c'était ordinaire.

C'est-tu quand même un tout un beau divertissement? Ouais, c'est ça.

T'sais, mais c'est comme, OK, je m'attends à la mieux, puis... Un film fini, puis je suis comme, OK. C'est... Y a rien qui va battre cette fin-là.

Cette fin-là.

C'est... Oh my God. Puis même, des fois, je flâne sur Reddit. Puis à chaque fois que quelqu'un pose la question dans le subreddit, sur les films, movies, Hey, un film qui a une fin... Une fin qui te dit comme, oh, ça c'est une fin. Le premier qui est toujours mentionné, c'est toujours The Mist. Toujours. Avec raison.

Ah oui, c'est ça. C'est ça. C'est impressionnant quand même de te dire, OK, le scénario tout de long, c'est juste un bon film de divertissement. On dirait qu'ils ont tout mis le paquet dans Pouvé, super bonne fin, et c'est ça qui est arrivé. C'est excellent.

Le reste, ils ont fait comme, hey, tu sais, le gars roue dans American Pie, le Stiff Meister, prenez ce gars-là, il va être dans le film.

Là, les gars, on avait 20 millions de budget pour le film. On en a passé 19 millions sur la fin, dans des échanges de scripteurs et de tout. Il nous reste juste un million pour tout le reste du film. Alors, arrangez-vous.

Je me suis trompé. C'est le Shermanator. Le gars, c'est le Shermanator. Dans American Pie. Bref, c'est un goleu dans ce film-là. Mais oui, c'est vraiment ça. Ils ont mis le paquet à la fin.

C'est exactement ça. Mais c'est très, très bon.

J'ai vraiment aimé ça. J'ai deux choix. Je vais y aller avec une série. J'ai regardé une série qui s'appelle A Man on the Inside, un homme à l'intérieur. Mais en français, c'est un autre nom, espion à l'ancienne ou espionnage à l'ancienne, ou un truc comme ça. C'est fait par Michael Schur, le gars qui est derrière The Office US, The Good Place, Parks and Recreations, Brooklyn 99. Tu te dis, il ne peut pas rater son coup. Il n'a pas raté son coup. Mais c'est différent de ce qu'il a fait avant.

Tu l'as vu. Je l'avais commencé, mais je ne l'ai pas fini. En fait, probablement qu'en startant la série, malheureusement, j'avais mis mes attentes à, je vais pouvoir peut-être un The Good Place, mettons. Non, ce n'est pas ça.

Ce n'est pas ça. Je pense qu'il aurait dû faire une mise en contexte au début. Oui, c'est Michael Scherr. Oui, il y a Ted Danson dedans, qui était l'architecte dans The Good Place.

Exact. Qui joue un excellent rôle dans The Good Place d'ailleurs.

Oui, mais c'est un rôle.

Un excellent rôle en compagnie de mon amour d'adolescence, Kristen Bell. Cette fille-là est magnifique.

C'est noté, Baptiste. Mais c'est ça. En gros, l'histoire, c'est un homme dans la soixante-dizaine qui a perdu sa femme, dont la fille le supplie de se trouver une job ou un hobby ou quelque chose pour qu'il passe à autre chose. Puis il se fait recruter par une détective privée pour enquêter sur un vol d'un collier dans une maison de retraite et donc il va vivre dans la maison de retraite. Il se fait infiltrer pour trouver qu'il avait un collier. C'est ça l'histoire.

La prémisse est quand même drôle.

Puis ça reste quelque chose de drôle, mais c'est drôle léger, mais c'est surtout sentimental. Ce n'est pas aussi drôle que les autres séries, mais c'est voulu. Ça fait énormément réfléchir sur la vieillesse. Puis la situation de nos parents, Baptiste, dans le fond nos parents en ce moment, où est-ce qu'ils en sont rendus? Tu sais, puis vis-à-vis nous, à notre âge, nous ce qu'on vit en ce moment, c'est quoi nos struggles, c'est quoi les leurs? Puis comment vivre le deuil, puis des trucs comme ça. Il y a quelque chose de super intéressant. Je sais que ça ne donne pas envie, ce que je dis là. Ça ne donne pas envie de la regarder. Mais c'est quand même léger et drôle, mais c'est surtout très, très touchant. Mais je n'en dirais pas trop parce que c'est quelque chose qui se... Tu sais, ça se déroule bien. Il n'y a pas des épisodes plus forts que d'autres. C'est juste un... C'est pas forcément une série Feel Good, mais c'est une série Feel...

Good? Tu sais, il y a quelque chose, c'est ça.

Mais non, j'ai vraiment apprécié. Je suis à l'intérieur. Oui, oui. Autre chose? Ouais, dernier point de mon côté.

J'ai vu un film qui s'appelle Fumais fait tousser du même réalisateur, Quentin Dupieux, un réalisateur français qui avait fait Yannick que j'avais, je pense, j'en avais déjà parlé il y a quelques épisodes. Cet homme-là fait beaucoup dans l'absurde avec des très bons castings français. Puis Fumais fait tousser, c'est très drôle, c'est vraiment drôle. C'est de l'absurde, absurde, absurde. C'est la première scène, c'est un enfant qui demande à ses parents de s'arrêter pour aller faire pipi. Il va faire pipi le long d'une genre de carrière de sable qui est creusé très profond. Puis là en faisant pipi, il demande à son père, je vois quelque chose au loin, il lui prend ses jumelles, il regarde et il voit des genres d'équivalent de Power Rangers qui se battent contre une tortue dans des vraiment des sautes qui leur collent au corps, mais un peu dégueu parce qu'ils ont la bedaine et ils ne sont pas si beaux que ça. La tortue est clairement en rubber. Puis ils s'appellent la Tabba Force. Ils ont tous des pouvoirs d'intoxiquer leurs ennemis. Il y en a un qui s'appelle Mercure, l'autre qui s'appelle Nicotine, l'autre qui s'appelle... Et puis, écoute, ils finissent par battre la tortue. Elle explose. Puis ça leur projette tous des intestins du sang pendant vraiment longtemps dessus. Puis ça projette jusqu'à le gamin qui était en haut puis ses parents qui sont dans la voiture. Ils reçoivent des intestins du sang. C'est là-dedans que je m'embarque dans ce genre de film-là. Puis là, je n'en dirai pas trop, mais c'est pour vrai, c'est excellent. Il y a genre, je pense, il y a un équivalent un peu de, c'est pas un maître Splinter, mais c'est un rat qui se bave dessus, qui est dégueulasse, qui est une marionnette. Puis la voix, c'est juste Alain Chaba. Juste chill. Juste la voix chill de Alain Chaba, mais sur un rat qui est vraiment dégueulasse. C'est lui le chef de la table à force, qui leur parle toujours par intercom, puis par tu sais, tu es comme, ok, je regarde ça, d'accord, parfait. Puis là, à un moment donné, ils se mettent dans une game de, ils se racontent chacun des histoires, soit qu'ils font peur ou etc. Puis des trucs, puis à un moment donné, il y en a un qui pêche un brochet, puis le brochet se met à raconter une histoire. Il est en train de se faire griller, puis il dit, hey, j'ai une histoire à vous raconter moi aussi. Fait que là, le brochet raconte son histoire. Puis l'histoire, elle finit coupée, parce que le brochet est mort à force de se faire griller sur le barbecue. Il ne peut plus raconter son histoire. C'est juste ça tout le long. C'est excellent. Pour vrai, c'est pas de l'absurde où tu es juste perdu, puis que tu es constamment what the fuck. C'est de l'absurde qui te fait rire. Parce que moi, ça me fait rire ce genre d'absurde-là. Mais bon, ça ne rejoint peut-être pas tout le monde. Mais j'ai trouvé ça excellent. Fumez, fait tousser.

Wow. Comment? Peux-tu séparer chaque mot un à un de ce titre-là, s'il te plaît? Fumez, fait tousser.

Fait tousser, ouais.

OK. Fumez, fait tousser. D'accord. Je ne sais pas si c'était comme fumeuf. Fumez, fait tousser. D'accord.

J'aime ça.

Sinon, rapidement, de mon côté, j'ai fait un rattrapage de film qui était comme... Ça faisait longtemps que j'aurais dû regarder ces films-là. Dead Poets Society avec le fils de John Williams, Robin Williams. C'est pas vrai que c'est le fils de John Williams, mais c'est pas grave. Avec Robin Williams et Ethan Hawke. Un film similaire à Good Will Hunting que j'avais toujours pas vu.

Tu l'avais pas vu non plus. Tu t'es lancé dans les films avec Robin Williams, dans le fond.

C'est l'épisode de John Williams. Je me suis dit...

Oasis.

Allez Robin.

Donc, tu as vu aussi Dr Patch ou t'as vu...

Non, Patch Adams. Non, non, mais ça là, j'avais déjà vu Patch Adams, mais ça fait très longtemps. Donc, je me rappelle plus de grand chose. Mais sinon, bref, deux excellents films. Je suis vraiment content d'avoir regardé. Surtout Good Will Hunting, Dead Poets, Siding. C'est bien, mais...

Matt Damon, Spotton.

Ouais, ouais, ouais.

Vraiment Spotton. Robin Williams aussi, Ben Affleck aussi, puis etc. Mais Matt Damon, jeune dans ce film là, il est excellent. Il est vraiment excellent.

Ça a été écrit par Damon puis...

Ah ouais? Ouais, ouais, ouais. Affleck? Affleck, puis... C'est fou ça.

À l'âge qu'ils avaient là... Il y a quelque chose, il y a une maturité dans la façon de voir les choses dans ce film là. Puis eux, ils étaient comme... Il y avait comme 18 ans, 19 ans, 20 ans, je sais pas. Tout jeune. C'est impressionnant, c'est super impressionnant. Un film, un autre film qui fait réfléchir sur la vie en général, un peu dans le style Man on the Inside, mais beaucoup plus léger, About Time, qui est une comédie romantique, mais c'est surtout juste une comédie touchante avec Donald Gleason, qui est General Hux dans Star Wars 789. Puis Rachel McAdams, qui est Rachel McAdams. Bon, c'est ça.

Oui, si. Attends, attends, attends, il n'y a pas, c'est-tu dans lui, le...

C'est dans lui que Rachel McAdams est la blonde d'un gars qui voyage dans le temps.

Oui, c'est ça.

Mais en même temps, c'est dans quatre films différents que Rachel McAdams est la blonde d'un gars qui voyage dans le temps.

Il y a aussi genre Time Traveler's Wife, je pense.

Oui.

En tout cas, Rachel McAdams a toujours été castée pour être la blonde de ce que tu voyages dans le temps.

Oui, qui elle ne voyage pas dans le temps.

Qui elle ne voyage pas dans le froid.

Mais qui est Rachel McAdams, tu fais que tu la veux dans ton film. Tu parlais de la fille dans The Good Place, toi? Oui. Voilà. Ouais, non, c'est super bon. En fait, c'est un gars qui peut retourner dans son passé pour changer les choses quand il veut. Il a juste besoin d'être dans le noir et de serrer les points. C'est un peu débile. Mais il y a plein de choses qu'il pourrait faire que tu te dis qu'il peut faire si, il peut faire ça. Mais lui, tout ce qu'il veut, c'est dans le fond être amoureux, avoir une belle vie, puis s'occuper de ses enfants. Puis c'est super touchant. Ça fait réfléchir énorme. Donc oui, fortement recommandé.

Je l'avais vu ça fait longtemps. Je vais peut-être le regarder à nouveau.

Puis le dernier que j'ai regardé en rattrapage, comme ça que je n'avais jamais vu, Planes, Trains and Automobiles, qui est un classique des années 80 avec Steve Martin et John Candy. Ça sent tellement les années 80 ce film là. C'est comme tout ce que tu vois, ça jute des années 80, ta télé, ça sort. Il doit avoir un effet de nostalgie. Je comprends ceux qui disent que c'était tellement un bon film, mais aujourd'hui c'est peut-être pas aussi bon que ce que les gens le disent selon moi. Mais il y a quelque chose d'intéressant à regarder ce film là. C'est une lucarne vers une époque. Je suis très content d'avoir vu.

Ah, nice, c'est cool.

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Un fan de John Williams, ça serait cool. Merci encore les astronautes d'être à l'écoute.

Et on se retrouve très bientôt dans un prochain épisode.

Bye! Salut Etienne!

Bye!

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