Les films de Miyazaki et du Studio Ghibli avec Ian Gailer du FCVQ
Les films de Hayao Miyazaki et du Studio Ghibli ont toujours été parmi nos préférés. Ils sont eu un grand impact sur nous et notre amour du cinéma. Dans cet épisode, Baptiste et Etienne élaborent sur Miyazaki en compagnie du premier invité de l’histoire de J’adore ça: Ian Gailer, ancien Directeur Général du Festival de Cinéma de la Ville de Québec (FCVQ).
Également dans l’épisode, on parle de la série télé The Last of Us, des jeux Astro Bot et Split Fiction, de la série française Bref 2, de la série Severance et des lumières intelligentes Philips Hue.
Transcription de l'épisode
Contient des erreurs car générée par IA.
Hé Baptiste, aujourd'hui, on parle des films du studio Ghibli et de Hayao Miyazaki, et on a quelque chose de spécial.
Oui, on reçoit l'ancien directeur du Festival de Cinéma de la Ville de Québec, Ian Gailer, en entrevue.
Ça va être malade.
J'adore.
Initiative 13.
J'ai roulé un.
Oh, oh, oh, c'est le moment, c'est le moment, Baptiste, c'est le moment. Ok, écoute, je suis tellement content.
As-tu la table des critiques, ou veux-tu que je la...
Je n'ai pas la table des critiques. Je vais roulé ta conséquence. Ok, pour ceux qui n'ont jamais été témoins d'un 1 ou d'un 20, si un critical fail ou si l'autre personne a un critical success, bref, il y a une punition.
Et là, Baptiste, j'ai roulé un 9. On annule l'épisode d'aujourd'hui.
Non, non, si il y a un épisode qu'on veut écouter, c'est lui, c'est lui, là. J'ai roulé un 9, alors je pense que c'est Yoda, c'est ça.
Mais tu l'as reroulé? Oui, j'ai reroulé et là, c'est 9. C'est Yoda, c'est ça.
Ok, donc la conséquence, Baptiste, pendant cet épisode et on va se donner un break pas pendant l'entrevue.
Ok.
Parce que tu devras pendant une minute parler comme Yoda. Ta meilleure imitation possible de Yoda avec la structure de la phrase de Yoda.
Et là là.
Et les Grrrr Bref, le plus possible yodesque tout en restant dans ton sujet.
Je suis tellement content. Je suis une minute de moi qui n'est pas capable de faire Yoda.
Exactement.
C'est juste ça.
Ok.
Mais là c'est les gens qui nous écoutent. Ok oui c'est vrai, c'est moi qui le décide. C'est bon.
Exactement. Il y a des gens qui nous écoutent qui se disent qu'est-ce qui se passe? Qu'est-ce que je suis en train de regarder? Je pensais que j'allais écouter un épisode de J'adore ça avec Ian Gailer. Oui, Ian Gailer va être présent. Oui, il va être présent. Mais la façon dont on procède, c'est que d'abord on roule l'initiative. La personne qui a l'initiative anime, alors c'est moi qui anime. Super, je suis content. S'il y a une conséquence, on l'établit. Voilà, c'est fait. Et la structure de l'épisode, c'est que d'abord, hey, on vous souhaite la bienvenue. Bienvenue à bord de J'adore ça. Bien heureux de vous avoir parmi nous. Le sujet aujourd'hui, Miyazaki et ses films du studio Ghibli. Mais d'abord, comme d'habitude, avant de tomber dans le sujet, et le sujet va être accompagné de Ian Gailer, depuis le dernier épisode, Baptiste, qu'as-tu fait? Ok, c'est parti, c'est parti. Ok, je parle de timer.
J'ai, j'ai, Us of Last.
Quoi?
Us of Last.
Us of Last.
Reparti le jeu, j'ai. Reparti la série saison 1, j'ai.
Ok.
Parce que... Us of Last, saison 2, revenir début avril.
Oui. Là, de la série télé, parles-tu? Et non jeu du.
De la série télé, parle-je.
D'accord.
L'impression, j'ai, d'avoir un QI très bas.
C'est fou. Il te reste 10 secondes, Baptiste. Vas-y, t'es capable.
Ok. Us of Last, j'ai renoncé.
C'est bon, une minute. C'est bon, Baptiste. La punition est terminée.
Je me suis dit tant qu'à faire, autant commencer dès le début. C'est tough. C'est tough parce que là, toute la phrase genre en tout cas, bref.
Tout ce que je me dis, c'est la première fois qu'on va avoir un invité. Il y a plein de gens qui connaissent Ian puis qui se disent, oh, un podcast avec Ian, je vais l'écouter. Puis là, comme c'est la cavalcade de stupidités. Génial. Mais oui, donc tu as regardé The Last of Us Season 1.
J'ai pas fini, mais je l'ai reparti. J'ai reparti la saison 1 et j'ai reparti en même temps le jeu Last of Us 1. Parce que je t'explique, je suis sur PC, comme tu le sais. Puis le jeu Last of Us 1 est sorti sur PC il y a déjà peut-être deux ans, je pense ou quelque chose comme ça. Ils ont fait un remaster puis ils l'ont sorti sur PC. Mais ils n'ont jamais sorti le 2 sur PC. Quand est-ce qu'ils sortent le 2? Là, évidemment, ils vont sortir le 2 en même temps que la saison 2. Tu fais comme du cross-marketing. Tout ça pour dire que je me suis dit, je vais me repartir d'un côté la saison 1 de Last of Us que j'avais trouvé vraiment bonne. Pedro Pascal et Bella Ramsey sont excellents dans cette série-là. Puis de l'autre côté, le jeu Last of Us, qui est juste, selon moi, l'un des meilleurs jeux de tous les temps. D'ailleurs, tu devrais jouer PlayStation. Toi et toi qui as un Backlog PlayStation à nous...
J'ai un Backlog et dans le Backlog, il y a Last of Us. J'aurais pas le choix. Mais je pense que l'obstacle, c'est que de mon côté, j'ai des enfants qui sont souvent présents quand j'ai du temps pour jouer aux jeux vidéo. Écoute, ça a été compliqué à réussir à jouer à God of War sans comme traumatiser ma fille. C'est sûr. Donc...
Je comprends ça.
Va falloir que je trouve un certain moment. Oui, tout à fait.
Mais c'est pas... Mettons que je compare. Je pense que, mettons, dans The Last of Us, ça doit prendre moins de temps que de jouer Horizon ou God of War parce que c'est pas un open world. C'est beaucoup plus linéaire comme style de jeu. Tu joues comme dans un film, super bien. C'est un très bon jeu, mais très linéaire. Tu te fais guider par le scénario.
Combien d'heures? Dans mon souvenir, c'était entre 15 et 20 heures. Ok.
Je pense. Je pense, mais ça dépend peut-être aussi si tu prends ton temps des fois pour essayer d'avoir comme des achievements de plus ou des affaires de bête, chose que je ne fais pas.
Je pense que je vais juste courir en criant. Exactement.
Puis en regardant à nouveau la saison 1 de The Last of Us, je me suis rendu compte à quel point premièrement, le jeu est super bon, puis déjà très émotionnel à bain des moments dans le jeu en soi, puis ils refont des scènes exactement pareilles comme dans le jeu.
Plan par plan.
Plan par plan, puis les paroles c'est exactement la même chose, puis de jouer les deux en parallèle ça m'a frappé, je veux dire de faire jouer à la fois et en même temps à un moment donné de jouer, c'était assez impressionnant. Fait que ça j'ai beaucoup aimé ça, mais en même temps la saison 1 prend d'autres façons de présenter certaines choses. Je pense que c'est le troisième épisode qui présente Bill et son chum. Je ne sais pas comment la dit. En tout cas, bref, à un moment donné il présente l'histoire d'un gars que tu rencontres juste de façon très succincte dans le jeu, mais là ils font tout un épisode sur lui, sa vie, que finalement il découvre en rencontrant un autre gars que finalement il est gay. Puis là, tu sais, mais cette histoire là est juste ban trop belle. Pour vrai, le troisième épisode de la saison 1 de Last of Us, c'est juste un épisode en soi qui pourrait vivre tout seul. Tu le regardes, tu le trouves ça beau, mais oui ça a un peu de lien avec le reste de l'histoire, mais tu vois pas les personnages principaux ou presque pendant tout cet épisode là, tu sais.
Ouais, ouais, ouais, ouais, ouais.
Fait que non, j'ai vraiment, c'est ça, j'ai hâte en fait de réarriver à cet épisode-là parce que je sais qu'il me prend un peu émotif, je l'aime beaucoup.
Ok, ok, bon, j'aurais pas le choix. De mon côté, je vais commencer par mentionner qu'on est le premier épisode post-Oscar, premier enregistrement post-Oscar. Et on avait un pool des Oscars avec nos astronautes, et le gagnant haut la main, oui, c'est JP, alias Gouf, puis j'ai jamais vu ça. Ok, je fais des prédictions d'Oscar, entre autres avec ma blonde, depuis très longtemps, en fait depuis qu'on sort ensemble. Puis JP a réussi sur 23 prédictions. Ok, on a prédit chaque catégorie. Sur 23, il a réussi 17 prédictions. 17 sur 23, j'ai jamais vu ça. Ok, JP, bravo.
Le pire, c'est que je pense que, je sais plus si c'était dans un épisode qu'on en avait parlé ou juste toi et moi, mais on s'était dit que probablement que la personne à battre dans un pool, c'était JP.
Oui, on s'en était parlé, ce gars-là, s'il y a un passionné, surtout des Oscars, il est passionné de tout, il est passionné de board games, il est passionné de cinéma, mais les Oscars, c'est son truc. Et avec raison. JP, il faudrait que tu te lances un channel YouTube où tu commentes les films, où tu fais des reviews de films. Pour vrai, je pense que je me créerais trois comptes pour m'abonner trois fois.
Un jour, JP, tu vas être en entrevue peut-être, puis on regardera des extraits de films, puis tu me donneras tes commentaires.
Mais ouais, non, c'est quelqu'un de pertinent en plus vis-à-vis de cinéma, c'est lui. Ça, c'était ma petite intro. Sinon, je vais...
T'avais vu juste? Oui, c'est vrai. Le dernier épisode, qu'est-ce qu'on a dit par rapport à Adrian Brody? Deux choses.
Adrian Brody, il va recevoir un Oscar par la tête, c'est fait. Et j'avais prédit que Brutalist allait pas gagner le Oscar du meilleur film.
Exactement, c'est vrai.
Donc, je vais prendre le win. Mais j'ai pas eu 17 predictions sur 23, moi. Bravo, bravo, bravo. Sinon, moi aussi, je vais faire un lien avec PlayStation. Oui! Qu'est-ce qui s'est passé sur ta vie PlayStation?
Bien, c'est ça, dans la chronique, Fan de Nintendo découvre la PlayStation.
J'ai essayé Astro Bot.
Oh, nice!
Est-ce que tu connais Astro Bot?
Je connais Astro Bot.
Pas Astro, le petit robot.
Non, non, non, non, non, non. Non, non. Non, c'est pas... Non, je pense que je connais pas Astro Bot.
OK. Astro Bot, juste comme ça, en passant, c'est le jeu de l'année 2024 selon les Video Game Awards.
Ah oui? Ouais.
Je te résume ça de manière super simple. De toute façon, le jeu est super simple. T'es un petit robot, un petit robot blanc et bleu qui doit sauver une PlayStation 5, littéralement. T'as une PlayStation 5 physiquement qui est là, c'est comme ton vaisseau spatial. Puis il se fait attaquer, puis là tu dois sauver la PlayStation 5 et tu dois trouver ses composantes internes. Il faut également que tu sauves un certain nombre d'amis robots qui sont comme toi, mais des fois il y en a qui personnifient d'autres personnages de jeux de Sony. Tu vas avoir un petit robot snake, un petit robot Kratos, un petit robot Nathan Drake et Lloyd et compagnie. Donc au dessus de 300 robots, il y a des morceaux de puzzle à trouver un peu partout, ça fait un peu Donkey Kong. Bon, puis c'est un jeu de plateforme 3D. C'est un peu comme Mario Odyssey, c'est un peu comme Mario 64, c'est un jeu de plateforme 3D avec un genre de hub world, puis une map où tu peux aller sur différents niveaux, puis ensuite tu as cette balle à trouver, il faut que tu te rendes à la fin et c'est tout. C'est exceptionnel, la qualité visuelle, la qualité des niveaux aussi, le temps qui a été passé sur le... Juste, on va développer un niveau, il va être unique. Il n'y aura pas comme cinq niveaux qui vont tous se ressembler. Non, chaque niveau est unique, c'est beau, les contrôles sont exceptionnels, ils utilisent les capacités de la manette au maximum. Tu sais, la manette de PlayStation 5, les triggers à résistance variable, la vibration HD, il y a un haut-parleur sur la manette, il y a un micro sur la manette, il y a un gyroscope, tout ça est utilisé à son plein potentiel. Puis un peu comme Mario, il y a des power-ups, donc tu trouves un power-up qui peut te permettre de boxer, il y a un autre qui peut te permettre de ralentir le temps. Il y a des trucs vraiment funky, il y a des niveaux où tu dois le faire d'un coup rapidement, sans mourir, sinon tu recommences au début. Il y a des trucs vraiment, vraiment, vraiment cool. Je comprends que ça a gagné jeu de l'année. Pour vrai, j'ai eu un plaisir fou à jouer à ça. Peu importe l'âge que vous avez, vous allez avoir du fun. C'est un jeu qui est super amusant à 100 % T. J'invente un verbe.
Tu veux dire compléter?
Complétitionner, exactement. C'est ce que j'ai dit. Mais tu sais, au complet. Parce que tu peux le terminer, mais t'as pas tout trouvé. Après, backtracker puis aller trouver des trucs. C'est super amusant à compléter comme ça. C'est pas trop difficile. Justement, peut-être dans les seules critiques et ce que j'aurais pu faire, j'aurais aimé qu'il y ait des niveaux encore plus difficiles. Quoique c'est relatif. J'ai un de mes collègues qui lui me disait que pour lui Elden Ring c'est facile, mais qu'il y a des niveaux d'Astro Bot qu'il était pas capable de faire. Puis moi de mon côté, c'est l'inverse.
Est-ce que tu parles d'Eddie?
Non.
Non.
Non, non. C'est quelqu'un d'autre. Puis sinon, l'autre critique que je pourrais faire, c'est disons, je compare à un Mario Odyssey, je trouve que les contrôles d'Astro sont relativement simples, quoique précis. Mais tu sais, il y a plus de variétés avec Mario. Mario a plus de... Tu sais, même Mario 64 avait plus de variétés de contrôles. Tu peux plonger par en avant, faire des triples saut, des trucs comme ça. Bon. Mais forte recommandation, pour vrai. C'est du plaisir. Garanti. Mes enfants, triples là-dessus. Let's go. Let's go.
Ouais, c'est d'un envie d'y jouer.
C'est juste que pour vrai, oui, oui.
J'ai eu fut un temps PS Plus Premium, qui est comme le service d'abonnement de PlayStation, mais sur PC parce que tu pouvais genre, je pense prendre cet abonnement là qui est comme le plus cher des PS Plus, en fait, que tu peux prendre. Mais tu peux, tu peux y jouer sur PC à condition que tu aies une manette de PlayStation. C'est juste que j'avais beaucoup aimé ça parce que ça m'avait permis de, je pense que c'était là que j'avais pu jouer à Ghost of Tsushima qui n'était pas encore sur PC, je crois. Et puis j'avais pu jouer à The Last of Us 1 aussi dans le temps où il n'était pas encore sur PC. Mais je dois dire que ce qui est un peu tannant par contre, c'est que souvent les dernières grosses sorties ne sont pas forcément inclus dans ce service là. J'étais un peu déçu parce que je me disais que je vais le prendre, mais c'est pour jouer à des exclus de PlayStation, puis ça me déçoit quand on dirait qu'ils font exprès de te faire patienter parce que tu es sur PC. Tu n'auras pas accès à la totale. J'aimerais ça l'essayer, c'est juste que je vais attendre peut-être qu'il y ait une version qui sorte sur PC.
Je ne sais pas s'il va en avoir. Si ça te force à avoir une manette PlayStation, peut-être parce que la manette est très importante pour ce jeu.
Ah, mais j'ai une manette de PlayStation.
Cinq?
Non.
Ouais, c'est ça. Astro Bot utilise toutes les gimmicks de la manette PS5 que la manette PS4 n'avait pas.
Ok, ouais.
Donc, je sais pas trop, mais peut-être que ça va être dispo. Quoi d'autre de ton côté?
Ben, moi, j'ai parti à un jeu avec un collègue, David, puis je vais y jouer probablement aussi avec ma sœur, puis peut-être un jour avec toi, si ça te tente. C'est un jeu qui s'appelle Split Fiction. Je pense que j'en avais déjà parlé.
Oui, t'en as parlé. Oh oui, t'as dit que t'attendais avec impatience si on arrivait.
Fait que eux, le studio en arrière de ça qui s'appelle As a Light, qui est un studio qui appartient à EA, si je ne m'abuse. Ce que j'aime beaucoup d'eux autres, c'est que tout leur jeu, c'est exclusivement des jeux coop, puis c'est des jeux coop avec des gens que tu connais. Genre tu fais du couch coop ou du coop en ligne, mais c'est toujours avec des amis. Genre des amis sur Steam, des amis sur… bref. Puis ils s'assument tellement là-dedans, tu peux pas jouer au jeu tout seul. C'est impossible. Il n'y a pas de bot qui peut jouer ton équivalent, parce qu'il y a toujours deux personnages, puis c'est toujours deux personnages qui sont joués par deux personnes physiques.
Ah c'est cool. Ouais.
Puis je trouve ça cool parce qu'ils s'assument tellement là-dedans qu'ils arrivent à livrer des jeux qui premièrement sont de très bonne qualité. Depuis, en fait, les trois derniers qu'ils ont sortis, incluant Split Fiction, il y a A Way Out, où t'es deux prisonniers qui doivent sortir d'une prison ensemble. Il y a It Takes Two, qui est un super bon jeu aussi à jouer en co-op, puis en couch co-op. Et puis les effets visuels, les mini-jeux, il y a tellement de trucs qui ont été faits dans ce jeu-là. Puis là, dans Split Fiction, je viens de commencer, on est à cinq heures de fête à date. Puis je retrouve le même feeling que dans It Takes Two. Ils mettent tellement d'efforts, c'est une histoire. Deux personnes, mettons, qui dans le fond, c'est deux autrices qui vont chez un grand publisher parce qu'elles veulent se faire publier, puis à date, elles ne sont pas très reconnues pour leur travail d'autrices. Puis il y en a une qui est plus fantasy, puis l'autre qui est plus science-fiction, mettons. Puis là, elles arrivent à cet endroit-là pour le publisher. Mais finalement, tu apprends que le publisher, il veut juste récupérer tout leur savoir de leur cerveau. Puis là, tu rentres dans une espèce de monde dans lesquels elles naviguent dans leurs histoires, finalement. Fait que tu alternes constamment entre du sci-fi puis du fantasy. Puis là, il y a des trucs qui font rappel à genre des mini-jeux. Ça te fait penser à des références à Donkey Kong, à Tron, à plein de trucs. C'est vraiment flyé même de jouer à ce jeu-là. C'est flyé parce que tu n'as jamais le temps de t'ennuyer. Tu changes constamment de beat, ça n'arrête jamais. C'est vraiment le fun. Puis à un moment, on a pogné un bout où tu joues, t'es un cochon qui finit par se transformer en saucisse pour aller dans un hot dog. Tu joues la saucisse qui se fait griller sur un barbecue, qui se fait passer sous la sauce puis qui se rend dans un hot dog. C'est comme, je disais, mais les créateurs du jeu, c'est quoi la réunion pour créer ce jeu là? Ça doit être débile.
Peut-être qu'ils roulent un des vins puis quelqu'un attrape un 1, il y a une table critique puis ils ont roulé hot dog. C'est probablement ce qui s'est passé.
C'est drôle. Peut-être qu'un jour, on y jouera ensemble. C'est par contre, je pense, c'est PC. Ah, il y a peut-être PlayStation puis je ne sais pas si c'est cross-platform. Ça peut-être que oui, peut-être que oui. En tout cas, il faudra que je le checke. Je ne sais plus.
Ok. Intéressant.
Très bon jeu.
C'est cool, c'est cool. J'ai regardé Bref 2.
Oh!
Oh! Puis alors, là je suis curieux. Je l'ai regardé, tu l'as regardé.
Oui.
Je l'ai regardé, tu l'as regardé.
Bref, on l'a regardé.
Ben oui. Je sais pas si tu peux mettre en contexte, tu peux probablement mettre en contexte mieux que moi par rapport à Bref. Ouais.
Dans le fond, Bref, Canal Plus avait commandé en, je pense c'est en 2013 que c'est sorti, me semble, la saison 1. Dans le fond, Kyan Khojandi, qui est l'un des auteurs principaux, ils sont deux en fait en arrière de sol, l'autre s'appelle Bruno, je sais plus quoi, mais Bruno n'est pas un acteur, il fait juste écrire pour la saison 1. Puis il y a Kyan Khojandi qui est auteur de la série et qui joue l'acteur principal. D'ailleurs c'est drôle parce que le personnage principal n'a pas de nom, il s'appelle juste Je.
Il s'appelle Je, ouais.
Ça c'est excellent comme concept.
Pour le replacer, je pense que c'est lui qui anime Hot Ones version France.
Oui, en France exactement.
Si vous avez regardé les Hot Ones France, c'est lui.
Tout à fait. Puis il s'était fait commander en 2013 par Canal Plus, qui est une chaîne de télévision française. Je pense que c'était comme peut-être 80 épisodes, me semble, mais c'était des épisodes de 2 minutes. C'était très court. C'était ça le concept. C'est pour ça que ça s'appelait Bref aussi. Ce n'était pas juste que ça durait 2 minutes, mais c'est aussi qu'il avait un rythme d'enchaînement. Puis là, on vient de vous le faire un peu. Je l'ai regardé. Elle m'a regardé. Je l'ai regardé. Bref, on s'est embrassé. Il y avait quelque chose dans l'enchaînement de ces choses-là qui fitait avec le terme juste Bref. Mais ces 80 épisodes-là, ce n'était pas juste des one-shots qui ne voulaient rien dire. C'était une histoire qui se racontait à travers ces 80 épisodes-là.
Ce que peu de personnes au Québec savent pour vrai, je les ai regardés il y a quelques années dans l'ordre, puis j'ai compris qu'il y avait une histoire. C'est magique.
En fait, c'est peut-être un peu ça que je reproche à la télévision. C'est que la télévision, souvent, vu que c'est comme heure de diffusion fixe, puis bon maintenant c'est de moins en moins vrai parce qu'on est en ligne, puis il y a de la rediffusion, etc. Mais avant, c'était comme si tu as manqué le moment, tu as manqué le moment, ça fait que tu as manqué un bout de l'histoire. Ça fait que suivre l'histoire complète, c'était tough. Mais quand tu les regardes les uns à la suite des autres, t'es comme, oh my god, l'histoire est tellement cool.
C'est excellent. C'est vraiment bon.
C'est vraiment bon.
En étant quelqu'un qui a regardé la saison 1, entre guillemets, dans le fond, c'est disponible sur YouTube si vous voulez aller regarder, qui est de regarder back to back, moi mes attentes pour la saison 2 étaient d'abord très élevées. Ensuite, je me suis dit, je peux pas rentrer là avec des attentes élevées parce que je vais être déçu. C'est sûr que je vais être déçu. Si il y a de retour après 10-15 ans, ça va être mauvais. Donc là, j'ai baissé mes attentes. Puis, expérience intéressante, ma blonde savait c'était quoi, mais elle n'avait pas regardé la saison 1, justement de l'épisode 1 à l'épisode 3872. Donc pour elle, le contexte, c'était dur de le situer un petit peu. Donc, elle, pour l'expérience, elle a dit, ben regarde, allons-y comme ça. Ce n'est pas grave, je n'ai pas regardé 1. On va voir si on aime ça. Et c'était tellement bon. Ben oui, c'était. Puis, bon, c'est sûr que le rythme est bon. OK, c'est aussi bon qu'il y a 10-15 ans. Malgré que c'est seulement 6 épisodes, ils ont filmé des épisodes de... Oui, exactement. C'est ça. Ils ont un format plus télé, justement. C'est entre 30 et 40 minutes par épisode. Exact. Mais c'est le même genre d'histoire et c'est le même genre de delivery. Sauf peut-être l'épisode 3, où pour certaines raisons, quand on le regarde, on comprend l'évidence. C'est un petit peu plus lent, cet épisode-là. Mais c'est le même genre de storytelling. Tout à fait. Et c'est très bon. Mais de mon côté, ça a comme frappé plus fort. Ah ouais. Parce que l'histoire du gars, c'est le gars, il a atteint 40 ans. Puis là, il... Bref, il y a certains regrets, il y a certains trucs qu'il se rend compte. Puis il commence à faire de l'introspection, puis beaucoup d'introspection. Puis c'est là que ça m'a frappé. Parce que moi, justement, bon, d'ici à ce qu'on diffuse l'épisode, je veux peut-être avoir 40 ans. Ben, exact. Puis sur plusieurs aspects, j'ai fait des liens entre le personnage principal et moi. Puis oui, ça a frappé, mais ça a frappé. Ça fait mal un petit peu.
Il réussit à toucher à des sujets que littéralement, c'est des sujets qui te concernent énormément entre tes 30 et tes 40 ans. Tu sais, c'est vraiment les enfants, les amis qui dérapent, la santé mentale, les parents qui ont, avec toute leur éducation finalement, qui t'ont comme un petit peu fucké psychologiquement pour le futur. Toutes ces affaires-là genre, puis c'est drôle parce que, au moment où j'ai regardé ça, j'ai commencé en début d'année à faire de la psychothérapie, à suivre des séances de psychothérapie, puis ça me frappait, genre les... Toute cette introspection, puis tu te rends compte de choses de ta jeunesse. Avant, tu t'aimais dans la ventaine, on dirait que tu t'en foutais, tu sais, je sais pas, le temps passait, tu t'amusais, etc. Et là, il y a toutes ces prises de conscience là, puis dans Bref 2, il attaque sous plein d'angles super, c'est bien monté, c'est bien réalisé. Les musiques, c'est exactement le même genre de musique que ce que tu trouvais dans la saison 1, mais c'est une coche encore au-dessus, parce que je trouve qu'il y a des musiques qui viennent chercher plus d'émotions qu'avant. Pour vrai, moi j'ai adoré ça, j'ai vraiment adoré ça.
La qualité de production, c'est drôle parce que des fois tu regardes des émissions et tu te dis comme ah c'est français. Oui, c'est juste la production à l'air française. Mais tu as deux sortes de production française. Tu as la vieille France qui va produire les épisodes de trucs qui vont passer à Télé-Québec, genre Elle résout des crimes. Oh, il ne me t'est rompé jamais, pardon, on meurt. Puis là tu fais comme oh my god, qu'est-ce que c'est ça? Dans quoi je me suis lancé? Et tu as une espèce de nouvelle vague française, c'est pas le bon terme parce qu'on retourne pas dans la nouvelle vague française des années 60, mais tu sais la nouvelle génération qui est Studio Bagel et compagnie qui ont une façon beaucoup plus et on a trois euros, comment on produit, comment on réalise, puis qui réussit à faire des trucs que visuellement c'est wow! Exactement, et là tu le vois, tu vois qu'ils n'ont pas de budget, mais tu vois qu'avec le peu de budget, ce qu'ils ont réussi à faire, c'est vraiment vraiment cool. Pour vrai, c'est impressionnant.
Mais ils ont, t'sais, mettons c'est ça, si je compare avec ce que je regarde en ce moment, Last of Us, série saison 1, clairement c'est pas le même budget que Bref 2.
Non mais là ça se compte un million là.
C'est ça, mais quand tu regardes Bref 2, tu t'en fous, t'sais t'as pas besoin finalement, c'est là que tu te rends compte, t'es comme ok pour toute ce storytelling là, j'ai pas besoin d'avoir des millions et des millions qui sont balancés dans cette série là, ça fait super bien la job, puis je dois dire que je pense que l'un des moments aussi que j'ai beaucoup adoré puis qui m'a beaucoup marqué, c'est quand il finit par, je pense, explorer avec son frère genre leurs souvenirs communs là, oui, puis avec les rideaux qui se lèvent, puis je trouve que ce moment là c'est pas des gros effets spéciaux, ils étaient probablement juste dans une salle noire avec des petites lumières un peu partout, puis des couloirs, puis etc. Mais l'effet est super bon, c'est super bien fait, c'est vraiment super bon.
Parce que c'est pas le ah il faut que tu y crois, non, c'est on veut illustrer quelque chose.
C'est ça, exactement.
Puis regarde comment on va l'illustrer de manière impressionnante.
Exactement.
Moi j'ai hâte que l'industrie du cinéma se rende en fin compte de ça, puis arrête de faire des films à 300 millions qui sont mauvais.
Exactement, ça je suis d'accord.
On va faire Spider-Man 27, Vlad Emelio, c'est la même chose que vous avez déjà vu, mais le scénario on s'en fout.
Ah ouais, non, c'est ça. Mais je pense qu'il y a des petites lueurs d'espoir comme ça, parce que tu vois, puis là je dérive un petit peu, mais on va revenir sur Bref 2 rapidement, mais tu sais, mettons, j'ai joué justement, je disais à Split Fiction, qui est un studio qui appartient en partie à EA. EA pendant un long moment, ils se sont plantés non-stop parce qu'ils n'arrêtaient pas de faire des jeux où ils voulaient mettre des microtransactions, puis ils misaient sur le multijoueur, etc. Puis à un moment donné, je pense, ils ont dû se prendre, ils ont dû finir par se prendre des claques parce qu'ils se sont rendu compte qu'il y avait des jeux solos qui performaient mieux que des jeux multi avec des microtransactions.
Le jeu auquel j'ai joué le plus dans les derniers mois, probablement dans la dernière année, c'est Balatro. Puis c'est un dude en Saskatchewan qui a fait ça tout seul. Puis je veux dire, c'est un jeu exceptionnel. Puis un autre dont j'ai déjà parlé, Animal Well, que c'est un gars tout seul qui a fait ça aussi.
Je pense que ce n'est pas parce qu'on a moins de moyens qu'on ne peut pas faire de quoi très très bon. Je suis d'accord avec toi. Il ne faut vraiment pas sous-estimer ces affaires-là. Moi, je trouve que Bref 2, en tout cas, pour celles et ceux qui nous écoutent, là, si vous n'êtes pas en France, par contre, c'est un peu compliqué.
OK, Baptiste, Baptiste, attends, attends, il faut que je t'explique un truc parce que je vais raconter le truc. Baptiste m'envoie un message. J'ai fait, OK, Bref 2 est sorti, Etienne, je sais que tu aimes ça. Regarde, voici comment faire. Puis il m'envoie des instructions de comment réussir à regarder Bref 2. Puis là, moi, je regarde les messages, je fais, attends une minute, je ferme mon téléphone, j'ouvre Disney+, il est là.
Ouais, mais c'est ça, mon point, c'est que tu peux avoir accès à Bref 2 avec Disney+. Ah, mais il est là aussi au Québec? Oui. Ok, je pensais qu'il fallait que tu mettes un VPN en France pour être capable d'accéder.
Là, j'imaginais Baptiste, alors on va voler la banque, voici plan, avec la musique, on arrive avec du C4, on le colle sur la porte, pendant ce temps-là tu fais diversion, là moi je fais diversion au garde, le Baptiste explose la porte, on rentre à l'intérieur, on met l'argent dans nos sacs et on sort comme si on était les proprios. Gros montage, pendant ce temps-là j'arrive à côté du coffre-fort, j'ouvre la porte, il est débarré, je prends le cache et je sors.
J'étais persuadé qu'il fallait que tu sois localisé en France, même si t'avais dessiné plus. Ah, c'est pour ça, ah bon.
Donc, bonne nouvelle à tous, si vous avez dessiné plus, allez voir. Bref, 2 c'est là.
Tout à fait.
C'est un gros coup de cœur, vraiment.
Yes. T'as ton côté. Écoute, en même temps, je veux pas trop en parler parce que la saison est pas finie, mais j'ai continué à suivre Severance.
Ah, Severance.
J'ai pas encore fini le dernier épisode qui est sorti avec Harmonica Bell.
Harmonica Bell, c'est ça.
Mais j'ai vu au complet celui de Jemma avant, c'était vraiment fucking bon.
Est-ce qu'on peut restatuer? J'ai déjà parlé dans un épisode précédent que la directrice photo de Severance est tellement la meilleure au monde. Puis c'est une fille de Québec.
C'est une fille de Québec? Man, c'est malade.
Jessica Lee Gagné.
Ouais c'est ça.
Jessica Lee Gagné.
Eh c'est capoté. C'est capoté comment c'est bon.
Puis là je me suis dit eh, vous savez quoi? Faudrait qu'on l'invite sur le podcast. Faudrait qu'on lui parle.
Ben oui.
Puis je me suis dit ça la journée où puis là on vous fait entrer en arrière scène, la journée où on a essayé d'avoir Ian Gailer en entrevue et que tout a explosé. Là pour ceux qui écoutent vous vous dites que eh t'as peur? Non, Ian va être là. Ian va être là. Mais en réalité, c'est la deuxième tentative d'enregistrement d'épisodes qu'on fait aujourd'hui. Parce que la première a été une cavalcade de catastrophes.
C'est drôle, on pourrait quasiment faire un épisode sur les histoires de setup audio avec du software, du hardware, des gens qui essayent de se rejoindre. Puis que ça marchait peut-être mieux en 2019 qu'en 2025.
Ah oui, c'est très horrible, je ne sais pas ce qui se passe. Mais à chaque enregistrement, on a quelque chose. Mais là, c'est comme si c'est la première fois qu'on faisait ça avec un invité. Puis là, ce coup-là, on était prêt. Mais là, c'est qui qui a la loi de Murphy? Bien, Ian a eu des problèmes. Beaucoup de problèmes. Avant que Baptiste ait des problèmes aussi. Après une heure et quart de taponnage, on a annulé. Mais bref, c'était un coup d'œil derrière le rideau.
Ouais, tout à fait. Mais Severance, hein? Ouais, Severance. Peut-être qu'un jour on l'aura sur... Mais c'est ça, comme je te disais, j'ai comme... À la fois, j'ai vraiment envie d'en parler, mais j'ai comme aussi le goût d'attendre la fin de la saison.
On va attendre la fin de la saison. Moi aussi, j'avais un point, c'était juste Severance, trois petits points. Parce que c'est...
C'est tellement beau, je ne sais pas.
C'est beau, c'est bon, c'est bien écrit.
C'est hélien, il n'y a aucune autre série qui ressemble à ça. C'est impressionnant. Je ne sais pas comment ils ont fait.
Même si visuellement, ce n'était pas aussi beau, l'histoire est tellement intéressante. L'histoire est tellement bonne. Si vous ne regardez pas encore Severance, qu'est-ce que vous faites? Je m'en fous si vous êtes en train de conduire ou pas. Vous faites pause sur le podcast, vous revirez de bord. Vous allez chez vous, vous ouvrez Apple TV+, et vous regardez Severance.
Là les enfants vous demandent papa, qu'est-ce que tu fais, ou maman, qu'est-ce que tu fais? Tu leur dis j'ai pas le temps, faut que je regarde Severance.
Exactement. D'ailleurs, il faut que je te parle, j'ai acheté une application pour ma télévision. Je te raconte mon set-up dans mon salon. Toutes les lumières ont été progressivement changées, c'est pas une maladie mentale, je te jure, ont été progressivement changées pour des lumières Philips Hue. Des lumières en couleur de Philips. Donc j'ai une bande lumineuse derrière ma télévision, j'en ai une qui fait un bias lighting aussi au-dessus qui éclaire le plafond, j'en ai une qui éclaire le plancher. Tu ne vois pas les bandes de lumière, mais tu vois la lumière que ça fait.
Etienne, ça me fait juste penser au fait que quand je scrollais encore un peu sur Facebook, je le fais vraiment moins ces derniers temps, j'avais toujours une pub d'un gars qui revenait où il avait mis plein de led lumineuses partout puis il les arrachait pour les remplacer par un projecteur qui faisait plein de lumière dans sa pièce.
C'est juste, c'est un peu la même maladie mentale.
J'arrache ces lumières là, puis j'en mets des nouvelles.
Ça ressemble à ça, mais pour vrai, j'ai des lumières de couleurs comme ça qui sont toutes diffuses. OK, donc j'ai deux ampoules dans une lampe, mais la lampe à un abat jour comme en papier blanc. Donc, pour un mélange de couleurs, puis pour une ambiance, ça fonctionne très bien. Mais là, j'ai acheté une application pour ma télévision. OK, Philips ont lancé l'application HueSync pour les télé LG 2024 et plus. OK, donc 2025 aussi, j'imagine. Je sais pas si y'en a sorti encore. Qui fait en sorte que ça prend ton image et ça projette les couleurs appropriées dans ta pièce. Donc, ça fait en sorte que t'es comme dans l'ambiance de ce que tu regardes. Il y avait déjà ça qui existait sur les télé Samsung. Cette application-là était là sur les télé Samsung. Et ça existait aussi sous forme de boîte HDMI que tu branchais tes sources dedans. Puis ça faisait le même genre de truc. Bon. Puis moi, ça sort pour ma télévision. Puis je me dis, OK, je vais l'essayer. Mais c'est sûr que je vais trouver que ça va être gimmick. Puis j'aimerais pas ça. Mais au final, ma blonde puis moi, on tripe. Tu t'en rends même plus compte. Ça fait juste augmenter l'effet d'immersion dans ce que tu regardes. Et quand tu regardes Severance avec ça, Oh my God, c'est magique.
Il doit y avoir du vert pas mal.
C'est blanc ou c'est bleu, bleu très, très pâle ou du vert au sol. C'est ça, tu sais, ça s'adapte à la lumière, s'adapte à où est quelle couleur dans ton écran. Donc si dans le bas, c'est vert, mais dans le haut, c'est blanc, mais dans le haut de ta pièce, ça va être éclairé blanc, mais dans le bas de ta pièce, ça va être éclairé vert. Et ça suit l'image live. Alors que c'est vraiment cool.
Moi je pense que ce que LG, ils ont fait, c'est juste qu'ils ont embauché plein de petits gobelins qui sont gâchés dans la télé et qui ont des petits projecteurs, puis les gobelins font juste checker ce que tu regardes puis ils bougent les projecteurs. Voilà, c'est ça. C'est tellement plus simple que d'innover.
J'aime ton imagination Baptiste. Il y a-t-il autre chose à t'en compter? Non, mais j'ai redécouvert, je ne sais pas si on avait déjà parlé, ça, Etienne, mais c'est vrai, j'avais un peu oublié que Etienne, tantôt, il m'a envoyé des vidéos de lui qui faisaient de l'accordéon. Ah non.
Mais je ne les partagerais pas sans la vidéo, Etienne. Bien que ça pourrait être quelque chose pour vous inciter à aller sur Discord, puis on est en partageuse.
Ah peut-être, peut-être. Ce serait ce que j'attendais que Baptiste soit prêt, puis je ne savais pas quoi faire en attendant dans mon bureau slash studio, puis j'ai mon accordéon qui traîne, puis j'ai appris à jouer House Moving Castle, le Château Ambulant de Horou, je ne sais pas comment ça s'appelle.
Là c'est le Château Ambulant tout court.
Château Ambulant, bon ok. Mais j'ai appris à jouer à l'accordéon parce qu'on va en parler tout à l'heure. C'est quelle musique exceptionnelle.
C'est tellement beau pour ce film-là.
C'est tellement beau. J'ai appris à jouer de par moi-même.
Oui, tout à fait. Etienne pourrait vous en parler de loin large, comment ça se gère, les touches des deux côtés. Il m'en a déjà parlé.
Ah c'est tellement passionnant. C'est tellement passionnant la musique.
Nice. Fait que c'est ça. Oui, ça fait le tour des choses que je voulais te dire mon chat.
Parfait, allons-y avec notre invité.
Yes.
On a la chance, Baptiste et moi, d'avoir avec nous aujourd'hui un invité très spécial. C'est un passionné de cinéma au point où il a non seulement étudié en radio-télévision à Jonquière, mais est devenu le directeur général du Festival Regard et a ainsi aidé à faire briller plusieurs cinéastes et leurs courts-métrages. En plus de ça, il a été président du conseil des arts de Saguenay et aussi a fait partie du conseil national du cinéma et de la télévision de la Sodec. Et comme si c'était pas assez, il siège actuellement au conseil d'administration du Carnaval de Québec, de TV5 Québec Canada, de la Fondation Félix Leclerc et du Centre des Congrès de Québec. Mais Baptiste et moi, on l'a connu comme étant le directeur général et directeur artistique du FCVQ, le Festival de Cinéma de la Ville de Québec, de 2015 à 2020 et duquel on a eu l'honneur et le privilège de faire le site web sous sa direction. Je me souviens, sa seule commande exacte pour nous avait été d'ajouter des Easter Eggs sur le site, ce qui lui a valu aux yeux de notre équipe de développement le titre de meilleur client qu'on a jamais eu. Et oui, un titre de plus à ajouter à sa collection. Je le cite d'un autre podcast, un Festival de Cinéma, c'est le plaisir d'être ensemble et bien on a le plaisir de l'avoir avec nous aujourd'hui. Ian Gailer, bienvenue à bord de J'adore ça.
C'est probablement aussi l'introduction la plus hot que j'ai eu d'habitude.
C'est ben nice. Quelle intro.
J'avais presque envie que tu te trompes pour qu'on la recommence, mais non.
Tu peux la recommencer si tu veux. Mais non, on parle de Miyazaki aujourd'hui.
On parle de Miyazaki. Oui, on parle de Miyazaki. Fais-tu une petite question en rafale maintenant mon cher Etienne? Oui, c'est vrai.
On a décidé, Baptiste et moi, que pour les entrevues comme ça, on a besoin de faire ton profil. Baptiste, je te laisse.
Oui, parce que nous, on te connaît très bien, mais les gens qui écoutent te connaissent peut-être un petit peu moins. Fait que dans le but d'apprendre à te connaître mon cher Ian, je vais te poser quelques questions en rafale histoire qu'on établisse un peu tu ressembles à quoi, toi? Ton jeu vidéo préféré de tous les temps, ça serait quoi? Je hésite entre The Last of Us Puis Top Gear 2 au Super Nintendo Top Gear 2, ta barouette, c'est des méchants bons choix. C'est excellent.
Puis Plaisir Coupable Dead Rising, j'aime beaucoup buter des zombies pendant longtemps.
T'es-tu plus Christopher Nolan ou Edgar Wright?
Assurément Nolan. Dark and gritty, dark and gritty.
Ricardo Trogi ou Denis Villeneuve? Wow, celle-là je ne saurais pas dire.
Honnêtement, je pense que la réponse souvent sinéphilique aurait été de dire Denis Villeneuve, mais de faire rire, c'est difficile d'avoir le bon rythme, le bon montage. Faut reconnaître les astres de l'humour, puis ils ont malheureusement pas assez de prix en festival. Pas assez de reconnaissance. Alors oui parfois c'est bon bon, oui parfois on va un petit peu vite aux conclusions, etc. Mais l'humour à mon avis c'est une immense preuve d'intelligence, puis on la célèbre pas assez parce que souvent dans certains sectes c'est mal.
C'est vrai.
Un Oscar pour Trogi, ça y est.
Un Oscar pour Trogi, exact.
Peut-être pas, mais ça dépend si Patrice Sauvé dans sa DA, puis ça se peut aussi que ça puisse faire des adhésions.
Ton jeu de société de préféré de tous les temps mon cher?
Écoute, je suis pas un grand joueur de jeu de société parce que j'ai pas beaucoup d'amis. Sérieusement. C'est pas une habitude que j'ai, mais je garde un précieux souvenir de jouer à Destin et d'avoir des jumeaux.
Oh, nice.
Oui, oui, avec la roulette.
Ouais, puis elle sortait tellement fort qu'elle spinne, puis elle tombe par terre, puis tu te fais chier. Puis qu'elle balance tes jumeaux à l'autre bout de ton auto.
Es-tu plus Nintendo ou PlayStation?
PlayStation.
Cool. Console ou PC?
Console. 100 % PC. Je sais pas comment jouer avec un trackpad puis des claviers. Je vois mon neveu faire ça, puis je suis... fasciné.
Ça, ça va peut-être pas être facile, mais ton film préféré de tous les temps, maintenant?
Je pense que La Grande Beauté, La Grande Débélésie, ça va être une petite note. Pour ce que ça dit. Sinon, Deer Hunter. Puis sinon, ben ça dépend quand aussi. Puis encore une fois, j'aurais aimé citer un film drôle, parce que surtout présentement, on dirait que j'ai envie de me marrer, parce que tout ce qu'on entend, c'est lourd et plate. Alors, j'aurais aimé être brillant puis sortir instantanément des films drôles, mais on regarde beaucoup avec mes deux garçons de 5 et 6 ans des Chaplin, des Keaton, et c'est quand même drôle un coup de pied au cul.
C'est vrai que c'est vraiment drôle, surtout dans Chaplin, c'est toujours bien fait. Si tu avais une série aussi à choisir, ce serait laquelle?
Je pense que la première fois que j'ai eu envie de suivre fébrillement une série, ça a été avec Les Invincibles. Parce que j'avais souvent l'impression qu'on voulait faire comme les Américains, puis on voulait tant dans la musique que dans le cinéma, que dans la télé ou à géterra. Puis là, on avait une écriture qui était la nôtre, avec des codes sociaux moraux qui nous ressemblaient. Une télé-série avec des gars qui étaient profondément crétins parfois, mais vraiment humains aussi. On n'était pas dans la télé-série ni dans le téléfilm, où c'était Jean-Claude Lors qui fallait toujours avoir une paire de 5 ou 5 minutes. Ce n'était pas toujours joyeux. Là, on avait quelque chose d'intelligent, quelque chose de maîtrisé. Puis 19-2 après.
19-2, yes.
C'est comment dire beaucoup avec rien. C'est extraordinaire.
Côté obscur de la force ou bon côté de la force?
Écoute, je vais plutôt faire appel à l'alignement des personnages, et je vais être chaotic good.
Oh, nice.
J'aime cette réponse nuancée.
Ça aurait dû être ça la question. J'aime ça, oui.
Dans quel domaine les robots ne nous remplaceront-ils jamais, Ian?
J'avais des blagues cochonnes, alors je ne les ferai pas.
C'est pas le même genre de "J'adore ça".
Non, mais la surprise.
J'aime ça, c'est vrai ça.
Je pense que le random algorithmique ne sera jamais aussi surprenant qu'une réelle surprise.
C'est vrai, je suis d'accord, très nice.
Puis si tu avais une vision utopique du futur de l'humanité, en une phrase, tu la résumerais comment?
L'équité est la pire des injustices.
Très cool.
C'est ce qui vous introduit, toutes et tous, à Ian Gailer. Et moi aussi, j'en apprends sur Ian parce que bien Ian, on se connaît, mais Ian, je ne t'ai jamais posé ces questions là avant. Fait que ben content.
Moi, j'avais noté une question à poser à Ian.
Ah oui, c'est vrai. Oui, on a tellement de questions pour Ian.
Avoir été à la tête du FCVQ, Festival de Cinéma de la Ville de Québec, ça fait en sorte que tu as dû voir des tonnes de films intéressants. Qu'est-ce qui, selon toi, fait qu'un film se démarque par rapport aux autres?
Écoute, j'ai fait 25 ans dans les festivals de cinéma, c'est la première fois qu'on me la pose. Étonnamment. Je vais citer un bon ami parce que je vais name-dropper des amis célèbres. Sébastien Pilote, le cinéaste, un bon ami. On s'envoie des mauvais memes souvent, mais on ne se voit pas assez. Il m'avait déjà dit une fois que j'étais en maudit après un film québécois que j'avais trouvé d'un ennui abyssal. J'étais vraiment en crisse parce que je me dis que ça n'a pas de sens que ce film-là passe. Puis deux ou trois fois, je me choquais contre ce film-là. Il m'a dit, tu sais, Ian, un bon film, ça goûte longtemps.
C'est bon ça.
Donc je l'haïssais, mais il était bon pour ces raisons-là. Alors oui, effectivement, un film profondément raté, ça peut être drôle, mais je pense que c'est ça, un film qui goûte longtemps, qui goûte amer, qui goûte triste.
J'aime ça. J'aime ça.
Peut-être que c'est un petit peu plus méta, mais toi, mettons, Ian, comment est-ce que tu en es arrivé à être aussi impliqué et passionné par la culture en général? Parce que ton parcours, on l'a entendu, le CV ultraculturel, c'est quoi qui t'a fait comme baigner là-dedans? Puis tu t'es dit, hey, c'est là-dedans que je me sens sur mon X. Peu importe finalement dans quoi je vais participer, dans quelle initiatie je me rends, sur quel CHV, sur toutes ces affaires-là, c'est quoi qui te drive là-dedans?
Ben, tu sais, Gailer, c'est mon père qui l'a anglicisé parce que c'est Gailer. Mon père était un immigrant de... Je suis le fils des migrants.
Ah oui?
Ben oui. Autrichien tchèque, donc la Deuxième Guerre, il est arrivé ici, puis pour lui il n'a jamais voulu nous apprendre la langue parce que pour lui notre langue maternelle c'était le français. Il nous obligeait à le parler très bien, bien que je sacre et je fais beaucoup de diphtongues, dans la salutation à mes professeurs de souffle et de son et de voix à la radio à l'époque. Mais aussi le fait qu'on vienne d'un petit milieu à Cherlissé dans l'anneau d'hier où est-ce que ma première pièce de théâtre, je l'ai vue à 19 ans quand je suis arrivé en ATM. J'avais peu de contact avec toute forme de culture. Puis tu te rends compte qu'il y a quelque chose qui nous lie, même si je venais de Cherlissé et j'arrivais à Chicoutimi, puis à Jonquière, au Saguenay. C'est ce point commun-là, cette différenciation-là qu'on a au Québec qui est galvaudée par tout le monde, qui est pris de haut ou de loin, c'est un acquis. C'est une chance qu'on puisse parler français puis qu'on puisse importer Baptiste, parce qu'il s'y retrouve ici. Il y a ça de très beau dans ce qu'on a comme culture, mais la culture, c'est ce qu'on défend ultimement quand il ne reste plus rien. C'est ce qu'on transmet à nos enfants, c'est nos valeurs, c'est notre façon de vivre ou de bâtir, c'est notre façon d'être en maudit ou d'être façon de s'émerveiller. Puis ça, surtout présentement, quand on ne sera jamais le 51e état, je l'espère, c'est ça aussi qui est précieux. Et c'est ça que je trouve qu'on a pris pour acquis durant trop longtemps, que j'ai tenté de défendre, bien que dans certains cercles. Je suis le gars de la culture, au même titre que quand un enfant te montre les dessins. Tu dis ah il est beau. Souvent tu vois ça dans le regard des gens, tu dis ah ouais, c'est le gars de la culture, c'est un rêveur. Pas vraiment, pas vraiment plus que vous. Mais tu viens avec des principes, je pense, qui sont plus affirmés. Puis tu as envie de les débattre, puis tu as envie de les injecter dans la gorge du monde en disant regarde, c'est pour ça qu'on a envie de parler ensemble, nous trois, c'est pour ça qu'on s'échange, c'est pour ça qu'on rit de nos blagues. Parce qu'on a quelque chose qui nous distingue. Puis cette culture-là, quand elle est arrivée, ça a frappé fort en me disant ouais, il y a une identité à préserver, puis il y a une fierté à avoir. Cette fierté-là, elle s'occupe partout sur le territoire. C'est ça que j'ai toujours envie de débattre, puis amicalement avec un sourire. En tout cas, pour moi, je peux en parler des heures, parce que c'est tellement important et précieux, mais c'est d'être capable de pouvoir faire cette traduction-là entre le langage de la culture, le langage économique ou politique qui sont dominants.
C'est vrai que c'est difficile de trouver de quoi d'aussi rassembleurs, de plein de personnes qui pourraient avoir plein d'opinions divergentes que la culture, c'est assez capoté. Je suis d'accord.
Puis là, on va parler du cinéma de Miyazaki, mais on pourrait parler de la K-pop aussi, on pourrait parler du rock'n'roll. C'est des instruments culturels de propagande positive, on va le dire, mais de dire, regardez, c'est comme ça que je me présente. On est un vaisseau amiral de notre culture. Alors qu'est-ce qu'on peut faire, nous? On avait le cinéma, il va moins bien. On a la télé, elle va moins bien. On a eu des passes de musique avec le son de Montréal, avec les Arcade Fire Continues. On a plein de pépites comme ça, puis à chaque fois on dit Ah ouais, mais c'est correct. Puis t'as des subventions, on va dire Non, en tout cas, bref, voilà. On peut-tu parler de Top Gear en blanc?
Dans le sujet, avec une citation de Miyazaki, qui je pense, en ce moment, je veux vous entendre là-dessus, On a plus tendance à juger les films sur le nombre de billets vendus ou sur l'intérêt qu'on leur porte à leur sortie. Mais ce qui nous importe, c'est de faire un film que les enfants vont voir et qu'ils auront envie de montrer à leurs enfants quand ils seront grands.
C'est quasiment de faire du film durable. On pense pour les générations futures. Non mais c'est vrai, c'est super intéressant comme statement.
Ben c'est aussi dans un contexte où on a pris le cinéma comme un produit de masse, mais c'est pas nécessairement ça, puis aussi se faire ensevelir sous tout ça, et bien t'as toujours l'impression de rater, puis c'est pas parce que c'est vieux que c'est moins bon.
C'est souvent dire, viens voir la dernière nouveauté musicale, la nouveauté... ben regarde on le voit là, c'est le cinéma de Miyazaki, c'est inscrit dans la durée, puis il est toujours aussi bon, c'est juste que je pense qu'on a l'impression comme parents, quand on le présente à nos enfants, que les codes c'est plus la même chose parce que c'est un cinéma de lenteur, c'est un cinéma attentif, puis comparativement, je n'ai pas mon dernier Ninja Turtle qui est excellent, mais qui va vite, il faut qu'il y ait au moins une cut au 20 frames, on n'est pas au même endroit.
C'est vrai, je me rappelle regarder, c'est fou le détail, le niveau de détail qu'il y a quand tu regardes, tu ne regardes même pas les personnages, mettons tu mets en pause n'importe quel film sur un paysage, tu regardes le niveau de détail dans le dessin qui est mis en arrière, tu peux quasiment juste contempler une image pendant une quinzaine de minutes, tellement c'est détaillé et impressionnant.
Le pire c'est que tu n'as même pas besoin de mettre ça sur pause. Il y a des moments de contemplation, il y a des moments dans le voyage de Chihiro où t'es assise dans un train pendant deux minutes et il ne se passe rien. Elle attend et en fait on apprend à la connaître mieux en juste la regardant aller. Puis là je vais dire quelque chose qui ne fait aucun sens, mais tu sais tout est dans l'acting, mais non c'est pas de l'acting, c'est du dessin animé. Mais si là c'est encore plus intense. C'est un film qui si c'était des acteurs, tu te dis wow, la performance d'acteur est important là dedans. C'est important à ce moment là, on doit ressentir ce que le personnage ressent, ce qu'il pense, ok non on va le faire en dessin animé, il n'y aura pas de problème. C'est quand même cool. C'est quand même cool.
C'est drôle, je repense à ce que tu disais en intro, Ian qui était pas tant en lien, mais je trouve quand même que c'est bon de le ramener. C'est pas vrai, des fois dans certains films, il y a des miasaki, là on pourrait parler aussi du Studio Ghibli de At Large, mais qui a des fois un peu d'autres styles de d'autres réalisateurs, en fait de Takahata, qui est son chum avec qui il a fondé Studio Ghibli. Mais le point sur le fait que c'est souvent des des drames qui vont être considérés comme meilleurs films parce que parce que c'est des drames, puis que des choses peut-être plus positives ou avec des fins plus joyeuses, on dirait que c'est comme il y a moins cet aspect là de ah ça c'est du bon film. Puis Miyazaki, moi j'ai l'impression que ça a toujours été quand même un grand optimiste. Il parle de plein de sujets. C'est des sujets parfois très lourds, genre la guerre, t'sais, t'envoies le genre. Moi l'un de mes films préférés de Miyazaki, c'est clairement Le Château dans le Ciel. Puis le thème de la guerre là-dedans, puis de la technologie, l'environnement et les humains qui essayent de cohabiter, puis toutes ces choses-là. Puis il y a des choses là-dedans qui sont profondément tristes, mais il y a plein de lueurs d'espoir à plein de moments. Puis il y a quand même aussi des moments drôles aussi, je trouve ça intéressant que ce ne soit pas toujours constamment du drame aussi dans le fait de faire des films durables.
Puis si tu me permets, je ferais juste un petit retour sur l'attention au détail, puis tout ça. Il y a quelque chose qu'on oublie, mais dans le cinéma animé, ça a été des fois utilisé d'une manière un peu grossière, mais ce cinéma-là de Ghibli et Miyazaki fait, le frame rate est super important. Souvent, qu'est-ce qu'on anime, qu'est-ce qu'on met le style derrière ou le style devant. Donc, l'espèce de jeu de focus, mais qui se fait avec soit les éléments animés, les éléments inertes ou en tout cas inactifs, ou légèrement actifs avec le tilt and shift, tous ces éléments-là sont choisis et sont délibérés. Puis c'est, je pense, ce qui fait souvent la maîtrise du genre qu'il a fait, puis de nous amener à ces endroits-là volontairement pour chacun des plans. Puis je trouve que souvent on parle de la signature du type de dessin, mais il y a ça aussi je pense, le choix de focus sur les framerates, ou à quel moment on anime quelque chose par rapport à d'autres.
Puis c'est drôle parce que quand je repense à ce que tu dis là de qu'est-ce qui s'anime, puis il y a des choses qui bougent pas aux mêmes vitesses, il y a des paysages dans le fond qui bougent pas aux mêmes vitesses, etc. On dirait que je repense à des, soit des trucs de théâtre ou des anciennes façons de faire des dessins animés, où tu mettais un premier décor à un endroit, puis un autre un décor un petit peu plus loin, puis quand tu regardes Miyazaki, ça fait penser à ça. Tu as l'impression de voir ces différentes layers, comme si on regardait quasiment des fois une pièce de théâtre, mais où tu es dessiné.
Puis ce qui est drôle, c'est qu'il n'y a plus besoin d'avoir d'économie de moyens cet homme-là. Même depuis les années 80, il n'y avait pas besoin d'économie de moyens qu'on voit dans l'anime parfait. Parfois tu vois, il recycle quand il court, il est toujours la même image. Dans son cas, c'est délibéré parce qu'il peut faire ce qu'il veut.
Mais tout est délibéré. Puis je ne sais pas si vous avez vu, il y avait un moment donné des gens qui ont présenté une façon de générer du dessin puis d'aider avec le dessin, puis d'aider avec l'animation, avec l'intelligence artificielle. Je ne sais pas si vous avez vu cette vidéo-là. Mais Miyazaki est là dans la présentation. Il regarde la présentation. Il ne dit pas un mot. Il regarde ça puis à la fin il demande Alors, qu'est-ce que tu en penses? Puis il te ramasse les gars qui ont présenté ça. Je pense que dans son ramassage, il y avait la phrase C'est une insulte à la vie elle-même. C'est ce que vous venez de me présenter là. Puis quand même. Parce que ce gars-là, il va être super nitpicky, il va vouloir avoir un contrôle sur absolument tout, parce que c'est une façon de s'exprimer pour lui. Tout est réfléchi, tout est délibéré. Puis là, c'est comme, non, on va laisser générer de quoi de bien random. Oublie ça. Oublie ça. Jamais.
C'est le travail de toute sa vie, man. Tu sais, je veux dire, le dernier The Boy and the Heron, qui vient, qui est sorti à pas très longtemps, il a commencé à le dessiner. Il avait 77 ans.
Ah, il est sorti de retraite, je ne sais pas combien de fois.
Oui, c'est ça.
No joke.
C'est comme, il commence à dessiner à 77 ans, man. C'est impressionnant, ce gars-là. C'est le plus grand passionné de tout ce qu'il fait. C'est impressionnant.
Il n'est pas capable d'arrêter. Je veux dire, les Oscars ont fait comme, bon, ça y est, il est en retraite pour vrai, right? On va lui donner un Oscar, tu sais, pas commémoratif, mais, tu sais, honoraire. Il a pris son Oscar et il fait, oh, je sors de retraite. Je sors de retraite, je vais faire le garçon de l'héron.
Je reviens. Je reviens.
Je reviens. Hold my Oscar.
Je dois dire que c'est sûr que Miyazaki touche à des thématiques, ça a toujours été des thématiques auprès desquelles j'étais très sensible, même étant jeune. Je parlais de la guerre, mettons, mais il y a souvent des femmes protagonistes. Il y a aussi le thème des animaux et de la nature, puis de l'environnement que souvent, c'est des choses qu'on ne devrait pas dénigrer ou on ne devrait pas essayer de prendre de contrôle dessus ou de dominer la nature ou les animaux. Puis, il y a une thématique que j'aime beaucoup, c'est il y a beaucoup de, il y a souvent des films qui débutent avec des personnages qui sont dans l'enfance ou qui sont très immatures. Puis tu vois leur progression dans le film, puis il y a des démarcations très claires. À un moment donné, la fille dans le Château Ambulant, elle particulièrement, c'est qu'elle se fait transformer en vieille madame, mais je veux dire après ça, quand elle revient dans sa forme normale, elle a encore les cheveux blancs. Puis ça, c'est clairement un signe de bon, cette personne là, elle a vécu une expérience, puis elle a grandi, elle est devenue une autre personne. Puis je pense, ces thématiques là, puis c'est toujours, oui, OK, l'évolution, on gagne en maturité dans ces personnages là, mais il y a toujours aussi, il y a comme des éléments un peu de nostalgie de regarder, mettons, qu'est ce qu'on était avant, comment c'était avant. Puis j'ai comme ce feeling là, qu'il y a beaucoup de nostalgie aussi dans la façon de faire ces films puis de raconter ces histoires là. C'est ce que je ressens souvent en regardant J'adore ça.
Puis toute la complexité morale des personnages, les bons ne sont jamais vraiment totalement bons à part en certaine pureté de l'enfance. Mais c'est surtout les mauvais qui ne sont pas nécessairement mauvais. En tout cas, ils ont leur point de vue. Ils ne sont pas mauvais pour être mauvais.
Il n'y en a pas un qui va comme faire...
Lawful Evil. >Lawful Evil. >Quand on revient à l'alignement de personnages, ils ont leur code à eux aussi. >Si tu te mets dans leur posture, leur moralité est généralement raisonnable. >Mettons dans Nausicaa, je ne sais jamais comment le prononcer celle-là.
Nausicaa. Je pense que tu le dis.
Nausicaa. Merci. Le lien avec la destruction, mais aussi pourquoi on le détruit, c'est encore une fois l'éloge de l'enfance, de l'innocence. La princesse va le défendre, mais va le défendre pourquoi l'autre avait des choses à gagner. C'est cette notion-là de trade-off. Je trouve que dans un contexte de film familiaux, c'est intéressant après ça de jaser entre monsieur qu'on s'entend comme on le fait ce soir, mais des fois avec nos enfants, disant pourquoi il est méchant lui? Est-ce vraiment méchant? Et pourquoi on pense qu'il est méchant? C'est parce que c'est notre point de vue. Est-ce que tu aimerais savoir plus de jeux vidéo? La technologie n'est pas nécessairement méchante. Je trouve cette notion-là de nuance, souvent on la voit moins avec le cinéma américain, quoique Pixar l'amène de plus en plus, mais où les bons sont vraiment bons, puis les méchants sont vraiment méchants. Puis parfois ils n'ont pas de raison d'être méchants autre que...
Ça me fait faire un lien avec, on parlait plus tôt de The Last of Us, puis The Last of Us c'est exactement le même feeling que j'ai, personne n'est gentil, personne n'est méchant, c'est juste du monde qui essaie de survivre, puis ils ont toutes des bonnes raisons d'agir de telle façon ou de telle façon.Il n'y a personne qui est vraiment evil là-dedans, puis ça c'est vrai, je ne sais pas si c'est un bon point qu'ils t'amènent, Ian, oui.
C'est intéressant. Je ne sais pas vous autres, je trouve qu'il y a certains de ces films, probablement ceux qui ne sont pas basés sur une histoire qui a été écrite auparavant, mais il y a certains de ces films qui sont difficiles à résumer ou du moins qui ne suivent pas une structure narrative à laquelle on est habitué. Je ne sais pas si vous avez vu Le vent se lève, mais pour résumer l'histoire, à part dire que c'est un gars qui dessine des avions et qui tombe amoureux, je ne saurais pas trop quoi dire. C'est un code de la destination, c'est pas ça l'histoire, ce n'est pas ça qui compte, c'est le chemin.
L'arc narratif n'est pas pareil non plus. Toujours le fameux au deux tiers ou au cinq sixièmes, il y a une rupture avec le personnage, je pense que c'est le de réconciliation, l'arc narratif alléwoodien, on n'est pas là-dedans souvent.
Non, quand on l'est, ce n'est pas nécessairement en lien direct avec tout ce qu'on a vu avant.C'est plus en passant, ça, ça arrive dans la vie.Deal with it.Il y a de quoi d'weird, Alexi.
J'ai ce feeling-là, tu vois, avec... C'est drôle parce que ça reste l'un de mes préférés quand même, mais avec Porco Rosso.
Résume-moi, Porco Rosso.
Ben c'est ça, résume-le. Puis il se passe tellement de choses dans tous les sens dans Porco Rosso, puis il y a plein de sens très concret, puis du très abstrait, puis des métaphores, puis des affaires, mais c'est comme, c'est difficile de le résumer, celui-ci.
C'est comme si quand tu finis un de ces films-là, tu comprends ce que l'auteur a voulu raconter, mais tu n'es pas capable de l'exprimer verbalement. C'est vraiment bizarre. J'aime ça.
Ah oui, vraiment.
Ce qui est bien aussi, c'est que le fond de Porte Corso, c'est aussi dans un contexte de fascisme.
Oui, tout à fait.
À regarder ces temps-ci.
C'est très, c'est ça, c'est exactement ça. Encore une fois, c'est guerre mondiale, la construction d'avions. Puis je pense, si je ne me trompe pas, avoir lu à quelque part que le père de Miyazaki participait, c'était un ingénieur qui construisait des avions. On retrouve souvent les avions, la thématique des avions revient dans tellement de ces films.
Ma blonde m'a donné une explication pour ça, je la salue d'ailleurs, elle nous écoute. T'sais, Miyazaki, lui, a vécu les bombardements américains. Il est né en 41, il a vécu les bombardements. Puis les avions, je ne sais pas si vous avez remarqué, dans les films de Miyazaki, ils sont toujours fuckés. C'est le meilleur mot pour les décrire. Ils ont comme trop d'ailes, ils ont des formes qui n'ont pas rapport. Tu regardes ces affaires-là, tu te fais ça peut pas voler, c'est beaucoup trop gros. Mais il ne faut pas oublier que lui, quand il a vu les bombardements, il avait des yeux d'enfant, puis ses souvenirs, c'est ça. Son interprétation de c'est quoi l'avion? c'est ça. Alors il dessine comme ça.
J'avais jamais pensé à ça avant, mais maintenant que tu en parles, ça fait tellement de sens.
Ça fait énormément de sens.
Je suis d'accord. C'est tellement cool. Mais il y a aussi, on va peut-être aller trop gros dans la recherche de sens, mais je me suis toujours demandé si c'est une espèce des quêtes de liberté, c'est toujours des personnages qui veulent soit s'émanciper, voir du nouveau, aller ailleurs, voir l'autre. Puis l'avion, ça a toujours eu le vol, c'est toujours un symbole de liberté, un symbole d'aplanissement des contraintes. Je me dis peut-être qu'il y a ça aussi, sa fascination sur les patentes qui volent de différentes manières. Puis même des certains monstres, les monstres sont toujours hideux mais pas toujours. Il y a toujours une transformation du monstre, pour ça il revient correct.
Moi le monstre que je trouvais le plus effrayant quand j'étais jeune, c'est celui dans Chihiro, qui avale tout. Lui là, il me faisait freaky solide. C'est comme l'espèce de grosse bibitte noire semi-transparente avec un masque. Puis là, il avale tout puis il donne de l'or parce qu'il arrive à en générer avec ses mains. Puis il y avait quelque chose de... Ah c'est bizarre. Puis là, plus il avale du monde, plus il devient terrifiant. Puis à un moment donné, il fait juste revomir puis il redevient dans une forme tranquille, comme il était au début. C'est vrai qu'il y a cette... Puis c'est ça, c'est bizarre. Puis là, même je repense à... Je pense, des fois, il y a souvent le même visuel de sorcière qui revient, comme une petite madame avec une très grosse tête, un très long nez. C'est toujours la même.
Ça, je veux en parler. Ça, je veux en parler parce que il y a des cinéastes qui réutilisent souvent les mêmes acteurs. C'est leurs acteurs favoris. Oui, c'est vrai. Puis Miyazaki, il réutilise toujours les mêmes personnages.
Ça dépend lesquels, mais vas-y, je te le dis. Oui, oui, je comprends.
Puis on sait qu'il s'inspire de des gens qui a connu dans sa vie pour dessiner ses personnages, mais c'est toujours les mêmes 5-6. Puis la vieille madame, justement la sorcière dont tu parles, c'est également la grand-mère dans Totoro. C'est également, je pense, une autre dans Château-Aubulence. Puis c'est également, t'sais, Sasuki dans Totoro, c'est la fille dans Le vent s'élève, c'est Naoshika aussi. Il y en a comme ça qui reviennent constamment. Puis moi, je me demande, Hé, non, je veux voir des photos de l'inspiration, je veux savoir c'est qui. Mais c'est drôle quand même que tu peux dessiner n'importe qui. Tu fais Non, je vais redessiner la même personne. Parce que je m'inspire de cette personne-là pour faire son personnage.
Ben oui.
C'est vrai. C'est fou pareil.
Puis on parle des choses épeurantes. Je me souviens pas comment il s'appelait ou comment il l'appelait, mais souvenez-vous, je pense que dans les premières séquences de La Princesse Mononoke, l'espèce de truc qui attaque tout le monde.
Oui, oui, oui, oui.
L'espèce de sanglier tarantule. Moi, c'était vraiment du Nightmare Fuel quand j'étais petit.
Il y a comme une espèce à un moment donné de... Je sais plus si c'est peut-être un... Ouais, ça me fait penser à ça, mais c'est pas exactement cette bébite-là, mais il y a un cerf aussi qui marche, puis là, il y a comme de la végétation qui pousse ou c'est pas, puis qui meurt directement.
Ouais, c'est l'esprit de la forêt ça.
C'est ça, mais il y a des trucs, je sais pas comment dire, même des fois, il y a des faces qui sont exagérées, il y a des trucs qui grossissent puis qui rétrécissent. On dirait qu'il y a comme une, il travaille beaucoup avec ça, dans les personnages, dans les monstres, dans les t'sais, il y a souvent des trucs comme ça. C'est d'un seul coup, ça devient gros et gluant, puis ça redevient dans une forme normale.
Ok, c'est mon moment pour jump in là, Monsieur PC et Monsieur PlayStation ici. Si vous voulez jouer à Princess Mononoke The Game ou même Miyazaki The Game, Zelda sur la Switch. Breath of the Wild.
Ça c'est Monsieur Nintendo qui parle.
Non, non, mais je suis plus Monsieur Zelda qu'autre chose, entre vous et moi. Mais l'inspiration ne s'en cache même pas. Le premier trailer qu'ils ont fait pour Breath of the Wild, t'sais on parle du sanglilien qui court après Ashitaka sur son chevreuil, dans le fond. C'est pratiquement frame by frame, ils ont repris ça, ils ont fait le trailer Breath of the Wild avec le Guardian qui court après Link qui est sur son cheval, puis il tire des flèches, puis dans le jeu d'après, il y a son bras droit qui est magique, qui apprend à contrôler. Puis il y a des inspirations de Château dans le ciel. Le Château dans le ciel, ma blonde me regardait jouer à Zelda, puis elle fait comme, ben là, ben là. C'est parce que c'est la même affaire. C'est pareil, il y a des robots dessus, des robots en pierre, puis là, il y a le Château qui vole, puis des trucs comme ça. C'est exactement ça. Vous voulez jouer à Miyazaki The Game? Pas le choix. Pas le choix, puis d'excuse.
Bon, ben écoute, je peux t'échanger ma PlayStation pour quelques semaines.
D'ailleurs, tu me fais penser, Etienne, que les robots dans le Château dans le ciel, je les trouve tellement beaux et cool. Ils me rappellent des vieux dessins animés, genre Il était une fois à l'espace. Je sais pas, il y a quelque chose dans les robots que Miyazaki a fait pour ce film-là, ça fait appel à des vieux souvenirs d'enfance, de comment est-ce que j'imaginais des automates, mettons. Ils sont vraiment beaux. Ils sont vraiment beaux. Puis en plus, ils sont full fans avec la nature. Il y a des petits oiseaux qui leur montent dessus. Tu sais, je veux dire, ils sont cool, ces robots-là. Ils tueront personne. C'est peut-être même eux qui vont sauver de la nature, finalement. Mais tu sais, je trouvais ça très cool, l'espèce de cohabitation de la technologie avec l'environnement à ce moment-là. Je trouvais ça très beau.
Toujours dans un contexte où on challenge le consumérisme aussi. Donc, on veut accumuler des richesses, on veut construire plus gros, on va être plus forts. Puis généralement, ça finit toujours par nous avilir momentanément avant qu'on redevienne quelque chose de gentil quand on ne l'a plus ou on l'a dégalé comme le personnage. Ou on a perdu notre château puis on redevient humain. Il y a toujours quelque chose d'on a voulu accumuler, on veut le gagner de la force. Puis ultimement, quand on la perd, on redevient accessible ou gentil. Mais on n'est pas brisé. C'est rare qu'on voit les gens qui sont brisés parce qu'ils ont perdu.
C'est drôle parce qu'autant dans les films plus fantastiques, comme Mononoke, autant que Le vent s'élève, c'est la même chose. La morale, c'est le Japon s'est dit, ça y est, on est invincible, on bâtit des avions puis on va aller se planter. Puis le personnage avant la guerre, parce que c'est quand même basé sur certains moments dans l'histoire et certains, c'est basé sur Le vent s'élève sur la conceptualisation du zéro, l'avion zéro. Puis le personnage principal, il parle à son ami et il sait qu'ils vont perdre la guerre. Puis il désigne l'avion quand même. Il désigne l'avion sachant que cet avion-là va donner des idées de grandeur au Japon. Mais eux, ils le font quand même parce que nous, on aime ça faire des avions. C'est pour l'amour des avions. C'est weird quand même, mais la morale est la même, c'est drôle.
C'est ça, c'est toujours cette espèce d'ambivalence de la technologie. C'est toujours une technologie qui est salutaire. On va aller vers là, ça va nous sauver, ça va nous aider, mais aussi ça peut tout détruire ou ça va nous détruire ou elle va se détruire. Il y a toujours une espèce de fait que la technologie, ça ne durera pas. Alors je me dis, est-ce qu'il y avait vu dans l'avenir ou à l'inverse? On verra ce que SkyNet fera de nous.
Si vous voulez bien, on va y aller avec nos top 3.
Oui.
Ça serait un bon exercice. Baptiste, je vais te laisser commencer.
Il y a beaucoup de châteaux dans mon top 3. Le Château dans le Ciel. Le Château dans le Ciel, c'est mon top 1. Lui, c'est le... je ne sais pas pourquoi, c'est celui qui m'a fait le plus rêver, rêver assez. L'histoire des deux enfants, là, qu'il y a le jeune garçon qui est dans une ville très minière, je pense, au début, puis qu'il y a la fille qui tombe du ciel avec sa petite pierre bleue, puis il la rattrape, puis après ça, ils vivent une aventure incroyable ensemble. Il y a des espèces de pirates avec ça. C'est comme ça aussi. C'est un dessin qui revient souvent les gens de pirates, puis ils ont des gens de grosses moustaches en éventail sur les côtés. Je ne sais pas comment dire ça. Ils ont juste un petit nez, des grosses lunettes, puis une grosse moustache. C'est comme ça revient tout le temps, ce visuel-là. Puis c'est drôle parce qu'eux autres, justement, on parlait de pas tous des méchants, pas tous des gentils, eux autres typiquement au début on pourrait penser que c'est des méchants, mais non, ils sont même vraiment attachants. Ils sont vraiment attachants à la fin.
Des pirates sympathiques.
Oui, vraiment. Puis il y a toute l'histoire avec l'armée, puis là ils rencontrent justement le fameux robot dont je parlais, que je trouvais super beau. Puis juste là, je me permets de mentionner Joe Izaishi, qui n'est pas son vrai nom. Il s'appelle Mamoru Fujisawa. Ça, c'est un apprentissage que j'ai fait en faisant mes petites recherches, mais le compositeur des musiques de Miyazaki. Que moi, j'ai l'un des trucs que j'adore dans Le Château dans le Ciel. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai cette image qui se stique en tête. C'est la toune de fin avec tous les personnages qui se séparent. Puis juste le château dans le ciel qui fait s'envoler toujours plus haut. Cette image-là, je ne sais pas pourquoi, mais juste d'imaginer une cité volante vraiment loin dans le ciel avec un robot des oiseaux et une espèce d'écosystème. Je trouve ça beau. Je ne sais pas pourquoi j'adore cette image-là. C'est mon top 1. On peut peut-être faire une rotation. Je ne dirais pas mon top 3 au complet.
Allons-y.
Vas-y, Ian. Toi, c'est quoi ton top 1? Je l'ai dit tantôt, même si ce n'est pas un choix de la critique.
Nausicaa, merci. J'aurais aimé ça dire Totoro, mais c'était un film profondément imparfait, puis un peu longuet, mais je l'aime aussi parce que c'est mon premier contact avec la cuteness. Tout le kawaii de la patente. Je ne savais pas trop ce que c'était, mais comme tout le monde, je ne suis pas imperméable à la cutitude des choses. Donc oui, dans le bas du 3, il y a ces deux-là.
Je ne suis pas capable de mettre un ordre, honnêtement. J'en aurais pris cinq. Oui, moi aussi. Je vais y aller avec le premier que j'ai listé en haut, mais moi aussi, c'est Totoro. Il y a quelque chose.
Ah oui, hein?
Je retombe en enfance à chaque fois que je regarde ce film-là. Encore une fois, je l'ai dit, c'est dur de résumer l'histoire. C'est deux petites filles qui déménagent à la campagne. Leur mère est à l'hôpital. Et c'est ça le film. Et c'est fou à quel point, c'est quasiment thérapeutique. Tu regardes ce film-là et tu te sens bien. Bon, il y a une partie de drame vers la fin. Mais quand même, c'est un film que j'ai regardé avec mes enfants. Puis, tu sais, mes enfants qui ont grandi malheureusement en regardant un peu trop de pas de patrouille, selon moi. Puis, tu sais, justement pas de patrouille. Il faut que ça bouge. Let's go, let's go. Puis ça, c'est super lent, mais c'est super bon. Puis ça fait du bien. Il y a des thèmes très humains. Tu sais, je trouve ça intéressant de voir le point de vue de deux enfants qui ont à passer à travers un côté sérieux de la vie. Puis la réaction à ça, c'est super intéressant. Totoro. Baptiste?
Moi aussi, je n'aurais pris ça à n'importe qui. Surtout qu'au début, on disait, on va parler de Miyazaki et du Studio Ghibli. Puis là, il y a d'autres films qui sont très cool, qui ne sont pas de Miyazaki dans le Studio Ghibli. Je fais un petit clin d'œil à Tombeau des Lucioles et Royaume des Chats.
Oh my god, Tombeau des Lucioles.
Tombeau des Lucioles, c'est un Tearjoker solide. On parlait de pas juste donner des Césars ou des Oscars à des drames, mais celui-ci là, je sais qu'à chaque fois que je le regarde, je pleure. C'est direct.
Moi, ça tombe dans la catégorie, c'est exceptionnel, je ne le regarderai plus jamais. Je ne veux plus voir ce film-là. C'est fini. Mais c'était tellement bon.
Ouais, exactement. Et c'est ça, ça a été fait par son pote Takahata, qui le conseillait sur tous ses films, etc. Puis les deux, visiblement, ils avaient une très forte sensibilité à ce qui s'est passé pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Fait que c'est ça, c'est ressorti. Mais bref, excusez, c'est pas ça mon top. Je m'égare. Le Château Ambulant. Puis là, en plus, je dois dire un petit disclaimer pour celles et ceux qui ne le sauraient pas. Vous pouvez essayer de le réclamer, mais Etienne m'a fait à l'accordéon la toune du Château Ambulant. Donc, si vous allez sur le Discord, puis que vous pokiez Etienne pour avoir la toune, il va peut-être vous la faire.
On verra, je ne suis pas encore au complet, pas autant que je voudrais.
Peut-on demander un Easter Egg sur votre site Web s'il vous plaît? Oui, un autre Easter Egg.
Cette fois-ci, il faut que tu tapes Etienne.
Il y a juste un gif animé qui apparaît.
D'ailleurs, juste pour mentionner, on en avait mis deux Easter Eggs. On a dit on a mis des Easter Eggs, puis on n'est pas revenu là-dessus. Je vais quand même le dire pour ceux qui ne savent pas. Sur le site du Festival de Cinéma de la Ville de Québec, il y avait deux Easter Eggs. Si vous capillez Van Damme, il y avait toutes les images qui changeaient pour des gifs de Jean-Claude Van Damme.
C'était malade.
Et le deuxième Easter Egg qui était mon préféré. Pour ceux qui ont déjà joué à Mortal Kombat 2, il y avait une façon, je pense que c'est quand on faisait un uppercut après qu'il se passe un couple de trucs, il y avait un producteur ou réalisateur du jeu, je ne sais pas quoi. Il y a un gars dans le studio.
Ed Boon ou John Torbjess, les deux. C'était Ed Boon ou John Torbjess, je ne me souviens plus lequel des deux.
Oui, mais il s'appelait et son surnom c'était Toasty. Fait que quand tu faisais un uppercut, il y avait sa tête qui popait dans le coin de l'écran puis on entendait Toasty. Et moi je me suis dit, je veux refaire ça.
C'est pas juste toi, c'est Ian qui nous a donné cet exemple là quand il a commandé des Easter Eggs.
C'était juste une vanne mais je ne pensais pas que vous alliez le faire.
Mais moi je me suis dit, on peut le faire mais mieux que ça, on peut mettre la tête à Baptiste, puis mieux que ça, ça peut dire Baptiste. Quand on tape Baptiste alors...
Le pire c'est... C'est Etienne qui a mené toute cette surprise là parce que même moi j'étais pas au courant que ça s'en venait.
Etienne je savais pas que tu étais le mastermind derrière tout ça.
Ah oui, c'est le mastermind solide.
T'étais le beau gosse avec la jean-lisvoire là, mais t'étais pas ça. Impressionnant.
Puis c'est drôle parce que celui de Van Damme était moins connu comme Easter Egg mais je vous jure que le Easter Egg de Baptiste même après avoir cessé d'exister, je suis allé à une édition du web à Québec qui est un événement à Québec dans le numérique puis il y a quelqu'un, il y a genre peut-être, je sais pas, trois ans, qui m'a reparlé de Hey, c'est toi le Baptiste du Festival de Cinéma de la Ville de Québec Je t'égo…
Quoi? Il y a du monde qui… C'est cool. C'est drôle. Donc le Château Ambulant, Baptiste? Oui, le Château Ambulant.
Baptiste. C'est ça, Baptiste. Ouais, le Château Ambulant. Encore une fois, il y a quelque chose de… Je ne sais pas pourquoi, mais le Château dans le ciel, c'est un peu ça aussi, mais le Château Ambulant, il est plus exagéré. C'est une espèce de gros château qui marche sur quatre pattes. Puis il y a même une gueule, le Château. Il a une bouche avec une langue, puis il tire la langue des fois quand il s'arrête. Puis en tout cas, le Château lui-même est un peu vivant. Il a d'ailleurs, parce que moi, je vous avouerais que les Miyazaki, je les regardais souvent quand j'étais jeune en version française. Fait qu'il a en dedans de lui un petit feu que je trouve très mignon, qui s'appelle Calcifère. Lui-là, c'est l'un de mes personnages préférés du Château Ambulant. J'adore son concept. J'aime ça, qu'il soit le feu qui fasse tourner tout le château. Puis finalement, c'est un personnage important à la fin.
Il est super intéressant.
Il est génial. Il est génial, Calcifère. Je l'adore. Puis, il y a plein de... Il y a comme lui, il y a aussi le prince qui est transformé en épouvantail. Il y a plein de personnages qui ne sont pas vraiment eux. Ce n'est pas eux. Et puis, tu les découvres juste à la fin, tous ces vrais personnages-là. Il y a quelque chose un peu de... Je ne sais pas, c'est peut-être une forme de faire de l'introspection, puis évoluer, maturer, devenir finalement qui tu devrais être. Je trouve ça super beau, ce film-là. Puis, je dois dire aussi qu'il y a les sorcières, etc. Mais je crois qu'à un moment donné, il y a la sorcière. Je pense qu'elle a un chien. Puis, ce chien-là, il n'arrête pas de faire... Il la boit jamais. Il la boit jamais. Il fait juste ce son-là tout le temps. Ça, je trouve ça fucking hilarant à chaque fois que je la regarde. Je suis comme, c'est quoi ton trip d'avoir mis un chien et il fait juste ce bruit-là tout le temps.
C'est tellement cool. C'est ça.
Je sais tout en vieux.
J'hésite parce qu'évidemment, j'ai deux de numéro un. Alors, je n'ai pas de numéro deux. Alors, je vais simplement en dire un au hasard des Mononoke. Princesse Mononoke. Parce que... J'ai filmé dans mon top trois. Mais c'est fous-tu-ment violent quand même.
Beaucoup de choses.
C'est impressionnant.
Beaucoup de choses, je pense.
C'est un des rares films où est-ce qu'on n'est pas dans l'éloge d'allanteur, puis la mesure, puis... Non, là, c'est All Guns Out, puis ça y va. Je trouve ça vraiment... Vraiment chouette. Puis mon premier contact avec tout ça, c'était de sortir un peu comme... Après un film d'action, t'as trop vu de choses, puis t'es trop petit pour avoir toutes ces informations. C'est ça, une espèce de fébrilité. Puis lui, il a goûté longtemps.
C'est vrai qu'il goûte longtemps, ça, c'est ça.
Est-ce que vous trouvez pas que la faune entre Mononoke et Nausicaa? Nausicaa. La faune se ressemble beaucoup.
Un peu quand même.
Je pense aux... Je sais pas si je peux appeler ça des termites géantes, mais des espèces de troupeaux de trucs avec plein d'yeux et des grosses carapaces. Et puis me semble que dans les deux, cette faune-là se ressemble un peu, mais je ne suis pas trop sûr.
Il y a quand même des créatures géantes dans Mononoke. Il y a toute la destruction humaine versus la nature. Encore une fois, des thèmes qui reviennent. Mais oui, il faut revenir sur la violence. Une des premières choses qu'on voit, c'est, bien il me semble que c'était au début là, mais Ashitaka qui décapite quelqu'un à coup de flèche.
Oui, c'est vrai, c'est vrai que c'est pire.
Je te tire une flèche et ta tête à part. Tu te dis, je vais voir un dessin animé, c'est tout Kiyo, c'est tout dessiné, c'est le même qui a fait Totoro. Ah cool, une tête qui part, c'est weird, c'est weird.
Puis me semble qu'il y a des jet-sans avec ça qui viennent des fois.
Ah oui, oui, tout à fait.
Il y a de quoi d'un petit peu Kill Bill qui a si marre.
Oui, c'est ça.
Parce que la cheffe du village, elle se bat avec son katana aussi. Puis en tout cas, c'est ça, c'est d'une grande violence.
Ah oui, c'est super violent. Ah, c'est vraiment cool. Mon numéro 2, ben, numéro 2, mon deuxième sur ma liste. Moi aussi, c'est Château Ambulance. Il y a quelque chose avec la musique aussi dans ce film. Baptiste, t'as mentionné l'accordéon, mais il y a une raison pour laquelle j'ai décidé OK, je vais apprendre celle-là. Je joue pas de l'accordéon. Je gosse sur l'accordéon. Mais je suis capable de jouer quatre trucs. J'ai appris par moi-même juste parce que telle affaire je voulais jouer, telle autre affaire je voulais jouer. Et celle-là, ça en fait partie, cette chanson-là, le thème de la chanson.
C'est ça, le château ambulant. Dans ma tête, la musique, c'est une valse constante.
C'est une valse, exact.
C'est juste une longue valse. C'est beau, c'est super beau.
Puis il y a quelque chose avec le personnage principal qui vieillit, puis qui rajeunit, puis qui revieillit. Tu sais, selon ce qui se passe, selon comment se sent, selon sa confiance en elle. Il y a tellement de trucs là-dedans. Il y a tellement de façons de regarder ce film-là, puis de se dire comme, oh, ok, je pense que c'est ça qui trigger si.
Puis il y a de quoi de fascinant aussi dans... Je m'en rappelais plus, je viens d'y repenser. Mais juste d'ouvrir des portes sur des mondes différents ou des endroits différents. Puis tu sais, c'est comme le Château Ambulant devient un genre d'endroit central duquel tu peux jumper à plein d'autres places. C'est fascinant ce qu'on s'appelle.
C'est très jeu vidéo.
C'est très jeu vidéo.
Je vais me répéter.
Ouais, ouais.
T'es le dernier Baptiste.
Mon dernier, ben oui d'ailleurs, moi je l'ai pas fait dans le même ordre que vous parce que j'ai commencé par mon top 1. Mais en réalité, là, ce serait mon troisième. C'est ça. Ben justement, Porco Rosso, j'en parlais. Premièrement, la voix en français, c'est celle de Jean Reno qui faisait aussi... Qui faisait aussi mon façade dans Le Roi Lion. La culture française de ma génération est très attachée aux voix de Jean Reno qui faisait des personnages avec des gros voiles. Ouais, il y a quelque chose de... Oui, oui, oui, il y a des gros souvenirs nostalgiques qui viennent avec ça. Puis justement, je sais plus comment l'appeler, le cochon principal. Ben c'est la voix de Jean Reno. Puis c'est ça, ça parle de deuxième guerre mondiale, les avions, les fascistes en Italie. Puis il y a des belles métaphores quand... C'est dur de comprendre s'il y a des fois où genre, il fait juste comme voler. Puis là, il revoit tous les anciens avions qui sont tombés au combat, genre dans des batailles précédentes. Il revoit ses anciens amis. Puis c'est pas très clair à ce moment-là, ok, est-ce qu'il revoit pour vrai ses amis ou est-ce que c'est quoi? Puis c'est pour ça, je disais, c'est dur à décrire pour Corosso, parce qu'il y a aussi plein de moments où, à un moment donné, il fait juste, ils font un combat dans l'eau où ils font juste se taper dessus à l'infini, genre lui puis un autre pirate pour savoir c'est qui le meilleur pilote de je sais plus quelle mer. Il y a des trucs un peu absurdes des fois, mais je sais pas pourquoi, mais je l'adore vraiment celui-là. Son avion rouge, il est tellement beau. Puis je sais pas juste le fait qu'il essaye de redessiner ça avec une fille, qui est la fille de sa nièce genre, je pense ou je sais pas trop quoi. Puis elle c'est full architecte, full brillante pour refaire un avion vraiment sur la coche. Bref, je l'aime beaucoup.
Très cool.
Ben écoutez, vous en avez parlé abondamment, Château dans le ciel. Alors, c'était mon autre top 1. On s'entend, vous avez dit plein de belles choses.
Nice. Excellent. De mon côté, mon dernier, j'ai mis, j'ai mis Le Garçon et le Héron. J'essayais de réfléchir pourquoi.
Ben oui, pourquoi?
C'est probablement juste parce que c'est le seul que j'ai vu au cinéma. C'est le premier, je crois, que j'ai regardé en japonais. Il y avait quelque chose dans l'expérience de ça. Il y a quelque chose dans la qualité d'animation au bas de toutes les autres. Juste la qualité du dessin, la qualité du rendu. Il y a même de la 3D qui est utilisée dedans avec parcimonie, mais qui donne un effet des fois pour faire avancer, comme la caméra, en guillemets. Parfois, il y a quelque chose dans ce film-là. Puis c'était, je l'ai vu en version originale. Je ne m'attendais pas à le voir en version originale. Je suis allé au clap, je me suis dit comme, ah cool, on va voir le film. Puis ça part, puis oh, c'est en japonais, ok. Puis c'était avant que je commence à essayer d'apprendre un peu le japonais. Tu sais, une langue que je ne comprends pas. Oui. Mais toute le delivery des lignes, le dessin qui va avec l'expérience dans le noir avec un gros écran, il y a quelque chose, quelque chose là-dedans, que ça ne pourra pas être battu. Puis j'ai mis une note que probablement que si j'avais vu Mononoke au cinéma, ça aurait dépassé les garçons et les rêves.
La majorité des Mazyazaki, je suis comme toi, je ne les ai pas vus au cinéma. Peut-être que mon ordre changerait si je les voyais tous au cinéma.
Ça se pourrait. C'est intéressant de mon point de vue. Mention durable pour Kiki, la petite sorcière.
Kiki, la petite sorcière, est vraiment cute, celui-ci.
Oui. Il y a de la morale là-dedans. C'est juste une belle histoire, bien rendue. Personne n'en parle. À chaque fois, je ne savais pas que ça existait, ce film-là. Il fallait que ma blonde n'en parle. Pour vrai, si vous voulez regarder un film avec vos enfants, mettez ça. C'est super bon. Je vais mentionner les choix de nos astronautes. On a eu deux astronautes qui ont participé. On a Thélie, qui a dit Mon préféré que j'ai regardé plusieurs fois, en parenthèse pas le seul, néanmoins. C'est Porco Rosso, ce serait Princess Mononoke que j'adore aussi. Et il y a The North qui dit Shame on me, j'ai vu aucun Miyazaki. Je vais au moins essayer de m'y mettre avant que l'épisode sorte. Alors, en espérant The North que t'aies regardé quelques heures, si c'est toujours pas fait, au moment où t'écoutes ça, mets Mononoke et puis enjoy. Je sais que tu vas aimer ça.
C'est quoi notre message après toute cette belle discussion? Moi, je veux entendre Ian. On parlait au début de ton amour, de la culture, justement, de cette culture qu'il faut défendre. Puis Miyazaki, à travers ses films, je pense qu'il essaye aussi beaucoup de défendre sa culture, le Japon, toutes ces choses-là. C'est quoi le grand message de notre épisode ensemble? En fait, je le résumerai parce qu'on est trois messieurs propriétaires ou copropriétaires d'enfants.
Je pense que c'est une clé de transmission vers du cinéma d'auteur ou un cinéma différent. Donc, on est là-dedans, on a un rôle de transmettre nos valeurs, on a envie de transmettre une... Puis la nostalgie, je trouve que souvent, c'est vu comme un peu quétaine, un peu surannée. Mais je pense que c'est un moteur important pour transmettre des éléments de bonheur à nos enfants. Puis ça en fait partie. Puis c'est un moment où tu n'as pas le choix d'apprécier la lenteur. Donc, un moment avec tes plus jeunes, collés, puis expliquer après, qu'est-ce que tu as trouvé, comment as-tu vu ça? Le retour sur l'oeuvre, puis à la limite, rien du tout. Juste un moment suspendu où il n'y a pas d'attente, mais que tu viens de semer quelque chose, puis tu espères qu'eux aussi vont éventuellement te dire, ben on regarde tout ça, je regardais ça avec mon père, on était collé, on était dans la cave. Quand on regardait ça, mon père faisait tout le temps du gros popcorn, puis tout le temps mon frère qui mangeait tout. Mais d'ancrer ça dans le réel, dans le banal, parce que souvent ça aussi que Miyazaki fait, il ancre l'extraordinaire dans le banal, ben peut-être ce serait notre job à nous aussi.
Donc pour te reciter de l'introduction, c'est le plaisir d'être ensemble, c'est ça?
Oh, mic drop, mic drop.
La boucle est bouclée.
Ian, on arrive sur la fin de cet épisode. Y a-t-il toi un projet en ce moment, perso ou d'autres natures qui te passionnent puis que ça t'entrait de partager avec nos auditeurs puis nos auditrices?
Ben déjà, élever deux monsieur c'est de la job, c'est tout un projet. Essayez de pas devenir gros et triste dans tout ça. Parce qu'on bouge pas puis on fait du télétravail. Alors ça aussi c'était l'autre histoire. Mais blague à part, on a la chance avec ce qu'on a, on a parti comme entreprise d'être avec à peu près une soixantaine simultanément d'organismes culturels en diffusion de la culture. On est dans une près d'une vingtaine, non plus d'une vingtaine de festivals avec lesquels on travaille puis on accompagne. Près d'une dizaine, huit compagnies ou salles de diffusion, compagnes théâtres ou salles de diffusion. Plein d'éléments comme ça qui sont vraiment fascinants, c'est très nourrissant et je manque de temps parce qu'on n'a plus vingt ans. Mais je dirais, ces temps-ci, c'est vraiment c'est imbibé dans tout ça. On a un nouveau PDG à TV5 donc ça aussi c'est beaucoup de belles nouveautés. Il y a l'espace Félix Leclerc qui, on tente de travailler très fort avec Émilie puis le conseil d'administration à repartir la salle comme des belles années sur l'Île d'Orléans. Il y a s'assurer que Québec soit une destination avec le Centre des Congrès, que le carnaval sente bon comme à chaque année. Je dirais que le projet c'est de s'occuper à Québec vraiment. Il y a plein de belles choses à savoir. Je pense que le life hack principal que j'ai eu la chance d'avoir dans les dents dans la vie, c'est d'être recruté pour être à Québec. Je pense que Québec est un life hack.
Wow!
Québec est un life hack, j'adore ça.
C'est vrai, trouver une place où tout est à 15 minutes, bonne chance.
C'est vrai.
C'est vrai. Excellent. Merci, Ian Gailer, d'avoir été le premier invité à bord de J'adore ça.
Oui, c'est vrai, notre premier invité. Nice.
Très content d'avoir pu faire plus amplement ta connaissance.
Merci à tout le monde. Que de longues vieux podcasts. Vous êtes de beaux jeunes.
Merci d'avoir été avec nous pour cet épisode. La première fois avec un invité. C'était vraiment, vraiment cool. Si vous désirez nous encourager, il y a plusieurs façons de le faire.
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Ils ont pas de tapis de gaming. Ils ont pas de tapis de gaming. Nous on en a. Sur ce, Baptiste, on se dit au revoir. On se dit à la prochaine. Et chers astronautes, on vous voit au prochain épisode.
Yes.
Bye.