Steven Spielberg: sa technique et ses meilleurs films
Quels sont les meilleurs films de Steven Spielberg? Combien d’Oscars a-t-il gagné? On se pose ces questions et on revisite la carrière de ce grand réalisateur!
Également, on parle de Elden Ring et Spiderman sur PlayStation 5, de la série animée Twilight of the Gods, du jeu Balatro, de l’horreur existentielle de l’usine à trombone et de House of the Dragon
Transcription de l'épisode
Contient des erreurs car générée par IA.
Salut, Étienne.
Salut, Baptiste.
Écoute, Étienne, j'avais une question pour toi.
Oui?
Selon toi, quelle serait l'œuvre de Spielberg qui résumerait toutes ses œuvres? Oh boy, moi je pense que ça prendrait un requin robot alien nazi. C'est bon.
Ça ferait un bon Sharknado, par contre. Initiative, Baptiste? Oh là, oh là, ça, ça fait longtemps que je n'ai pas roulé ça. C'est parti. Oh, j'ai trois.
Neuf.
Neuf. Bon, tu as l'initiative, Baptiste? J'aime ça qu'on n'est pas encore du tout roulé jamais de critique.
Ça fait juste monter le stress d'un cran à chaque fois qu'on roule.
À chaque fois, je suis d'accord.
Parce que là, les probabilités, à un moment donné, vous nous rattrapez, là. Fait que, bref. À mon tour. Ben, je suis papa pour une deuxième fois.
Bravo, Baptiste.
J'ai eu une petite fille du prénom de Samuel. On est ben contents avec ma blonde. Fait que c'est ça qui s'est passé depuis la dernière fois. Ce n'est pas une mince affaire.
Non, non, c'est gros. Tu as un double permis de papa.
J'ai un double permis de papa.
Alors, ça veut dire que tu peux faire deux fois plus de dad jokes.
Exactement. Puis, je commence très bien ce rôle-là. Ça fait longtemps que je l'assume. Avant même d'avoir des enfants, je faisais des dad jokes.
All right.
Toi, mon cher Etienne, as-tu d'autres... Qu'est-ce qui s'est passé dans ta vie dernièrement? Oui, ben en fait, si vous êtes sur notre Discord, vous avez su que j'ai comme droppé une genre de bombe, comme quoi j'avais une déclaration à faire. Oui, il y a une déclaration à faire, puis il ne me l'a toujours pas dit.
Donc, tu sais que je suis un très, très, très grand fan de Nintendo, en particulier des Zelda. Et tu sais qu'il y a un Zelda qui est sorti récemment, c'est-à-dire le jeu de Zelda qui m'émerveillait de Zelda.
Oui.
Et je ne l'avais toujours pas. Alors, je suis allé au Best Buy, puis j'ai acheté une PlayStation 5.
Ben non. T'as une PlayStation 5.
Écoute, je voudrais remercier M. Night Shyamalan d'avoir demandé pour cette twist-là. Oui, je me suis senti en train de faire une PS5.
Ben non, mais...
Ah oui? Oui, une PS. Une PS5.
Qu'est-ce que tu fais qu'une PlayStation 5? Je la regarde, elle prend tellement de place.
C'est gigantesque.
Mais là, attends, attends, OK, c'est quoi tes prospects de jeu? Qu'est-ce que tu veux jouer sur PlayStation exactement? Bon, alors la réalité, c'est que moi, j'ai manqué une multitude de jeux depuis toujours.
J'ai déjà eu une Xbox 360, mais j'avais pas beaucoup de jeux. J'avais joué à Grand Theft Auto, puis c'est pas mal ça, puis à FIFA. J'ai eu une PS4, mais j'ai eu une PS4 pas mal en même temps d'avoir mon premier enfant, ce qui fait que j'avais pas beaucoup de temps.
T'en as pas profité.
Exactement. Puis, à chaque fois que je voulais jouer, il y avait une update de 800 terabytes à downloader. Donc, bref, je jouais jamais. Je jouais jamais. J'ai joué à Battlefront 1 et 2, puis ça a fait le tour. Donc, puis j'avais acheté une Switch parce que c'était facile. C'est facile à prendre, à jouer cinq minutes, à redéposer, puis ça m'a permis de retomber dans le gaming. Puis on s'entend qu'il y en a eu beaucoup des jeux qui sont sortis dans les vingt dernières années, autres que sur des consoles Nintendo. Puis je me suis dit, bon, là, je blanche dans un autre univers, puis ça va nous permettre de faire des segments pratiquement à chaque épisode de Nintendo fanboy, essaye un jeu de PlayStation 5.
Ah, nice. C'est bon, ça.
Oui.
C'est excellent, j'aime ça.
Yes. Première impression, la manette est phénoménale. Oui. La manette est phénoménale. Il y a des triggers adaptifs, je dis adaptifs, des triggers avec résistance variable de temps. Juste le jeu de Astro Bot, le tech demo de la manette, c'est impressionnant, c'est exceptionnel. J'adore ça.
Ah, mais c'est le fun, ça. Moi, je ne suis jamais passé du côté obscur de la PlayStation, mais j'ai joué à beaucoup de jeux de PlayStation parce qu'il y en a certains qui ont été adaptés en PC, parce qu'il y a un service qui s'appelle PS Plus Premium, qui est comme un genre de streaming, de streaming, de gaming, de somi, que tu avais certains types de jeux que tu pouvais retrouver sur ce service-là. Mais c'est ça, je suis bien content que tu achètes ça, parce qu'on aura peut-être des jeux en commun à parler.
Oui, j'en ai essayé un, j'en ai essayé deux.
De quel? Je n'ai commencé pas par le plus simple, j'ai commencé par Elden Ring.
Ouf, oh là là.
Oh là là. Ben là, tu auras des choses à raconter à Eddie.
Ah, ben oui, mais ça, je l'ai fait. Je veux dire, j'ai tellement de rôles de relations avec ce jeu-là.
Oh là là, non. Tu sais, ce serait un coup à péter ta manette en l'envoyant parce que tu n'as pas...
Ah, mais non, ce n'est pas mon genre de faire ça. Je ne suis pas colérique, mais je vais... Je vais stresser. C'est... Je suis un fan de Zelda, je l'ai dit tantôt. Breath of the Wild encourage l'exploration, puis t'explores, tu découvres des trucs. Tu sais, tu es récompensé pour ton exploration. Elden Ring encourage n'importe quoi, tout. Encourage le combat, va te battre. Hey, regarde, il y a tel truc, ça a l'air cool. Hey, regarde ça, voici un coffre au trésor. Mais à chaque fois, te frappe dans la face avec un poisson congelé. C'est comme, ah oui, regarde ce truc-là, tu vas aller le combattre. Non, il t'a one shot. Hey, regarde ce coffre au trésor, tu veux l'ouvrir. Il te téléporte à un endroit qui a bonne chance pour sortir de là. C'est comme... Il veut que t'explores pour te péter la gueule. Ben oui.
C'est ça le concept même.
Oui, j'ai... Il y a quelque chose de magique dans ce jeu-là. Je ne sais pas s'ils ont mis du crack dedans, ou je ne sais pas si c'est simplement un jeu très bien désigné, mais je déteste jouer à ce jeu-là. Mais à chaque fois que je le déposais, j'avais envie d'y retourner.
C'est pour ça que je ne voulais pas être un héro dans les Souls Lake.
Un héro ou un NPC dans ce jeu-là. Non, c'est terrible. Mais oui, visuellement, c'est à couper le souffle.
Ça a l'air vraiment malade.
L'autre jeu que j'ai joué, je vais le mentionner brièvement, c'est Spider-Man, mais c'est la version PlayStation 4. C'est un beau open world, mais qui est très... C'est très open world classique. Il y a une carte, la carte te dit tout.
Oui, c'est ça, exactement. Et t'es moi en mode exploration, t'es plus dirigé.
Exactement, t'es en mode, va cocher des cases.
Mais je pense qu'ils avaient des bons ratings, les jeux de Spider-Man, dans les dernières années. Ils avaient l'honneur d'avoir fait le travail.
Regarde, c'est ça, ça fait le travail, c'est un bon jeu. Les contrôles sont magiques. Tu sais, tu regardes Spider-Man se promener entre les buildings dans les films, c'est comment il fait, je ne comprends pas la physique de ça, ça doit être impossible à contrôler, mais le jeu vidéo te donne vraiment l'impression que tu contrôles tout ce que tu fais et que tu fais ce que tu veux faire. Puis se promener dans New York, dans une petite version réduite de New York, mais c'est quand même New York, c'est vraiment cool. C'est trippant, puis il y a du fast travel de possible dans ce jeu-là, je ne l'ai jamais utilisé.
Ben non. Ben non, l'un des intérêts du jeu Spider-Man, c'est de te déplacer comme Spider-Man.
Exactement.
C'est ça.
Tout à fait, je comprends. PS5, j'ai mon cousin Olivier, que je mentionne souvent dans l'épisode qui nous écoute. Des fois, il envoie des idées d'épisodes, il faut qu'on fasse quelque chose avec ça. Bref, je le salue, il est descendu de Montréal, il est arrivé à Québec avec une pile de jeux PS4, PS5. Quand j'ai dit, je me suis acheté une PS5, il a pratiquement dit, j'arrive, puis il est parti avec son auto. Il m'a amené, je pense, une quinzaine de jeux. J'ai Ghost of Tsushima à essayer, j'ai God of War à essayer, que j'ai vraiment hâte. Puis là, je viens tout juste de commencer Horizon Zero Dawn, alors j'en parlerai la prochaine fois.
Ben oui. Toutes des jeux que j'ai faites, je suis bien hâte que tu les passes pour qu'on en parle.
Yes, j'ai vraiment hâte de parler avec toi, parce que c'est un bon achat, je suis vraiment content de m'être gâté comme ça.
Très nice. Cool.
Quoi d'autre, Baptiste? Ben moi, j'ai fini God of War Ragnarok. Oh, Ragnarok.
Parce que moi, c'est drôle, je joue sur mon PC à certains jeux de PS qui sont sortis finalement sur PC avec une manette de PlayStation 4, une DualShock qui est plugée directement en USB à mon PC. Au moins, j'ai l'expérience de la manette de PlayStation pour jouer au jeu, mettons. Puis en parallèle de ça, j'ai écouté une série qui s'appelle Twilight of the Gods, qui a été réalisée par Zack Snyder. C'est une série animée. Je pense qu'il y aura juste une saison, ne me semble pas qu'il y en aura d'autres. Puis ça raconte aussi Ragnarok. Fait que c'est le fun, parce que j'ai vécu à la fois l'histoire de Ragnarok dans le jeu God of War et l'histoire de Ragnarok dans Twilight of the Gods sur Netflix. J'ai vraiment aimé ça.
Est-ce que tu as regardé ensuite Thor, Ragnarok? Non, non, non, non, non.
Je ne suis pas allé jusque là. Je ne suis pas allé jusque là, mais je pense que je n'en connaissais pas beaucoup sur la mythologie autour de Ragnarok. Je connaissais les dieux, etc., en lien avec les dieux du Nord, dans le fond. Mais je ne connaissais pas tant que ça Ragnarok, l'histoire avec les géants, Thor qui a tué plein de géants, etc. Bref, tout un lore qui est vraiment intéressant pour vrai dans ce... Puis c'est drôle parce que dans Twilight of the Gods, chose que dans God of War, Ragnarok, ils n'ont pas cet angle-là parce que ça ne fait pas partie de l'univers, mais dans Twilight of the Gods, Ragnarok arrive au moment où la religion polythéiste s'éteint puis est remplacée par Jesus. OK. Je trouvais ça intéressant. Je me disais, c'est cool, une genre d'apocalypse, mais en réalité, c'est plus une disparition de Asgard puis des dieux standards, puis un remplacement par une nouvelle religion. Je n'avais jamais vu ça sous cet angle-là.
Je trouvais ça super intéressant.
Mais bref, ce n'est pas le punch de la série, mais bref, vous pourrez regarder si ça vous dit. C'est ça, j'ai fait ces deux trucs-là en parallèle, puis j'étais bien content. Ça m'a plongé à 100 % dans Ragnarok.
Dans ce cas, j'hésitais pour l'ordre dans lequel jouer aux jeux que j'ai mentionnés tout à l'heure. J'ai commencé par Horizon Zero Dawn parce que je me suis dit, je vais pouvoir me donner un break de Horizon, puis y retourner avec le Forbidden West après avoir joué à Ghosts et à God of War. Donc, je vais faire God of War ensuite, je ferai Ghost of Tsushima après, puis après, je déciderai est-ce que je fais Ragnarok ou Forbidden West, puis on pourra en parler.
J'ai tout fait, tout ça que tu viens de dire, j'ai déjà fait.
Super, super.
J'ai un peu d'avance.
Il te reste à essayer de faire Elden Ring au complet.
Oh non.
En passant Elden Ring, j'ai arrêté, j'ai mis le jeu en punition, je l'ai mis dans le congélateur.
Dans le congélateur.
Oui.
Pour éviter qu'il se transforme en monstre.
Pour éviter, non juste pour le punir un peu là. J'y retournerai éventuellement, mais je veux dire, mon niveau de stress et d'anxiété, je veux dire décuplé, donc ce n'était pas la bonne chose.
Je comprends. Je comprends ça. Et toi, Etienne, avais-tu autre chose? Oui.
Sur Apple Arcade, j'ai Apple Arcade. Oui. C'est un truc qui n'est pas délibéré que je l'ai, mais je l'ai. Ça fait partie de mon abonnement à Apple. Puis, ils sortent des jeux une fois de temps en temps, puis là, ils ont sorti Balatro. As-tu déjà joué à Balatro? Non. Balatro, c'est disponible sur plusieurs plateformes, mais ça s'avère que maintenant, il est inclus dans Arcade. C'est un jeu de cartes. C'est un jeu de cartes, c'est rogue-like, un peu deck building, mais tu joues contre toi-même. Tu joues contre le score, il faut que tu fasses un score de plus en plus élevé à chaque fois, puis tu améliores tes cartes avec différents jokers, différentes... Bref, tu as des modificateurs sur tes cartes. Tes cartes font des points. Tu peux avoir des multiplicateurs de tes points, puis tu peux avoir des multiplicateurs de multiplicateurs pour faire des scores toujours de plus en plus élevés. C'est un genre de jeu que j'ai commencé parce que j'en avais entendu parler. J'ai joué une partie, je me suis dit, je ne comprends pas la traite. J'ai joué une deuxième partie, je me suis dit, je vais en faire une troisième. Puis la troisième, ça a été la bonne. Il y a eu un déclic qui s'est fait dans ma tête au point où ma blonde me regarde jouer aux cartes comme ça, puis elle me dit, t'es un accro du jeu, un peu comme Tommy Simpson, quand Homer, elle insiste que Marge est une accro du jeu. C'est fou ce jeu-là, à quel point. C'est divertissant. Puis c'est un jeu qui veut que tu le brises. C'est un jeu qui veut que tu fasses un score qui sera pas capable d'afficher, puis qui va mettre un petit E dedans comme une calculatrice, parce que... mais c'est un jeu également qui va se foutre de ta gueule, parce qu'il va te donner des objectifs ou des curveballs difficiles à contrer. Et puis, ah, c'est un bijou. C'est un petit jeu indie, vraiment le fun.
Vraiment le fun. Nice.
Ouais.
Nice.
Ah oui. Super cool. C'est très cool. Ton côté? Ben, moi...
J'ai... je pourrais... Ben, en fait, je vais vous donner le nom, puis au pire, on pourrait repartager à ceux que ça intéresse, mais j'ai découvert une vidéo que mes amis français m'avaient envoyée il y a quelques semaines, qui s'appelle L'horreur existentielle de l'usine à trombones. Je sais de quoi tu parles. Je sais que tu sais de quoi je parle, parce que quand j'en ai parlé à Eddie, il m'a dit Tu vas voir, Etienne, il est tombé là-dedans aussi.
Ouais, ouais, ouais.
Fait que c'est un Français qui a fait seulement quelques vidéos. Il n'a pas encore fait beaucoup de vidéos, mais je trouve qu'il a un super bon storytelling, fait que lui, ce qu'il a fait, c'est qu'il a fait une vidéo, puis il parle d'un jeu que vous pouvez aller voir, qui s'appelle Universal Paper Clips, qui est un jeu très simple, que tu peux jouer dans ton navigateur. Puis le but, c'est de faire des paper clips, des trombones. Il faut en faire toujours plus. Puis là, le jeu est comme très minimaliste, je pense, en partant, là. Tu as juste des boutons pour faire des paper clips, puis acheter du matériau pour faire plus de paper clips, puis ainsi de suite. Puis au fil du temps, le jeu te rajoute des objectifs, des trucs que tu peux débloquer, tu sais, genre tu as des trucs qui font automatiquement des paper clips à ta place, puis etc. Fait que tu grandis, tu bâtis, etc. Mais ce qui est intéressant, puis il le dit dans la vidéo quand même assez tôt, c'est que finalement, ce jeu-là, en réalité, tu joues comme si tu étais une IA. Puis les humains qui t'ont créé t'ont dit, toi, intelligence artificielle, fais des paper clips. C'est ça ta job. Puis après ça, au fil du temps, on va t'accorder de plus en plus de confiance, fait qu'on va te permettre d'augmenter ta puissance de processing. On va te permettre de... Puis ainsi de suite, fait que tu bâtis cette chose-là de façon vraiment gigantesque. Mais il y a vraiment comme une... C'est vraiment intéressant de la façon dont il le décrit dans la vidéo, parce qu'il dit à quel point ce jeu-là raconte une histoire par rapport aux intelligences artificielles, puis vers quoi on s'en va avec les intelligences artificielles.
C'est super simple le jeu, c'est du texte en times, puis c'est des boutons, c'est sur le web, du web non stylé, ça rappelle Earth 2025, dans le temps, dans les années 90, quand on était jeune et qu'on jouait à ça. C'est vraiment cool.
Ouais, c'est ça. Puis là, ce gars-là qui fait cette vidéo-là, en partant avant tout du jeu Universal Play Hippoclips, après ça, il étend, genre, il explique c'est quoi les accélérationnistes en ce moment dans le domaine de l'IA versus les Do-Mur, c'est quoi. Il y a plein de concepts qui vient présenter, rajouter. C'est vraiment dystopique, mais c'est super intéressant. C'est sûr que si vous êtes déjà un peu déprimé, n'écoutez peut-être pas cette vidéo-là tout de suite, gardez-la pour plus tard. Mais mettons que vous êtes dans un bon mood, puis vous vous dites, j'ai le goût d'écouter de quoi qui est bien raconté autour de le futur, de l'IA, puis toutes ces choses-là. J'ai adoré cette vidéo-là.
Moi, j'ai joué, puis c'est le genre de truc qu'il ne faut pas me faire jouer parce que c'est addictif. Je voulais faire plus de trombones. Encore une fois, ma blonde m'a vu jouer à ça, puis elle a trouvé une citation, je ne sais pas où elle l'a trouvé, mais je l'ai ressorti. Ça vient d'un philosophe britannique qui s'appelle Nick Bostrom. Imaginez, écrit-il, que le directeur d'une usine de trombones achète un ordinateur super intelligent à qui il demande de produire le plus grand nombre de trombones possible pour atteindre cet objectif. L'ordinateur de l'usine de trombones finit par conquérir l'ensemble de la planète Terre tue tous les humains, envoie des expéditions, s'emparer de nouvelles planètes et utilise les immenses quantités de ressources ainsi acquises pour remplir la galaxie d'usine de trombones.
En réalité, le jeu, c'est la représentation de ce que ce gars-là raconte.
Exact.
C'est exactement cette représentation-là. C'est pour ça que je dis que c'est très dystopique.
Oui.
Mais c'est quand même super intéressant parce qu'en ce moment, on le vit, l'IA, l'accélération, toutes ces choses-là. C'est vraiment intéressant de se positionner là-dessus. Puis c'est vrai que, puis là, après ça, justement, dans la vidéo, ils donnent plein d'exemples où il y a des intelligences artificielles qui se sont faites donner un objectif, mais on leur a mal exposé qu'est-ce qu'on voulait réellement qu'elles fassent. Fait que là, elles prennent des tangentes qu'on n'avait pas du tout prévues. Puis là, ça crée ce qu'on appelle un problème d'alignement. Mais je ne veux pas faire toute la vidéo à la place. Allez la regarder. C'est super intéressant.
Déjà, ça prendrait les lois de la robotique de Asimov.
Oui, c'est ça. Oui, mais même le. Tu sais, en tout cas, c'est vraiment intéressant. Il donne des exemples de genre, ils disent à une… je pense à une IE, Ah, avec tel bras robotique, essaye de prendre telle balle. Puis plutôt que de faire l'effort d'aller prendre la balle, il a compris de quel angle regarder l'observateur, puis il fait juste mettre son bras devant pour faire croire à l'observateur qui est en train de prendre la balle. Tu te rends compte? Non, mais tu sais, c'est impressionnant, c'est vraiment. Puis tous ces exemples-là sont vraiment super intéressants. L'horreur existentielle de l'usine Atron Bonn, c'est sur une chaîne qui s'appelle Ego, E-G-O. Donc je vous le conseille.
All right.
Voilà.
Yes. De mon côté, j'ai finalement écouté la série House of the Dragon, version originale en français, la Maison du Dragon. Non, ce n'est pas un restaurant chinois. C'est tellement bien produit. C'est dommage que les personnages ne soient pas aussi intéressants slash attachants que Game of Thrones, mais c'est un exemple exceptionnel d'une production, d'un set design, d'un style, d'une vibe d'une série télé qui est tellement bonne. Il manquait clairement un épisode à cette saison-là.
T'as regardé la saison 2.
La saison, tu te termines, et tu te dis que il manque un épisode. C'est pas possible. Non, non, ça va être dans la saison 3, c'est-à-dire dans huit ans, parce que HBO, même Netflix, toutes les séries télé, c'est en ci, ça prend au moins... Il y a une pause d'au moins deux ans entre plusieurs saisons. Là, il y a Arkane, qui... Oui, la saison 2. Ben oui, en date d'enregistrement, en date de sortie de l'épisode, c'est déjà sorti, mais Arkane, ça a pris trois ans. Là, il y a Severance, Silo, puis Shrinking, bon, ça revient, mais ça a pris deux ans, voire trois ans. Oui. Puis là, HBO, qui dit, Hey, nous, on va faire une série télé Harry Potter. On va raconter l'histoire de Harry Potter. On va recaster Hermione, Harry et Ron, et on va faire une série. Puis moi, tout ce que je me dis, c'est ils vont devoir faire une saison par année.
Ben oui.
Sinon, Harry, il va être en deuxième année, puis il va avoir une barbe.
À la quantité de contenu de livre, s'ils veulent spliter ça en beaucoup de saisons, puis que tu comptes un délai en années entre les saisons, tout le monde va être très, très vieux.
Exactement.
On va être vieux. Probablement, le prochain acteur de Dumbledore va aussi peut-être s'éteindre en cours de route, puis on va devoir à nouveau le remplacer.
Ça va encore leur prendre plusieurs Dumbledore. Il n'y aura pas le choix. Un dernier truc pour toi? Non, ça fait le tour. Ça fait le tour. Parlons de Spielberg.
Spielberg. Tu ne sais pas jouer, Jack.
Oh yeah. Spielberg, Spielberg, Spielberg. Le sujet, c'était tellement vague. J'ai proposé Steven Spielberg à Baptiste. Et je dis oui. Et on ne s'est pas reparlé. Donc, j'ai hâte de voir. C'est toi qui as l'initiative, c'est toi qui as roulé un œuf. Vas-y.
C'était flou, mais en même temps, on a rapporté des précisions. Après ça, on s'est dit, on pourrait faire peut-être un genre de top 5. En tout cas, peu importe là, on va voir comment ça va d'un bord et de l'autre. Peut-être qu'on peut... Ce que je te suggère, Etienne, c'est que je vais te dire des films de mon top 5 à moi. Si jamais, toi, t'as l'un de tes films de ton top 5, faisons tous nos points ensemble en même temps, en alternance. Allons-y comme ça. Et si jamais, tu ne l'avais pas dans ton top 5, je vais en parler. Tu peux prendre après ça l'initiative pour parler de ton prochain film dans ton top 5, et ainsi de suite.
Parfait. Moi, ce n'est pas juste un top 5 que j'ai, par contre, mais... Allons-y. Non, j'ai d'autres trucs.
Ouais, c'est ça. Moi, j'y suis vraiment allé sur le top 5. Je me suis rattaché à ça. Mais je vais dire une chose générale, quand même, là. Steven Spielberg a eu un impact monumental sur la pop culture, puis sur... Quand j'étais jeune, quand j'étais jeune, dans la cour de récré, il fallait que tu connaisses ce qui se passait dans les films de Spielberg pour avoir des discussions cool avec les autres.
C'est cool, ça! Ouais.
Mais je veux dire, peut-être qu'il y avait d'autres groupes sociaux en dehors de ceux que moi, je fréquentais qui ne faisaient pas ça, mais moi, les jeunes avec qui j'étais, ça faisait partie de nos cadres de référence d'avoir de parler de Jurassic Park et de telles scènes, puis de telles, tu sais, fait que... Il fallait que tu en écoutes un peu, parce que ça faisait partie des discussions, genre dans la cour de récréation avec les autres jeunes. Il y a quelque chose de... Puis, je suis français, hein, fait que moi, toutes ces films-là, je les ai toujours d'abord vus en VF.
Ben, c'est ça, au midi, les zouzous. C'est toi qui as choisi.
Oui, c'est ça. Fait que... Et, et, et, et, majoritairement, je te dirais qu'à partir de... Depuis il y a plusieurs années, en fait, je regarde majoritairement en VOST, version juda sous-titrée, les films que je regarde en général en anglais ou quoi que ce soit, peu importe. Mais ces films-là font partie d'un répertoire nostalgique et malheureusement, je préférerais toujours la version française à cause de la nostalgie qu'il y a dans mon cerveau rattaché à ces films. C'est ça. Mon top 5 va peut-être en surprendre certains, mais j'y vais avec des films qui font le plus écho, soit qui m'ont vraiment marqué ou que j'aurais vraiment le goût de regarder à nouveau aujourd'hui. Il y a certains films de Spielberg qui ont été ultra primés, mais ce n'est pas forcément les premiers que je regarderai à nouveau aujourd'hui. Fait que bref, en tout cas, c'est ça.
Je suis d'accord.
C'est ça. Le premier, je vais parler de lui d'abord. Il faut sauver le soldat Ryan.
Bien, c'est sûr. Moi aussi, il est là.
Tu sais, je veux dire...
Un des nombreux films dans lequel il faut sauver Matt Damon. Parce qu'on a parlé de Brad Pitt qui mange tout le temps, on a parlé de Tom Cruise qui court tout le temps, et de Sean Bean qui meurt. Mais Matt Damon, il faut toujours aller le sauver. Dyneter Stellar, il faut aller le sauver. Dyneter Martian, il faut aller le sauver. Dyneter Saving Private Ryan, il faut aller le sauver. Puis je suis convaincu qu'il y a des situations dans d'autres films où il faut aller le sauver, mais qui viennent pas en tête.
Non, c'est clair. C'est vrai qu'il faut souvent aller le sauver, Matt Damon.
Matt Damon.
Mais il faut sauver le soldat Ryan. Premièrement, le débarquement en France.
Juste ça, juste ça.
Juste ça, exactement. C'est no joke, mes deux scènes préférées, c'est la scène du début du débarquement, puis la scène du last stand à la fin. C'est mes deux scènes préférées de ce film-là. C'est vraiment excellent. C'est dans mon imaginaire à moi, quand j'étais enfant. Mais tu sais, il y a un mix de... Tu sais, c'est un genre de... C'est un philique de Band of Brothers. C'est comme un groupe, une unité, qui va chercher le soldat Ryan, qui commence par débarquer, puis là, ils se font donner cette mission-là, puis bref, ils passent la majorité du film à faire ça. Mais dans les films de type Band of Brothers, ce qui arrive tout le temps, c'est qu'ils meurent tous un par un jusqu'à ce qu'il en reste juste le héros à la fin, finalement, ou quelques autres, mais la majorité sont morts au cours de… J'ai eu ce feeling-là. À un moment donné, j'avais parlé de Halo Reach, que j'avais joué, puis c'est exactement le même type de scénario. Tu starts, t'es une gang de 6, tu finis le jeu, t'es tout seul. C'est toujours ce truc-là. Puis le last stand de Tom Hanks, qui shoote un char avec son gun, puis qu'il y a un avion qui passe au-dessus pour lui dropper une bombe dessus. Je veux dire, c'est quand même… C'est vraiment cool, ce film-là. Il y a plein de petits trucs cools. Je veux dire, la scène aussi d'un sniper dans l'unité. Puis là, ils rentrent dans un village français, je pense. Il y a l'un de leurs amis qui se fait tirer par un sniper allemand. Puis là, le sniper français, lui, son habitude, pas français, excuse-moi, le sniper est américain, il n'est pas français. Son habitude, c'est toujours de… Pendant qu'il vise, il prie, il récite des prières à Dieu. Tu sais, c'est comme ça qu'il fonctionne, puis à chaque fois qu'il est en mode je snipe du monde, je récite des prières à Dieu. Puis là, cette scène-là de je shoot l'autre sniper, mais à travers sa propre lunette de sniper pour lui faire exploser l'orbite de l'âge. T'es comme mon Dieu, tu sais, ça punch, ce film-là! Il y a plein de moments vraiment qui rentrent dedans. C'est le soldat américain à son paroxysme. En tout cas, je le juge.
Même quand les parents français essaient de donner leur enfant aux soldats américains pour les sauver. Tu vois que la détresse de… Oui. Ingarde, ça sent quelque chose, parce que… Oui, vraiment, oui, vraiment. Ah, ça vient de chercher.
C'est ça. J'ai vraiment aimé ce film-là. C'est ça. Puis le débarquement, je suis souvent allé avec mes parents. En fait, on avait l'oncle de mon père qui habitait en Normandie. On allait souvent dans sa maison en Normandie. On allait souvent voir les plages du débarquement. Mais avec tout le reste de l'histoire aussi, ce n'est pas aussi… Comment je dirais? Parce que ce que Spielberg fait souvent, ce sont des versions très romancées. Mais il y a eu toutes les histoires des Canadiens aussi qui ont débarqué, qui sont pour la majorité bien fait écrasées. Bref, pour moi, ça fait écho à plein de souvenirs d'enfance, les plages du débarquement en général. Ce film-là, je ne pouvais pas ne pas en parler dans mon top 5.
Comme je l'ai également dans mon top 5, je vais faire un segue créatif. Un segue créatif? J'aimerais ça voir la version Spielberg de Ocean's Eleven, où les dix autres essayent de sauver Matt Damon et meurent dans le processus, et Matt Damon réussit lui à sortir avec l'argent du casino.
C'est ça.
Je fais ce lien-là parce que Steven Soderbergh, qui n'est pas la version Walmart de Steven Spielberg, c'est lui qui a fait Ocean's Eleven. Il a fait un exercice, et je vais mettre le lien vers son blog post dans les détails de l'épisode, qui est dans la description de l'épisode. Il a fait un exercice d'enlever le son et la couleur du film Raiders of the Lost Ark. Donc, il a remplacé le son par de la musique, je pense la musique de The Social Network, entre autres. Puis, il a enlevé la couleur, c'est juste noir et blanc. Il a fait ça seulement pour étudier le style Spielberg, les mouvements d'acteurs, les mouvements de caméras, les plans, le blocking, etc. Puis, ce qui est magnifique, c'est que tu n'as même pas besoin de son ni de couleur pour bien comprendre ce film-là. La réalisation seulement et le style de Spielberg sont suffisants à te faire comprendre c'est quoi le film, c'est quoi l'histoire. Est-ce que lui c'est un gentil, c'est un méchant? Oh, c'est quoi le power dynamic entre ces deux personnages-là? C'est tellement bon. C'est tellement bon. Je vais mettre un lien vers le blog post. Je vais également mettre un lien vers une version écourtée, parce que vous n'avez pas deux heures à regarder un film en noir et blanc avec pas de dialogue. Mais peut-être que vous avez le temps. Et si vous avez le temps, faites l'exercice. C'est vraiment cool. Mais une vidéo faite par CinemaStix sur YouTube qui explique tout ça, qui en gros parle des meilleurs moments, puis des choses à explorer, puis à remarquer du style Spielberg. Ok? Très intéressant. Yes.
Et là, avais-tu… Non, non, non, non, c'est bon. Je vais me lancer sur un deuxième. Jurassic Park, ou aka Furafik Farq.
Furafik Farq? Juste pour le logo du T-Rex à qui on a retiré la mâchoire du bâche, juste pour qu'ils disent Furafik Farq, ça c'est une excellente joke.
Je ne sais pas qui la personne originelle en arrière de cette joke-là, mais c'est excellent.
Dans la petite capsule vidéo qu'on avait faite? Non, mais… Ah, ok, parce que moi je l'ai faite quand…
Oui, oui, oui, non, non, je sais. Non, non, je sais, mais je parle de… Il y a quelqu'un d'autre qui a déjà fait cette joke-là à un moment donné. Je disais ça comme le premier humain qui s'est assis, il a eu une méchante bonne idée, bref, c'est ça. Même genre, même genre de commentaire, c'est ça.
Oh, j'adore. C'est drôle, je n'ai pas Jurassic Park dans ma liste. C'est le genre de chose que je vais avoir douze films dans mon top 5.
C'est ça, mais Jurassic Park, il a oscillé avec d'autres en parallèle qui ne sont pas dans ma liste, mais qui auraient pu l'être aussi. C'est juste que, encore une fois, ça, ça faisait beaucoup appel à des souvenirs d'enfance, des discussions dans la cour de récré. La scène du T-Rex qui cherche dans la nuit sous la pluie, alors qu'il y en a certains qui sont pognés dans une voiture, qui cherchent à ne pas faire de bruit. Et là, évidemment, il y a quelqu'un qui finit par faire du bruit. Et je veux dire, il y a la scène de l'espèce de… je ne me rappelle plus son nom, mais du dinosaure à colerette qui crache du fucking acide.
Le fucking acide raptor. Le fucking acide raptor.
Puis là, tu sais, le gars sur les toilettes. Je veux dire, qui n'a pas parlé de cette scène-là? Tout le monde a parlé de ça. Surtout quand t'es enfant. Je veux dire, il y a quelque chose de… Puis c'est ça que je voulais faire le lien avec d'autres qui ne sont pas dans mon top, mais c'est dur à décrire. Mais je trouve des fois que ce qui fait que Spielberg a bien réussi, j'ai l'impression, entre autres, il y a peut-être d'autres raisons, mais c'est parce qu'il se prend au sérieux sans trop se prendre au sérieux. Tu sais, il y a quelques exceptions. La liste de Schindler, c'est quand même très sérieux. Mais c'est souvent des films qui sont vraiment bien pensés, mais ils ont intégré un peu la pop culture parce qu'ils intégraient des éléments pour plaire à beaucoup de tranches d'âge. La scène du gars sur les toilettes, je veux dire dans n'importe quel film de fantasy trop sérieux, ça n'aurait jamais eu lieu, mais là, ça a eu lieu parce que Spielberg…
Tu as peu. Game of Thrones, il y a eu également un mort sur une toilette.
Oui, oui, oui. Oui, mais tu sais, c'est vrai. C'est pas un coup de dinosaure, c'est un coup d'armalette. C'est pas un coup de dinosaure, oui, c'est ça. Mais c'est juste, il y a plein de petits moments drôles dans des… Puis ça, je ne sais pas pourquoi, mais on dirait que c'est cette tournure-là qui fait en sorte que c'est une référence que tu as le goût de… Tu as quasiment le goût de le regarder en famille à Noël parce que tu sais que tu vas à nouveau te replonger dans ces souvenirs-là de petites jokes comme ça qui arrivent pas en plein milieu du film. Je ne sais pas, il y a quelque chose de… C'est ça. Il y a quelque chose de fascinant pour mon âme d'enfant.
L'expérience du cinéma, c'est le fun.
Exact.
Il faut t'aider du plaisir. C'est vraiment ça, Spielberg, c'est… Tout à fait. C'est sûr que c'est mis par Brian et Jenner's List, on s'entend que non. Il faut que tu sors de là et tu fasses comme Eh, tel truc, c'était cool! Exact. C'est drôle que je ne l'ai pas dans ma liste.
Dis-moi un autre détiens.
Bon, j'avais saving Private Ryan de noter en premier, mais j'ai done, il n'y a pas d'ordre. Comme je dis ici, il y aurait pu en avoir 12 dans mon top 5. Tout à fait. Indiana Jones est la dernière croisade. Je ne sais pas c'est quoi la magie dans celui-là en particulier. Puis je sais que les fans d'Indiana Jones, en général, disent que le premier, c'est le meilleur. Mais j'ai toujours préféré le troisième, j'ai toujours préféré la dernière croisade. Je ne sais pas, je trouve ça tellement bon. C'est non-stop, c'est fascinant. La relation entre Sean Connery et son fils. Les acteurs en tant que tel, ils avaient comme 10, 12 ans de différence, je n'ai pas vérifié. Mais en réalité, ils ne sont pas loin l'un de l'autre. J'ai toujours trouvé ça super bon. Je te demande des moments vraiment drôles, vraiment weird, drôles. Tu parlais de la toilette et compagnie que tu fais comme, c'est quoi ça? L'avion dans le tunnel, il y a un avion qui... Eux, ils se sauvent en voiture, puis il y a un chasseur allemand qui crache dans un tunnel. Il perd ses ailes, puis il glisse à côté de l'avion. Puis tout ce que le pilote trouve à faire, c'est tourner sa tête, puis regarder l'auto qui passe. Puis évidemment, il sort du tunnel, il explose, il meurt. Mais c'est tellement... Il y a des moments comme ça.
Exactement. Tout à fait. Puis il y a des moments qui sont gros. Tu sais, c'est gros. C'est ça. Oui, je comprends ce que tu veux dire.
C'est un des premiers films qui m'a fait m'intéresser aux merveilles du monde. Tu sais, le temple Petra, à la fin, le temple qui est gravé dans la pierre, qui est creusé dans la pierre, puis qui est magnifique. C'est une place qui existe pour vrai. Bien oui. Tu sais, c'est magnifique. Il y a des beaux endroits, des histoires de films.
Je pense que des Indiana Jones, ça a beaucoup inspiré une espèce de mouvance, de style de films plus sur les grands mystères non résolus, des Benjamin Gates, puis même Da Vinci Code. Ben, c'est un peu, oui. À quelque part, je veux dire, t'as plein de monuments, puis là, t'as comme le Da Vinci Code qui dit, Eh, ça se pourrait que le tombeau de Marie, la mère de Jésus, se trouve en dessous de la pyramide du Louvre. Tu sais, c'est comme Oh mon Dieu, c'est tu vrais? Oui, c'est vrai que c'est comme Indiana Jones, mais juste moins bon. Oui, c'est moins bon.
Il y a moins fouet et de chapeau. Oui, oui, oui, je suis d'accord. Il y a moins de Sean Connery.
Oui, c'est ça.
Ah, c'est drôle.
Je trouve ça bon. C'est excellent. Est-ce que c'est à moi? Ben oui.
Vas-y, Baptiste.
Catch me if you can.
Il est à ma liste. C'est tellement bon ce film-là. C'est tellement bon ce film-là. C'est tellement bon.
On en parle-tu? On en parle-tu? Fait que c'est bon.
Baptiste, toi et moi, on fait juste dire, c'est tellement bon ce film-là pendant cinq minutes.
C'est tellement bon ce film-là.
Regarde, vas-y.
Mais commençons par la... Qui ne connaît pas, mais peut-être qu'il y a du monde qui ne connaissent pas très bien ou ça fait longtemps qu'ils ne l'ont pas vu. C'est un film sur l'escroquerie et un genre de jeu du chat et de la souris entre le héros, Frank Abagnale Junior, joué par DiCaprio, et un agent du FBI qui est joué par Tom Hanks. C'est inspiré d'une histoire vraie. Mais c'est drôle, parce que finalement, les escroqueries, ça ne serait vraiment pas aussi impressionnant que ce que le vrai Frank Abagnale décrit dans sa propre autobiographie. Puis en réalité, la plus grosse escroquerie, c'est ce qu'il raconte de ces grandes escroqueries.
C'est magique. Quand j'ai appris que ce n'était pas vraiment vrai, j'étais comme, finalement, c'est parfait. C'est ça, c'est parfait.
Le gars s'invente une vie, c'est juste ça. À la limite, tu pourrais regarder le film comme une sorte de projection mentale que le gars se ferait de ce que sa vie aurait pu être, mettons, avec toutes les escroqueries et les grandes affaires. Et il en fait, justement, le DiCaprio, qui joue Frank Abagnale dans ce film-là. Ça part des fraudes, il fait des faux chèques qu'il fabrique lui-même pour les encaisser ensuite dans des banques. Mais là, il spinne après ça sur, il se rend compte qu'il peut se faire passer pour un pilote d'avion. Puis là, le pilote d'avion, ça lui donne plein d'avantages. Non seulement, il peut voyager gratos sur plein de vols, etc. Puis là, après ça, il se rend compte aussi que les banques, ils se permettent d'encaîcher des plus gros chèques quand tu reçois un paycheck d'une compagnie aérienne. Fait que là, il se met à faker des… Puis c'est comme une escalade de fake par-dessus fake. Un moment donné aussi, quand il est plus jeune, je pense qu'il est censé intégrer comme une nouvelle classe, une nouvelle école, et finalement, il se fait passer pour…
C'est excellent.
C'est genre, il y a un bouli qu'il bouscule dans le couloir, puis finalement, il se retrouve dans la même pièce, dans la même salle de prods, d'étudiants pardon, que le bouli en question. Puis il fait croire que c'est le prof remplaçant. Fait que là, il le roaste là. C'est excellent cette scène-là.
Puis tu me dis ça, puis je me dis, c'est vrai. Puis je ne sais pas ce qui se passe avec Spielberg et des scènes dans des classes. Indiana Jones, constamment. ET., même chose. Tu sais, il y a toujours...
Oui, c'est vrai, il y a toujours quelque chose.
Fait que dans le fond, c'est un requin robot nazi de l'espace dans une classe. Dans une classe. Voilà.
C'est bon, j'aime ça.
Mais ce film-là, d'ailleurs, il y a des scènes tournées à Québec.
Oui, c'est vrai? Oui. Ça, je ne le savais pas.
La scène qui est soi-disant en France, l'hiver devant l'église, c'est l'église en Basse-Ville, dans le Petit Champlain. Ah, oui. C'est Notre-Dame des Victoires.
Ah, ça, il faut que je regarde à nouveau cette scène-là.
Tu regardes, il sort d'un genre d'entrepôt, d'usine, il s'y sauve de Tom Hanks, parce que oui, on ne l'a pas mentionné, Tom Hanks est dans le film.
Ben oui, Tom Hanks est dans le film.
Il est excellent dans ce film-là. Après, il s'y sauve de lui et comme il ouvre la porte, puis il se ramasse dans le petit Champlain, puis quand tu regardes l'angle dans lequel il sort, tu te dis comme il n'y a aucun entrepôt, là, oublie ça.
Oui, c'est ça.
Mais de toute façon, il est supposé être en France, donc ce n'est pas vraiment à Québec. Mais oui, il y a une scène tournée à Québec.
Ah, oui.
Puis étrangement, je ne sais pas comment ils ont fait, mais ils ont des voitures de police françaises.
Dans Québec, là.
Oui, oui, oui. Donc, ils se sont dit que c'était moins cher de faire ça, de faire venir des voitures françaises qu'à d'aller tourner en France.
C'est pas qu'à d'aller tourner en France. Wow. Mais puis, tu sais, il y en a d'autres des escroqueries, il y a genre aussi, il se fait passer à un moment donné. Justement, il est sur le point de se faire pogner pour la première fois par l'agent du FBI, qui est joué par Tom Hanks. Puis il se fait passer, parce que l'agent du FBI ne connaît pas encore vraiment son visage. Il se fait passer pour un agent des services secrets, qu'il l'aurait pogné avant lui, juste pour être capable de s'échapper. C'est vraiment juste ça tout le long. C'est excellent. C'est vraiment bon.
Il devient médecin. Il passe le barreau. Il y a tellement de trucs.
C'est impressionnant.
C'est de voir comment il fait. L'aisance avec laquelle il fait. C'est tellement bon.
Il y a comme un fil. C'est ça que j'aime bien aussi, je pense, dans ça, même si ça, c'est complètement inventé. C'est sûr que ça ne se rattache même pas, je pense, à l'histoire du vrai Frank Abagnale. Mais il y a un fil émotionnel avec son père, qui est joué par Christopher Walken. Qui, comme une… Tout du long, tu sais… Dans le fond, ce que le héros veut, c'est que ses parents reviennent ensemble et qu'ils puissent se racheter la maison de leur enfance parce qu'ils ont tout perdu et qu'ils se sont séparés, etc. Puis, tu l'entends régulièrement, on voit Off, dit Caprio pendant le film, comme s'il écrivait une lettre à son père pour lui dire, Hey papa, check ce que je fais de ma vie. Je vais nous la racheter la maison, puis ça va bien aller, etc. Puis finalement, c'est ça le plus beau fil émotionnel qui rend le personnage à ta chance parce qu'il aime son père, puis il veut que ses parents reviennent ensemble. Ça, j'aime ça, ce côté-là du film aussi, Catch me if you can.
La morale de l'histoire, les amis qui nous écoutent, si vos parents sont séparés, faites de la fraude. Oui, faites de la fraude pour que vos parents reviennent ensemble.
Exactement.
Faites pas ça.
C'est exactement ça.
Faites pas ça, c'est tout une blague. Oh là là. En tout cas.
Ça serait à qui, là? Ça serait à moi.
Ouais, c'est à toi. Tintin.
Tintin, ben oui, c'est vrai.
Tintin, je suis tellement allé le pas à reculons, mais t'sais, Tintin est sorti à la fin de l'espèce de trend où Spielberg produisait des films animés, motion capture, un peu weird, toujours avec Tom Hanks, que t'sais, il y avait une échoite vraiment étrange là-dedans. Donc, je suis allé le voir quand c'était au cinéma, un peu à reculons. Quel bon film, c'est tellement bon. C'est bien animé, bien entendu, motion capture avec le légendaire Andy Serkis, qui a fait Gollum. Mais c'est là qu'on voit, qu'est-ce que Spielberg pourrait faire si sa caméra pouvait faire le mouvement qu'il veut passer à travers... Il y a un genre de plan, je me semble que c'est un plan séquence, où Tintin poursuit... La caméra se promène à des mouvements impossibles, tourne autour de... C'est comme un drone avec une agilité incroyable. C'est tellement beau, c'est tellement bon. Les acteurs, justement, j'ai parlé d'Andy Serkis, il y a Simon Pegg et Nick Frost qui font du pont, du pont. Ben oui, ben oui, ben oui, c'est bien. Le seul truc qui est mauvais, c'est que quand... Tu vas le voir en version originale, ben Tintin s'appelle Tintin.
Oui, c'est Tintin.
Tintin.
Ils auraient pu au moins essayer de le prononcer à la française, même si ça en serait pas capable.
Je veux dire, il se foule la gorge.
Tintin. Tintin.
C'est ça, il explose. Le arc of the covenant, qui fait fondre la face, ça aurait été le même résultat sur les acteurs s'ils avaient essayé de prononcer Tintin. Tintin. Le son, hein.
C'est comme le pain. C'est Tintin.
Tintin, surtout avec l'accent de la France. Ça aurait été magique. Mais non. Mais Tintin pour vrai. Si vous n'avez pas vu Tintin, puis regardez un film vraiment, vraiment divertissant en famille. Allez-y. Mon fils vient de découvrir Tintin d'ailleurs, les barnaux ciné, puis Capitaine Haddock.
Ben oui, Capitaine Haddock.
C'est comme des insultes incroyables.
C'est malade. Puis il y a un professeur tournesol qui est complètement à la ramasse à chaque fois. C'est vraiment des bons personnages.
Oui, le film est excellent.
Oui, très cool.
Quoi d'autre dans ta liste, toi? Minority report. Oui, oui, oui, oui. J'avoue, il est pas dans la mienne. Mais en même temps, je regardais à la filmographie. C'est comme…
Mais c'est dur de te dire, il faut que je fasse juste un choix de cinq là-dedans.
Exact.
C'est dur. Mais je pense que c'est l'un des premiers films de sci-fi. C'est pas forcément le film de sci-fi le plus impressionnant, mais il y a quelque chose où il joue beaucoup avec les timelines. J'adore ça, moi, le jeu avec les timelines qui se croisent, le futur, le passé, etc.
Et là, c'est le moment de le dire, hein? De quoi? Comme les films de Christopher...
De Christopher Nolan! Voilà, c'est fait. Ok, alors, 12 épisodes de fait, 12 épisodes de Christopher Nolan. J'ai failli pas le dire, Etienne! Ah, ça aurait été un bon... Hé là là, ça aurait été en raté. Mais oui, Christopher Nolan, oui, c'est ça, exactement. Mais, c'est ça, Minority Report, ben, tu sais, très vite, il y a une unité de ce qui s'appelle le Pre-Crime, avec des Pre-Cogs qui baignent tout en blanc, tout rasé, ben creepy dans un genre de pain de lait.
Ça, c'est pas creepy du tout.
Puis, c'est drôle parce qu'en voyant ça, je me suis dit, mais attends, ça me fait penser à quelque chose de la mythologie, tu sais, de... Ben, c'est peut-être parce que je baignais dans Ragnarok puis toutes ces affaires-là dont j'ai parlé au début, mais je me suis dit, ça me rappelle, à un moment donné, il y a comme, je ne sais plus dans quel dessin animé ou film, il y a comme trois sorcières, je pense à l'Olympe ou pas loin, puis la Zeus ou d'autres divinités vont leur demander conseils, genre. Je me suis dit, c'est drôle, on dirait. Je ne sais pas pourquoi ça me… Ça fait écho avec les Precogs. Je suis allé voir, les trois sorcières, ça s'appelle les sorcières Moirai en Grèce ancienne, puis elles étaient chargées du destin. Je me suis dit, peut-être que c'est un clin d'œil à ça. Je ne sais pas. Mais bref, il y en avait trois, des Precogs, dans l'unité de Precrime. Ça m'a fait penser à ces genres de sorcières qui sont responsables du destin.
C'est sûrement voulu.
Si j'y ai pensé, peut-être que quelqu'un d'autre, comme Spielberg, y a pensé. Je ne sais pas.
Tout est dans tout, comme ils disent.
Tout est dans tout. Puis c'est un film un peu de prophétie. Mais comme dans... Contrairement à beaucoup de films de prophétie, la prophétie dans ce film-là, elle est déjouée. Parce que le message principal, ce n'est pas parce que le pre-crime, c'est en gros une unité qui est dédiée à... Ils arrivent à voir d'avance s'il va y avoir un meurtre, puis ils peuvent se rendre pour empêcher le meurtre, puis arrêter le meurtrier pour l'accuser d'un pre-crime, finalement, de... La préméditation, ils l'ont vu venir d'avance, tu sais. Fait que c'est ça, sauf que là, Tom Cruise, qui est notre personnage principal, lui déjoue son propre destin, parce qu'il était censé assassiner quelqu'un à un moment donné, puis il ne le fait pas. Sauf que je trouve que dans la majorité des films de prophéties, ou de dessins animés, peu importe d'histoires, souvent, de voir ta prophétie, ça fait en sorte que tu la réalises, dans le sens où tu le verras dans God of War, Ragnarok, tu le verras dans plein de trucs. Dès que quelqu'un voit sa prophétie, puis il voit à un moment donné, Ah, tel proche va mourir, je vais tout faire pour empêcher qu'il meure, puis finalement, il meurt vraiment. Tu sais, c'est…
Et c'est ta faute, tu sais.
C'est ta faute, exactement.
Exact.
Tout à fait. Donc là, c'est pas arrivé. Je me suis remis un peu dans le bain, j'ai été voir des extraits, puis j'ai fait Ah, c'est vrai? Là, c'est un film prophétique, mais c'est pas la prophétie qui arrive. Intéressant. Puis il y a le travail de… En fait, notre héros joué par Tom Cruise s'appelle John Anderson. Il y a une fameuse scène où il a des gants, puis il gère des interfaces qui sont probablement des genres d'hologrammes. Mais ça, ça fait, encore une fois, dans la cour de récré, ça flash en esti de parler de ça. C'est tellement bon comme effet spécial. Ça, c'est impressionnant.
Personne ne parlait du film, personne ne parlait de l'histoire. Tout le monde parlait de l'interface utilisateur. Exactement. Et personne n'a dit les mots je ne pourrais pas faire ça plus qu'à dix minutes sans avoir mal partout, alors qu'en réalité, on pense, c'est une aussi mauvaise idée que la fois où on mentionnait que ceux qui désignent des téléphones transparents pensent que c'est une bonne idée. C'est le même principe. Ça a l'air cool.
Ça a l'air très cool.
Pendant trois secondes jusqu'à ce que tu essayes de l'utiliser et que tu fasses comme Ouf! Tu veux que je passe la journée comme ça? Ça va vite.
Il accélère des vidéos, il fait des retours, il prend un truc, un indice d'un endroit, il le met devant lui, et ça va vite. Mais si on faisait ça en vrai, je pense qu'en effet, ça serait peut-être… Tu finirais avec des bras, des épaules, des hommes à plat, tellement à muscler, crou crou crou.
Oui, oui.
Et il y avait un autre truc qui m'avait marqué dans ce film-là, c'est que pour te faire repérer, pour te faire identifier par la police, ils envoient des genres de mini araignées, des bots avec des toutes petites pattes métalliques qui viennent scanner ta rétine pour voir si c'est toi la bonne personne. Et à un moment donné, Tom Cruise se fait changer ses yeux. Et au réveil, il s'est fait dire par le gars qui lui a changé les yeux, Hey, si tu veux, tu peux aller dans le frigo. Tu as juste à suivre la petite corde que je t'ai mise à ta disposition. Tu vas dans le frigo, tu peux te prendre un sandwich, boire, etc. Puis là, c'est l'un des moments drôles que Spielberg vient nous remettre dans la face parce qu'il fait juste manger de quoi de moisis, puis boire du lait pourri. C'est genre, tu sais, je suis comme Ah, OK! Le petit clin d'œil de Spielberg.
Moi, ce qu'il m'avait… Je vais utiliser le mot de manière très légère, traumatisé, mais c'est quand après, je pense qu'il rentre dans un centre commercial, puis là, il se fait scanner les yeux par tout plein de billboards publicitaires qui s'adressent directement à lui. Oui, oui, oui. Ça, je suis convaincu que 99,999 % des gens qui ont vu ce film-là ont fait comme Oh my god, mais c'est tellement horrible comme potentiel futur, mais t'as le 0,001 % qui travaillent en marketing, qui s'en tous dit Ouais! Quelle bonne idée, on va faire ça. J'ai hâte qu'on fasse ça. J'ai hâte qu'il y ait des pubs, mais partout! Puis quand tu regardes des œuvres de sci-fi, c'est pas la seule qui parle d'avoir des plein de pubs autour de toi, mais qui s'adressent directement à toi, sauf que ce ne sera peut-être pas toujours via ton œil, ce sera peut-être via une puce qu'on t'a implantée dans la peau. Ah, pas encore ça, pas encore cette histoire-là. Pas encore le neurolink, pas encore Elon Musk, s'il te plaît.
Non, mais c'est ça. Mais bref, tout ça pour dire, c'est quand même une histoire récurrente en sci-fi. Ah, c'est ça que j'avais à dire sur Minority Report.
Je ne jume pas ça. Ouais, ouais. C'est un excellent film aussi. Le dernier que j'ai dans ma liste, c'est la liste de Schindler.
Ah, la liste de Schindler.
Ce n'est pas le genre de film que je veux regarder. J'ai même pas ré-étudié le film le moindrement avant cet épisode-là. C'est juste que je me rappelle l'avoir vu, avoir été marqué. Oui. Et c'est tout. Mais c'est tout, dans le sens vraiment fortement marqué. Le sniper sur le balcon qui snipe du monde, juste parce que ça lui tente. La petite fille, habillée en rouge, alors que tout le film est en noir et blanc, sauf elle, juste pour rendre encore plus humain le fait que c'est des gens qui se faisaient tuer, dont des enfants, dont cette petite fille-là. C'est assez touchant. Et la chanson-thème, la musique-thème au violon, ce truc-là, je veux dire, c'est embrayé. C'est tellement bon.
Je me rappelle que c'était très bon. Mais en effet, un peu comme toi, je ne sais pas. Le regarder, c'est quand même un commitment à la fois émotionnel, mais c'est officiel. Me semble que c'est l'un des films de Spielberg qui est ben long aussi.
Je crois qu'il fait une croiseur. Oui, c'est ça.
C'est le même genre de commitment que quand tu te questionnes, est-ce que je regarde la version longue du Seigneur des Anneaux ou pas? Oui. C'est ça.
Je vais quand même mentionner, on a deux de nos astronautes qui ont donné leur film préféré à eux.
Ah, je n'ai pas fini, mais il m'en reste un, mais vas-y, tu peux.
Oui, il en reste un.
Non, il en reste un.
Ben, Baptiste, tu vas attendre. On va passer nos astronautes d'abord.
Il n'y a pas de problème.
Gouff, alias… Ben, GP, alias Gouff, qui est notre spécialiste du cinéma. Oui, vraiment. Joke, ce gars-là fait des parties à chaque saison des Oscars. À chaque Oscar, il y a un tapis rouge avec sa famille et compagnie. Ils avaient raconté ça. D'ailleurs, je lui ai demandé s'il pouvait nous organiser un pool des Oscars sur le Discord. Alors, si vous voulez participer à un pool des Oscars, vous pouvez venir, joindre le Discord. J'adore ça, podcast.com, il y a le lien qui est là. Allez voir. Son top 5 dans l'ordre, Jaws numéro 1. Super film. Jurassic Park numéro 2. Duel numéro 3. Je vais vouloir en parler après que tu parles de ton film. Saving Private Ryan en 4, puis Schindler's List en 5. Très, très, très bon top 5. Et notre autre astronaute qui a participé, The North, un régulier, salut. Saving Private Ryan est définitivement numéro 1. Dernière croisade, Schindler's List, et Jurassic Park, pas loin derrière. Donc lui aussi, dernière croisade.
Des choses qui se ressemblent avec ton top à toi, la dernière croisade. Oui, oui, oui, tout à fait.
Merci à vous deux. Baptiste, c'est le camp de ton...
Là, je vais être peut-être un peu anticonformiste pour certains, mais le Terminal.
Ah oui, c'est bon ça. Oh, j'avais complètement oublié que c'était lui.
Oui, c'est Spielberg.
Ah, c'est tellement bon ce film-là.
Tu peux...
Écoute, tu sais, des fois, là, des fois, il y a quelqu'un qui a une idée, t'sais, entre autres. Ah, on va faire un film au complet dans une cabine téléphonique.
Oui, c'est ça, exactement.
Puis là, c'est comme, là, ils font un film au complet dans une cabine téléphonique.
Un film au complet dans un aéroport.
Oui.
C'est... Mais quand ils pensent, je me suis dit, OK, c'est quand même... Tu prends un concept, puis tu le pousses loin, le... Parce que dans le fond, ce que ça décrit, c'est Tom Hanks, qui joue un personnage qui est inspiré d'une histoire vraie, qui est d'ailleurs une histoire probablement pas mal plus vraie que celle de Frank Abagnale Jr. Je ne savais pas que c'était une histoire vraie.
Mais c'est encore meilleur.
Oh, mon God. Il y a un Iranien qui a longtemps vécu dans la zone internationale de l'aéroport Charles de Gaulle, à Paris. Mais le film, lui, se passe à New York. C'est pas exact, mais ça s'inspire de…
Attends, attends.
Non, non, non.
Faut, faut… Faut, j'en ai d'aider, ça. Si ça s'était passé en Espagne… Si le fait vécu avait été en Espagne, ça aurait été en Espagne. Si le fait vécu avait été à London Heathrow, ça aurait été à London Heathrow. On dirait qu'à chaque fois que quelque chose est en France, les Américains sont non, non, ça n'arrivera pas.
Non, les Français, on ne les aime pas.
On va refaire Taxi et ça va être exécrable. On va refaire True Lies. On va refaire…
Ah, c'est drôle. Assumé, c'est une pièce. C'est vrai, tu as raison. C'est quand même assez récurrent, mais bon. C'est inspiré d'une histoire vraie. Puis d'ailleurs, Tom Hanks joue avec… Là, je dois le souligner, il a un accent d'Europe de l'Est tout le long du film. C'est assez impressionnant. Il est constant, il est constant. Et il le joue vraiment bien, son accent. Fait que ça, et puis c'est… Je ne sais plus en fait exactement, mais c'est peut-être assez rare de voir Tom Hanks comme faire un accent d'Europe de l'Est. Ça ne me semble que ça ne sort pas très souvent.
Non, mais il a quand même fait Forrest Gump, qui a fait un accent à Alabama.
Oui, Forrest Gump, tout à fait.
Exactement.
Oui, oui, oui, tout à fait. Puis une autre raison, avant que je tombe dans le détail, mais une autre raison qui fait en sorte que Terminal se trouve dans mon top, ça, c'est un peu qu'étonne, mais quand on était jeune, puis qu'on se posait la question, Toi, mettons, ta célébrité préférée, avec qui tu aimerais sortir, si ça pouvait être ta petite copine, ça serait qui? Moi, c'est Catherine Zeta-Jones que je disais tout le temps. Puis Catherine Zeta-Jones, elle joue dans le terminal. Elle joue en plus sur une hôtesse de l'air. Fait que t'sais, c'est ça. Là, je suis un petit peu biaisé.
Ça y est, on a la liste complète des fantasmes de Baptiste.
Ah oui, c'est ça. C'est ça, c'est mon top en fonction de mes fantasmes, finalement.
Mais c'est ça. C'est pour ça aussi que t'as mis Catch Me If You Can, que le reste du matériau est avec ces trois alçards au tess de l'air. Exactement.
Je l'ai juste faite en fonction de ça. Mais t'sais, c'est l'histoire. Puis t'sais, l'histoire d'un homme qui vit dans un terminal d'aéroports, quand il pense, t'sais, c'est comme un lieu qui est dédié à des passagers très temporaires, finalement. Pour tout le monde, mais lui, il faut qu'il y vive de façon permanente. Fait que c'est quand même un bon défi de réussir à faire un long métrage qui soit intéressant, mais qui se passe tout le long dans un aéroport. Mais t'sais, au final, c'est vraiment... Je ne sais pas comment il a fait, mais il a pris plein de détails qui sont vraiment intéressants. C'est comme, bon, le gars, il faut qu'il vive. Qu'est-ce qu'il fait? Il faut qu'il mange. Ok, parfait. Fait que là, il découvre que, quand tu ramènes ton chariot à bagages, tu te fais 25 cents. Fait que là, il va prendre les chariots à bagages de tout le monde dans l'aéroport, puis il les ramène, puis il se fait 25 cents, puis il va manger un Burger King. Tu sais, c'est plein de petits détails comme ça. Qu'est-ce qu'il fait d'autre? Je pense qu'il refait à un moment donné une nuit, il refait une devanture au complet toute la nuit. Avec les tuiles? Oui, avec les tuiles. Il refait toutes, puis là, les travailleurs arrivent le lendemain, puis ils font, mais c'est qui ce gars-là? Es-tu dans l'équipe de l'autre dude qui veut me trasher? Je t'embauche d'abord. C'est comme ça. C'est comme moi qui suis... Puis il finit par... Puis là, il finit à se faire copain-copain avec un gars qui gère les repas qui sont distribués dans les avions. Puis ce gars-là est joué par nul autre qu'un jeune Cassian Endor, Diego Luna.
Tu vois, c'est ça, ce genre de truc-là que... Est-ce que ça t'arrive, toi, des fois que tu revisites un vieux film? Oui, c'est ça qui m'est arrivé.
Je ne le savais pas qui était dans le film. Je ne l'avais jamais remarqué. Puis là, je retombe dans le film et je fais, mais non, il y a Cassian Endor dans le film, dans le Terminal, qu'est-ce qu'il fait là? Puis en plus, le rôle que Diego Luna joue, c'est qu'il se lie d'amitié, il lui donne des plateaux repas, puis en échange, lui, il l'aide à cruiser la fille qui lui tamponne refusée à chaque fois sur son visa. C'est tellement une histoire. Puis tu sais, tu arrives à faire tout ça dans un contexte juste d'un aéroport. C'est malade. Puis il y a un petit quelque chose, évidemment. C'est un genre de... Je crois que, parce que je n'ai pas revu le film au complet, puis un petit bout, mais je crois qu'il ne se passe pas vraiment grand-chose, mais il y a un genre de début de romance slash intérêt entre le personnage de Catherine Zeta-Jones et le personnage de Tom Hanks. Mais finalement, il finit par, à la fin, réussir à sortir de l'aéroport. Ils la recroisent, mais ils font juste s'échanger un regard, un peu comme Christian Bale et celui qui joue Alfred dans Batman.
Ah, mais eux, la tension sexuelle entre les deux était tellement élevée, à la fin, non, c'est juste une blague.
C'est ça.
Exact.
Donc c'est ça, le terminal.
Le terminal, excellent choix. Excellent choix. Faut que je te parle de Duel.
Vas-y.
As-tu déjà vu Duel? Non, le pire, je pense que je ne l'ai pas vu. Personne n'a vu Duel. Sauf Chibi. Mais je te raconte une histoire, puis ça va t'atteindre d'une certaine façon, parce que tu es un nouveau papa de ton deuxième enfant. Quand je suis devenu nouveau papa de mon deuxième enfant, mon premier était un enfant qui dormait que très peu et qui se réveillait tout le temps. Disons que j'étais de garde de nuit les premières nuits, surtout en arrivant. Puis ce que je faisais les premières nuits, c'est que je dormais dans le salon avec le petit panier à côté de moi, le petit berceau. Puis dès que je devais me lever, me réveiller et me nourrir, je le faisais. Question que maman se repose. Bon.
Tout à fait.
Et là, avec mon deuxième enfant, j'ai voulu faire la même chose, mais mon deuxième enfant dormait. Mais moi, dans ma tête, je me suis dit, c'est pas vrai que je vais aller lui coucher dans sa chambre, puis je vais aller me coucher moi. C'est sûr que si je fais ça, elle va se réveiller. Mais oui, c'est sûr. Donc, j'ai fait le même principe. Je me suis mis sur le divan, j'ai allumé la télévision. Puis je pense que...
Tu as regardé Duel? Duel, mais je suis tombé.
Et regarde, je suis tombé au milieu du film. C'est un film entre le personnage principal qui conduit sa voiture dans le désert et l'antagoniste qui est un camion. Il n'est pas le chauffeur du camion, on ne sait pas qui conduit le camion. C'est le camion.
Ah, c'est bon.
Puis c'est du road rage, dans le fond. Le camion veut tuer le protagoniste. C'est tellement, tellement bon. Au moment où je suis arrivé dans le film, il n'y avait pratiquement pas de dialogue en plus. Donc, encore une fois, c'est comment Spielberg réussit à faire un film qui va te passionner sans dialogue, puis sans musique. Honnêtement, il n'y avait pas de musique là-dedans. C'était comme un camion qui essaye de tuer un gars dans son hâteau.
Ah oui, oui, oui.
Je ne savais pas ce que je regardais. En plus, j'arrive au milieu du film, je n'ai aucune idée de ce que c'est. Je regarde le film et je me dis c'est quoi ça? Et je suis incapable. Depuis là, il est minuit et demi. Je suis incapable de ne pas regarder, je suis incapable de ne pas suivre, ça va te chercher, c'est exceptionnel. Puis ça finit, puis c'est écrit et réalisé par Steven Spielberg. Puis je suis comme Hein? Quoi? Puis là, je ne sais toujours pas c'est quoi le titre. Je vais voir dans la filmographie de Spielberg, puis je suis fait Oh my god, c'est vrai, il a fait tous ces films-là. Puis finalement, je suis fini par trouver que c'est duel. Puis quand tu fouilles sur OK, c'est quoi ce film-là? C'est un long-métrage qui a fait, je pense, c'est son deuxième long-métrage officiellement, mais c'est souvent licité comme son premier. Mais c'est un film qui a été fait pour être straight to television. Pour pas aller au cinéma, c'était pour aller à la télé. C'était Regarde, voici un budget, t'as 4 dollars, amuse-toi. Puis ce film-là a fini par avoir un release au cinéma quand même, parce que c'était bon à ce point-là. Il faut que tu regardes ça. Il faut que tu regardes ça.
Il faut que j'aille voir ça.
Puis mon cerveau, qui avait plus d'énergie, a été incroyablement diverti par ça. C'est magique. C'est du Spielberg à son meilleur. Puis c'était le très, très jeune Spielberg. Je pense que ça date de 72, un truc comme ça.
Qui est duel? Duel. C'est bon.
Avez-tu d'autres choses à dire sur Spielberg? Non. OK. Il me reste deux trucs très rapides. Vas-y. Il y a des gens qui ont analysé le style Spielberg puis se sont rendu compte que Spielberg a un système qui s'appelle le L-system. Donc, c'est des mouvements de gauche à droite suivis par des mouvements où on s'approche, où on s'éloigne du sujet, ou bien le sujet s'éloigne ou s'approche de la caméra. Et ça alterne gauche-droite, devant-derrière, gauche-droite, devant-derrière, constamment. Des fois, c'est la caméra qui bouge, des fois, c'est les acteurs qui bougent, mais il y a comme une obsession pour alterner entre les deux. Donc, tu vas voir une voiture arriver. Au lieu que tu vois la voiture arriver, puis la voiture arrive tout simplement devant la caméra, la voiture va... on va la voir arriver sur la rue au loin, on va la voir tourner vers la caméra, on va la voir s'approcher de la caméra, ensuite la caméra va faire un mouvement de gauche à droite pour suivre la voiture qui, elle aussi, va faire un mouvement de gauche à droite, et là, le personnage va sortir, va s'approcher de la caméra, la caméra va se déplacer sur la... Tu vois, c'est comme un après l'autre, un après l'autre, un après l'autre, puis c'est considéré comme une signature personnelle, puis apparemment, c'est un coup que tu le sais, tu ne peux plus le voir.
Tu ne peux plus le voir.
Mais c'est vraiment cool.
Il faut que je le checke ça.
Yes. Je voulais finir avec un petit quiz.
Un petit quiz? Oui, un petit quiz pour toi.
J'ai fait trois questions, je vais te donner des choses à réponse. Essaye de trouver. Oulala. Combien d'hoscars Steven Spielbergau a gagné personnellement dans sa carrière? Là, personnellement, c'est director ou best picture? Donc, les choix de réponse. Trois, sept, dix ou douze? Je dirais dix. Trois seulement. C'est fous, là. Trois. On sent ça, c'est best director puis best picture. Mais quand même.
C'est parce qu'il a fait tellement... Pour vrai, je n'avais pas vu le nombre d'hoscars qu'il avait gagné, mais j'avais vu le nombre de millions d'entrées puis de revenus que ces films font, puis c'est insane.
Tout le monde connaît son nom. Tout le monde connaît son nom.
Exactement.
Juste trois oscars à son nom. Best director et best picture pour Schindler's List, et best director pour Saving Private Ryan. Et voilà. Deuxième question. Combien d'hoscars, les films qu'il a réalisés, ont-ils gagné, toutes catégories confondues? 19, 27, 35 ou 43? Oh là là.
C'est drôle. J'ai comme l'impression que ça va être à l'inverse de ce que tu viens de dire. Inversement proportionnel, je vais dire 43.
C'est 35.
35.
35. Schindler's List avec sept oscars à lui seul, qui est son film le plus primé. Oui. Puis là, on est passé de gagnant à son nom, à gagnant ses films. Maintenant, nomination, oscar, pour des films réalisés par Spielberg.
Et là, tu dois en avoir beaucoup.
Nominations. Les chevaux de repose. 78, 99, 147 ou 200, bien pile? 147. 147. Bonnes reposes, Mathis. C'est cool. Et Lincoln, qui est excellent d'ailleurs, on ne l'a pas mis dans nos listes, mais c'est super bon d'amender le OS là-dedans. C'est vrai. C'est vrai. Lincoln et Schindler ont tous les deux 12 nominations.
12 nominations aux Oscars.
C'est beaucoup. Toi, Mathis, c'était combien de nominations? Mettons, on additionne nos nominations? Nos nominations aux Oscars?
Oui, oui, aux Oscars. Ben écoute, moi, je pense que j'en... C'est juste que je ne suis pas encore connu, mais si j'étais connu, je pense que j'en aurais peut-être déjà eu deux. Je m'imagine moi aussi, ma vie comme Frank Abagnale.
On en a moins zéro, je suis convaincu qu'on en a moins zéro.
Moins zéro, on n'a même pas zéro, on a moins zéro.
On va se rendre à 30 ou quelque chose là, n'inquiète pas. Partez donc de 30, c'est d'accord? Merci de nous avoir écoutés, merci d'avoir tripé avec nous. On a toujours bien du plaisir à triper avec vous. Si vous avez aimé ça, laissez-nous un petit thumbs-up sur YouTube. N'hésitez pas à faire un petit sanctuaire sur Spotify sur Apple Music. Abonnez-vous. Parlez-nous. Parlez-nous, c'est important. C'est comme ça qu'on va faire grandir la communauté du podcast.
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Et sur ça, on a hâte de vous parler. Et dans un mois, Baptiste, on se dit à la prochaine.
Salut les astronautes.
Bye.
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Liens de l'épisode:
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- Paperclips
- L’horreur existentielle de l’usine à trombones
- House of the Dragon