Les jeux vidéo multijoueur local
Les jeux vidéos multijoueur c’est super, mais quand c’est sur le même divan c’est encore mieux! Baptiste et Etienne vous présentent leurs jeux multi locaux préférés.
Également dans l’épisode, on parle du film Le Brutaliste, du documentaire Les sacrifiés de l’IA, des émissions Severance, Silo et Shrinking, du livre La version qui n’intéresse personne et finalement du jeu de Playstation Ghost of Tsushima.
Transcription de l'épisode
Contient des erreurs car générée par IA.
Salut Étienne.
Salut Baptiste.
J'ai trouvé une façon de consommer plus local.
Ok, oui c'est vrai.
Oui. Ben écoute, il suffit juste de refaire comme on faisait dans le vieux temps. Une bonne vieille lanne ou bien une console, on se réunit à quatre potes et on game.
On game local, c'est parti.
On game local. J'adore ça.
Initiative.
Initiative. Ah, 18. J'ai tellement cru au 20. C'est toi qui l'as. C'est moi qui l'ai.
Toi qui l'aimes.
Bienvenue à bord de J'adore ça tout le monde.
Yes.
On est vraiment contents de nous avoir parmi nous, comme d'habitude, ou bienvenue au nouveau aussi, si c'est la première fois que vous écoutez notre podcast. Le sujet d'aujourd'hui, on parle de jeux multilocales. Ça risque de faire appel à des vieux souvenirs pour Etienne et moi, dans le sens où ça m'arrive un petit peu moins souvent ces derniers temps, mais bref. D'abord, comme d'habitude, on rattrape le temps perdu. Toi, Etienne, de ton côté, vu que j'ai l'initiative, je décide que c'est toi qui commence.
Oh, c'est dans mon iPhone. Oui, j'ai le droit. Parfait. Tu sais que j'aime bien commencer par parler de cinéma. Oui. Je suis allé voir Le Brutaliste.
Le Brutaliste.
Le Brutaliste. Moi, je rentre là, et je me dis, écoute, ça va être un film à propos d'un brutaliste brutal qui s'est fait brutalement brutaliser, tu sais. Mais le piste, je ne suis pas tant loin de ça. C'est OK. Non, honnêtement, c'est Le Brutaliste. C'est l'histoire d'un immigrant qui arrive aux États-Unis, mais qui c'est un architecte, puis c'est un architecte brutaliste. Puis ça raconte, ça raconte justement son histoire d'immigration puis de projets qu'il y avait à faire. Puis c'est un film de trois heures 35.
Ah ouais, trois heures 35.
Trois heures 35. Trois heures quarante-trente-cinq avec entre actes.
Avec un entre actes? Ben non.
En fait, trois heures trente-cinq, ajoute une entre actes de 15 minutes. C'est une sortie avec les trailers au début, c'est comme quatre-un-un-quart.
Mais attends, mais un entre actes dans un cinéma d'aujourd'hui? Ah oui.
Il y a une pause? Oui, il y a une pause. Sauf qu'au lieu de la petite chanson que je viens de chanter pour aller te convaincre d'aller acheter du popcorn, ils te mettent de la musique hyper stressante de la soundtrack du film, comme ça, honnêtement, c'est comme s'ils te regardaient et ils disaient comme OK, écoute, tu as le choix, 15 minutes de ça, ou tu te lèves et tu vas acheter du popcorn. Je dis ça comme ça. Ça a pris 15 secondes et je me suis fait Je t'allais acheter du popcorn. Non, mais c'est bon, c'est bon, c'est pas… Là, c'est drôle parce que là, on en jase maintenant. L'épisode va être diffusé une semaine après les Ascars. Donc là, je peux dire plein d'affaires, soit je me plante ou soit… En tout cas, ça va être drôle. Mais moi, personnellement, je ne donnerai pas l'Oscar de meilleur film. Par contre, Adrian Brody, Oscar de meilleur acteur, 100 %.
Ah oui, hein? Ah oui, donnez-y direct.
C'est réglé, là. C'est réglé.
T'es très sûr de ton choix? Oui, oui, oui.
Oui. Donc, tu sais, là, je te donne un indice, pour le pool des Oscars qu'on fait sur notre Discord. Oui, je te donne un indice, mais oui, d'après moi, un Oscar. Hé, mais il y a eu une contreverse par rapport à ça. J'ai l'impression qu'on en jase rapidement. C'est un film où les personnages, justement, Adrian Brody, puis Felicity Jones, ils jouent des Hongrois, puis ils ont eu à apprendre à parler Hongrois. Puis la Hongrois, semble-t-il, que c'est une langue très difficile à apprendre et surtout très difficile à prononcer. OK. Donc, ils ont mis énormément d'efforts. Il y avait des coaches de dialectes, comme dans tous les films. Ils ont tout fait leur dialogue eux-mêmes. Sauf que, à certains endroits, à certains moments, il n'y avait pas la prononciation parfaite selon le réalisateur, puis il était comme hmmm, on va utiliser re-speecher ici. Puis ils ont utilisé de l'intelligence artificielle pour que, lui, il dise la syllabe qui n'était pas exactement correct, mais que re-speecher passe par-dessus et mette la voix des acteurs, que ça a fait avec les lèvres et tout. Bref, tu sais, ils ont fait du montage. Mais là, ça a fait un… Je dis scandale, c'est peut-être une exagération, un tollé, voilà. Mais apparemment, il y a seulement sept minutes de hongrois parlé dans le film de 3h35. Puis il y a des gens qui appellent à la disqualification des acteurs de ce film-là, aux Oscars, parce que ça n'a pas l'allure d'utiliser… Mais techniquement, c'est juste du montage, je veux dire. En tout cas, je ne sais pas toi ce que tu en penses.
Mais c'est drôle, parce que ça fait lien avec un des sujets que je voulais te parler, mais c'est spécial de faire ces choix-là, on dirait, et de ne pas utiliser les hailles pour corriger des potentielles imperfections, alors que peut-être que tu aurais pu vivre avec cette imperfection-là. Puis d'un autre côté, il y a comme des… Je ne sais pas à quel point ça va perdurer longtemps, mais moi, l'un des trucs que j'ai vus il n'y a pas longtemps, c'était assumé à la fin du documentaire, il disait ce documentaire a été réalisé sans AI. Tu sais, il y a des créateurs qui tiennent encore à dire nous, là, on n'est pas en mode, on n'utilisera pas cette affaire-là. Mais bon, c'est très spécifique au cadre de l'AI. Mais oui, je trouve ça spécial. Je ne sais pas, ça me fait penser à… Je parle souvent avec l'un de nos amis designer chez là où je travaille. Puis lui est très inquiet par rapport à genre propriété intellectuelle versus les AI qui dessinent. Là, je sais que je m'écarte un peu du sujet du cinéma. Mais il y a quelque chose d'intéressant là-dedans de… Ok, mais l'AI, parfait, s'est inspiré de plein de dessins qui existaient. Puis là, après ça, elle propose gratuitement un dessin qu'elle a composé à partir de toutes ses inspirations-là. Fait qu'elle est où la reconnaissance de la propriété intellectuelle de la personne qui est en arrière des dessins éventuels de laquelle l'AI s'est inspiré. Fait qu'il y a toutes ces notions un peu de… je ne sais pas, de responsabilité. C'est difficile à pogner, cette affaire-là.
C'est difficile à légiférer, c'est difficile à juger aussi. Et moi, je ne suis pas un gros fan d'AI, on s'entend. Je comprends. Toujours un petit malaise par rapport à ça, mais, tu sais, d'avoir utilisé Re-Speecher pour réparer deux, trois erreurs de prononciation, honnêtement, ça ne me dérange pas du tout. Ça ne me dérange pas. Je l'ai dit d'antôme, Adrien Brody, tirez-y des oscars par la tête. Go, bang, bang! Ouch! Ben oui, mais quand il va se réveiller, il va être content. Il va être dans une pile d'oscars. Mais non, ça, ça ne me dérange pas personnellement. On a tous capoté quand on a vu Luke Skywalker dans Mandela Rae-Anne. Et ça, c'était correct, mais ne corrigez une syllabe. En tout cas, je ne sais pas.
Ah ouais.
Deux points de mesure.
C'est ça. C'est un peu spécial.
De ton côté.
De mon côté, justement, je vais commencer par le documentaire dont j'ai mentionné un petit peu à l'instant. Ça s'appelle Les Sacrifiés de l'IA. Là, par contre, si vous voulez le regarder, ça va vous prendre un VPN qui vous localise en France et un compte sur France Télévisions. Les comptes sur France Télévisions, c'est gratuit, mais ça vous prend un VPN. Puis ça, ça parle d'un phénomène que je connaissais juste de nom, mais je n'avais pas tant exploré. Ça s'appelle les Data Workers en arrière de l'IA. Donc, dans le fond, dans le monde, il y a environ entre 150 et 415 millions de personnes qui sont des Data Workers pour nourrir les IA.
OK.
Oui, puis ces gens-là, c'est majoritairement des prisonniers, des personnes qui vivent dans le tiers-monde ou des réfugiés de guerre ou des réfugiés climatiques qui acceptent des salaires vraiment de misère pour nourrir les IA. Fait que là, c'est super intéressant parce que ça m'a montré une facette que je ne connaissais pas tant que ça, que je trouve très méconnue, puis que c'est vraiment un peu d'en-en.
Vraiment? Mais c'est bien qu'on sache.
Comme de regarder un documentaire qui t'explique en quoi, des fois, l'équipe technologie, c'est une catastrophe environnementale. C'est un peu ce même genre de documentaire. Oui, oui, oui. C'est ça. Si tu as le goût de bien filer, ce n'est peut-être pas le meilleur documentaire, mais c'est super intéressant parce que ça m'a appris des choses sur une réalité que je ne connaissais pas. Puis là, je me dis OK. Ça me donne des arguments pour essayer de trouver des alternatives plus locales qu'Open AI et autres géants de la Silicon Valley, mettons, qui sont en arrière de ces grosses problématiques-là au final. Fait que c'est ça, je trouvais ça super intéressant.
Oui, c'est intéressant.
Il y a un truc avec ça qui venait, que j'aime beaucoup, c'est le… comment s'appelle? Je crois que c'est Jevons paradoxe, qui est en fait l'effet de rebond.
OK.
Est-ce que tu connais ça? Non. Non? OK. Ce paradoxe-là explique que plus la consommation d'une ressource devient efficace, plus tu consommes cette ressource-là. Plus la demande pour cette ressource-là augmente.
OK.
Fait que mettons, je te donne un exemple qui nous parlerait beaucoup à nous. Plus on rendrait efficace, par exemple, l'usage de l'hydroélectricité, on pourrait penser qu'on va réduire la consommation d'électricité. Mais en réalité, non, on fait juste augmenter la demande. C'est un effet de rebond. C'est que tu penses que tu vas peut-être réduire quelque chose, puis finalement, ça fait encore pire. Fait que bref, puis l'IA, c'est un peu ça dans le sens de tu l'optimises à consommer toujours plus de données, puis ça, ça fait en sorte qu'il y a toujours plus de demandes pour engranger toujours plus de données dans la consommation de ce qui est de retour. Mais c'est super intéressant comme je ne connaissais pas ce paradoxe-là, il paraît que c'est vieux de 160 ans, mais c'est ça, c'est super intéressant.
Ok, étrange pour l'IA, mais s'il pouvait, il y a probablement de même principe pour les panneaux solaires. Honnêtement, moi j'ai vraiment hâte d'avoir des panneaux solaires qui sont hyper efficaces. Hyper efficaces, oui.
Oui, tout à fait.
C'est très cool.
C'est ça, mais ça fait cet effet-là. C'est intéressant.
C'est la filière en France, allez en France.
France Télévision, le France, le France, le France, le France, baguette, donnez-moi ce croissant.
Baptiste.
On dit pain au chocolat, on ne dit pas chocolatine. Je passe un petit message politique.
On avait dit pot politique, Baptiste. On avait une réalisation. Pain au chocolat. Pot politique. Ça y est, tu viens. Bon, le podcast est fini, tout le monde. On a refait 14,1 épisodes.
Ce sujet polarisant qui est le pain au chocolat.
C'est drôle.
J'aime ça.
C'est drôle.
Toi, Etienne, autre chose? Oui.
Oui.
Oui.
Oui. J'ai regardé Silo, saison 2. Oh! Est-ce que tu l'as vu? Non, parce que j'étais pogné dans...
J'avançais tranquillement dans les épisodes de Severance. D'ailleurs, je ne suis pas encore à jour du dernier épisode, mais j'avance.
Attends un petit peu.
Mais attends, c'est parce qu'en parallèle de ça, j'ai aussi parti Shrinking. Donc là, on dirait que, pour vrai, j'ai étienne. J'ai pris un abonnement temporairement sur Apple TV, je me suis dit, je ne peux pas prendre d'abonnement pour regarder toutes ces séries-là, ce serait un peu, c'est ça. J'ai fait ça.
Allons-y, parlons, parlons, Silo, Shrinking, Severance, c'est parti.
On fait tout ça.
Silo, honnêtement, la saison 2, si vous n'avez pas vu la saison 1, regardez ça. Si vous aimez Rebecca Ferguson, elle est excellente là-dedans. Son nom m'échappe, mais l'acteur principal de Shawshank Redemption, Tim... bref, lui, il est là-dedans, puis d'ailleurs, je ne le reconnaissais pas. Puis quand j'ai fini par le reconnaître, j'étais comme, oh, ceci explique cela. Mais non, c'est tellement bon, c'est post-apocalyptique.
C'est un concept intéressant.
C'est un concept intéressant. Puis c'était tellement facile à échapper une saison 2 de ça. Tellement facile à rater. Ah, ben oui. Il y a des trucs qui... Disons, manque de logique, mettons vis-à-vis la saison 1. Je ne vais rien voler comme punch, mais disons que toi, Baptiste, disons que tu as peur du feu. Puis que dans la saison 2 de notre série, I Love It, Inc., il faut que tu traverses du feu comme si de rien n'était, puis tu es comme, non, je n'ai plus de problème avec le feu finalement. Il y a des trucs qui ne sont pas logiques comme ça, mais si tu décides que ça, tu sais quoi, ça ne me dérange pas, attache-toi parce que c'est du bonbon. C'est excellent. Et il y a une de ces... Ce n'est pas une twist, mais il y a un truc complètement inattendu à la fin que moi, je ne comprenais pas ce qui se passait. Je pensais que c'était une bande annonce pour une autre série. Mais puis, ça rend ça super intéressant. Bref, si nous, saison 2, il va y avoir un total de 4 saisons. C'est déjà déterminé.
C'est déjà défini. Ça, c'est parfait.
Exactement. Et ils savent où est-ce qu'ils s'en vont. Donc, super. Parle-moi de Shrinking.
Oui, Shrinking, je vais t'en parler. En fait, je ne suis pas très loin. J'ai regardé un épisode et demi. Non, deux épisodes, en tout cas. Ouais, je trouve ça cool. J'aime ça. Le côté... Bon, tu sais, si je fais le... Mettons le début, ce que j'ai compris, genre... Jason Segal joue un psychologue qui a perdu sa femme et qui essaye de naviguer là-dedans. Il a des problèmes de... Je pense qu'il est un petit peu alcoolique au début, du moyen de décrit comme ça.
Il essaye d'échapper à la réalité.
C'est ça.
100 %.
Il n'a plus vraiment de lien avec sa fille, bien qu'il essaye de le rétablir, etc. Bref, il y a ça. Puis, on dirait que vu que j'en suis au début, je ne sais pas encore quoi trop en penser, puis ce n'est pas si clair que ça, mais la relation avec Harrison Ford...
Oui.
Tu es comme, attends, est-ce que c'est son papa? Est-ce que c'est juste son boss psy qui est vraiment proche de lui? Est-ce que c'est qui ce gars-là? Je suis comme, pour vrai, je suis comme, mais qu'est-ce qu'il fout? Tu sais, il est tellement... Il a l'air d'être son père quasiment, tu sais? Mais ce n'est pas encore dit. Ce n'est pas dit clairement, ça.
C'est une figure parentale. C'est ça. C'est ça. C'est un peu le rôle qu'il joue. Puis quand ça avait été écrit à l'origine, puis que ce n'était pas supposé être Harrison Ford, comme on en avait parlé au dernier épisode, c'était comme, on va demander à Harrison Ford, il va dire non, on va trouver quelqu'un à l'autre. Mais le rôle était écrit beaucoup plus paternel, justement, beaucoup plus mentor. Et moins Harrison Ford qui est bête comme ses pieds, tu vois, moins comme ça, mais ils ont comme modifié un peu le rôle. Mais là, pour tous ceux qui nous écoutent, là, Baptiste vient d'écrire quelque chose de complètement tragédie, mais c'est drôle, cette série-là.
Ah, c'est excellent.
C'est drôle, c'est bien écrit aussi.
Oui, mais c'est dans les... Comment je te dirais ça? Depuis les dernières années, je trouve que c'est dans les affaires, parfois les plus tragédiques, que c'est le plus facile pour... Ben, je trouve que c'est pas que c'est facile, c'est qu'après ça, le rire, ça fait du bien.
Oui.
Fait que le rire dans cette situation-là, ça fait du bien, t'sais. Fait qu'on dirait que c'est comme... T'es content de rire dans cette truc-là parce que l'histoire en trame de fond est quand même un peu triste des fois. Ouais, non, j'aime ça à date. C'est juste que là, j'ai comme starté un peu plusieurs choses en parallèle, faudrait que je close des affaires.
Moi aussi, parce que Severance...
Oui, Severance.
Severance, et même Mythic Quest. Écoute, c'est le festival à court-TV. Severance saison 2. Je ne veux pas en dire trop parce qu'on est en cours en ce moment.
D'ailleurs... Oui, c'est ça que j'allais dire.
Oh my god.
C'est drôle. Mais pour vrai, je vais être honnête avec toi, Etienne, je n'ai pour l'instant rien lu de ce que vous avez écrit.
Tu manques des trucs.
Non, mais je suis rendu au début de l'épisode 4.
Oui.
Ah oui. Oui. Mais on dirait que... Je suis comme... Ah! Ils ont déjà pensé à tellement d'affaires de tout ce qu'ils écrivent, bien que... Là, vous écrivez avec une feature dans Discord qui cache le texte pour pas de spoiler, mettons.
Mais attends, je pense qu'on va faire une remise en contexte, parce que nous, on sait de quoi on parle. Oh oui.
Les gens qui écoutent ne savent pas forcément.
Nos astronautes qui sont sur Discord savent de quoi on parle. Severance est une série, déjà, qui... Il y a une dissociation, d'ailleurs, je pense que le titre en français, c'est dissociation, entre les gens qui vont travailler à un endroit spécifique. Quand tu rentres au travail, tu n'as aucune idée, tu n'as aucun souvenir de ce qui se passe dans ta vie, en dehors du travail. Et quand tu sors du travail, tu n'as aucun souvenir de ce qui s'est passé dans ta journée de travail, ce qui fait que, toi, en tant que personne physique, tu es deux personnes conscientes, différentes.
Puis là, il y en a un qui se fait appeler le inner, qui est le in-e, qui est à l'intérieur de l'entreprise, puis le out-e qui est à l'extérieur de l'entreprise.
Yes. Bon, ça c'est la mise en contexte. Maintenant, la pièce d'opinion, c'est, ça s'enligne pour être la même série préférée de tous les temps. En même temps, il y a eu quelques séries comme ça qui s'enlignaient pour, puis qui ont fait de patates à la fin. Mais là, en ce moment, c'est magique. Puis oui, on en est à la saison 2. Il y a des nouveaux personnages qui arrivent. Encore une fois, ça, c'est une série que la saison 2 aurait été tellement facile à échapper, puis à arrêter. Mais pour l'instant, après cinq épisodes, c'est exceptionnel.
Mais je trouve que, contrairement à Cylo, je trouve que Cylo avait plus le feeling de la saison 2 pour aller l'échapper solide sur Severance. Severance avait des bases tellement solides pour la suite. Pour moi, dans ma tête, je suis comme Severance, c'était sûr que la saison 2, elle allait faire quelque chose de bien.
Severance, le truc, comme c'est une série qui s'est très mystérieuse, on ne sait pas trop ce qui se passe, puis à chaque épisode, on découvre des nouvelles affaires. On pense qu'on comprend pratiquement la totalité de ce qui se passe rendu à un certain point. Fait que là, tu arrives à la saison 2, et tu te dis que tu n'aurais plus grand-chose à découvrir, que tu n'aurais plus beaucoup de surprises. C'est 100 % l'inverse. C'est pire. C'est pire dans le bon sens. Mais tu penses que tu as compris la vie, et là, tu te dis un peu, c'est qui, elle? Pourquoi? Entre autres, je vais le dire, parce que ce n'est pas un spoiler, mais Gwendolyn Christie est dans cette série-là. Brienne of Tarth elle-même. Qu'est-ce qu'elle fait là? Il y a plein de trucs. C'est mystérieux. Ce qui est bien, c'est que les créateurs savent comment ça va finir. Puis tous les détails qui sont présents à l'écran, à chaque fois, c'est calculé. Calculé, sachant ce qu'eux, ils savent. Donc, pour théoriser ce que nous, on fait sur notre Discord, d'ailleurs, si vous voulez vous joindre à notre Discord, j'adore ça, podcast.com, le lien est là. Nous, on sort des théories sur Discord, et là, c'est le festival de Severance. Ça poste à tous les jours pratiquement, puis ça poste du texte masqué. Si tu veux lire, il faut que tu cliques pour aller voir les théories. Bref, c'est du bon, bon. Severance, c'est la vie.
Severance, c'est la vie. Je regarde ça le matin, le midi, le soir, je regarde à nouveau la saison 1, je n'en peux plus.
Mais j'ai commencé la saison 2, puis après le premier épisode de la saison 2, je me suis dit, j'aurais dû regarder la saison 1 avant.
Oui, j'ai eu ce feeling-là aussi. J'ai eu ce feeling-là, mais ils sont quand même assez… J'ai eu ce feeling, mais en regardant la saison 2, je n'étais pas non plus complètement perdu.
Puis ça, c'est la preuve que c'est une bonne série, bien écrite.
Ben oui.
Ben oui.
Non, non, on dirait que les quelques bribes de souvenirs qui me restaient de la saison 1, tous les fils se rattachaient un peu à des choses que je me rappelais légèrement, puis là, je suis comme, ok, ouais, non, je ne suis pas perdu, ça va.
Exactement. Comme ton outil qui soudainement se met à avoir des souvenirs de son éni, c'est vraiment, vraiment cool.
Écoute, j'ai hâte, j'ai hâte de voir le dénouement de la saison 2. D'abord le dénouement de l'épisode 4, mais ensuite de la saison 2.
Ouais.
Vraiment. Moi, j'ai lu un livre qui s'appelle La version qui n'intéresse personne, qui est très, très, très populaire ces temps-ci. Je pense qu'il a gagné des prix en 2023 ou 2024, des prix littéraires au Québec, son autrice Emmanuel Pierrot, c'est son premier livre. Je pense qu'elle se décrivait comme une punk poète. Mais elle est allée au Yukon entre 2012 et 2020, vivre dans un genre de village un peu à l'écart de la société et du système, très punk justement. C'est drôle parce que plus je lisais son livre, plus je pensais à l'exemple d'une de mes amies qui me ramenait des histoires de l'Ouest canadien quand elle allait planter des arbres, etc. Ça ressemblait un peu à cette vibe-là. C'est très sex, drugs and rock'n'roll, c'est ça le concept. Écoute, j'ai trouvé un style de lecture, je ne sais pas comment elle a fait, mais c'est la première personne depuis au moins dix ans, la première autrice depuis au moins dix ans, qui m'a fait lire 350 pages en deux jours.
Wow.
Je ne nièce pas. Je l'ai commencé un jeudi soir, je l'ai fini le samedi midi. J'étais accro, man. J'étais accro. C'était super bien écrit.
Pour explication, Baptiste fait du 4 jours en semaine. Donc, son vendredi, c'est normal. Pour ceux qui se posent des questions, ils font des calculs dans leur tête. Baptiste ne travaille pas le vendredi.
Oui, c'est vrai que j'ai lu le vendredi beaucoup, mais j'ai lu le soir aussi, puis j'ai lu pendant les siestes des enfants. Mais écoute, c'est capoté. C'est juste son style d'écriture. Je ne sais pas comment elle l'a faite, mais elle a un style qui est très direct, straight to the point. Elle raconte ses affaires sans détour. Puis là, c'est une semi-fiction, dans le sens où sa personnage principale a vécu, elle aussi, au Yukon de 2012 à 2020 dans un village punk. En gros, ce qu'elle a fait, c'est qu'elle a utilisé toute sa connaissance de cet univers punk pour créer des personnages fictifs, puis faire une histoire. Qui, vers la page 200, 250, virent Thrash pour la personnage principale. Thrash, pas gore, mais juste, c'est vraiment, ça peut être downant, ça peut être déprimant, mais c'est tellement bien écrit. J'ai vraiment adoré ça. J'ai trouvé ça super bon. La version qui n'intéresse personne. Moi, ça m'a beaucoup intéressé.
Écoute, je suis curieux. Je suis curieux.
Écoute, mais peut-être aussi que j'étais un peu, ce n'est pas biaisé, mais vu qu'elle racontait des choses que moi, j'avais déjà entendu d'autres personnes raconter des histoires de ces affaires-là. Peut-être que j'aimais comme ce que j'entendais, je ne sais pas. Peut-être qu'il y a d'autres personnes qui accrocheraient moins que moi. Mais non, j'ai vraiment adoré ça. Puis je trouvais ça intéressant parce que c'est beaucoup de… Elle en parlait dans une entrevue que j'ai vue après. Ce sont beaucoup de… Pas forcément des mesodaptés sociaux, ce n'est pas vrai. Ce sont des gens un peu en marge de la société qui se réunissent, qui se disent nous, on ne fait pas partie du système et de la société, on veut faire de quoi de meilleur. Puis c'est très louable en général quand ces personnes-là veulent partir de quoi de plus bienveillant, plus etc. Mais au final, ils reproduisent des patterns de misogynie, sans s'en rendre compte, à vouloir être mieux. Des fois, tu es pire parce que tu fais de l'exclusion quand quelqu'un ne suit pas la pensée principale du groupe. Et c'est ça que tu le ressens dans toute cette histoire-là, c'est super intéressant. J'ai vraiment adoré ça.
Intéressant, j'adore ça. Je vais y aller, de mon dernier point, avant le sujet principal. J'ai PlayStation dans ma chronique gars de Nintendo, découvre la PlayStation. Oui, c'est vrai. J'ai joué à Ghost of Tsushima. Oh! Est-ce que tu l'as fini?
Je l'ai fini.
Je l'ai fini. Je l'ai fini. Visuellement, c'est un 10 sur 10. Il y a quelque chose dans ce jeu-là que tu te promènes puis tu te sens sur place. Il y a même certains trucs où tu peux composer des haïkous selon l'environnement qui t'entoure, puis c'est très contemplatif.
Exact.
Non, pour ça, j'ai vraiment adoré ça. J'ai trouvé les combats intéressants. En passant, pour ceux qui n'ont jamais joué et qui ne savent pas c'est quoi, c'est un jeu, ça se passe sur l'île de Tsushima au Japon, ce qui est au sud-ouest du Japon, de l'archipel japonais, puis ça se passe à un moment où les Mongols envahissent. Donc tu as peut-être 900 bateaux Mongols qui arrivent, puis qui débarquent, puis qui décident d'envahir Tsushima, puis tous les samouraïs meurent lors du débarquement. Parce que les samouraïs, eux, la façon dont ils fonctionnent, c'est ils se pointent devant l'ennemi, puis ils disent comme Sort ton meilleur combattant, on va faire un duel, puis les mongols sont comme Ben on n'est pas cons comme ça. C'est toi le meilleur combattant, on tire des flèches, c'est fini là.
Ben oui.
Donc c'est ça, donc tous les samouraïs se font exterminer, dont notre personnage. Mais notre personnage survit, alors on devient le fantôme de Tsushima, puis on va sauver l'île. Donc c'est ça, c'est des combats, combats à l'épée, puis des trucs comme ça. Justement, les combats, c'est super intéressant, les systèmes, le style de combat qui s'adaptent aux différents types d'ennemis. Donc tu as le water stance, le fire stance, et compagnie, puis là, selon tel ennemi, il est armé comme ça. Oh, je devrais changer ma posture. Puis des fois, il faut que tu alternes dans un combat, tu te fais attaquer de deux côtés, puis il faut que tu changes de style de combat entre-tournant. Ça, c'est super, honnêtement. Les combats, c'était vraiment cool. Je pense, faiblesse, parce qu'à un certain point, la seule façon de rendre le combat plus difficile, c'est qu'ils ont décidé d'améliorer la résistance des ennemis. Et donc, même si tu améliores ton épée au maximum, tu as quand même l'impression que c'est un couteau à beurre que tu tiens et que tu donnes des coups sur quelqu'un, puis ça ne fait absolument rien. Mais donc, il y a ça qui... Mais tu sais, je pense que c'était comme normal. Comment tu veux faire ce qu'est l'île de combat, c'était... Bref, puis sinon, tu sais, peut-être... L'histoire n'est pas mauvaise. L'histoire est quand même bonne quand tu la regardes, quand tu regardes un résumé de ce que c'est. Mais je pense que l'exécution de ça reste un des très rares points faibles de ce jeu-là, à mon avis, parce que c'est comme étirer... C'est comme s'il avait étiré la même phrase sur le jeu au complet, c'est-à-dire comme l'honneur au combat est plus importante que de sauver ses proches, versus... Non, non, sauver ses proches c'est plus important que l'honneur au combat. C'est un peu ça, la thématique. Mais c'est vraiment étirer, vraiment longtemps. Mais sinon, écoute, somme toute, c'est un excellent jeu. Je ne sais pas toi ce que tu en as pensé.
Oui, c'est drôle parce que je ne me rappelle pas tant de toute l'histoire à travers le jeu au complet. Je me rappelle juste des moments où je me baladais soit à cheval, soit à pied, puis que tu n'as presque pas d'UY. Tu as juste le vent qui te donne un petit peu des directions pour te dire allé où ta main quest, mais c'est tout. Puis le vent, tu le vois dans les herbes hautes devant toi, mettons.
Suis le vent, suis les animaux.
C'est ça.
C'est très cool.
J'ai essayé, je l'ai mis en... Je l'avais joué justement avec les voix japonaises sous titres en anglais. Puis je sais qu'il y a un... Ça, je ne l'ai pas activé par contre, mais il y a un cinematic mode là. Tu peux le mettre en noir et blanc, je pense.
Le mode Kurosawa. Oui, c'est ça. Puis pour faire comme le film Seven Samurai. D'ailleurs, que je n'ai pas vu encore. Faut que je vois ça.
Non, moi non plus.
C'est un classique. Ce film-là a inspiré Star Wars.
Mais je sais. Je sais, je sais, je m'en fais parler souvent. Mais c'est ça, j'ai ce feeling-là. Puis je me rappelle aussi d'être... C'était comme, OK, c'est la première fois que j'ai l'impression d'être en même temps dans un documentaire très réaliste sur le Japon.
Oui.
Ça, c'était super immersif. Puis ça avait l'air super réel. Je ne sais pas. Il paraît qu'ils ont fait une super belle job, puis qu'il y avait des studios japonais qui étaient jaloux de la job qu'ils avaient faite. Mais c'est ça. J'avais l'impression d'apprendre des feelings, de l'architecture, des choses que j'étais comme Mon Dieu, c'était fait comme ça avant au Japon. Je n'ai jamais eu ce feeling-là dans d'autres jeux.
Ce qui est le rôle, c'est que j'ai reçu un livre à Noël qui s'appelle Folk Tales of Japan. Puis je le lisais en parallèle, mais je ne l'ai pas fini d'ailleurs, puis c'est un tout petit livre contre un bâtoir, puis je ne lis pas 320 pages en un après-midi. Mais je l'ai lisé une fois de temps en temps, en parallèle, en jouant à ce jeu-là. C'est des petites histoires de trois à quatre pages. Puis après, l'auteur explique le pourquoi de l'histoire, le contexte de l'histoire, l'époque. Puis j'ai fait tellement de parallèles entre ce que je lisais et ce que je voyais dans le jeu. C'est juste cet aspect-là devrait être recommandé à quiconque joue à ce jeu-là. Trouvez-vous ce livre-là, Folk Days of Japan. Puis trouvez-vous ce jeu-là. Faites les deux en même temps. C'est super intéressant. C'est vraiment cool.
Puis là, ils vont faire une suite Ghost of Yotei, qui a l'air magnifique.
J'ai hâte d'essayer ça.
Sujet principal.
Baptiste, t'as l'initiative.
J'ai l'initiative, mais qu'est-ce que je décide? Est-ce que je décide que... Ok, non, je commence.
Est-ce que tu fais un stand by action? Tu commences, parfait.
Je commence, mais je vais essayer de deviner parmi mes trois sujets. En fait, je ne suis pas mal sûr. J'en ai un qui doit être comment à Etienne.
On en a qui se recoupe. Si c'est seulement un, je vais être surpris. Je crois que je ne sais pas, tu vas me sortir un truc de France.
J'ai fait mon top 3.
J'ai joué à tel truc.
Je jouais au Nain Jaune. Au Nain Jaune sur Minitel? Non, dans le fond, pour faire très court, j'ai sélectionné les trois jeux multilocaux que je jouais quand j'étais jeune, qui me suscitent le plus de bons souvenirs. J'en ai d'autres, mais là, j'ai fait comme des choix. Mais c'est ça, on verra ce que ça nous mène.
On fera au pire, c'est ça, on fera une ronde éclair à la fin.
Exact. Super Smash Bros.
Ben, c'est ça. Ça y est, ça y est. On va parler du même jeu.
Melee and Brawl. Je vais prendre les deux, parce que c'est les deux, c'est la continuité de ces deux-là qui me suscitent des beaux souvenirs. J'ai jamais joué à d'autres Super Smash Bros que ces deux-là. Je n'ai jamais joué aux plus récents, je pense qu'il y en a au moins deux. Depuis, je veux dire Brawl, maintenant, il y en a eu deux autres qui sont sortis. Il y en a eu un avant Melee aussi, qui était juste Super Smash Bros sur Nintendo 64.
Baptiste, j'ai un spoiler sur ta propre vie, tu as déjà joué à Smash sur la Wii U.
C'est vrai? Oui, parce que tu m'as parlé souvent que je jouais le Toll Mac.
Oui. Le Toll Mac est arrivé à cette version-là. Ah, tu n'étais pas à Brawl? Non, on a joué à Brawl, où est-ce qu'on travaillait ensemble. On a joué à Brawl, mais à un moment donné, on s'est dit, on s'essaye, on est allé voir le patron. En fait, ma blonde est allé voir le patron, puis elle a fait, Salut! Ça serait le fun d'avoir une Wii U? Et il a dit, Ben oui! Ben oui! Et il en a commandé une, on the spot. Puis là, on a eu une Wii U avec Smash, puis on a joué à Smash. On a changé de Smash à ce moment-là.
Heureusement qu'elle ne s'appelait pas la non-Yu, sinon il t'aurait dit Banon.
Banon! Ok, joke de merde.
Mais oui, mais oui.
Mais oui, t'as joué à trois des cinq Smash.
Ok, bon, tant mieux. Je me sens un petit peu moins imposteur dans ce sujet-là. Milly et Brawl. Fait que si je me ramène à mon souvenir, mettons, le premier souvenir que j'ai de Super Smash Bros. Milly, c'est on allait chez un de mes amis qui s'appelait Pierre, qui habitait à la chapelle sur Erdre. Ça, c'est à 20 minutes à pied de sucer sur Erdre, la ville où j'habitais quand j'étais chez lui. Je viens de sucer. Represente. J'ai réussi à ploguer sucer.
Il te reste à ploguer Christopher Nolan, et on est correct.
J'ai mon ami Robin qui nous a mis au défi de ne plus en parler pendant juste un épisode.
Impossible.
Impossible. Fait que, ouais, c'est ça, on allait chez mon pote Pierre. Puis j'avais comme souvent d'autres amis là avec qui on se retâtait. Mais parce que notre ami Pierre, il avait une Gamecube. C'était l'un des rares qui avait une Gamecube avec les quatre manettes.
Ouais, ouf, ouf.
Ouais, c'est ça. Fait que je te dirais qu'en tant que jeune qui n'avait qu'il n'y a jamais eu de console avant sa majorité, je pense, j'allais souvent là-bas pour passer des soirées complètes à juste jouer à Super Smash Bros. Melee parce que c'était… Ce que je n'aimais pas, mettons, des jeux style Mortal Kombat, c'est que c'est stressant d'être juste 1v1.
Oui.
C'est ultra stressant. C'est tellement stressant. Puis c'est… Souvent, c'était pas bon parce que moi, je n'avais pas de console, fait que je ne m'entraînais jamais à ces jeux-là, fait que je me faisais toujours péter la gueule. Puis t'es comme, OK, mais j'ai aucune autre chance. Parce que vu, tu sais, c'est niaiseux, mais quand t'es 4 plutôt que 2, ben d'un seul coup, parce que les gens sont distraits par tout ce que les autres font, puis il n'y a pas juste un seul opponent, ben t'as plus de chance de faire quelque chose.
Et pas juste ça. Contrairement à n'importe quel autre jeu de combat, Smash était quand même assez innovateur quand c'est arrivé parce que pour vaincre un adversaire, il ne fallait pas baisser la barre d'énergie à zéro. Oui, mais pour que tu fasses monter le niveau de dégâts, puis plus le niveau de dégâts est élevé, plus quand tu vas frapper un adversaire, il va voler loin en bon québécois.
Exactement.
Le but pour vaincre quelqu'un, il faut le sortir du niveau. Soit il faut qu'il te fasse tomber dans un trou, soit il faut le faire aller tellement loin sur les côtés qu'il meurt automatiquement.
Puis ça, ça m'a inspiré ma map préférée, Etienne. C'était Temple.
Oui, Temple.
Parce que Temple, tu pouvais t'offer vraiment longtemps avec 250 % de dégâts. Puis là, les gens, quand ils se faisaient taper, ils rebondissaient dans l'espèce de petit tunnel.
Oui, il y a une zone que si tu vas là, tu vas survivre longtemps. Puis c'est la zone de survie. Ah non, puis Temple était là, à Melee. Puis Temple, ils l'ont ramené à tous les Smash. Je ne sais pas, peut-être qu'il avait accès à des statistiques. Il se disait comme, OK, c'est bon, on ramène Temple.
Tout le monde joue à Temple.
Exactement. Mais non, c'est ça. Puis ce qui est le fun aussi, contrairement aux autres jeux de combat, les autres jeux de combat, c'est comme si super zoomé in, tu n'as pas tant de liberté de mouvement. Tu peux sauter, mais pas beaucoup. Puis c'est comme, tu fais face à ton adversaire et tu donnes des coups. À Smash, tu peux partir à course. Tu es tout petit par rapport à la map. Puis des fois, il y a des items. Tu peux activer des items. Puis il y a des items. Tu peux devenir super fort. Puis c'est un jeu qui est très facile à... Tu peux atteindre un niveau moyen, relativement rapidement et facilement, sans t'en rendre compte. Je joue avec mes enfants à Smash.
Oui, c'est ça. Mais oui.
Tu sais, ma plus jeune a 6 ans, elle joue et est capable de recover. Je l'envoi dans le trou, puis non, non, saute, saute, en haut-bas, c'est bon, elle est revenue. Et puis, il pourrait...
Et tu es en train de ses enfants à revenir.
Ah non, mais mon garçon, honnêtement, il testerait un challenge. Ah oui? Ah oui, hein?
Ah oui.
Ah, il est quelque chose...
Avec lui, tellement comme son père. On l'a joué il y a une heure.
Non, non, lui, il n'y a aucun main. Ça, c'est un truc. Tu sais, quand tu joues à Smash, tu trouves ton personnage. Le personnage... OK, lui, je suis bon avec lui. Je vais jouer avec lui. Je vais me perfectionner avec lui. Mais en fait, c'est drôle parce que lui... Il prend tous les personnages. Tous les personnages sont bons. Et il est bon avec tous les personnages. C'est vraiment drôle.
Ça, c'est le fun. Ça, c'est le fun. Mais... Ouais, OK. Et ce que je... Etienne et moi, on s'est déjà affronté plusieurs fois quand on travaillait ensemble chez Xmedia à Super Smash Bros. Brawl suivi de Wii U.
Suivi de Wii U, ouais. Qui a le pire nom, là. Smash Bros. Wii U. C'est comme... Oh my God.
Puis, Etienne prenait toujours Little Mac.
Oui.
Ben, du moins, il était réputé pour toujours prendre Little Mac. Mais je pense que t'as déjà pris par dépit, t'as déjà pris d'autres personnages.
Oh oui, j'en ai plusieurs, j'en ai plusieurs. Mais juste pour te raconter, puis là, on n'est plus tant dans le multi-joueurs local. Ben quand même. Ben là, non, mais...
Ah, parce que toi, t'as été en ligne. T'as été en ligne.
Je m'en vais de là, t'sais, j'ai même fait quelques tournois en personne. La meilleure place que j'ai eue, je pense, c'est un huitième de finale. Je ne suis pas un joueur de Smash. Mais non, c'est ça, on a fait des tournois à ma job actuelle. On s'est fabriqué un trophée et tout, mais en ligne, il y a ce qui s'appelle Elite Smash. Elite Smash, que si tu te rends à Elite Smash, c'est que t'es dans le top, je pense, 3 % des joueurs au monde. De ceux qui jouent, on s'entend là? Ma grand-mère n'est pas là-dedans. Mais c'est ça, tu peux monter un bonhomme à un niveau de point assez élevé versus les autres que tu trouves en ligne, pour te rendre à Elite Smash. Puis, il est tournant que je l'ai rendu à Elite Smash, mais je n'ai jamais réussi à rendre aucun autre personnage. J'ai essayé, croit-moi, je suis... Mais oui, pour le multijoueur local, moi j'ai commencé à la N64. Entre autres, The North qui jouait Captain Falcon.
Moi aussi, c'est mon préféré.
Captain Falcon est vraiment cool.
Captain Falcon, man, il torche. Ils sont Falcon Punch, est-il là? Captain Falcon est le fun parce qu'il est le fun à jouer.
C'est le fun de jouer contre aussi. C'est le fun de jouer contre un Captain Falcon. Par contre, NES, j'avais un de mes amis qui jouait à NES. Tu ne peux pas volontairement jouer NES sans te dire j'ai envie d'être à la sable.
Exactement. Parce que NES, il n'y avait pas une histoire de... Tu builds up la puissance de ton bat de baseball, c'est pas ça? Oui.
Si tu fais un smash, qu'on appelle dans le fond, tu flics ton joystick en faisant le A, mais tu tiens le A enfoncé. Tu sors ton baton de baseball, tu te dois le spinner, et tu peux faire des coups tellement puissants, mais ce n'est pas ça le pire, c'est le PK Fire que tu peux spammer PK Fire, ça s'arrête juste pour taper. C'est énorme, tout le monde. Mais c'est ça qui est bon. C'est ça un bon jeu, multijoueur local.
Vraiment.
C'est ça. La recette.
C'est un jeu que, même si t'avais pas la console pis le jeu pour t'entraîner, ça se pouvait que des fois, des matchs, tu finisses pas dernier. C'est accessible, c'est vraiment accessible à des néophytes un peu plus.
Ah oui, vraiment.
Je te dirais, mes persos préfs, c'était pas mal Snake, Captain Falcon, pis Amphinobi. Pis mes nés, mes his, c'était... Je sais pas si je le dis bien, Ike ou Ike. Je sais pas comment on le dit celui-là. Roy et Little Mac.
En anglais, ils disent Ike. Je sais pas si en japonais, c'est peut-être Ike. J'ai aucune idée.
En tout cas, Ike, Roy, Little Mac. J'ai encore cette image-là d'Etienne qui n'est même plus dans le frame du jeu et qui se bat encore avec quelqu'un d'autre qui n'est pas non plus dans le frame du jeu, mais les deux ne sont pas encore sortis, fait qu'ils ne sont pas morts. Dans ma tête, j'étais comme, c'est un niveau que je n'attendrais jamais.
Avec Air Mac. Oui. Mais c'est tellement cool. Je veux faire juste un petit poste d'appréciation pour Masahiro Sakurai qui a créé le jeu.
Oui.
Ce gars-là est un malade mental. Déjà, c'est lui qui a créé Kirby. C'est lui le créateur de Kirby, le personnage, les jeux et tout. Puis quand il a fait Smash, il le fait, mais il voulait faire un jeu de combat comme différent des autres. Il a réussi. Mais ce qui est cool, c'est qu'il a réussi également à convaincre Nintendo et Pokémon, parce que Pokémon est une compagnie séparée de Nintendo. C'est pas un tiers parti, c'est comme un deuxième parti.
Moi? Nintendo est en partie propriétaire de Pokémon Company, mais c'est une compagnie.
Il a fallu qu'il aille voir, entre autres, Miyamoto, et qu'ils disent comme j'aimerais ça que Donkey Kong, Mario, et Yoshi se tapent sur la gueule. Et Miyamoto ne voulait rien savoir. Mais il a fini par réussir à le convaincre. Lui et Satoru Iwata qui travaillaient également sur le jeu. Puis après, ils sont allés voir Pokémon, et on dit ce serait cool que Pikachu soit là aussi. Puis Pokémon Company, non, Pikachu se fera taper sur la gueule, oublie ça. Puis ça a été compliqué, mais Smash au final, c'est plein de personnages de Nintendo qui se tapent dessus.
Ils ont fait ce que Marvel ont pris des années plus tard à faire. Ils ont fait les meilleurs crossovers de tout ce que l'univers Nintendo avait déjà réuni en termes de héros.
Ouais.
Pour vrai, c'était malade.
Mais pas que Nintendo.
Non, c'est ça. Non, non, non, je sais. Mais ce que je veux dire, c'est qu'ils ont été en chercher d'autres, mais il y avait ce côté-là de... Je pense que c'était la première fois que je voyais un jeu qui allait chercher autant de personnages qui n'ont pas d'univers relié ou de mieux entre eux.
Exactement.
Je trouvais ça malade.
Oui, c'est malade, et en tout cas... C'est un peu... Qui veut la peau de Roger Rabbit, mais merci en jeu vidéo.
Oui, c'est ça.
Tout le monde est là. D'ailleurs, c'est le slogan de Smash Ultimate sur la Switch. Everyone is here. Tous les personnages qui ont été dans tous les jeux de Smash sont là. Je pense qu'il y a 86 personnages. Quelque chose comme ça.
C'est débile. C'est drôle parce que c'est le même effet qu'à chaque version Pokémon, il y avait toujours plus de Pokémon qui s'ajoutaient à la liste. Au début, on était parti d'une toute petite liste de Pokémon. Quand je regardais les dessins animés, tu étais capable de réciter les 150, et là, c'est rendu tellement de Pokémon que tu es comme OK.
Il y en a comme 900, c'est débile. Ton autre jeu, ce serait quoi? Je pense que là, j'ai fait mon jeu aussi.
On a fait un à chaque heure. Edge of Empires 2.
Oh, oui. Mais tu joues en local. Oui, certain.
Je vais t'expliquer notre set-up, ça, c'est drôle. Déjà, Edge of Empires 2, je pense que dans les gens qui nous écoutent, il ne doit pas y avoir grand monde qui ne sait pas c'est quoi. C'est probablement une référence du RTS. Je vais le dire pour ceux qui connaissent un peu plus le jeu, ma civilisation préf, c'est les Sarazins avec les Mamelooks. Ma préf, la forêt noire, je peux vous expliquer rapido pourquoi il y a un petit truc qui s'appelle un Mangono, qui est une sorte de mini catapulte qui envoie plein de... Ça fait comme de la mitraille, ça envoie plein de petits cailloux. Les Mangonos, tu peux leur demander de juste tirer sur des arbres, ça pète les arbres. Dans la forêt noire, tu peux passer derrière l'ennemi avec des Mangonos, juste l'attaquer par derrière, c'est vraiment chiant. Ça, c'est ma map préf. Ma stratégie favorite, ça a toujours été de faire quelques soldats très tôt, genre dès l'âge sombre, je faisais des petits soldats, puis je les envoie dans un coin de la map derrière un ennemi, puis j'attends qu'on évolue, que là dans ta forge, tu fais évoluer, puis là tu changes d'âge, puis tu fais évoluer tes personnages, etc. Puis à un moment donné, quand je décide que je veux faire chier son économie, je veux juste pitcher mes soldats à l'intérieur de ses champs, puis de ses camps de bûcherons, puis là, ça brise son flot, son rythme, puis ça fait chier. Ça, c'était ma petite technique tannante. On se faisait des grosses parties où on était huit, mais on se donnait rendez-vous à une date, puis à une heure précise en se voyant au lycée. Tu sais, genre... Puis après ça, on s'appelait pour se donner nos IPs, parce qu'il fallait qu'on se connecte avec nos IPs, mais ce n'était pas... Comment je dirais? Ça passait quand même par Internet.
Ok. Ah, ok.
Mais c'était... En fait, comment je dis... Non, ce n'est pas vrai. Il y a eu une version où on passait d'abord par Internet pour être huit personnes qui étaient de chez eux, puis là, on se donnait nos IPs. Mais il y a eu aussi un moment où on s'était acheté un genre de... Je pense que c'était un hubble, puis Gnolo qui est sur notre Discord pourrait en reparler. Mais on avait un genre de hub où on pouvait toutes se plugger pour être sur notre réseau local, puis après ça, on pouvait faire des grosses parties ensemble. Puis même pendant ces parties-là, à huit, mon père, des fois, il jouait avec nous.
Oh, ça c'est cool! C'était malade.
C'était malade. J'ai vraiment adoré ça. Puis j'ai deux amis qui sont des maîtres à ce jeu-là, dont un qui nous écoute parfois, Robin et Perni. Robin, que je pourrais appeler Robin Lafouine, puis Perni le tricheur, parce que Perni est tellement bon à tous les jeux qu'il a les codes de triche de tous les jeux, c'est sûr et certain. Fait que c'est... Edge of Empires 2, là, c'est toute ma jeunesse de multi, là. C'est ça.
C'est cool, ça. C'est cool.
Vraiment.
Moi, j'ai pris un jeu... En fait, j'ai une liste, j'en avais comme 4 ou 5 que j'aurais pu décider de prendre plutôt que celui-là, mais j'ai décidé de prendre celui-là parce que c'est le seul qui ne pouvait pas également, à l'époque surtout, qui ne pouvait pas également se jouer online. Fait que je me suis dit, c'est le plus local de tous. Mario Kart. Tous les Mario Kart. N'importe quel Mario Kart. À partir du premier Mario Kart. Tu sais, c'est le jeu qu'il faut jouer à plusieurs pour qu'il y ait de la valeur. Tu pouvais jouer tout seul à Mario Kart, c'était correct, c'était le fun, mais il n'y a rien comme jouer à plusieurs et détruire une amitié avec une carapace bleue. Je pense qu'il n'y a rien qui ne bosse à. Et juste comme ça, le jeu le plus vendu sur Switch avec 64 millions de copies, c'est Mario Kart. Tu sais, peu importe qui tu es, peu importe ce que tu aimes. Mon père jouait à Mario Kart avec moi quand j'étais jeune. C'était rare, mais quand ça arrivait, c'était un événement. Puis lui, il tripait aussi. Alors qu'il ne jouait pas au jeu vidéo avec nous. Oublie ça, oublie ça. Mais Mario Kart…
Mario Kart.
Branche ma manette, prends la première course. Prends la première, celle qui est moins funky, que si tu joues sur une piste. Puis là, je le torchais, c'est pas 73 à 7. On jouait à des matchs, à des matchs. C'était comme sans arrêt. Ah, c'était tellement cool.
Mario Kart.
Le mode battle aussi, avec des ballons.
Oui.
Faut que tu crèves les trois ballons de l'autre. J'ai passé tellement d'heures.
Ça, c'était malade.
Mes amis Geneviève et Simon, on a fait des battles sans arrêt. Et en disant des conneries, en faisant des conneries, en buvant de la liqueur, c'était ça. Les souvenirs, c'est dans mes bons souvenirs.
C'est drôle parce que quand tu dis ça, des battles après battles après battles avec des amis en buvant de la liqueur, je me rappelle de ces moments où on faisait des quasi nuits blanches, puis on n'avait aucun problème le lendemain.
Exact, j'ai fait ça avec Smash. Smash Melee, on allait chez un de mes amis qui avait déménagé à Ottawa, puis on était comme 4, amène ta manette de Gamecube, puis là on jouait à Smash jusqu'à 4 heures du matin en buvant des jus de fruits, que chaque millilitre contient 63 grammes de sucre. On buvait ça.
Sunny Delight.
Oui, dans ce style-là. Je pense que c'était des fruitiers qu'on buvait en mangeant des jugeux. On était hyper, hyper glucidés. Fait que non, on s'en est fait jusqu'à 4 heures ce matin. Puis Mario Kart. C'est simple, c'est facile, c'est fun.
J'aurais pu le mettre. J'ai beaucoup joué, mais sur la Wii. C'était un peu plus tard. Mais oui, vraiment, c'est un excellent jeu. C'est indémodable. C'est indémodable.
C'est vrai.
Mon troisième dans mon top 3 des prefs, ce serait Counter Strike Source.
Ok, ok. Je pensais qu'on allait se croiser sur le dernier. C'est bon. Oui, Counter Strike. Oui, Counter Strike c'était un bon.
Oui, je dois dire que j'ai eu un passé où j'aimais beaucoup ça les jeux de gun. Et les jeux particulièrement.
Attention, pas les jeux de gun, mais les jeux de gun. G-U-E-L-E, trémeur, air muet.
En plus, Zeddy nous écoute, il va rire. Des fois, quand on joue à des board games, il dit des gros guns.
Guns. Il faut que tu dises ça avec la voix de Sylvester Stallone.
Des gros guns. Des guns. La trienne. Des guns. Fait que, contes, try source. Excuse-moi. C'est pas correct. C'est pas correct, je trouve ça excellent. Mais c'était vraiment... Ça, c'est drôle parce qu'on avait un cours au lycée, et là, Gnolo pourra encore nous en témoigner parce qu'on était ensemble dans ce cours-là. Je ne sais plus si c'est un cours de... Comment s'appelle-t-on? Science informatique, peut-être, ou quelque chose. Bref, on était sur... On avait des... C'était le genre de cours où tu apprenais à te servir d'un oscillateur, puis de pas tant de même genre. Mais le prof était ultra chill. Chill à tel point que quand tu finissais le devoir que tu avais ce jour-là, si tu avais encore, je dis n'importe quoi, 30 minutes devant toi, il disait, fais ce que vous voulez. Puis tu sais, il y avait des ordinateurs. Et un jour, il y a quelqu'un, je ne sais plus qui, qui a dit, Hey, monsieur, ça vous dérangerait-tu qu'on installe Counter-Strike sur ce scénariste? Puis on avait gameé à Counter-Strike, man, dans nos cours de lycée.
Parfait.
C'était terrible. Fait que Counter-Strike, particulièrement, Diffuse the Bomb, je pense que c'était mon préféré, quand même un mode qu'il y a beaucoup de gens qui doivent aimer. Armes préférées. Le M4 et le Desert Eagle. C'était pas mal, mes deux préfs. Mais il y avait un... Moi, je ne le maîtrisais pas très bien, mais il y avait un bruit qui me faisait toujours peur, qui était genre le Arctic Sniper, qui faisait un gros... Et ça aussi, si tu te le prenais, c'était mort direct. Tu sais, c'était vraiment... C'est quasiment tu te fais tirer au canon dessus. Il y avait... Qu'est-ce que je... Ouais, c'est ça. À un moment donné, pendant les grèves étudiantes, on était censé être en grève, les étudiants. Puis je me rappelle que je pense, il y a une semaine où j'ai dû juste... Puis le pièce là, c'était même plus du multilocal, mais j'ai joué genre 60 heures à Counter Strike.
On appelle la grève.
Oui, la grève. Je vais aller jouer chez nous. Puis au retour de la grève, quand la grève était finie, j'ai poché mon exam de français solide. C'est ça, 60 heures de Counter Strike, c'était semi-bien investi.
Wow.
C'est ça.
Ah, c'est drôle. Toi, Etienne, c'est quoi l'autre? Je suis curieux.
Qu'est-ce que tu vas dire? Il y a plein de monde en ce moment qui écoute le podcast, qui crient dans l'heure haute qu'on n'ait pas mentionné encore GoldenEye. GoldenEye, ouais.
GoldenEye. GoldenEye.
C'est ça.
Même, je mets Perfect Dark aussi là-dedans, parce que Perfect Dark, c'est la même compagnie qui a fait le jeu, c'est le même code. C'est pareil, c'est juste qu'ils ont reskiné et qu'il y avait plus de mémoire pour le faire. Mais GoldenEye. GoldenEye, Perfect Dark. Ça amène ta manette, puis pour Perfect Dark, amène ta carte mémoire.
Ah oui, c'est vrai.
Tu mets ta carte mémoire dans ta manette, puis toutes tes stats de tous tes games de Perfect Dark étaient comptabilisés là-dedans. Tu savais combien de kilomètres tu avais couru.
Il y a un effet tellement Game Boy dans ce que tu dis là. C'est quand même drôle.
Oui, mais il y a quelque chose d'un de... Le premier vrai shooter. Puis surtout que ce jeu-là... Je l'ai noté quelque part. Oui, quatre mois avant la sortie du jeu. Le jeu était supposé être seulement single player.
Ah ouais, hein.
Puis là, il y a une partie de l'équipe qui a secrètement commencé à travailler sur un mode multijoueur. Parce que si jamais ça s'était su, soit par les managers chez Rare ou par Nintendo, ils auraient coupé ça, dans le temps de le dire, parce que le jeu était déjà comme huit mois en retard. Puis eux, ils se sont dit comme... On sort dans quatre mois. Hey, on a le temps de faire un multijoueur, right? Puis ils sont mis à faire ça secrètement. Puis une chance qu'ils ont faite pour vrai, c'est quel coup de génie. Fun fact, ceux qui ont développé GoldenEye, ils étaient juste dix développeurs. Donc seulement deux avaient déjà fait un jeu vidéo auparavant.
Eh shit, ok. C'était une gang de cranky quand même.
C'était une gang de nouveaux. Je n'ai jamais fait un jeu vidéo. Personne ne voulait travailler sur ce jeu-là.
On sortait une des plus grandes références de tous les temps.
Ah oui, mais pour vrai, quel jeu… Juste pour montrer à quel point l'impact du multijoueur local était grand pour ce jeu-là, le jeu est sorti au mois… le huitième mois de 1997.
Ok.
Il a vendu plus de copies pendant le temps des fêtes de 1999, c'est-à-dire deux ans et quatre mois plus tard, que dans le temps des fêtes de 1997 et 1998 combinés. Fait que c'est un jeu qui a eu un départ très lent, mais qui parle bouche à oreille, et qui parle juste comme Hey, ça t'a tendu de jouer à GoldenEye en multi-joueur? Puis finalement, tu finis par passer des heures à ça. T'entendais des phrases comme Facility, pistols only, health moins 10, c'est parti. Puis là, c'est Slappers only. Puis là, tu te faisais juste donner des coups caractères avec des sons complètement stupides. Ce jeu-là, les sons de ce jeu-là sont iconiques. Il y a le Wilhelm scream dans ce jeu-là. Pour ceux qui ne savent pas, c'est quoi le Wilhelm scream, je vais essayer de le faire au meilleur de mon imitation. C'est un genre de son de quelqu'un qui s'est fait tuer d'une manière complètement ridicule. Ce son-là est réutilisé dans tous les films dans lesquels George Lucas a participé. Il y en a plein d'autres qui le mettent.
Dans Les Signes des Anneaux, il y en a partout. C'est devenu une référence à cette affaire-là. Mais c'est drôle parce que le fait que tu fais ce scream-là, ça me fait dire que ça pourrait être un nouveau critical fail qu'on ajoute à la table.
Il faut faire des Williams Scream costauds.
C'est cool.
Au pire, on fera ça si un ou deux a un 20 et l'autre a un 1 en même temps. Une chance sur 400. Ça pourrait être quelque chose. Mais GoldenEye, GoldenEye. Un nombre d'heures passés là-dessus.
J'ai pas tant joué. J'ai joué un petit peu, mais pas tant à ce jeu-là. Je te dirai, je n'ai plus joué à doute, mais je ne suis pas sûr que c'était sur les mêmes consoles non plus, mais je me semble que c'était sur PlayStation.
GoldenEye.
Non, pas GoldenEye.
Non, c'est ça.
Je pense à un autre, mais peut-être Medal of Honor. En tout cas, genre de jeu où tu t'affrontes et c'est vieux, mais je ne me rappelle plus. Je ne pense pas avoir joué tant que ça à GoldenEye.
Magique ce jeu-là. Est-ce que tu avais une liste de jeux qui ont presque fait la cote? Oui.
J'en ai un que justement j'en parlais semi. Pokémon version jaune Game Boy avec adaptateur universel.
Mais ça, ça c'est cool.
Quand j'étais jeune, il fallait que les gens aillent Game Boy. Oui, mais attends, attends. Moi, j'avais un gros Game Boy en plus. C'était l'époque où il y avait les Game Boy Advance qui sortaient. J'avais plein d'amis qui avaient des Game Boy Advance, mais qui n'avaient pas le Game Boy original comme moi. Un jour, j'ai acheté un adaptateur universel qui avait une plug grosse d'un bord et une petite plug de l'autre, puis inversement, donc tu pouvais être plugé sur tout. À ce jour-là, j'ai pu pluger ma grosse Game Boy avec la Game Boy Advance de mon pote, puis on a pu se faire un combat entre nos Pokémon. C'était tellement capoté, même les ordinateurs, même s'il y avait un début d'Internet, c'était inimaginable ce qu'on pouvait faire.
C'était incroyable, oui. C'est fou, t'amènes ça avec toi. C'est vraiment, tu sais, c'est Pocket Monsters, ces Pokémon.
Tu sais, il y a quelque chose de fascinant. T'es juste un gamin, genre, de je ne sais plus, peut-être 10, 12 ans, puis là, tu vois l'arrière de ton Pokémon sur ta Game Boy, puis tu vois le devant du Pokémon de l'autre devant, puis à l'inverse, lui, puis t'es comme, mais c'est tellement malade ce qu'on est en train de faire.
C'est vrai ce qu'on vit là, tu sais, c'est ça. C'est fou, là. Oui, mais nous, moi, j'ai jamais vécu ce mind blown là, parce que, déjà, j'avais pas de Game Boy. Mes parents m'auraient jamais, jamais acheté une Game Boy. C'est comme, c'est pas vrai que tu vas jouer au jeu vidéo quand t'es pas à la maison, quand t'es en vacances, quand t'es... Ouais, mais c'est ça, tu vois. Alors que je trouve ça logique d'avoir une console portable. Bref, on va pas dans ce débat-là. Mais tu sais, même j'ai jamais été témoin de deux personnes qui branchaient leur Game Boy ensemble tellement... Je sais pas pourquoi, mais dans mon entourage, c'était rare. Les seuls qui avaient des Game Boy, c'était mes deux cousins. Puis j'étais tellement, mais tellement jaloux, jaloux de leur Game Boy. J'étais comme, oh my god. Oui, oui, oui. Est-ce que t'en as d'autres? Rondes éclairs, c'est parti.
Oh, oui, oui. Go, bataille pour la Terre du Milieu. Ça, j'en ai apparlé un peu dans le Discord. C'était un jeu du Seigneur des Anneaux. Real-time strategy. Il y en a eu deux, des batailles pour la Terre du Milieu. Mais non, c'était vraiment cool. Puis on y jouait beaucoup. Toi, en as-tu un autre ou je fais toute ma liste? Vas-y, fais les tiens.
Je vais faire les miens rapidement.
Warcraft III, puis je vais même aller une coche plus loin, on jouait avec un mod de Tower Defense à Warcraft III. C'était malade. Je me rappelle de ça, c'était excellent, cette version-là. Unreal Tournament. Ça, c'est comme ils ont pris le moteur de Quake puis ils ont fait un genre de jeu qui est comme la base de genre... Clairement, Halo s'est inspiré de Unreal Tournament pour faire son système multijoueur, Heroes 3. Tu te partageais le même ordinateur, man. Et tu faisais du tour par tour. Ben oui, tu faisais du tour par tour. C'était genre joueur 1 à votre tour, puis là, l'autre joueur, il ne regardait pas ce que tu faisais. Et là, on était sur le même ordinateur.
Je pense que j'ai déjà fait ça.
C'était capoté.
Oui, c'était cool ça.
Et un dernier petit jeu en ligne, juste clin d'œil à ma soeur, ça s'appelait Bubble Trouble. Tu étais un petit diable au temps, fallait que tu connaisses ça.
Oui, oui, oui, oui, oui, oui.
On était tous les deux sur le même ordinateur. Des fois, quand tu tapes sur trop de touches en même temps, puis ça fait... Tu sais, l'ordinateur, il capote quand tu fais trop de touches en même temps. Des fois, on a vécu ça.
C'est drôle, c'est drôle. Moi, rapidement, j'ai Minecraft en multijoueur local. C'est tellement cool, c'est tellement le fun.
Mais là, il faut que tu partes quand même un serveur en ligne, ou c'est quoi? Oui, puis c'est compliqué, parce que c'est bon.
Mais quand même, nous, on faisait ça après le travail, avec des collègues. Minecraft, on a fait aussi Civilization. Civilization, c'en est un autre, qui est multijoueur local, c'est vraiment cool. Blonde et moi, on a passé des soirées, à juste être assis un contre l'autre avec nos laptops, puis on jouait à SIV, un contre l'autre.
Ah ouais.
Magique. Oh ouais, puis là, il faudrait manger. Ouais. Wouaf, encore une pizza.
On colle une pizza. Wouaf.
Parce que t'en as pour des heures à SIV. Quoi d'autre? Call of Duty 4? OK. Je pense que j'ai amené à tous les endroits où j'ai travaillé, je me promets que j'ai installé ça. Puis non, c'est drôle. C'est drôle parce que à ma job actuelle, mon boss, quand il jouait à ça, on savait à chaque fois qu'il se faisait tuer, parce qu'on entendait pamf sur son bureau, parce que c'est quelqu'un qui frustre quand il perd ou quand il se fait tuer, autant à smash que à code. Puis quand on entendait bang, c'est parce qu'il venait de frapper sa souris sur son propre bureau. Je ne sais pas comment ça survit. Sa souris survivait. C'est magique. Call of Duty 4, j'ai été entrainé, drillé comme un drill sergeant par un de nos astronautes. C'est lui qui m'avait donné le jeu. Puis quand on était allé en voyage, on était dans le même chalet en voyage. Il avait amené son laptop, et je lui ai dit non, je vais t'apprendre à jouer, et tu vas devenir bon. Au début, je n'aimais pas ça. À la fin, je me suis dit non, c'est le fun de ce jeu, j'aime ça. Ça fait que salut Olivier. Wii Sports.
Wii Sports, ben oui.
Wii Sports, c'en est un autre, c'est accessible à tout le monde, et c'est tellement le fun. On peut regarder ça de haut, ce jeu-là. Oui, le tennis. Tu fais juste envoyer ta manette à gauche, à droite. Oui, sports, c'en est un bon. Et le dernier que j'ai joué récemment avec mes enfants, ma blonde et mes deux enfants, Overcooked.
C'est tellement cool.
Un jeu de cuisine, que les cuisines sont complètement folles, tu dois couper des trucs, tu as des commandes, puis c'est hyper stressant. Puis je me suis dit, jamais mes enfants vont être capables de jouer à ça et de collaborer. Non, non, non, non, non, non, non, ils sont bons. Oh oui. Non, non, non, on te fait des étoiles dans les niveaux, puis c'est impressionnant. C'est vraiment cool. Rapidement, je vais lire ce que nos astronautes ont écrit. Oui. On en a deux qui ont participé pour celui-là. Goof et Potomax. Goof. Olicité GoldenEye. Mario Kart 64. Conker's Bad Fur Day. Tu vois, je ne savais pas qu'il y avait un mode multijoueur dans celui-là. En même temps, je n'ai jamais joué, mais j'ai toujours voulu jouer. Fort que je me le trouve à un moment donné. Mario Party 2 et 3. C'est vrai que le 2 et le 3 étaient particulièrement bons. Donkey Kong Country 1, 2 et 3. Contra 3. Contra, j'ai failli le mettre dans ma liste. C'est un jeu avec des guns. Tu te promènes avec ton gun, et tu gunnes à gauche, à droite, et en haut toi, et ça fait... Tu te promènes, c'est 2D. Tu te promènes, et il y a des trucs qui volent partout, et tu gunnes. Imagine Sylvester Stallone en 2D, qui gunne partout. Super Tennis, c'est vrai, il m'avait déjà parlé de ça. C'est un jeu de tennis super basic au Super Nintendo, mais il est vraiment bon à ce jeu-là. Overcooked, Unraveled 2, It Takes Two, A Way Out, puis classique, NHL de 94 à 2025. Puis Potomax, qui nous a envoyé sa liste sous forme de chanson. Sérieusement, on a vraiment une gang vraiment cool. C'est malade. Potomax qui a mis Smash, Rocket League, Mario Party, Castle Crashers, Rampage, Gauntlet, Street Fighter 2 Turbo, qui oui, je suis d'accord. Wii Sports, lui aussi, a mis Wii Sports, et Mario & Sonic aux Jeux Olympiques. C'est vrai que Mario & Sonic, je l'ai essayé, c'est le fun. C'est vraiment le fun.
Attends, je pense que j'ai déjà essayé Mario & Sonic aux Jeux Olympiques. Mais ça me dit de quoi. Hé, c'était... Ah oui, j'ai un excellent souvenir de ça, mais on dirait que je ne me rappelle plus du détail, je sais juste que j'avais vraiment aimé ça.
C'est tout.
Je me souviens juste de ça.
Merci, mon astronaute. Merci de votre participation.
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Exact.
Salut les astronautes.
À la prochaine.
Bye.
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Liens de l'épisode:
- Le brutaliste
- Les sacrifiés de l’IA
- Severance saison 2
- Silo saison 2
- Shrinking saison 2
- Ghost of Tsushima