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La science derrière le sci-fi: nos théories préférées

On s’inspire de la science fiction et on vous présente nos théories scientifiques futuristes préférées: le warp drive et le voyage dans le temps grace à la vitesse de la lumière.

Mais avant de parler de théories scientifiques, on parle des sujets suivants:

  • Vivons-nous dans une simulation?
  • Le film Mad Max Furiosa
  • La série télé Fallout
  • Le film Mars Express
  • Le jeu vidéo The Legend of Zelda: Echoes of Wisdom
  • Le jeu vidéo Metroid Prime 4 Beyond

Ensuite on vous parle de nos deux théories scientifiques préférées:

  • Comment voyager plus vite que la lumière grâce au Warp Drive
  • Comment voyager dans le temps en frôlant la vitesse de la lumière
Transcription de l'épisode

Contient des erreurs car générée par IA.

Aujourd'hui, Etienne, on parle de théories scientifiques ou théories sci-fi qui nous font capoter. C'est quoi la tienne que t'as choisi?

C'est simple, Baptiste. As-tu déjà entendu la légende de Darth Plagueis the Wise?

Non.

Ils pouvaient influencer les médicloriens pour créer la vie. Ça, c'est de la science, right? Oui, oui. Depuis qu'on s'est parlé, en fait le lendemain de l'enregistrement du dernier épisode, je suis allé voir Mad Max Furiosa.

Je ne l'ai pas vu, mais avant que tu ailles plus loin, j'ai un de mes amis Mathieu qui est fan fini de Mad Max et qui m'a dit que Furiosa, c'était excellent.

C'est excellent, je te le confirme. Tu sais, tu as deux types de films d'action où tu mets ton cerveau à offre. Tu as le type Fast and Furious ou Transformers que pour moi, ça ne me rejoint pas du tout. Mais tu as le type Mad Max, les Mad Max récents, ou John Wick, que soudainement, je ne sais pas c'est quoi qui se passe entre les deux. Je pense que c'est la cinématographie. Je pense que c'est l'aspect visuel de... On ne va pas t'en mettre plein la vue avec des explosions. On va t'en mettre plein la vue, juste cinématographiquement parlant. C'est magique. C'est magique. Honnêtement, si tu peux aller le voir, va le voir. Je sais que c'est tard. Surtout pour les gens qui nous écoutent, c'était le lendemain de l'enregistrement de l'épisode dernier que nous, on se garde un épisode en banque à chaque fois.

Bon courage pour essayer de faire les bons liens dans ta tête pour comprendre à quelle date Etienne est allée voir Mad Max Furiosa.

Les gens qui nous écoutent, tu as peut-être un Mad Max, c'était il y a trois ans. On se garde des épisodes en banque.

Je suis encore pas citoyen canadien. Qu'est-ce que j'ai fait moi donc? J'ai regardé sur conseil de Mathieu, encore une fois, le même ami en question.

C'est ça?

Mathieu. Il est très smart. Mais non, j'ai regardé, comment ça s'appelle?

The Creator. Oh, oui. Qu'est-ce que tu as pensé?

Ok, c'est ça que je lui ai dit. Après le film, parce qu'il m'a dit, tu sais, je pense que c'est ton genre de sci-fi. Fait que j'ai écouté. Premièrement, je trouve que le fils de Denzel Washington est un très bon acteur. Moi, je l'apprécie beaucoup. Moi, j'ai capoté quand il m'a dit ça. J'ai dit, ben non, tu me niaises. C'est le même gars, c'est l'acteur principal de Tenet. J'ai été voir. Oui, oui, c'est le fils de Denzel Washington. Puis maintenant, je vois juste, quand je le regarde lui, je vois juste son père avec de la barbe. Parce que dans la tête, Denzel Washington n'a jamais eu de barbe. Mais là, son fils en a. Fait que j'arrive comme pas à faire le lien mental entre le père et le fils à cause du manque de barbe de Denzel. Bref, en tout cas. C'est ça. Puis j'ai trouvé le film très bon. La seule affaire, c'est que bon, le punch de... Je vais le dire, spoiler, bouchez vos oreilles si jamais vous voulez voir le film et ne pas entendre un spoiler. Mais la catch de la fille robot qui est en réalité sa fille, je l'ai catché très vite que ça allait être ça. Ce punch-là, je l'avais vite compris. Mais après ça, il y a quand même des concepts sci-fi que j'ai adorés, genre le 30 secondes qui ré-upload le 30 derniers secondes de la vie d'un humain qui ré-upload dans un robot juste pour pouvoir parler à l'humain une dernière fois. Ça, moi, j'ai capoté. Le vaisseau nomade qui scanne, c'est stressant quand il s'apprête à drop une nuque et qu'il scanne avant ça, je ne sais pas combien de centaines ou de kilomètres au-dessus de la surface. C'est malade.

Dans mon pool des Oscars, j'avais mis The Creator pour effet spéciaux. Je pense qu'il n'avait pas gagné. J'étais outré. Les effets spéciaux sont si. Je ne me rappelle plus qui avait gagné. C'était quasiment logique que The Creator finisse deuxième. J'imagine qu'il finisse deuxième. Mais il y a un niveau artistique. Il y a un niveau artistique. Je me regarde parler ce soir. Une chance qu'on ne fasse pas un podcast. Il y a un niveau artistique au rendu de tous ces effets numériques que je trouve vraiment magnifiques. Il y a le gros...

Savais-tu que c'était le même réalisateur qu'Endor et Rogue One?

Pas qu'Endor, mais Rogue One.

Ah, excuse. Rogue One. Mais je trouve que The Creator feels Rogue One.

Ah oui, tout à fait.

Et la fin, c'est la même. C'est les deux héros qui s'aiment, qui s'embrassent une dernière fois avant que le vaisseau explose, alors qu'ils ont tous les deux réussi à sauver l'essentiel. Dans un cas, c'est la fille robot, puis dans l'autre, c'est les plans de la Death Star. Il y a quelque chose de... Puis on se disait avec mon pote Mathieu, il y a quand même un feeling dans ces deux films-là, là c'est évident parce que c'est nommé, mais dans Rogue One aussi un peu de... Il y a quelque chose de souvent très asiatique dans ce que tu vois des populations, puis dans le feeling des populations, de la crowd des grosses villes. Il y a quelque chose là-dedans qui on dirait qu'ils jouent beaucoup avec ce style-là. Bref, j'ai beaucoup aimé ce film-là. Oui, c'est quand même un peu vrai.

C'est la même chose pour Gareth Edwards. Je pense qu'on l'avait mentionné dans un épisode précédent. Gareth Edwards, la façon dont il fonctionne, c'est qu'il dessine des plans qu'il veut faire. Puis après, il se dit, il faudrait que je fasse une histoire autour de ça. Puis là, il écrit une histoire. C'est la force et la faiblesse de ces réalisateurs-là. Ça donne un film qui, visuellement, est exceptionnel. Godzilla, la shot dans la bande annonce où t'as quelqu'un qui... En fait, t'as des soldats qui descendent en parachute, mais ils n'ont pas encore ouvert leur parachute. Tout ce qu'ils font, c'est qu'ils laissent une traînée de fumée derrière. Puis t'as des shots dans les nuages et tout, avec le coucher de soleil. C'est magnifique. Même chose avec Rogue One. Rogue One, le piège là-dedans, c'est qu'il y a eu tellement de shots qu'il y a fait qui ne sont pas ramassés dans le film, mais qui étaient tellement belles qu'ils sont quand même ramassés dans la bande annonce.

C'est ça. Et là, l'autre affaire que j'ai dit à mon pote Mathieu, mais après coup, il m'a comme ramené sur une réflexion, puis j'ai fait Ah, c'est pas faux. J'ai fini le film avec quelques questions non répondues. La nuke qui est dropée sur Los Angeles au début, qui fait en sorte que les États-Unis ne veulent plus de robots puis d'AI chez eux, on sait pas vraiment clairement qui l'a dropée. Cette question-là est pas répondue. En même temps, je me dis à l'autre extrême, si on avait voulu me répondre par le classique scénario d'un dirigeant américain qui veut faire en sorte que sa population se mette à détester les robots et les AIs, donc c'est lui qui active la bombe, j'aurais trouvé ça un peu trop gros parce que c'est trop classique. Mais bref, puis l'autre affaire qui militait un peu en cette faveur-là, c'est qu'à la fin, ils tombent dans le nomade. La fille, elle tombe sur plein de copies de robots de sa mère. Puis c'est dans le nomade qui appartient aux Américains. Qu'est-ce que des robots foutent ici?

Tu comprends?

Alors qu'ils sont en train d'essayer de les éradiquer. Mais en même temps, Mathieu, il m'a ramené un bon point. Il m'a dit, je trouve ça bien parce qu'il n'a pas laissé trop de mystères. Il y a eu juste quelques petits trucs mystérieux qu'il a laissés en suspens, puis c'est libre à interprétation un peu.

Mais tu n'as pas de sujet de conversation. Tu as remarqué tel truc. Ce qu'Inception avait comme pas possible, il y avait tellement de niveaux à analyser. Tu as raison. Les meilleures conversations post-film que j'ai eu, c'est, je pense, avec mon frère après Inception. Les deux, on saignait du cerveau, on essayait de comprendre, OK, qu'est-ce qu'on vient de voir?

C'est ça.

Ça représentait quoi? Ça, c'était pourquoi? C'était vraiment cool quand ça fait ça.

C'était vraiment bon.

Hey, parlant de Nuke sur Los Angeles, où est-ce que tu t'en vas? J'ai mis la main sur un... Non, non, c'est pas vrai. J'ai regardé Fallout. Puis c'est débile.

Ouais, t'as eu débile.

Du bon storytelling. En voilà. En voilà. Tu sais, je tiens au personnage. Peu importe c'est qui les personnages. Tous les personnages sont intéressants. Ça, c'est vraiment un tour de force.

Ça, c'est le fun.

En fait, un tour de force. Ça devrait être standard. Mais comme on parlait d'Oméopatie, de Céry Teller au dernier épisode, c'est vrai. Voilà une série qui ne file pas diluée. J'ai eu un gros feeling de comparaison avec Silo.

Oui, ok, je comprends ce que tu veux.

Mais disons pas au niveau Severance, mais t'sais, il y a une belle comparaison avec Silo, je trouve. Donc, on a parlé la semaine dernière.

Tu vois, c'est drôle cette semaine. J'ai parlé avec Maxime, qui est l'un de nos auditeurs récurrents sur le Discord. Oui, on a un Discord que vous pouvez rejoindre.

Oui.

Wink, wink. Il y a un lien. Puis avec Maxime, on parlait. Puis lui, il me disait, tu vois, c'est... Après, c'est bon, il y a de tous les goûts dans la nature, mais je pense Maxime, lui, il trouvait... Il a jamais joué à Fallout. Puis il filait que la série avait été... En fait, il y avait un avantage principal qu'il voyait à la série, c'est qu'il trouve que les multiples storylines en parallèle, ça fonctionne super bien. C'est très bien fait, puis ça donne un très bon rythme à la série. Par contre, il me disait, je le filais des fois des endroits où j'avais l'impression d'être dans le jeu. C'est vraiment, ok, là je suis sur un premier level.

Est-ce qu'il y a déjà joué ou il n'y a pas déjà joué?

Non, il n'y a pas joué. Exactement, il filait.

Il ne faut pas qu'il y ait également DeLorean, parce que c'est que ça.

Ok, ça c'est l'épisode Sidequest. C'est ce genre de truc-là.

Si tu as fini l'épisode, voici un nouveau morceau à ton suit.

Exactement. Mais en même temps, on se disait tous les deux qu'on avait quand même beaucoup aimé cette série-là. Mais je trouvais ça intéressant. Puis il y en a d'autres des séries qui le font. Puis là, après ça, on tombait dans le... De temps en temps, un épisode qui propose une Sidequest qui n'a pas tant de lien avec le reste de la main quest de toute la saison, c'est pas grave. Mais quand ça devient trop proéminent que c'est juste un enchaînement d'épisodes qui n'ont pas rapport les uns et les autres, c'est là que ça devient un problème. On parlait plus de Fallout rendu là, mais...

Mais je pense que ce qui est un tour de force, c'est quand tu fais des épisodes comme ça qui semblent déconnectés, mais quand t'arrives à la fin de la saison, à la fin de la série, que tu te rends compte qu'il y a un lien énorme, puis que tu fais Oh, c'était pas un filler. Je pense que Rebels est le cas excellent pour représenter ça. Il y a des épisodes où tu te dis que c'est tellement du filler, c'est mauvais, et puis il t'arrive à la fin et tu fais Oh, oh, merci. Merci, c'était parfait. Je spoilerai rien, parce que je sais que Rebels n'est pas quelque chose qui a été regardé par beaucoup de monde. Par contre, je veux qu'on vienne sur Fallout, parce que tu l'as écouté en quelle langue?

Je l'ai écouté en anglais.

Savais-tu que si tu le mets en français Canada, les dialogues sont livrés comme n'importe quel doublage de film. Donc, je vais parler comme ça et je vais dire des choses et puis là, je vais sonner un peu français. Mais les dialogues sont écrits comme si c'était un Québécois qui les disait en langage très commun. Ah, c'est drôle. Tu te ramasses avec le chevalier Titus qui dit fuck quand il se fait courir après par l'ours. Puis qu'après il dit des trucs comme éclerger, je l'ai, l'hostie de clergé. On fait tout ça pour des hosties de grippant. Qu'est-ce que tu veux qu'il fasse avec un hostie de grippant? Mais c'est drôle parce qu'il parle comme Céline Gallipo. Il y a les mots de Mike Ward. J'exagère. C'est tellement bon et ça donne envie. Je l'écoute en anglais aussi. Ça me donne envie de recommencer et d'écouter Français Canada tout le long. C'est magique. Honnêtement, essaye-le.

Retourne-y. Oui, mais là, tu fais juste comme... J'avais coché ça dans ma liste de choses à regarder. Il faut que je le décoche. Je trouve ça très drôle de penser à du parler québécois mais avec un accent français international.

Pour les Français qui nous écoutent, Slapshot, c'est un film de hockey qui a été doublé comme si tout le monde vient de cette île. Total Blast, c'est drôle de bire.

Je dois dire... Je sors un peu du langage et des accents, mais j'ai beaucoup aimé La Goule. Son histoire, son background, puis après ça, comment c'est livré. On est vraiment dans le... Il y a des bouts qui sont vraiment gore dans Fallout, mais c'est full assumé, c'est parfait. J'ai vraiment aimé ça.

Ce que je trouvais intéressant, j'étais pas capable de pas me dire... Ils ont enlevé son nez. Comment ils ont arrangé l'éclairage pour que ça aille l'air... C'était super bien fait.

C'est impressionnant. Vraiment. J'ai vraiment aimé ça. En tout cas, il y a plein de belles intrigues là-dedans. Quand les storylines finissent par se croiser, c'est très, très bon. C'est ça. Comme beaucoup d'autres amis qui avaient déjà joué à Fallout, on a tous reparti une partie de Fallout après ça. Je n'ai pas beaucoup continué. Dès que j'ai vu la série, j'étais comme il faut que je reparte une partie. Je ne peux pas ne pas relancer le jeu.

C'est impossible. Je me suis installé aussi à New Vegas. Je me suis rendu compte que je les avais presque tous. J'avais pas les quatre sur Epic Games. Une fois dans un temps, ils donnent un jeu gratuitement. J'ai un PC. Je parle de Switch beaucoup, mais j'ai un PC. Je cast mon PC sur mon Apple TV. J'aime mieux jouer dans mon salon. J'aime mieux jouer avec une manette. Je trouve que Fallout se joue mal avec une manette. C'est peut-être juste moi.

Non, je suis d'accord. En général, Fallout est semi... Je ne sais pas si les contrôles sont si modernes et à jour que ça en termes de la façon dont ils fonctionnent. C'est pas parfait. Moi, je l'ai toujours joué en first person. En first person, on dirait que dans ma tête, c'est toujours souris clavier. Je ne suis pas quelqu'un de first person avec une manette en général. Par contre, en third person, ça peut faire plus de sens d'avoir une manette. Mais il faut que tu ailles faire des jeux comme Horizon qui sont vraiment optimisés pour jouer avec une manette. En mode third person, c'est vraiment bien fait pour ça.

Tu as raison. Parler de jeux, je veux juste mentionner. Et là, je sais encore qu'on va être victime du fait que l'épisode va sortir fin juillet. Mais il y a eu un Nintendo Direct. Je pourrais en parler pendant des heures. Si j'avais un deuxième podcast, ce serait comme que sur Nintendo. Mais ils ont annoncé un nouveau Zelda. Et ils ont enfin annoncé après sept ans. Oui, un nouveau Zelda en 2D. C'est un Zelda que tu joues en tant que Zelda.

Ben voyons donc. La première fois ever que tu joues en tant que Zelda? Ah non, mais non, c'est pas vrai. Ben non, il y a eu...

Want of Gamalot. Un jeu où tu ne joues qu'en tant que Zelda.

Excuse, parce que j'ai pensé dans le seul coup à Super Smash Bros.

C'est un personnage parmi tant d'autres. Mais un jeu où le héros, la héroïne, c'est Zelda. Il y a eu un jeu sur la console CD-i de Phillips qui a duré un bon 30 secondes, qui était Atroce, qui s'appelait Wand of Gamelot. T'es Zelda, mais honnêtement, c'est pourri. Il y avait un jeu où t'étais Link aussi. C'est tout autant pourri. C'était très mauvais. Mais celui-là, il est dans le même style artistique visuel que le remake de Link's Awakening. Donc, tout a l'air de des petits jouets en plastique. Ce qui est un choix. On sait avec Zelda, il y a toujours un choix visuel, intéressant, end-gamer. Mais le pourqu'il y a une twist, c'est que tu te bats pas avec une épée. Tu te bats en dupliquant des items que tu trouves. Puis tu puzzle avec des items que tu trouves aussi. Ça a l'air vraiment intéressant. Et ils ont finalement, enfin, révélé un gameplay trailer de Metroid Prime 4 qui avait été annoncé il y a sept ans de ça. Puis ils l'avaient annoncé il y a sept ans. Il y a cinq ou six ans, il y avait dit, ouais, on recommence le développement. Parce que c'était pas bon. Donc, on recommençait. Puis là, on a enfin eu un trailer. Puis il y a quelqu'un à ma job qui m'a demandé, qui m'a dit, en fait, ça a l'air un peu de Halo. Est-ce que c'est un jeu qui est réellement nécessaire? C'est vraiment pas comme un Halo. C'est un jeu d'exploration, c'est un jeu d'ambiance. Bon, ça a l'air que t'as un fusil. Mais tu sais, c'est pas... Il y a un feeling avec les Metroids. Puis visuellement, il est quand même très beau. Moi, je te fais une prediction. Il a été annoncé pour 2025. Et je te prédis qu'il va sortir sur la Switch et la console suivante.

Je pensais que t'allais prédire qu'il allait gagner aux Game Awards. Mais là, t'as déjà donné un autre jeu aux Game Awards à l'épisode précédent. Fait que là, tu peux pas continuer à prédire indéfiniment tous les Game Awards, Etienne.

Mais non, ça arrivera pas. Un Metroid gagnera pas. Non, à moins qu'il réinvente complètement la recette. Ce qui serait possible. Mais ça arrivera pas.

C'est ça. C'est ce que je me dis aussi. J'ai regardé un dessin animé qui s'appelle Mars Express.

Hein?

Qui dure une heure et demie. C'est un dessin animé français, vraiment super bien noté, qui est sorti l'an dernier.

Et quoi? Ok, honnêtement, je dois avoir la pire face. Il me semble que c'est des mots qui ne s'additionnent pas ensemble dans la même phrase. C'est quoi?

Mais écoute, l'esthétique, Etienne, sans rire, c'est… Tu regarderais juste la cover, et tu dirais, ok, on dirait que je m'apprête à regarder un film qui est sorti dans les années 90. Ils ont rejoué sur cette esthétique-là des dessins animés qui sortaient dans ce temps-là. Et le dessin, c'est exactement un style de mon enfance. J'ai regardé ça, et c'est du sci-fi, avec une genre de... c'est très polis dans le futur. C'est vraiment bon. Encore une fois, un concept des robots qui pètent les plombs un peu. Puis là, il y a des humains qui sont pas trop sûrs. Bref, mais très, très bon. J'ai vraiment aimé ça. La Baie des Pirates? La Baie des Pirates. The Creator, par contre, c'était sur Disney+. C'est ça, faire un épisode avec moi, Etienne. Je te donne des trucs français. De quoi tu parles? À chaque fois, sa face se décompose. Vous ne la voyez pas, mais c'est de pire en pire.

On peut aller au sujet principal, mais on a une question à l'astronaute. Une question ennemie.

Oui, c'est vrai. On a une question ennemie. Attends. La demi-question...

La demi-question, c'est qu'est-ce que ça donne si on fusionne Etienne et Baptiste?

Il n'y avait pas un contexte de plus à ça? C'était juste ça, la demi-question?

J'aime beaucoup la fusion dans Dragon Ball. Déjà, faudrait faire la petite danse et arriver à la même hauteur.

Oui, non, ça ne marche pas au niveau de la grandeur. Mais si on avait à imaginer le mix, c'est sûr qu'il y aurait un rire de Goofy. Ça, je pense qu'on le garde. Il y aurait un très bon accent anglais quand tu parles en anglais. Ça, ça vient d'Etienne. Ça, je confirme. Qu'est-ce qu'il y aurait d'autre? Allons une petite coche plus loin.

Allons une petite coche plus loin. Déjà, moi, j'aimerais ça me voir à ta grandeur. Je serais tellement heureux. Je me cognerai la tête sur les cartes de portes et je serais heureux.

Ça serait drôle. On te met à ma grandeur, mais je prends tes bras qui doivent être un petit peu plus petits que les mien. C'est parfait. Ouais. La moitié de droite va chercher tout ce qui est très en hauteur au-dessus des armoires. La moitié de gauche fait le reste.

Mais sinon, la question sérieuse c'était qu'est-ce que vous pensez de la théorie comme quoi on vit dans une simulation?

Oui, puis on en avait déjà un peu parlé dans un épisode. Suis-je un NPC?

Ou ça va être moi l'NPC?

Peut-être que si on vit dans une simulation, il y a peut-être quelqu'un là-dedans qui est le personnage du joueur principal.

Imagine un jeu à la Grand Theft Auto. Le personnage principal va toujours être celui qui fait les trucs.

Je pense que le personnage principal c'est Donald Trump.

C'est ce que j'avais en tête.

Il y a juste quelqu'un qui joue à JT et qui agit comme Donald Trump.

La planète est juste une partie de civilisation.

Ah, une partie de civilisation. C'est bon. Il n'y a personne individuellement qui est le personnage du joueur principal. C'est plus des pays ou des factions qui sont chacune attribuées à des joueurs.

Mais il y a quelqu'un qui joue la Russie qui voit qu'il reste seulement 26 tours puis qu'il a décidé d'utiliser ses troupes et ses ressources. Parce que pour vrai, c'est…

Vous devez… On va sortir des objectifs à la risque. Vous devez contrôler 18 territoires avec deux régiments chaque sur chaque. La simulation, c'est dur à dire. C'est dur à dire parce que… Oui, il y a deux choses qui se bousculent un peu dans ma tête. C'était même pas la physique quantique à laquelle je pensais. Je pensais plus au fait qu'il y a des… aux univers parallèles. Ça vient un peu me brainfuck en me disant, pourquoi pas, tout est possible. Je le sais-tu, je le sais pas. En tout cas, la superposition des univers, je sais pas ce qui est possible dans toutes ces affaires-là. En même temps, je me dis, si on est vraiment dans une simulation, on se serait pas rendu compte qu'à un moment donné, il y a du monde qui goes off et qu'ils se sont déconnectés. Je sais pas. J'essaie de le penser d'un point de vue très humain, mais en fait, c'est tellement abstrait que... Mettons que ce serait une simulation, mais qui serait pas du tout faite. Ça, ça part dans des trucs loin. C'est même pas ma théorie sci-fi que j'ai choisie. Je me suis toujours dit, mettons, on voit des choses avec nos yeux, avec nos outils, avec nos sens. On se dit, OK, il y a des exoplanètes. On dirait qu'on a toujours tendance à vouloir essayer d'imaginer des choses selon nos perceptions. Même un alien, ça se pourrait qu'il soit un peu humanoïde dans la façon dont on le pense, mais on le sait pas. Juste le fait qu'il peut y avoir de l'anti-matière. Toutes ces choses-là qui sont tellement en dehors de tout ce qu'on est capable de percevoir, je me dis, une simulation, oui, ça se pourrait, mais il ne faut pas qu'on essaye de penser ça comme un simple jeu vidéo. Je pense que ça serait pas mal plus complexe que ça.

Mais de toute façon, ce serait quoi la différence? Qu'est-ce que ça change en bon Québécois?

C'est sûr.

Qu'est-ce que ça change?

C'est sûr, qu'est-ce que ça change.

Si ta réalité ressemble à ça, tu sais, comme Hugo, tu es dans ton auto en ce moment, ça c'est ta réalité. Mais si c'est une simulation, c'est aussi réel que ce qui représente ta réalité en ce moment. Donc, au final, il n'y a aucune différence. Soit un bon NPC, c'est tout. Soit un bon NPC.

Puis en même temps, tu sais, je me dis ben, ça serait peut-être pas fou. Mettons, on se projette très très loin dans le futur, puis il y a quelque chose de beaucoup plus poussé, qui est un ordinateur ultra puissant. Puis là, je tombe un petit peu dans le Black Mirror, l'épisode où genre il run des milliers de simulations avec les deux personnes dans son ordinateur pour voir si c'est un match entre les deux personnes. T'sais, peut-être que c'est ça qu'on vit. Puis là, il nous pitch des affaires du genre, Hey, une petite pandémie Covid ici. Puis on essaye des trucs. Exactement. Ça se pourrait, mais on dirait que je suis comme, Ah, j'y crois pas. Puis en même temps, je suis juste un humain avec ces cinq sens. Fait que c'est compliqué pour moi de m'élever au-dessus de tout ça. Mais So what? C'est vrai, t'as raison.

Mais je pense que c'est intéressant de se poser la question. Hey, ça pourrait être une simulation.

Ça pourrait être une simulation.

C'est cool pareil. Honnêtement, ce serait autant cool que si ce ne l'était pas. Je veux dire, c'est juste que les questions sont différentes. La réalité est la même, mais les questions sont différentes. C'est fou.

Oh oui, tout à fait. Est-ce que tu y vas, Etienne, avec…

J'ai envie qu'on fasse quelque chose. J'ai envie qu'on ait une nouvelle tradition.

Qu'est-ce que la nouvelle tradition?

Quand on a commencé à travailler ensemble, je suis arrivé après toi dans l'entreprise, mais quand j'ai ouvert le tiroir qui était sur mon bureau, j'ai trouvé un dévin. Donc, ce dévin-là date de notre rencontre. Et sans blague, il m'a suivi partout où j'ai travaillé. J'ai décidé que je l'amenais partout avec moi. Donc, là, je l'ai. Donc, je vais lancer le dévin. Si c'est père, tu commences. Si c'est un père, c'est moi.

Est-ce que... Attends, attends, attends. J'ai une question pour toi.

Vas-y, vas-y.

Est-ce qu'il se passe quelque chose de différent? Si jamais c'est un 1 ou un 20, y a-tu quelque chose qui arrive de différent juste dans ces cas-là? Si c'est un 1, on est obligé de changer, mettons, ce qu'on avait fait, puis il faut improviser avec autre chose. Je ne sais pas où. Je n'en sais rien, mais si c'est un... Ok, mais attends, je te propose une chose, Etienne. Pour cet épisode-ci, on ne fait pas le Critical Fail ou le Critical Success, mais on demande à nos gens qui sont sur Discord, qu'est-ce qu'on ferait si on avait un 1 ou un 20 pour les prochains épisodes?

Tu te rends compte à quel point il y a de la préparation là-dedans dans un épisode. On se donne des sujets vraiment poussés.

En tout cas, mais peut-être que les gens vont penser à des choses. Ok, mais si c'est le 1, c'est peut-être trop intense l'exemple que je donnais. On pourrait peut-être, tu sais, ça pourrait être aussi, Ah non, vous échangez des notes, puis vous échangez de rôle. Puis là, il faut que t'essaies de le faire avec la voix de l'autre. En tout cas, je sais pas, là.

J'aime ça parce que il y a plus dans plus de vie sur le Discord. Il y a plein de gens que je connais, il y a des gens que tu connais, qui se connaissent pas, puis si ça allait faire... J'ai découvert des trucs intéressants d'ailleurs, avec un de tes amis sur Discord qui a envoyé des trucs par rapport à Existence et compagnie. C'était super cool. Si on les fait participer, leur cerveau en plus, ça va être malade.

Je ne veux pas vous attirer encore plus, mais je viens tout juste avant l'enregistrement de cet épisode-ci d'envoyer les trois seules versions studios que j'ai enregistrées avec mon damn quand j'étais jeune sur le Discord.

L'effet film homo.

L'effet film homo et je ne les laisserai que sur le Discord. Il faut que vous le rejoignez si vous voulez avoir accès à ces magnifiques versions studios.

Ça, ça s'appelle du chantage.

Exactement.

Et non des chansons.

Des chancetages. Des chancetages.

Ok, donc. Père c'est toi, hein Père c'est moi.

Ok c'est bon ça me va.

C'est parti. C'est moi. Je suis content de commencer. Parce que j'ai tellement peur que t'aies pris le même sujet que moi.

Ah oui, c'est ça qu'on s'était dit aussi, on se le dit pas.

Et ça, ça va être ça. Tous les épisodes, je sais qu'il n'y a aucun podcast qui fonctionne comme ça. On a des notes partagées sur Google Docs. Si vous voulez de l'impro, nous, Critical Fail, on le rôle tout le temps. Si on collisionne sur nos sujets, on collisionnera. On s'arrangera.

Qu'est-ce que t'as pris?

Sérieusement, ça me fait capoter parce que c'est un sujet, c'est une théorie que j'ai eue sous le nez tellement longtemps. Et quand j'ai fini par creuser pour comprendre que c'était quelque chose qui était réaliste, je pense que c'est probablement une des théories scientifiques qui me fait le plus triper. Et de loin. Qu'est-ce que t'as pris? Ça commence dans le début des années 2000, pendant que j'écoutais Futurama. Il y a un épisode qui s'appelle A Clone of My Own, où le professeur se clone. Puis à un moment donné, il y a le moteur du vaisseau de Planet Express qui brise. Puis là, il faut que quelqu'un le répare. Puis c'est le clone qui décide de le réparer. Puis il dit quelque chose d'intéressant. Là, je l'ai traduit. Je vais le dire. Il dit, les moteurs ne font pas bouger le vaisseau. Le vaisseau reste où il est. Le moteur fait bouger l'univers autour du vaisseau. Oh!

Intéressant!

Puis ça, moi, dans ma tête, c'est comme, c'est Futurama. C'est fucking n'importe quoi. Sauf que plus tard, bribe d'informations supplémentaires, j'apprends que tous les auteurs de Futurama, c'est des gens qui ont des PhD. C'est des scientifiques, c'est des bolets, c'est des nerds. C'est une gang de nerds. C'est pour ça que c'est aussi bon. Tu vas avoir des blagues vraiment poussées. Il faut que tu sois astrophysicien pour comprendre le truc qui est écrit dans le background là-bas. C'est ce genre de blague-là. Moi, je ne fais pas 1 plus 1. Je me dis, OK. Puis là arrive le fait que j'entends la même chose par rapport à Star Trek. La plupart des affaires qu'il y a dans Star Trek, surtout les originaux, c'était basé sur des théories existantes. Dans Star Trek, il y a le warp drive qui existe, que tu peux aller plus vite que la lumière. Dans ma tête, c'est que non, il n'y a rien qui va plus vite que la lumière. Donc, je laisse passer ça. Puis là, il y a un épisode de notre podcast où tu mentionnes à un moment donné qu'il y a une étude qui est sortie comme quoi il y aurait possibilité d'aller plus vite que la lumière. Puis là, je me suis mis à saigner du nez.

Ah, merde. Attends. OK, non, c'est bon, on n'a pas pris le même. J'ai hésité longtemps. Mais moi, j'ai pris... Non, mais je vais le dire maintenant, mais je reparlerai plus tard. Je suis allé avec la vitesse de la lumière puis l'espace-temps.

On est pas loin, là. On va se rejoindre solide. Donc, Baptiste, rien peut aller plus vite que la lumière.

En effet. En effet, pis je vais en parler longuement dans mes affaires. Parfait. Finalement.

Je répète ma phrase. Rien peut aller plus vite que la lumière.

Non, en effet.

J'ai pas dit rien ne peut. J'ai dit rien, rien allait plus vite que la lumière. L'univers prend de l'expansion plus vite qu'à la vitesse de la lumière.

Tout à fait. J'allais apporter une nuance qui vient de mes propres recherches pour mon sujet.

Non, vas-y.

En fait, la nuance, c'est que parce que j'ai regardé une vidéo vraiment quand même bien explicative là-dessus, mais il disait, sauf que le... Voyons, l'univers qui s'étend n'est pas considéré comme un déplacement.

Exact.

Fait qu'on ne peut pas vraiment considérer que c'est quelque chose qui va plus vite que la lumière.

Exact. Mais... Si tes coordonnées, à un temps donné, sont X, Y, puis que tu te ramasses, exprimes Y, exprimes dans un temps qui est impossible après, techniquement, t'as pris une nouvelle position plus rapidement que si tu t'étais déplacé.

Je suis d'accord.

D'abord, regarde, disclaimer, je ne suis pas un scientifique.

Moi non plus.

Ne utilisez pas ce que je vais dire en cours. Il y a peut-être des concepts que j'ai mal compris et que je vais mal expliquer. Mais honnêtement, plus je creusais là-dedans, plus je capotais, c'est complètement débile. Donc, quand je dis rien va plus vite que la lumière, c'est ça, l'expansion de l'univers s'est fait plus vite que la lumière. Mais là, après, tu te dis, OK, t'as peur. Il y a un hack à quelque part parce que justement, la lumière, c'est la limite. C'est la limite parce qu'atteindre la vitesse de la lumière, ça prendrait une quantité d'énergie infinie pour déplacer, bon, bref. Puis là, c'est là que la théorie de... en fait, le warp drive, l'idée, c'est que t'as ton vaisseau, OK? Puis pour faire une comparaison physique, disons que Baptiste, ton vaisseau, c'est toi. Que tu vas entourer d'une bulle. La bulle, pour toi, ça va être une planche de surf. Et que l'univers, l'espace-temps, en fait, l'espace-temps autour de ta planche de surf, mais pas sur ta planche de surf, tu vas la déformer pour qu'il y ait une vague derrière toi et qu'il y ait un creux devant toi, OK? Je répète, on n'a pas trouvé le mot pour pas creux. Il y a un creux devant toi, il y a une vague derrière toi. Et ce débalancement-là va faire avancer ta planche de surf. Mais en tant que tel, c'est le déplacement de l'eau qui va faire que tu vas te déplacer. Mais toi, sur ta planche de surf, tu ne te déplaceras pas. C'est l'espace-temps autour de toi qui va se déformer pour te faire, en guillemets, bouger. C'est le principe derrière le warp drive de Star Trek. Puis ça, ça vient de des théories, je pense, qui avaient été émises dans les années 30 ou 40, un truc comme ça. Puis ça avait atteint la science fiction puis les romans de science fiction comme quoi. Ah, le warp travel, puis des trucs comme ça. Star Trek est arrivé avec le warp drive qui faisait cette déformation de l'univers là, de l'espace-temps, je devrais dire, pour le déplacement. Mais là, il y a un fan de Star Trek, que je ne me rappelle plus son nom, je pense que c'est un Mexicain, son nom de famille c'est Alcubierre ou Alcubierre, j'ai aucune idée comment le prononcer, c'est sûr que c'est jeune massacre. On va dire Alcubierre.

Alcubierre.

Comme ça, je sais que je me trompe. Que lui est arrivé avec les équations, les formules mathématiques pour dire, écoutez, si on prend une énergie de telle taille et qu'on fait ça avec, on fait ci, qu'on fait ça, et on fait un moteur qui fait ci et qui fait ça, ça fonctionnerait. Puis là, pour lui, dans sa tête, c'est, regarde, c'est théorique, mais ça prendrait toute la masse slash toute l'énergie de l'univers pour le faire fonctionner. Puis là, il dépose son étude puis il est comme, c'est possible, mais... Mais là, il y a du monde, il y a du monde de la NASA qui ont fait, OK, donc c'est possible. Puis ils ont engagé des gens. Ils ont engagé des scientifiques.

Ah, c'est malade.

Pour, ben regarde, c'est possible. Trouver une façon de le rendre réellement faisable. Puis il y a des scientifiques à la NASA qui travaillent en ce moment sur un projet de warp drive. On est très, très, très, très, très loin de réussir.

Ah, c'est capoté.

Mais on est passé de, hey, ça prend environ l'énergie équivalent à l'univers à, hey, faudrait que devant le vaisseau, on émette la gravité, l'énergie, la masse, en bref, de l'équivalent de Jupiter. Ce qui est quand même pas mal mieux. Jupiter ou l'univers, t'as le choix. Mais le problème du warp drive, c'est que c'est beau de générer la masse devant le vaisseau. Déjà, c'est un méchant bon défi. Si t'as assez d'énergie pour ça, OK. Le problème, c'est en arrière. Le problème, c'est il faut que tu génères de l'énergie négative pour en arrière. Puis ça, on sait que ça existe théoriquement, mais je pense qu'on n'a jamais réellement observé.

On n'en a pas observé.

On en observe des effets peut-être, mais on n'en a pas observé.

Si on veut être complémentaire, Etienne, je suis à toi.

Une des façons d'avoir une énergie négative, en passant, énergie négative, masse négative et matière exotique, c'est trois équivalents. C'est plein de façons d'appeler ça. Une façon d'avoir une masse négative, c'est avec l'effet Casimir. Je vais essayer d'expliquer, mais c'est vraiment cool. C'est comme créer un filtre dans l'espace. Imagine deux plaques de métal. Tu les colles vraiment beaucoup entre elles, mais tu laisses un petit espace. Ces plaques de métal vont servir un genre de filtre pour l'apparition et la disparition de particules sous-atomiques. Bref, qui vont se générer dans l'espace, mais qui vont moins se générer dans l'espace qui est compris entre tes deux plaques. Donc, tu obtiens une masse négative relative. Par rapport à tout le reste, entre tes deux plaques, tu as moins de masse, mais ça reste relative. Ça ne reste pas réel. C'est le plus proche qu'on a de générer de l'énergie négative.

C'est intéressant.

Mais imagine, si tu génères l'énergie de Jupiter devant le vaisseau, tu dois générer l'énergie négative de Jupiter derrière le vaisseau.

Ah man, c'est impressionnant.

Et il y a un autre problème. C'est le dernier problème que j'ai noté.

Ah non, mais c'est parfait.

Oui, mais tu sais qu'autour du système solaire, il y a un nuage de poussière, des billes de particules. Je pense que c'est le nuage de Hort. Je n'ai pas une crise cardiaque, c'est vraiment comme ça que ça se fait. Mais le problème, c'est que quand tu voyages avec ton Warp Drive, tu vas accumuler toute l'énergie, toute la masse, tous les débris qui sont devant toi en chemin.

Tu les ramasses comme quoi?

Puis là, il y a des mouches, puis tu fasses des mouches. C'est ça qui se passe. Le problème, c'est que tu arrêtes ton Warp Drive, et là, tu as trop de masse réelle devant toi. Juste la collision pourrait déjà briser ton vaisseau. Donc, il faudrait, en plus de ça, avoir une façon de déformer l'espace-temps. Excuse-moi, je vous ai bien mentionné, c'est l'espace-temps qu'on déforme. Lateralement, pour pouvoir se débarrasser.

Passer entre, eh mon Dieu!

Mais théoriquement, puis c'est là que ça me fait capoter. Donc, si on y arrive, on pourrait avoir un Warp Drive qui va quand même, disons, en dessous de la vitesse de la lumière. Ce serait déjà une méchante réussite. Mais théoriquement, on pourrait atteindre des vitesses, en guillemets vitesses, on s'entend là? Parce que tu te déplaces pas. Mais des vitesses plus élevées. Ce qui est... Tu haques l'univers là. Donc, si c'est une simulation là... Comme mentionné. Si c'est une simulation, bah tu viens de la hacker là.

C'est malade.

La science, c'est hot.

C'est vraiment intéressant. Le côté... T'es sur ta planche de surf, pis c'est en réalité... Toi en tant que tel, tu bouges pas vraiment.

Tu bouges pas parce que tu peux pas. Puis ça règle le problème dont tu vas parler, qui est le problème temporel. Que si tu te déplaces plus vite, le temps passe plus vite pour ceux qui se déplacent pas. Je vais te laisser là-dessus.

C'est drôle qu'on ait choisi. On était pas loin l'un de l'autre. Je pense qu'on est sur des sujets qui sont ultra complémentaires. C'est ça. J'ai choisi vraiment moi mon côté. C'est drôle parce que j'ai pensé au moment où je t'ai parlé de si on dépassait la vitesse de la lumière, est-ce qu'on retournerait dans le temps? Dans ma tête, je me suis dit, c'est très naïf de ma part, de la part de quelqu'un de non scientifique, de penser ça aussi simplement que ça. Je vais essayer d'aller voir qu'est-ce que les scientifiques en disent de ça pour vrai. Ça se peut-tu ou ça se peut pas? J'ai surtout trouvé une vidéo qui m'a super bien expliqué ce que je voulais savoir par rapport à la vitesse de la lumière et surtout par rapport à l'espace-temps. Parce que je pense que c'est ultra pertinent de comprendre un peu c'est quoi l'espace-temps pour comprendre pourquoi tu ne peux pas dépasser la vitesse de la lumière. Ça, c'est super intéressant. Je le répète, mais je le dis avec le nœud. En pratique, normalement, rien ne va plus vite que la vitesse de la lumière dans l'univers. Ça faisait le lien avec ce qu'on disait avec Etienne, mais il y a l'expansion de l'univers qui est plus rapide que ça. Sauf que ça, ce n'est pas vraiment considéré comme un déplacement par les scientifiques. Ce que je vais parler dans les prochains instants, ça s'appuie d'abord et avant tout sur la relativité restreinte pour essayer de comprendre dans un espace qu'il n'y aurait pas de grosse masse avec des systèmes solaires, des planètes, etc. On va imaginer que l'univers est complètement plat dans un premier temps, ça aide à figurer des choses. Relativité restreinte, ça voudrait dire qu'Einstein est peut-être un flat universeur à la base. Mais il va évoluer avec le temps. La vitesse à laquelle un objet se déplace, ça modifie la façon dont s'écoule son temps. Ça, c'est comme le statement de base, puis ça, je pense qu'on le sait tous un petit peu, très planète des singes, mettons-le. Moi, c'est le premier film que j'ai vu qui m'a comme un peu exposé quand j'étais jeune à ce concept-là de dire, Ah, OK, fait que si je me déplace plus vite que quelqu'un d'autre qui est sur un autre objet qui se déplace moins vite à quelque part, puis que je reviens, mettons, sur cet objet plus tard dans mon voyage, c'est comme si je me projetais dans le futur, mettons un peu. Pas forcément dans mon futur à moi, Baptiste, mais plus je reviens à l'endroit où j'étais, puis ils ont avancé beaucoup plus vite que moi dans le temps. Puis ça c'est vraiment… C'était comme un truc qui me fascinait quand j'étais jeune, bref. Le voyage dans le temps. Puis là c'était comme, ok, il y a une portion qui a l'air de pouvoir t'amener dans le futur, puis pourquoi pas dans le passé. Puis c'est là que ma fameuse petite théorie dans ma petite tête à moi est émergée de… Mais là, si tu dépasses la vitesse de la lumière, tu dois être capable de remonter dans le temps. Mais, si tu traces, mettons, ça c'est vraiment intéressant cet exercice-là, si tu traces un axe des abscisses, donc le X qui est à l'horizontale, puis un axe des ordonnées qui était à la verticale, le Y…

Ils ont des noms!

Ils ont des noms. En bas, mettons que tu aurais, à l'horizontale, l'abscisse, ça serait vraiment la vitesse… Ça représenterait la vitesse de la lumière. Donc si tu te trouves au bout de cet axe-là, c'est la vitesse de la lumière. Puis en vertical, on aurait… Donc les ordonnées, excusez. On aurait le temps. Donc si tu trouves complètement en haut de l'échelle du temps, ça veut dire que tu es à 100% de la vitesse à laquelle s'écoule le temps. Donc, ça, ce que ça veut dire, c'est que quand tu es à 0% de la vitesse de la lumière, tu écoules le temps à 100% de sa vitesse possible. Et à l'inverse, si tu es à 100% de la vitesse de la lumière, le temps s'écoule à 0%. Fait qu'après ça, ce qui se passe entre ces deux axes-là, c'est que tous les objets de l'univers décident, pas décident, mais répartissent entre le temps et la vitesse de la lumière dans laquelle ils mettent plus ou moins de vitesse finalement. Tout le monde se déplace au fameux C, le C qui est comme la célérité, la vitesse de la lumière. Mais après ça, chaque objet décide de combien il investit dans la vitesse qui se déplace dans le temps versus la vitesse à laquelle il se déplace par rapport à la lumière.

Parce que la vitesse de la lumière est une constante.

Exactement. Ça c'est une constante.

Elle ne peut pas être modifiée. Donc c'est le reste de l'équation qui doit se modifier, dont le temps fait partie.

Exactement. C'est pour ça que ça s'appelle l'espace-temps. C'est parce que c'est une combinaison de l'espace, donc la vitesse de déplacement dans l'espace par rapport à la lumière, puis le temps. Puis quand tu parles justement de cette constante-là, ça peut être très bien compris entre, si on parle du fameux 100% de l'écoulement du temps, puis qu'on veut se rendre à... Au début, moi, ce que je pensais très naïvement, c'est que, mettons, on traçait une ligne droite qui se rendait au 100% de la vitesse de la lumière. Donc avec cette hypothèse-là, tu penses que si tu dépasses la vitesse de la lumière, tu remonterais dans le temps. Mais en réalité, ce n'est pas une ligne droite qu'il faut tracer. C'est un arc de cercle. Parce que vu que c'est une constante, tous les objets restent à la même distance du point central qui est le croisement à la base des deux axes abscisses et ordonnées. Bref, tout ça pour dire que quand on a tracé cet arc de cercle-là, en réalité, ce que tu peux faire ensuite, c'est le continuer. Puis t'obtiendrais un genre de cadran. Puis là, t'as la ligne horizontale qui présente la vitesse de la lumière. À droite, c'est juste qu'un objet se déplace dans un sens. Puis à gauche, négativement, c'est qu'il se déplace dans l'autre sens. Puis de haut en bas, c'est qu'on aurait vraiment le temps. Donc au-dessus de... Dans la partie haute, c'est 100% du temps. Puis à l'inverse, c'est moins 100% du temps. Puis ce qui se trouve en bas... Donc si tu traces ce fameux cercle-là, ce que tu trouves en bas de la fameuse ligne médiane, ce serait toutes les particules d'antimatière qui se trouveraient en dessous de ce. Fait qu'en réalité, les particules d'antimatière vivraient cet effet que je recherchais qui est de remonter dans le temps. Mais on ne peut pas vraiment l'observer nous autres. Parce que c'est juste que leur temps s'écoule à l'inverse d'une autre. En tout cas, ce gros cercle-là, ça fait juste me ramener à ce que je voulais trouver à la base comme réponse. On ne peut pas dépasser la vitesse de la lumière. C'est juste qu'après ça, il y a toujours cette question de constante. Les objets restent toujours à la même distance du milieu. Donc, ils décident de répartir entre à quel point le temps s'écoule ou à quel point ils vont vite dans l'espace. Il y a cette notion d'au-dessus, on a tout l'univers du connu, les particules qu'on connaît. En dessous, ce seraient toutes les particules équivalentes en termes d'antimatière. Ce que je ne savais pas, ce que je ne savais pas. C'est peut-être logique pour bien du monde, mais le proton qui se situe à 100 % de la vitesse de la lumière, il est sa propre... Le photon, excuse. Pas le proton, excuse. Le photon qui est à 100 % de la vitesse de la lumière, c'est sa propre antiparticule. Parce qu'il est... Vas-y, je... C'est le seul qui serait sa propre antimatière en même temps, parce que toutes les particules auraient des antiparticules, mais lui est exactement à 100 % de la vitesse de la lumière. Exactement, il est directement sur l'axe. Il serait sa propre. Même quand on se dit, on n'en a jamais observé de l'antimatière, ben peut-être que oui, mais c'est dur à... En tout cas, mettons les photons. C'est ça. Puis là, je n'ai pas eu le temps de creuser plus que ça, mais... C'est ça. Puis après ça, ce qui est intéressant, c'est que là, on était dans la relativité restreinte. Mais après ça, quand tu t'en vas dans la relativité générale, où il y a des objets qui sont répartis un peu partout dans l'espace, que ce soit des planètes, que ce soit même des black holes... Ça aussi, j'ai failli choisir black hole comme sujet. En tout cas, toutes ces affaires-là, quand on rajoute ces fameuses masses-là, ce qu'il faut comprendre, c'est que le fameux cercle parfait qu'on a tracé pour ses vitesses de déplacement, il change selon que tu te rapproches d'un objet massif dans l'univers. Il n'est plus exactement un cercle. Il peut devenir un peu déformé parce que tu te mets à te rapprocher. Tu ne peux plus répartir tes vitesses de la même façon vu que tu es en partie attiré par l'objet, vu que l'espace est déformé. Une fois que tu mets le bras là-dedans, c'est comme si je pouvais regarder des heures de vidéo et être constamment fasciné. Ça n'a pas de fin. C'est impressionnant.

Il y avait deux explications qui m'ont vraiment fait comprendre l'aspect de ne pas aller plus vite que la lumière. Sachant que la lumière est une constante, la vitesse de la lumière est une constante. Elle ne peut pas être modifiée. Imagine que Baptiste est dans un train qui va à la vitesse de la lumière moins un kilomètre heure. Et là, ton train avance. Puis là, tu te lèves pour aller aux toilettes qui est devant le train. Tu vas voir le chauffeur.

Ça fait que tu accélères de 1 kilomètre heure pour aller à l'avant.

Oui, mais ce n'est pas possible. Ce n'est pas possible. Donc, tu ne seras pas capable. Tu ne seras pas capable, mais quand tu vas essayer, tu vas tellement t'approcher de la vitesse de la lumière vis-à-vis, mettons, moi qui reste assis à côté, que moi qui te regarde aller, tu sais, il y a comme l'aspect relative de ça. C'est comme si tu allais au ralenti soudainement.

C'est drôle parce que tu dis ça. Là, il parlait de si tu regardais un objet qui est aspiré par un trou noir, tu le verrais s'arrêter à la lisière. Parce que de notre point de vue, il ralentit de plus en plus, même si en réalité, il est en train de se faire aspirer. Pour nous, on finit par le voir immobile à la bordure du trou noir. C'est ce que tu dis là. En réalité, tu ne peux jamais l'attendre à 100% à cette vitesse.

Ce n'est pas possible.

Il y a toujours le photon qui te passe devant et qui fait un gros fuck you.

L'autre explication, celle qui m'avait vraiment décliquée, c'est dur à expliquer verbalement, mais je vais essayer. Imagine que Baptiste est sur le bord d'un chemin de fer, qui passe de ta gauche à ta droite. Il y a un train qui arrive, et lui, il va à presque la vitesse de la lumière. Il passe. Dans le train, moi, je joue à pong. Sauf qu'au lieu que les palettes soient à gauche et à droite, ils sont en haut et en bas. La balle, c'est un photon. La balle, c'est de la lumière. Pour moi qui joue à pong, la balle rebondit entre les deux plaques de haut en bas vers la vitesse de la lumière. C'est de la lumière. Elle fait une ligne droite. C'est une ligne droite de ton point de vue. Puisque le train passe de ta gauche à ta droite, la balle fait une diagonale vers le haut. Entre chaque coup sur les palettes, la distance est beaucoup plus étirée. Mais la vitesse de la lumière est la même. Normalement, la lumière de passer d'une palette à l'autre devrait prendre le même temps. Mais comme de ton point de vue, c'est super étiré, c'est comme si le train ne peut pas aller à cette vitesse-là. C'est comme si je vivais au ralenti pendant que tu vis à vitesse normale. De mon point de vue, je te regarde dehors et tu vis en accéléré alors que moi je suis à vitesse normale à cause de ça.

C'est dégueu. J'ai cherché un petit point bonus parce que quand je t'avais parlé de l'article qui disait qu'il y a peut-être des choses qui peuvent aller plus vite que la lumière, ce que j'avais lu à un moment donné mais que je n'ai pas retrouvé, il y avait des scientifiques qui s'intéressaient à la question de quand la lumière est aspirée dans un trou noir, va-t-elle plus vite, accélère-t-elle? Est-ce qu'elle va plus vite que sa propre vitesse à ce moment-là? Parce que là, il y a comme quelque chose de… Les scientifiques le résument comme Black holes are when things get weird. C'est ça l'explication de base d'un trou noir. Mais ce que je trouvais vraiment intéressant, c'est que la lumière, tu te dis, mettons, OK, cette affaire-là qui est comme la chose, la constante, puis l'affaire qui va la plus vite dans tout l'univers, ben, tu sais, même si elle peut être influencée par la gravité, elle va tellement vite, tu sais. C'est comme comment un trou noir peut faire pour aspirer cette affaire-là, tu sais. Puis ce que je trouvais vraiment intéressant, c'est que, ben, tu sais, le trou noir rapidement, c'est un point de gravité infini en un tout petit point dans l'espace.

Est-ce qu'il est vraiment infini?

Ben, je ne sais pas si il est vraiment infini. Ça, c'est quasiment infini.

Est-ce que c'est quelque part ou c'est quelqu'un ou c'est quelque quoi?

C'est-tu un univers parallèle où on est dans une simulation? Je ne sais pas, tu sais. Ce que j'ai compris, c'est que quand t'imagines le plat de l'univers, tu tombes dans un trou noir. Si la lumière essayait de passer, même sur le bord du trou noir, la lumière prend toujours le chemin le plus court. Quand tu abordes le trou noir, c'est un tous les chemins mènent à Rome. Tu t'en vas au centre tout le temps. Même si tu essaies de remonter le trou noir, le chemin le plus court c'est vers le centre du trou noir. Il n'y a rien d'autre à faire. C'est pour ça que la lumière se fait aspirer. Mais je trouve ça capoté. Il y a tellement de choses qui se passent. Juste d'en parler avec toi, je me dis que j'aurais pu choisir tel ou tel sujet. En tout cas, il y aura d'autres épisodes là-dessus.

Maintenant, on sait qu'il y a une façon de hacker cette limite-là aussi. Je veux t'expliquer comment la limite fonctionne. Je veux t'expliquer comment la hacker. J'ai passé un voyage d'autobus Québec-Montréal pratiquement entier à regarder des vidéos sur les warp drives, comment ça fonctionnait. Il a fait quasiment ir. J'étais tout seul à capoter dans mon coin.

Moi, je voyais juste les courbes se dessiner dans ma vidéo. Et je fais, ben voyons donc, ben voyons donc. Mais ce n'est pas possible. Je comprends pourquoi j'étais vraiment niaiseux avant de regarder cette vidéo-là. C'était... Ah non, mais c'est... J'aime ça. J'aime beaucoup trop ça. C'est vraiment cool.

Je reconnais cette théorie.

Épisode 7, c'est malade.

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