Les réalités virtuelle et augmentée changeront elles nos vies?

Contient des erreurs car générée par IA.

Baptiste, aujourd'hui, on prédit l'avenir.

Oui, on prédit l'avenir. On prédit l'avenir, on va penser à l'avenir en fait de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle.

L'espèce de...

Très français, très français.

Je veux commencer sur quelque chose, pendant de très français parce que... J'ai repensé pour la n’ième fois à un truc qui me chucrote depuis que je suis petit. Puis là, tu vas me dire, Etienne, t'es encore petit. Si je te dis, je t'emmerde. Dans une piscine, t'as un endroit où l'eau va plus profond. Comment t'appelles cette zone-là?

Un toboggan?

Non, non, mais la partie de la piscine où l'eau est plus creuse. L'eau est plus profonde.

L'eau est plus profonde? Si je suis au Québec, je vais appeler ça le creux. Le grand bain, je crois.

Je crois.

T'as le petit bain pour là où t'as plus ce pied. T'as le grand bain. Je crois que c'était ça qu'on disait.

Oui, oui, oui, le petit bain et le grand bain. Mais c'est deux mots, on s'entend? C'est le grand bain et le petit bain. Nous, c'est le creux et le pas creux. Ce qui est stupide. Mais...

Vous avez moins de mots.

On a moins de mots, mais la réflexion, c'est qu'il n'y a aucun mot dans la langue française pour peu profond.

C'est vrai.

Là, il y a comme superficiel, mais là, on parle de superficie... Tu sais, c'est pas pareil.

Non, c'est vrai.

Il n'y a pas de mot pour pas creux.

Encore une fois, c'est plus proche du superficiel, peut-être, mais il n'y a pas toujours...

Non, mais ça, une pâte aux jouards, c'est pas un endroit qui...

Je comprends.

C'est une petite piscine. Il y a un mot pour ça en anglais, shallow. Tu as le deep et shallow. En français, il y a un mot pour si je te tire à travers une fenêtre. C'est défenestré. Ça, il y a un mot. Il n'y a pas de problème. Mais il n'y a pas de mot pour pas creux. Ça me chicote depuis que je suis petit et encore aujourd'hui.

Depuis que t'es petit, t'as quel âge? Depuis quand tu poses cette question-là, Etienne?

Mais comment ça se passe, Master Class? Tu m'avais dit qu'il y avait des cours storytelling.

J'ai pris une petite pause. Il s'est passé beaucoup de choses. Mais j'ai pas abandonné. Non, très loin de là. Très loin de là. Ça me tente de continuer. J'avais plein de choses que je trouvais qui pouvaient... Ça pouvait m'être utile de faire du storytelling. Tant dans l'impro que dans ma vie de tous les jours. Peut-être écrire quelque chose un jour. Je suis très embryonnaire. Est-ce que t'as des idées d'histoire?

Pas vraiment.

Mais l'un des profs que j'ai quand même un petit peu avancé, j'écoutais un deuxième prof de masterclass. Le storytelling, lui, il a commencé à écrire à l'âge de 35 ans. Premièrement, il disait qu'il n'y a pas d'âge pour devenir écrivain. Mais il disait, tu sais, moi ce que je me suis décidé à faire, c'est qu'à partir de mes 35 ans, je me suis décidé à écrire 1000 mots par jour. Puis là, il disait, c'est pas important, c'est pas important ce que t'écris. Faut pas que ça soit bon ou quoi que ce soit. Fais juste écrire 1000 mots par jour. Mais là, il dit, après ça, mets-toi à ta propre limite. Tu pourrais mettre ça à moi aussi, si tu voulais.

Mais non, mais c'est génial.

Mais c'est très intéressant. Puis il dit, à chaque fois que... Mais lui, il se réservait. Il y avait du temps pour ça. Chaque matinée, il se prenait un genre de 3, 4 heures, peut-être, où il faisait juste ça. Mais à chaque fois qu'il avançait, mettons le lendemain, il révisait ce qu'il avait fait la veille. Puis il checkait qu'est-ce qu'il aurait pu faire de mieux, améliorer. Puis là, il recommençait à écrire mille mots. Sans forcément que ça soit exactement la même affaire ou juste les corrections, quoi que ce soit. Mais c'est ça, il repartait de cette affaire-là à chaque fois. Itératif, mais t'apprends tellement. Mais t'apprends tellement. C'est ça, j'ai trouvé ça très intéressant. Bref, ça c'était l'un des trucs que j'ai vus. Puis je trouvais ça cool. Mais sinon j'ai regardé Fallout. J'ai bingeé Fallout. J'ai vraiment bingeé ça. J'ai même mis en pause Shogun pour bingeer Fallout. Mais j'avance dans Shogun.

Ok, t'as pas terminé Shogun?

Non, il reste deux épisodes.

La fin est parfaite. Je ne sais pas comment le dire. Mais regarde, on a parlé de Shogun, tout plein de déjà, pam pam, Fallout, go go go.

Tu ne l'as pas encore vu?

Non, je n'ai pas Prime. Je vais devoir le prendre pendant un mois, puis le regarder pendant un jour, puis regarder le tout dans la même journée.

Je dois avouer que des fois, je regarde sur du streaming illégal parce que j'ai déjà trop d'abonnements. C'est ça. Désolé. Mais c'est vrai que la meilleure façon de le faire, c'est de s'abonner pour encourager ces réalisateurs-là. Bref, j'ai regardé Fallout. Puis la première chose que je peux dire, comme ce que dit tout le monde, c'est que c'est tellement fidèle au jeu vidéo que j'ai réinstallé le jeu vidéo. Tu sais, quand la série... Tu sais, mettons le Witcher. J'avais déjà joué plein de fois au Witcher. J'ai adoré la série, mais j'ai pas réinstallé. Parce qu'il y a quand même une différence entre la série télévisée de Netflix, qui est très cool en passant. Bien que ça a quand même fait réaugmenter les taux d'installation de Witcher comme sans bon sang quand elle est sortie. Mais je ne l'ai pas réinstallé à ce moment-là. Mais Fallout, on dirait qu'il y avait quelque chose de… Ah mon Dieu, c'est cool, parce que l'histoire est vraiment cool. Tu redécouvres les ghouls, les humains, l'espèce de robot domestique. Toutes ces affaires-là. Juste de retrouver cet univers-là, qui est très… C'est une apocalypse vintage. Quelque chose de… Je ne sais pas là, avec les vieilles musiques. Cet univers-là, il est… C'est dommage que Bethesda s'est un peu downée dans les dernières années. Parce que pour vrai, les premiers Fallout jusqu'au 4, c'est vraiment… Toutes des bons jeux. C'est vraiment des bons jeux.

Je vais devoir l'essayer. Ma blonde et moi… Je ne crois pas qu'elle allait jouer à Fallout. Moi non plus. Mais on sait c'est quoi. Du moins… Non, ce n'est pas vrai. J'ai joué un jeu gratuit sur iPhone que tu devais te faire tes petits shelters.

Un dérivé.

Un dérivé. Mais le visuel, l'art style est magique. Il y a quelque chose avec les années 50, 60-ish. Mais avec un côté futuriste en même temps. Même chose avec Portal 2.

On dirait que, je suppose que c'est en lien avec ça, mais c'est qu'à cette époque-là, la menace de l'attaque nucléaire, elle était constante. Il y a quelque chose de... On dirait que l'apocalypse dans cette période-là, ça fit. Tu parles de quelque chose de futuriste, c'est une coche plus loin. Mais dans cette période-là, le nucléaire, c'était quelque chose de... C'était maintenant. Dans Fallout 4 et dans la série, tu vois des fusion cores, qui sont des tout petits cores de fusion nucléaire mis directement dans les grosses armures pour les exosoutes, pour les faire fonctionner. Ça fit vraiment dans ce genre d'univers-là et dans cette période-là. Quoi de neuf?

Dernier épisode, je t'avais parlé de Prince of Persia, que j'avais joué au demo. Finalement, Prince of Persia, en passant, en version française, le Prince du Persie. C'est un excellent jeu. J'ai beaucoup aimé surtout faire des salades. Je ne crois pas que j'ai joué au même jeu que les autres. Sans blague, c'est visuellement superbe. L'histoire est bien. Puis le jeu est presque trop long.

Presque trop long.

S'il avait été juste un tout petit peu plus court, c'est rare qu'on dise ça dans le jeu, mais s'il avait juste été un tout petit peu plus court, je pense que ça aurait juste fini au bon moment et j'aurais eu l'impression de j'en veux encore un petit peu plus, mais ça n'aurait pas été le cas. J'aurais été entièrement satisfait. Il y avait une partie vers la fin où je me disais oh, il me semble que ça achève. Mais il y a des… C'est clair. Oui, non. À chaque fois que je me disais ça, puis c'est arrivé deux, trois fois à la fin, il y avait toujours un set piece. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais tu vas aller à tel endroit, puis à tel endroit il se passe tel truc. Il y a un endroit où le temps est arrêté. C'est pendant une tempête sur l'eau. Il y a des bateaux, il y a des gens qui se battent. Il y a du feu partout, il y a des éclairs. Il y a de l'eau, du feu, des éclairs. Comme tout est arrêté, il y a des vagues. Tu peux marcher sur l'eau. Il y a quelque chose de fun. Il y a toujours un petit moment qui te ramène à... Oh non, ok, je vais faire cette partie-là. Puis juste assez difficile. Il y a un bon équilibre de ce jeu-là. Regarde, un 8.5. Ah oui, quand même, ok.

Parce que j'avais peur que souvent un jeu dont... Selon moi, un jeu dont l'infin est raté, c'est quelque chose qui peut vraiment faire baisser la note assez vite. Mais quand je t'avais parlé de Mass Effect, le 3, il y a beaucoup de monde de la communauté qui n'ont vraiment pas aimé la fin. Ça a écarté beaucoup de bonnes choses qui se passent avant la fin du 3. Ce qui est un peu dommage.

J'ai une témoin. Mais j'ai prédit la fin de How I Met Your Mother après la saison 5. Dans ma tête, c'était clair que ça allait être ça. Que l'histoire s'enlignait pour aller vers ça. Je pense que ce qui n'avait pas été prévu, c'est qu'ils signent pour une autre, puis une autre, puis une autre saison. Et donc là, ils ont dû comme...

Ça, il n'y en a pas beaucoup des exemples de mettre, mais il y a des séries où les réalisateurs, ils commencent la première saison, puis ils savent déjà exactement le nombre de saisons que ça va prendre. Puis ils ne dépasseront pas. Puis là, il y en a une qui a vraiment bien respecté ça. C'est la série Dark.

Connais-tu?

C'est une série allemande. Sci-fi. Et puis, écoute, c'est... Mind-blowing, c'est vraiment dur à expliquer. C'est comme des jeunes qui... J'irai pas trop loin là. Il faut pas que je vole des punchs parce qu'il y a juste trois saisons. C'est vraiment début, milieu, fin. C'est pas le réalisateur à partir de la série en disant ça va être ça, puis ça sera tout. Il n'y en aura pas plus des saisons. Puis il y a des jeunes qui découvrent un endroit où il y a l'air d'avoir des disparitions. Puis en même temps, il y a l'air d'avoir... C'est une personne au début qui revient... Non, qui vient pas du futur, qui doit venir du passé, je pense, qui arrive à quelque part. Bref, il y a comme des concepts un peu de time travel qui vont à travers ça, mais c'est tellement bien exécuté jusqu'à la... Les trois saisons sont super bonnes, mais la saison 2 en particulier, je trouve qu'il y a... La saison 1, il y a un très bon climax. C'est juste que c'est un peu long à installer, mais à un moment donné, ça enchaîne. La saison 2, c'est juste à chaque épisode, ça n'arrête pas. C'est vraiment... Je te recommande cette série-là.

Très chouettement.

Je crois que oui.

OK.

Oui, je crois que oui. C'est là que j'ai dû la regarder.

Mais regarde, si je ne suis pas certaine de toute façon, je vais aller sur une application que je trouve vraiment cool qui s'appelle UpFlix. Tout à fait. UpFlix, tu sélectionnes les services de streaming auxquels t'es abonné, puis tu peux chercher. C'est canadien en plus. Ça cherche pour Netflix Canada, Disney Plus Canada, Apple TV, peu importe, même HBO, Crave. Puis tu peux chercher ce qui est en ce moment disponible dans le catalogue. Tu peux trouver ce qui est où comme ça.

Etienne, pour info à toutes celles qui nous écouteraient, Etienne a un tableau de plein de... Il m'avait déjà montré ça. De plein de choses à écouter ou qu'il a déjà écouté avec des ratings puis des affaires de même. Bref. J'aimerais ça. J'aimerais ça que ce soit un épisode.

Regarde, j'ai un tableau avec tous les films que j'ai vus depuis un an et demi. Puis tout de côté avec le titre, le poster.

Ça, c'est mon ami Etienne.

Je suis le fou.

Je suis Charlie Day devant son board avec la laine.

Même grandeur, même cheveux. On est pareil. C'est moi. Tu sais pas, mais c'est moi Charlie Day.

C'est toi, c'est toi.

C'est moi, oui.

Je sais pas qui je suis. Je suis Bob Ross. On peut raconter pourquoi. Etienne, on l'a jamais raconté. On l'a jamais raconté, ça. Etienne, c'est l'un de mes premiers collègues quand je suis arrivé au Canada, au Québec. Puis, ce qu'il faut savoir, c'est que tous mes amis savent que j'ai tendance à dire oué quelque chose. Puis, quand Etienne et moi, on commençait à triper ensemble à la job, Etienne, il me disait Tu me fais vraiment penser à Goofy ou Dingo. Je pense que tu avais fait le lien aussi avec l'épisode de François Pérus.

Et si, surtout, à un moment donné, tu ris exactement comme ça.

J'ai eu deux grenades et un 357. Touille-touille, les copains.

Si je me fais muter, tu t'occupes de plaider ma femme.

On a nos personnages. Ils sont juste cachés en dessous de leur soupe de cosmonaut. Ce serait bon.

Parlant de dessin animé, ma blonde m'a envoyé un article l'autre jour. Grâce au AI, il y a une compagnie qui fait un outil pour pouvoir traduire le bébé.

En tout cas, je n'ai pas retenu le détail, mais vas-y.

C'est un truc quand même connu que selon comment ton bébé commence, s'il pleure, tu peux savoir de quoi il y a besoin. Mais là, il y a l'AI qui rentre là-dedans, puis qui peut aider. Mais la première chose auquel on a pensé, c'est l'épisode des Simpsons où le frère d'Aumair invente cette machine-là. Parce que oui, les Simpsons ont encore une fois prédit l'avenir pour la 360e fois.

Ils le font toujours.

Ils le font toujours.

Ou bien c'est l'avenir qui s'inspire des Simpsons pour se réaliser.

Ça expliquerait Trump.

Trump s'est dit, je vais vraiment faire ce qui s'est passé dans les Simpsons.

Donc, Bart va devenir juge en chef de la Cour suprême. Sinon, je ne sais pas si tu connais le jeu Civilisation.

Oui, je connais. Je n'ai pas beaucoup joué. J'ai joué un peu, mais je connais.

Quand un jour, tes enfants te diront Papa, à quel jeu tu joues? Papa. Tu vas dire Je joue à Civilisation. Ils vont dire Papa, est-ce que je peux jouer moi aussi? Oui, ils vont parler comme ça de toi-même. Tu vas dire Bien sûr, fiston, hur hur hur. Mais d'abord, essaye Polytopia. Oui, mon fils a trouvé ça. C'est un genre de Civilisation, mais simplifié, vraiment simplifié. Il y a un tech tree. Il y a des différentes unités, puis tu crées des villes, puis il y a des bateaux, il y a des troupes, puis bref. Mais c'est Civilisation, mais diluée comme vraiment beaucoup, mais quand même amusant. Oui.

Ça, je vais aller checker ça. Bien sûr et certain.

Il y a un nouveau truc. On a un Discord. Et on a un autre domaine si vous voulez aller trouver le Discord. Vous pouvez en tout temps aller sur jadorecapodcast.com et trouver tous les liens vers tous nos trucs, dont le Discord. Si vous voulez vous joindre au Discord et nous poser des questions que vous voulez qu'on réponde pendant l'épisode.

À date, on a un certain GP qui fait l'office de nous poser beaucoup de questions très pertinentes.

Puis là, on a décidé d'avoir un nouveau segment qui est les questions des astronautes. Oui. Donc, GP avait trois questions pour nous. Moi, je ne suis pas en mesure de répondre à la deuxième.

On va essayer les questions.

D'accord. Sa première question, c'est le snub de Killers of the Flower Moon aux Oscars. En parenthèse, un des meilleurs rôles de DiCaprio est pas nominé. Serait-ce à cause du discours anti-Hollywood de Scorsese à la fin?

C'est spécial parce que j'ai été à... Je pense que je suis allé voir un petit peu sur Scorsese, justement. J'ai pas été voir le speech en question. J'ai pas été voir ça, mais j'ai vu en effet que ça avait fait couler un peu d'encre le fait que ça avait même pas été récompensé d'une quelconque façon. Puis je me demande même s'il n'y a pas quelque chose comme Scorsese n'a pas tant de récompenses que ça dans sa vie de réalisateur par rapport à tout ce qu'il a fait, qui est jugé très très bon par des critiques finalement. Mais moi, en fait, juste en lisant la question sans même aller faire de la lecture ou quoi que ce soit, j'ai le feeling que Scorsese a toujours été un peu à contre-courant du reste. Ça se peut. Puis là, je m'explique, on parle de, mettons, Scorsese qui bash Hollywood. Scorsese a déjà bashé, il me semble, Netflix aussi. Tu sais, on dirait qu'il est très bon dans ce qu'il fait, mais visiblement, ça ne lui dérange pas de choquer d'autres personnes dans son entourage, de ne pas être si conventionnel que ça dans ce qu'il dit et dans ce qu'il croit. Ça fait que c'est peut-être ça qui fait en sorte qu'il est snobbé. Je ne sais pas.

Est-ce qu'il a vraiment été snobbé à cause de ça? Je n'irai pas jusqu'à dire ça parce que je regarde la liste. Je suis sur Wikipédia et là, 1980, nominé pour Best Director, Raging Bull. Ensuite, en 1988, Last Temptation of Christ. Ensuite, Goodfellas, Best Adaptant Screenplay aussi. Il y a des nominations. Il y en a plein. Il a gagné une fois pour Best Director pour The Departed, mais c'est tout. C'est le seul Oscar qu'il a gagné dans tout ce que je vois là. Puis là, je me dis que c'est peut-être l'Académie, c'est peut-être les Oscars le problème. Puis là, je regarde les autres catégories. Bon, BAFTA, Emmy Awards, Golden Globe et compagnie. Puis il y en a un peu plus, mais pas tant que ça. Il y a beaucoup de nominations, peu de prix. J'ai l'impression que c'est peut-être pas vraiment la raison pour laquelle il a été, en guillemets, snobé. Je pense qu'il l'est toujours. Il l'a toujours été.

C'est mon feeling. Vite de même, c'était ça que je pensais quand j'ai vu la question de JP.

L'autre question de JP.

L'autre question, la deuxième.

Votre avis sur le jeu Papers, Please.

Oui, j'ai été voir le trailer. C'est un ancien de Naughty Dog qui a fait ce jeu-là. Ce style de jeu, il a fait aussi un truc... O'Bradin, qui est comme un... En tout cas, je ne sais pas exactement le nom du jeu, mais O'Bradin, c'est comme un... Voyons, un navire. Puis il y a une histoire qui se passe là-dessus, mais on dirait que ces graphiques sont toujours un peu les mêmes. C'est très 2D, c'est très... C'est même quasiment un peu pixelisé, ces affaires. Puis Papers, Please. C'est vraiment un jeu où t'incarnes un douanier, puis tu décides de laisser rentrer ou pas dans un pays de l'Est fictif des gens du pays voisin qui est comme plus en guerre depuis peu. Il y a eu une trêve, me semble. Il y a quelque chose comme ça. Puis là, tu décides selon certains critères, avec des règles d'immigration qui changent à chaque jour, de laisser passer ou pas. Ça a l'air très dystopique. Il y a toujours des critères qui font en sorte que tu ne laisses pas passer grand monde. Puis tu peux même demander à une personne de se faire arrêter par les militaires ou je ne sais quoi. Bref, il y avait quelque chose d'un peu dystopique là-dedans. Mais je n'y ai pas joué encore. Il faudrait peut-être que j'essaye pour voir le feeling que ça me donne. J'ai déjà joué par contre à un jeu qui s'appelle Orwell, qui fait référence à George Orwell, et qui est en fait même à 1984. Puis qui fait référence à Big Brother, la surveillance constante. T'incarnes un citoyen qui surveille d'autres citoyens, puis tu essayes de juger si les autres citoyens font des écarts de conduite ou quoi que ce soit pour aider le système à classifier le monde aux bons endroits. Ça m'a fait un peu penser à ça. Mais pas au même niveau. Il y a une différence entre l'immigration et la surveillance dans le pays. J'avais un petit feeling de la dystopie que tu vis. Je ne sais pas si la fin du jeu est très happy. Ça sonne comme quelque chose que plus t'avances dans le jeu, plus tu dois te sentir mal.

Ça me donne envie d'essayer. JP, on va regarder ça. Il y avait une troisième question. On prend trois questions parce qu'on a un JP qui en pose beaucoup, mais… Ça ne veut pas dire qu'à toutes les fois, on va en prendre trois et où qu'on va prendre toutes les questions. Mais allons-y parce que… Question super intéressante. Les versions digitales de board games, de jeux de société, il y en a de plus en plus. Et les versions physiques sont de moins en moins jouées. Exemples Root, Scythe, Gloomhaven, Dune Imperium, Terraforming Mars, etc. Toi, Baptiste, qui est un fervent jeu de societeurs, board gaming guy.

J'ai mon opinion là-dessus. Mais c'est mon opinion à moi. C'est sûr que peut-être que Versus la statistique, c'est pas ça qui va sortir le plus.

On sortira pas les faits. On les a pas. Non, on les a pas.

Je trouve pas de stats autour de moi en ce moment. Le seul jeu que j'ai pas joué physiquement et que j'ai juste joué en version digitale, c'est Gloomhaven. Je joue avec Eddy, qui tu connais très bien, et d'autres amis. On joue à Gloomhaven sur la version digitale. Je sais que la version réelle est grosse, elle est chère, ça prend du temps. C'est beaucoup de set-up, et c'est une campagne, il faut que tu joues assez régulièrement. Ça nous convenait, et comme ça on peut faire ça chacun chez soi. Mais, mettons, Root et Scythe, ce sont des jeux que j'ai physiquement. Je te dirai, il y a quand même une grosse différence dans le feeling de jouer ces jeux-là en présentiel avec d'autres personnes versus en ligne. Dès que j'ai joué à la version Root en ligne, tu peux te matcher avec d'autres personnes, puis là tu joues et tu fais tes affaires. Mais le feeling est tellement pas le même que quand t'es avec d'autres personnes, tu sais, t'as certains de ces jeux qui te permettent de faire des passe-passe ou des crosses, des affaires qui sont un peu crasses, mais sur le moment quand tu l'as fait à l'autre personne et qu'elle est de l'autre côté de la table, et que là il y a quelqu'un qui réagit en disant Ah ouais, c'est ça que tu fais! Il y a quand même quelque chose qui n'existe pas dans les versions en ligne quand tu fais ça en vrai. J'aurais tendance à aller de l'autre bord en disant un contre-courant. Oui, version en ligne si tu veux te donner de la facilité peut-être de jouer avec d'autres personnes qui sont à distance ou que vous n'avez pas l'occasion de vous voir assez souvent en vrai, mais les versions réelles quand t'as l'occasion de te rencontrer, c'est malade. Moi, je ne ferai que ça si j'avais juste du temps.

Je pense que c'est une excuse. D'ailleurs, justement, on va aller essayer Root avec deux de nos astronautes dans quelques jours.

Oui, tout à fait.

Mais t'sais, c'est clairement une excuse pour savoir. Qui aille Root ou pas, pour moi, c'est pas ça l'élément qui va décider que je vais le faire.

Non, mais c'est un bon incitatif. C'est intéressant de découvrir ce système-là.

C'est du fun. Mais je pense que peut-être que les statistiques sont regardées de la mauvaise façon. Je ne sais pas à quel point il y a vraiment une statistique qui dit que les ventes de board games sont en baisse. Je ne sais pas à quel point. Ça est avec moi. C'est à cause de la pandémie. Mais au final, si les versions numériques peuvent faire découvrir plus de jeux à plus de gens, je pense que ça va juste être bon pour l'univers des board games. Et pour être quelqu'un qui a eu à set-upper et jouer à des parties. Par exemple, Star Wars Legion, que j'adore, mais c'est parce qu'une partie, ça prend 6 heures. Juste le set-up est super long, alors que si tu trouves une façon sur tabletop en ligne, tu n'as pas à calculer les distances, tu n'as pas à rien faire. C'est beaucoup plus rapide, mais tu perds tellement quelque chose.

En tout cas, j'espère que ça répond à la question de JP. C'est lui qui nous le dira.

En fait, il n'y avait pas vraiment de question. Voici une information, parlez de ça.

Voici ce que vous avez à dire là-dessus.

J'espère que t'es satisfait JP. Sujet principal. Sujet principal. En 2004. Donne-moi le temps, je fais une introduction. En 2004, je suis en vacances à la plage avec la famille. Puis, je suis avec mon cousin Olivier, qui est probablement à l'écoute. Salut, Oli. Puis, on essaye d'imaginer la prochaine manette de la prochaine console de Nintendo. Pour te situer, la Gamecube était sortie, mais pas la Wii. Puis, nous, on est des gros fans de la manette de Gamecube. Form Factor, la position des boutons. Super bonne manette. N'importe quel joueur de Smash va être d'accord avec ce que je viens de dire. Mais on se disait, OK, tu peux. Là, on est passé de la manette de NES à la manette de SNES. OK, des boutons de plus, des boutons sur le côté innovation à la manette de 64, qui était n'importe quoi, à la manette de Gamecube qui était selon nous parfaite. Mais nous, on voyait l'évolution d'une console par sa manette. Puis, on s'est dit, OK, essayons d'imaginer l'avenir. Et tout ce que je vais te dire est vrai. Notre version finale était une manette de Gamecube. Ça, c'est la seule partie qu'on avait de pas bonne. Mais qui se séparait en deux. Et qui pouvait servir pour détecter les mouvements. Donc, tu pouvais faire de la box avec. Et qui avait une réticule sur la partie de droite que tu pouvais viser à l'écran et tirer à l'écran. Parce qu'on savait que c'était faisable parce qu'on l'avait vu à la NES. Donc, on se disait, la manette parfaite, ce serait ça. Et tu pourrais la rattacher et la détacher. Puis avoir une manette double ou une manette standard. Puis là où est arrivé, bon, à part le fait que ça avait l'air d'une télécommande de DVD, c'était exactement ce qu'on avait imaginé. Puis là, on s'est dit, mais on est des génies. Puis là, on a essayé de prédire la bourse, puis 2008 est arrivé, puis c'est de notre faute.

Ah oui, vous aviez pensé à ça, vous.

Puis là, je me disais, Baptiste et moi, on va répéter. On va répéter l'expérience, OK?

On va répéter l'expérience Nice.

Vas-y. Parce qu'au final, là, Apple est arrivé avec le Apple Vision Pro Spatial Computing. Où est-ce que ça s'en va, ça? Où est-ce que ça s'en va le VR en général? Où est-ce que ça s'en va le AR en général? Comment tu vois ça, Baptiste?

Oui, c'est un gros sujet. C'est un gros sujet parce que quand j'ai... Quand j'ai commencé à réfléchir un peu sur cette affaire-là, j'ai commencé à me ramener genre... En fait, c'est drôle, je suis vraiment reparti dans le passé, mais encore plus loin que toi. J'étais curieux de savoir quand est-ce que ça a débuté, les premières choses qu'on aurait pu qualifier de réalité virtuelle ou de réalité augmentée. Puis, je pense qu'il y avait déjà des prototypes dès les années 60-70 au MIT puis à la NASA.

Pour...

Ils voulaient réussir à émuler la workplace comme ce que Meta a essayé de faire, etc. Mais dans le cas de la NASA, la workplace, c'était l'espace. Ils avaient déjà des prototypes, genre, qu'ils essayaient de te foutre sur la tête avec énormément de câblage. Il paraît que c'était gigantesque. Mais tu sais, j'ai lu ça, puis je me suis dit, mon Dieu, que c'est vieux, tu sais. Pour moi, tu sais, la VR puis les AR, ça sonne tellement récent, mais... Il y avait déjà des choses qui se faisaient depuis longtemps. Là, c'est vraiment impressionnant. Oui, puis il y a comme eu un boom, je pense, des projets de ce type de projet-là à la fin des années 90. Mais ensuite, à part le semi-métaverse Second Life, les années 2000, il s'est pas passé grand-chose en réalité virtuelle puis en réalité augmentée. Puis il a fallu attendre la sortie du premier Oculus Rift en 2012 pour qu'il y ait enfin quelque chose qui remonte en intérêt sur... Et puis là, Etienne est en train de sortir son Oculus Rift. Il a la version de 2012. Elle est énorme dans ce moment. T'as la version originale?

Nice! C'est le Oculus Rift, oui, avec les capteurs que j'ai installés sur les murs. Puis, honnêtement, c'est génial ce truc-là. C'est impressionnant. C'est génial. Mais je ne me rappelle pas si je t'en avais parlé quand on s'était vus en personne. Moi, personnellement, j'ai un problème avec le VR. Le problème vient avec les transitions souvent.

Parce que c'est-tu le sickness habituel qu'on peut ressentir?

Ça, j'ai pas de problème. Ça, je te pilote un vaisseau dans l'espace. Je te flippe ça dans toutes les directions. Puis, j'ai zéro problème. Au contraire, je vais exploser tous mes adversaires. Mais c'est les transitions le problème. Quand on m'emmène d'un environnement à un autre, j'explique. J'en ai de me le procurer. C'était un de mes collègues qui m'a vendu ici parce qu'il s'en est acheté un ailleurs. Moi, je voulais jouer à Squadrons. Mais là, il y avait Google Earth. Je me suis dit, cool, j'ai vécu à Paris. Je vais aller voir la rue où j'habitais.

Dans Google Earth, les transitions, tu as comme un zoom intense.

C'est quand, mettons dans Street View, tu te promènes d'un endroit à l'autre. Sauf que là, maintenant, je me rends compte qu'à tant de minutes, il y a un mode explore la Terre. Je me suis dit, ça c'est vraiment cool. Je clique là-dessus et il m'emmène à des endroits. Là, il m'emmène au Grand Canyon. Je suis comme, wow, c'est cool. Puis là, il m'emmène. Ça fade. Tu as peut-être une seconde de transition. Joue ou tu fades et tu es à un autre endroit. Mais c'est parce que tu y crois. Tu es vraiment sur place dans ta tête. Tu es là. Puis là, mon nez des connards. Il me téléporte en orbite autour de la Terre. Mais tu sais, c'est parce que... Tu es devant une fontaine. Tout va bien. Puis mon nez, il te fades en une demi-seconde. Tu es l'équivalent sur la Station spatiale internationale. Mais tu n'as rien sous les pieds. Tu flottes dans le vide. Puis tu as une grosse planète dans ta face. C'est comme s'il venait de te spanner... Tu sais, la vidéo avec le zombie qui apparaît. Tu regardes une voiture qui passe dans un décor. Puis tu as un zombie qui apparaît. Je ne sais pas si tu as déjà vu ça. Tout le monde s'envoyait ça dans les années 2000. Tu t'envoyais ça par e-mail. Tu regardes la nouvelle pub de voiture. Tu regardais. Il y avait un zombie qui te popait dans la face. Bref, ça a le même effet avec moi. J'ai de la difficulté avec les transitions. Parce que mon cerveau ne veut pas accepter qu'il y ait une menace devant moi soudainement.

Surtout que tu n'étais pas prêt à cette menace-là.

Je n'étais vraiment pas prêt. Je vois une belle fontaine. Je veux dire que c'est vraiment cool. C'est une planète qui veut tu frapper. Même chose, j'avais essayé un autre. C'était un peu un genre de tech demo qui venait avec l'Oculus. Maintenant, il t'emmène sur une planète quelconque. Il y a un alien devant toi, mais à un mètre. Moi, je suis dans un véhicule à la base. Il me change ça dans la face. J'ai un alien à un mètre de moi. Le casque a pris le bord. Je l'ai enlevé et c'était fini. C'était comme ok, c'est bon, je vais aller faire autre chose. Justement, Olivier, avec qui je parlais des manettes tantôt, il me dit qu'il faut que tu joues à Half-Life, Alix. Tu n'as pas le choix. En VR, c'est malade.

Alix, qui est d'ailleurs jugé comme le premier et seul jeu vraiment bien fait pour le VR en Lille. C'est ça.

Et là, il me montre un des moments où il y a une créature de 3 m de haut qui est terrifiante et qui veut te tuer. Olivier, tu ne comprends pas à quel point, si tu veux que je meurs, fais-moi jouer à ça. Mais c'est trop immersif pour moi pour avoir un truc.

D'ailleurs, c'est drôle. Je pense qu'il y a l'un des jeux d'intro du VR et je ne sais plus si c'est le jeu d'intro de Oculus Rift ou pourquoi tu peux choisir comme plein de... Soit tu te fais promener en montagne russe ou bien tu te fais emmener à différentes places en dessous de l'eau ou en hauteur ou quoi que ce soit. À un moment donné, il y a l'un de ces jeux-là, je pense que c'est le concept. Tu te retrouves dans une ville, tu es un humain, il y a plein de robots dans une ville futuriste. Puis là, tu t'arrêtes devant un écran et ça te dit qu'il y a des problèmes avec certains robots. Il y a d'autres robots qui s'arrêtent autour de toi tranquillement, qui regardent l'écran. À un moment donné, tous les robots se retournent vers toi et te sautent dessus. J'ai jamais sursauté de même de toute ma vie dans le VR en général. J'en ai fait des jeux de zombies et des affaires de même juste pour essayer avec des amis. Mais ce moment-là où les robots te sautent dessus, j'ai dû sauter deux mètres en arrière. Je ne me souviens plus exactement. C'était impressionnant.

J'ai l'impression que la vision qu'on avait du VR, suite à toutes les annonces de méthode, il va y avoir le metaverse, qu'eux, ils croyaient vraiment. Peu importe à qui tu demandais, tout le monde disait, je ne veux pas aller dans cet univers-là. C'est n'importe quoi. Mais là, Apple arrive, puis soudainement, attends une minute, il y a peut-être quelque chose à faire avec ça. Avec le mélange entre le VR et le AR, que tu peux passer d'un à l'autre. Il semble avoir un potentiel, mais je ne sais pas à quel point t'as suivi l'histoire de Apple Vision.

J'ai pas regardé Apple Vision, pas en tout en fait.

Parce que c'est vraiment... Imagine un casque de réalité virtuelle. Tu as un écran devant, et l'écran peut montrer tes yeux. Au final, c'est vraiment du VR. Tu le mets, et il n'y a pas de lumière qui passe. C'est du VR. Mais les caméras font un pass-through, comme Meta fait aussi. Mais apparemment, la résolution, le framerate, le délai, c'est imbattable. Il y a du monde qui est capable de porter ça, mettre le pass-through, jouer au ping-pong, comme si de rien n'était, attraper des objets. Il y en a même un sur YouTube qui a essayé de passer la journée au complet avec ça dans la face. Il y avait ses batteries qui pouvaient swapper. Sa journée, lui, il vit à New York. Il s'est dit qu'il fallait prendre le métro. Il a pris le métro avec. Ça rendait la technologie portable comme ça... Ça rendait ça plus grand public ou ça rendait ça plus ouvert comme possibilité. Plus que je vais devoir m'asseoir sur une chaise et vivre ça dans mes pensées. Il y a une roulette qui se trouve sur l'appareil qui te permet de passer de réalité augmentée à réalité virtuelle. Tu tournes la roulette et plus tu la tournes, plus ça t'envoie dans un environnement.

Tu peux grader, je ne sais pas comment le dire, mais tu peux décider du niveau de réalité virtuelle qui s'applique par-dessus ce que tu vois.

Donc tu peux mettre que ton environnement c'est un lac, tu peux être sur la lune. Puis apparemment, ce que tu entends dans cet environnement-là, par exemple, disons que je veux travailler aujourd'hui, je mets mon Apple Vision Pro, puis je me crée un écran où j'utilise l'application, j'ai mon clavier, peu importe, mais je ne veux pas travailler de chez moi, j'ai envie de travailler du Grand Canyon, par exemple. Je vais mettre l'environnement sur le Grand Canyon, mais le son de si je me suis mis de la musique, ou j'ai mis un film, le son va sonner comme il sonnerait s'il était réellement placé à cet endroit-là, dans cet environnement-là. Donc, si tu trouves dans une pièce où il y a un peu de réverbération, puis que tu fais un appel FaceTime, ou un appel peu importe, et que ton interlocuteur se trouve à un endroit dans la pièce, t'as vraiment l'impression qu'il sonne exactement comme s'il était à tel endroit dans cette pièce-là. Le son de la pièce, c'est super poussé. Ça rend le tout vraiment immersif. Puis ça, ça arrive, puis là, justement, les gens se disent comme attends une minute, attends une minute. Ça veut dire que techniquement, ce serait quelque chose que si la batterie le permettait, on pourrait le porter toute la journée, puis bénéficier de des avantages que ça peut donner. Mais là, où est-ce que ça s'en va? C'est ça que je veux qu'on explose.

C'est ça l'affaire. Première chose que je veux dire rapidement avant de perdre cette idée-là, j'ai l'impression qu'il y aurait beaucoup d'applications. On le sait déjà pour, mettons par exemple, des drones dans le domaine militaire. J'ai l'impression qu'il y aurait beaucoup d'applications pour des humains qui pilotent des choses. Mettons de la Formule 1, mais les pilotes ne sont pas dans les Formule 1, ils ont juste un casque de VR. Ils conduisent leur Formule 1, mais à distance, mettons. J'ai l'impression que tout ce qui est du domaine de piloter, dans la performance ou dans quelque chose de très précis, ça pourrait être utile pour ça, mettons. Tu le disais pour Rock Squadron, on avait un autre jeu qu'on avait joué avec Eddie et les amis de la job qui s'appelle Elite Dangerous, qui est un jeu de navigation spatiale qui est très bien fait pour le VR. J'ai l'impression qu'il y a quelque chose dans le piloter. Tu pilotes quelque chose. Et dans les jeux en général, mettons, je pense qu'en réalité augmentée, tu pouvais faire des courses de Mario Kart dans ton salon. En tout cas, tu sais, il y a quelque chose de... Je pense qu'il y a un petit lien à faire aussi avec Pokémon Go, si je ne me trompe pas. C'est ce genre d'expérience-là sans forcément avoir un headset, mais tu as ton téléphone et tu vis quelque chose dans les rues, mais c'est quelque chose de virtuel. Je trouvais ça intéressant. C'est juste qu'à un moment donné, je me suis ramené à hacker, mais qu'est-ce qui me tente? Parce qu'on dirait que je pense à beaucoup de... Mais ça sert à quoi? Des fois, je me pose juste la question. Ok, je comprends les avantages. Je peux comprendre. Mais je te disais, dans les années 60-70, le MIT et la NASA pensaient déjà des prototypes pour émuler la workplace. À chaque fois qu'on nous donne des exemples, c'est toujours pour essayer d'émuler la workplace en premier. Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'autres applications. Après ça, tu sors dans la rue, éventuellement. On dirait qu'il y a toujours cette volonté, mais ça n'a pas encore accroché. Ça n'a pas encore poigné. Ça fait longtemps qu'on en parle. On dirait que les exemples, pour l'instant, sont très nichés. Jeux vidéo, c'est à des endroits très spécifiques que ça se passe. Dans la tête, c'est comme, ok, mais quand est-ce que ça va avoir un impact vraiment plus grand public que ce que ça a actuellement? Si ça devait avoir un impact plus grand public, ça serait où?

Du moins, c'est commencé. Je pense que j'ai lu cette semaine que sur Steam, le gaming en VR vient de dépasser le gaming sur Mac. Tu vas me dire, bon, le gaming sur Mac. Mais quand même.

Mais quand même. Tout à fait. Je suis d'accord.

Puis, tu sais, j'ai un Oculus.

En même temps, sur Mac, t'as quoi? T'as un jeu vidéo. Non, non, il y a quelques... C'est bien parce qu'Etienne, tous les jeux qu'il me recommande, c'est des jeux sur Mac. Puis, ce qui me tenterait vraiment, mettons, mon utopie à moi, mon idéal à moi, c'est... Mettons qu'on réfléchit à des applications for good, quelque chose de bienveillant pour l'humanité, etc. Je suis un peu idéaliste dans la vie, mais bref. Je suis allé voir sur le site de l'UNICEF, Rapido. Ils ont des exemples vraiment intéressants. Par exemple, ils te proposent, je ne sais plus via quel programme puis comment, mais ils proposent à du monde via la réalité virtuelle de vivre libre. Bon, tu vas me dire, c'est un peu intense, mais quand même. De te faire vivre de l'immersion dans la vie d'une réfugiée. Genre, il y avait un film ou je ne sais trop qui était fait pour la réalité virtuelle, pour susciter de l'empathie. Ou encore genre, ils ont financé, je pense, un studio qui fait un jeu vidéo de réalité virtuelle pour apprendre aux enfants à lire en s'amusant avec la réalité virtuelle spécifiquement. C'était vraiment ça le souhait. Puis, il s'était dit aussi dans leur vision UNICEF, on pourrait utiliser à un moment donné peut-être la VR. Bon là, c'est encore une fois, ça fait très workplace, mais pour réunir plein de gens de plein d'endroits dans le monde pour résoudre des grands problèmes. Mais ça reste que c'est pas une technologie qui est accessible à tout le monde, partout dans le monde, puis que c'est quand même pas simple.

Mais pour l'instant, non.

Oui, pour l'instant, non. C'est ça.

Tu sais, je vois qu'on a tous dans nos poches un appareil qui a plus de computing power que ce qui a envoyé les hommes sur la Lune. C'est clair.

Et à un prix quand même assez moindre qu'une fusée d'Apollo. Tout à fait.

Donc, il y a peut-être quelque chose là-dedans. Moi, je me rappelle aussi dans les années 90 à Découverte, à Radio-Canada. Ce soir, je voulais parler du VR pour aider à combattre des phobies. Donc, il y avait des gens qui essayaient de combattre leurs vertiges avec la réalité virtuelle. Puis on s'entend que la réalité virtuelle, dans le temps, c'était moche. En 1995, on s'entend la 3D. Il y a un rectangle vert plus bas.

Les polygones étaient moins nombreux.

Mais apparemment, ça fonctionnait. Donc, OK, si cette technologie-là devient plus accessible, ce serait quelque chose qui pourrait aider. Et justement, j'ai regardé une présentation sur l'Apple Vision Pro. Keynote, qui est PowerPoint mais sur Mac, te permet de pratiquer ta présentation dans un auditorium ou dans une salle de réunion. Donc, tu peux. Puis là, ils te mettent. OK, t'es sur le stage. Puis tu vois des sièges devant toi. Ils sont vides, mais tu vois quand même des sièges devant toi. Puis si tu te retournes, tu regardes derrière, tu vois ta propre présentation. Donc, tu peux vraiment simuler. OK, quand je vais être sur le stage, ça va être comme ça. La seule différence, c'est qu'il va y avoir des gens devant moi. Puis là, tu peux te mettre à paniquer. Mais au moins, c'est une préparation qui est aussi physique. C'est vraiment une simulation de ta présentation. Donc, si tu es quelqu'un qui a besoin de faire ça, mais tu peux le faire. Ça paraît stupide, ça paraît niaiseux, mais c'est quand même cool.

Vraiment. J'ai pensé aussi à... Je me suis dit, mettons, là, qu'il y aurait peut-être des endroits dans le monde qui auraient... Ou même des endroits proches de chez nous qui sont des communautés plus rurales qui n'ont pas accès à beaucoup de soins de santé, par exemple. Mais mettons qu'un jour, il y a quelqu'un qui a besoin en région d'une opération délicate, importante, qui s'appelle un chirurgien à distance, qui aurait un headset, et une caméra qui filmerait. Ça pourrait être bon. Là, c'est encore aller plus loin de se dire qu'il y aurait un robot qui ferait exactement les gestes que le chirurgien veut faire. Mais ça pourrait être juste le chirurgien qui regarde et donne des instructions aux gens qui sont sur place. Je me disais, il y aurait peut-être une application en santé qui serait intéressante pour ça aussi. Peut-être qu'il y a plein de choses qui existent déjà en santé. C'est juste que j'avais pas encore vu ou eu d'exemples très concrets dans ma face qu'il y avait déjà eu ce genre de cas-là. Un chirurgien à distance qui permet de prodiguer des soins, mettons, à des personnes qui n'auraient pas accès à ce personnel-là qualifié pour faire ce genre de soins-là. Bref, c'était quand même une petite idée que je me demandais si ça se pourrait.

Parce qu'un gros projet, même si ça demande de l'argent, ça va finir par se faire parce que la technologie va se rendre là, ou est déjà là. Mais dans le day-to-day, pour toi et moi, est-ce qu'on va finir avec un appareil de réalité virtuelle augmentée, spatial computing, appelle ça comme tu veux, puis qu'on va porter... Est-ce que ça va remplacer nos téléphones? Il y a plusieurs questions qu'on peut se poser par rapport à ça.

Oui, vas-y, vas-y.

En fait, la vidéo dont je parlais tantôt, le gars à New York qui a passé une journée avec le truc, il disait qu'après un certain temps, tu oublies que tu le portes jusqu'à ce que tu regardes les gens qui te regardent, puis tu fais, ah oui, c'est vrai. Pourquoi tout le monde me fixe? Je vais me commander un bagel au resto, puis les gens me regardent, bizarre, mais c'est tout. Je suis capable de le faire quand même. Puis je regarde un film en même temps, puis je...

Puis tu sais, peut-être que... En fait, je pense que j'ai une crainte avec ça. C'est que si je porte ça, en quoi tout ce qui m'entoure a encore de l'importance? Tu sais, mais je veux pas dire que c'est... Je veux pas que ça apparaisse apocalyptique mon affaire. C'est juste que je me dis, mettons que je suis assis sur ma chaise, puis j'ai mis mon headset. Mais pourquoi j'ai encore besoin de la décoration autour de moi dans ma maison? Tu sais, il y a quelque chose de... Je vais-tu être dans un espace vide dans le futur juste avec mon headset tout seul?

Tu sais, au final, ils habitent dans des containers parce qu'ils s'en foutent.

Oui, c'est ça, exactement. C'était un peu à ça que je pensais aussi en pensant à cette affaire-là. On dirait que ton environnement de vie... Ah, puis c'était quoi le film avec Bruce Willis? Clone! Je pense que ça s'appelle Clone. Ouais, puis il dirige un genre de robot à distance, mais en étant sur sa grosse chaise. Je pense que les gens n'ont pas vraiment besoin de prendre tant soin d'eux, ils sont juste plugués à leur robot à distance. Ça m'a fait penser à ça aussi. Mais peut-être aussi qu'un jour, Etienne, on pourra co-hoster en ayant l'impression que l'un et l'autre, on est à côté ou en face, pour vrai, sans avoir des caméras entre nous. On aura quand même des caméras entre nous. Mais je veux dire, avoir ce feeling-là, et là, c'est encore un exemple un peu workplace, mais peut-être qu'il y a des applications dans notre vie un peu plus, je dirais, personnelles qui pourraient être intéressantes. Je sais pas.

J'ai tellement l'impression qu'il y a beaucoup de choses qu'on va trouver à force de l'utiliser, parce que j'en regardais la présentation de META, puis ils sont comme, tu vas pouvoir travailler à distance, mais en étant dans un bureau quand même, puis le layout du bureau va, tu sais, si quelqu'un se promène dans sa maison, ça se peut qu'il passe devant toi dans le bureau, puis je me disais, mais quelles mauvaises idées. Ça veut dire que je pourrais me retourner puis voir un de mes collègues assis parce que, ben, il est allé prendre une pause toilette, tu sais. Tu sais, il y a plein de trucs qui fonctionnent pas comme ça. Puis tu te dis, ben oui, mais on va trouver un moyen de faire fonctionner ça. Non, mais je pense que tu regardes le problème à l'envers quand tu fais ça, au même titre que dans les années 50. Il te dit, ah, dans 20 ans, 30 ans, vous allez voir tout le monde va avoir des voitures volantes. Les gens sont pas capables de conduire une voiture convenablement sur le sol. Imagine si tu leur donnes une voiture volante.

Si on est rendu aux voitures volantes, il faut absolument que les voitures se conduisent toutes seules. On ne peut pas être humain, être en charge de ces voitures. Mais là, j'ai quelques petites théories funky à te proposer pour le VR AR. Mettons qu'on met notre headset. On reste bloqué dans un jeu comme dans Tron. J'ai pensé à ça. Je me suis dit, à quelque part, je trouve ça excitant, mais c'est sûr que ça doit être funky et peurant si ça t'arrive pour vrai de rester bloqué dans un jeu.

Ça, c'est le truc qui m'a un peu buzzé quand tu m'avais recommandé Three-Body Problem. Je l'ai regardé. Je me disais, OK, quand ils jouent avec le headset sur la tête, ils sont assis, tout va bien et le vieil est bel, mais dans le jeu, ils bougent, ils courent, ils tirent à terre. Donc, ils n'ont plus le contrôle de leur corps. Mais quand ils enlèvent le headset, quand ils font le mouvement d'enlever le headset, là, ça l'enlève. Ça sonnait un peu... L'auteur, les writers ont écrit ça et ont fait comme... Ils vont trouver une façon à la réalisation de faire en sorte qu'on n'y pense pas. Moi, c'est la première chose avec laquelle j'ai pensé. Tu as le contrôle de tes mains ou tu n'as pas le contrôle de tes mains? Tu as le contrôle de ton corps ou tu n'as pas le contrôle de ton corps? Tu es conscient de ce qui se passe à l'extérieur ou pas? Bref, donc être coincé dans un jeu, ça, ça voudrait dire que tu n'as plus le contrôle de ton corps.

Tu n'as plus le contrôle de ton corps, c'est vrai.

Moi, je ne veux pas. Je ne veux pas parce qu'après, tu veux le transitionner en fade out sur une planète pleine de robots qui me sort dessus.

J'aime bien parce que peut-être que toutes les idées que je vais proposer à Etienne, ça va être les meilleures façons de le tuer. Toutes les meilleures façons de tuer Etienne. Sinon, je vais parler tout seul. C'est pas drôle. Voir le début ou la fin de l'univers. Ok, je vais m'expliquer. Mettons que tu ressens rien. Tu fais juste voir comme s'il y avait une caméra. Et tu as comme un petit truc où tu peux t'y placer ton curseur et avancer. Comme quand tu fais le montage audio ou vidéo. Tu peux décider d'avancer en accéléré ou reculé. Et là tu vois tout. Moi ce qui me fascine, c'est l'idée qu'il y a le fameux Big Bang. On ne sait pas qu'est-ce qu'il y avait avant. Puis il y a eu un Big Bang. Puis l'univers a été créé et voilà. Mais toute cette explosion de matière qui est partie dans toutes les sens, qui a fait en sorte qu'on ait, par exemple, des minéraux, de l'or, des ressources qui sont incrustées dans la terre, qui a fini par être ronde avec le temps. Moi, là, tout ça, ça me fait capoter. J'aimerais ça avoir la possibilité. Peut-être que ce serait, comment je te dirais, ce serait imaginer par une intelligence artificielle ou je ne sais quoi, ce genre de vidéo-là. Mais j'aimerais pouvoir voir ça en VR. Genre pouvoir accélérer, reculer ce genre de... toute cette matière-là qui s'en va dans tous les sens, qui forme des galaxies, qui forme des... Je ne sais pas comment tu ferais ça.

J'ai aucune idée. Mais c'est vrai que l'expérience serait débile. Tu sais, en fait, même chose. Assister à des batailles historiques. Tu sais, plan d'Ambaham, 1759. Oui. Puis là, la technologie se rend là. Puis là, tu peux communiquer avec les gens qui sont là. Puis là... Ils sont en train de monter la colline. Allez leur tirer d'ici tout de suite. Mais non, faut garder nos rangs. Veux-lui gunner. Puis là, tu enlèves ton headset et tu te rends compte que tu viens de changer l'histoire.

Tu n'existes plus. Tu es en train de te dématérialiser. Mon père et ma mère ne se sont jamais rencontrés. Bon, tu vas peut-être me trouver très espace, mais j'ai beaucoup de thématiques qui reviennent avec ça. J'aime l'espace. Un jour, on fera un épisode sur l'espace.

Un jour, on ira dans l'espace faire un épisode.

Pour le sentier. Pas game.

Station spatiale internationale, live.

On fait notre épisode dans le Virgin Galactic. Est-ce que c'est vraiment l'espace? Visiter une exoplanète selon ce qu'on connaît avec nos observations et déductions par des intelligences artificielles. Moi, j'aimerais se voir. Ça a l'air de quoi... Parce que, encore une fois, mettons... Je m'étais dit, je ne parlerai pas de Christopher Nolan.

Tu te rappelles de la petite capsule vidéo que j'ai évitée? On a renommé le podcast. On a renommé le podcast. Il s'appelle Denis Nolan. Denis Nolan. Notre podcast s'appelle Denis Nolan maintenant. Pas le choix.

Je vous jure que je m'étais dit que j'en parlerai pas. Puis là, ça vient tout seul de me popper dans la tête. Faut que j'en parle. La planète dans Interstellar, où il y a la vague gigantesque, puis la gravité pas la même, ce qui influence le temps qui passe, etc. Mais moi, j'aimerais ça, visiter une planète de même où il y a comme... Oui, il y a peut-être des choses qui vont ressembler à la Terre, mais il y a clairement des choses qui seront différentes, mettons, de la Terre. Puis tu sais, à la limite même d'avoir pendant ton expérience de VR, justement, si la gravité n'est pas la même, puis que le temps ne passe pas de la même façon, une genre de comparaison en même temps de là en ce moment, tu es à tel endroit, puis le temps sur Terre, il passe de telle vitesse, genre, fait que tu aurais déjà pris 10 ans. Tu sais, je sais pas, là, quelque chose comme ça. Je trouve ça fascinant. Ça me fait un peu capoter.

Non, non, je pense que ton point est encore bon. C'est intéressant sur un écran, mais ça serait transcendant.

Ah, mais c'est ça. C'est exactement ce à quoi je pense. Je ne vivrai pas la même expérience de l'exoplanète. Si t'es capable de tourner la tête puis de voir autour de toi versus de juste avoir un écran dans ta face, même si l'écran c'est un tu ferais tout le tour de ta tête, c'est pas la même chose. C'est vraiment pas pareil.

Il y a quelque chose, tu t'es dans l'autre endroit.

C'est ça, exact.

Moi, je ressens ça avec mon Oculus 1ère génération. Que la résolution est pourrie, que le framerate est pas à 90 frames a second. Puis là, on est rendu avec des appareils que les chips sont directement soudés à l'endroit où il y a les écrans pour qu'il y ait le moins de délai possible. Pour pas que t'ailles l'espèce de nausée. T'as des pixels qui ont jamais été aussi petits. T'as l'équivalent d'un écran 4K et demi dans ta face. Je pense par œil. C'est impressionnant. C'est rendu débile. C'est rendu impressionnant. C'est le début. C'est le début parce que c'est toujours de mieux en mieux. Où est-ce que ça s'en va physiquement, selon toi? Je veux qu'on reste réaliste. Moi, je me rappelle quand il y a eu les premiers iPhones. Il y a des designers qui s'amusaient à imaginer l'iPhone dans cinq ans. Puis là, tu te ramassais avec un téléphone transparent. Je ne sais pas s'il y a quelqu'un qui a réfléchi, mais un téléphone transparent. Non seulement, il faut que tu trouves une surface foncée pour essayer de lire ce que tu as. Mais moi, je perds mon téléphone de vue et je le trouve peu. Imagine s'il est transparent. Mais quelle mauvaise idée!

Ah merde, j'ai perdu mon téléphone. C'est comme perdre tes verres de contact. C'est la même affaire.

Ok, la résolution peut être meilleure. Elle va devenir parfaite. Ok, ça c'est réglé. La vie de batterie va devenir meilleure parce que les processeurs vont être plus efficaces, parce que les batteries vont être meilleures. Ça c'est réglé. Moi, ce que je trouve un peu intense, surtout pour porter ça pendant une longue période, c'est la taille que ça a.

Oui, c'est vrai. Je pense que oui. En fait, mettons que... Ok, mettons qu'on pousse un peu. Mettons que tout a tendance aussi à se... Se microiser. Mettons que tu te retrouverais avec l'équivalent de lunettes de plongée, mais c'est ton headset VR. Mettons qu'on s'est rendu suffisamment loin dans la nanoisation. Oui, mais là, je parle pas d'un masque de plongée. Je parle de lunettes. Exactement. Oui, tout à fait. Mettons que tu aurais ça. Ça serait pas mal moins invasive si jamais tu voulais te déplacer avec ça aussi.

Ou lourd. Il y a un truc en ce moment que je me demande comment ça ferait en sorte que ça pourrait être possible. Juste par la feature. En ce moment, mettons que tu as les masques comme le MetaQuest puis le Vision Pro, qu'il y a des senseurs et des caméras à l'intérieur pour regarder tes yeux et aussi à l'extérieur pour regarder ta bouche, ta face, tes expressions faciales pour que quand tu... Bref, tu fais ton persona ou ton mi, ou appelle ça comme tu veux, pour qu'il bouge comme tu bouges, pour qu'il ait les mêmes froncements de sourcil, le mouvement des lèvres, etc. Mais si tu as un appareil qui est trop collé sur toi, qui est trop comme les lunettes fumées que tout le monde avait, les lunettes de soleil dans les années 2000, les Oakley, bien collées sur les yeux, qui donnaient des yeux de mouche, est-ce que les censeurs vont être capables de voir ce que ta bouche fait? Ou peut-être que Lea va...

Et quand je vois ça, je me dis, l'ancienne façon de faire des projecteurs... Je veux dire, il y a encore des projecteurs qui sont comme ça. Les projecteurs ultimement, tu as un truc qui projette loin devant lui. Mais tu as aussi des projecteurs que à cette heure, c'est très courte focale, très courte distance. Tu le mets collé à ton écran. Et là, il affiche une image tout à fait normale sur le reste de l'écran. Je me dis, mettons que l'équivalent inverse des projecteurs, des capteurs, qui sont tout le long et qui capte tout le reste de ta face de façon très collée à ta peau. Puis après ça, tu as comme un processing par l'AI qui reconstruit ton expression faciale pour le programme. Puis peut-être qu'on a des indicateurs proches de tout ça qui font en sorte qu'on... Même si tu ne vois pas la bouche, tu sais c'est quoi l'émotion, mettons. Juste à cause de la pommette qui se relève ou de... Je ne sais pas là.

Ou qu'il te fait dire... Il te fait lire trois, quatre paragraphes. Puis il a vu quel son correspond à quel mouvement de tes joues. Il y a un truc que je ne sais pas physiquement comment ça pourrait fonctionner. Par contre, quand tu regardes un masque de VR, il y a toujours une épaisseur pour le verre. Le verre qui doit... Tu prends un écran, mais il est collé sur toi. Il faut que tu... Avec la réfraction, la diffraction, je ne sais pas, je t'ai pourri en physique au secondaire. Mais bref, ça prend un certain verre avec une certaine concavité, convexité. Je vous rappelle, il n'y a toujours pas de mot pour pocreux. Exact. Je ne sais pas à quel point on pourrait réussir à faire quelque chose qui aurait la bonne réflexion lumière pour pouvoir le faire. Mais d'un autre côté, peut-être que si ton écran, chaque écran pour chaque œil est courbé d'une certaine façon, peut-être qu'il y a quelque chose à faire.

Oui, ça serait vraiment cool. Parce que tu as toujours le côté audio qui vient avec ça. Est-ce que tu as des genres d'équivalents EarPods qui sont plugés à ta lunette pour être capable de les mettre dans les oreilles? Oui, qui sont directionnels.

Mais que si quelqu'un est à côté de toi, peut, avec une attention assez particulière, quand même entendre ce que tu entends. Donc, c'est pas parfait. Mais première génération encore une fois. Mais jusqu'à quel point... Tu sais, tout dépend de... Est-ce que c'est possible de changer le... Je n'ai pas le terme pour ça en français. Form factor. Parce que, mettons, on regarde les téléphones. Ça a beau exister dans les smartphones, selon la mouture moderne, c'est-à-dire depuis 2007. Ça reste le même appareil dans la même forme. Peut-être qu'il y a atteint la forme dont on a besoin aussi. Est-ce que le VR peut évoluer autant ou on est coincé avec quelque chose qui est gros comme ça, puis on ne s'en tirera jamais?

Je vois ce que tu vas dire. Peut-être que finalement, le VR, c'est peut-être juste une technologie de transition, puis qu'une forme future sera autre, qui se sera inspirée de toute cette évolution-là pendant ces décennies-là par rapport à cette technologie-là. C'est vrai que quand tu penses, les téléphones intelligents, ça peut-être atteint sa limite aussi. Je ne sais pas.

Mais si le VR atteint sa limite, la seule chose que je peux voir qui pourrait permettre d'aller au-delà de ça, c'est quelque chose qui est plugé directement dans notre cerveau.

Il y a des limites à faire l'exercice d'imaginer le futur.

Mais maintenant, on y va. On plonge et on Neuralink. Après, quelqu'un pourrait dire que il peut se plonger dans une capsule intraveineuse. Il va vivre jusqu'à 95 ans. Il peut vivre dans l'univers de Harry Potter. Il peut être un Hufflepuff, comme il a toujours rêvé.

Mais si on te plugue quelque chose dans le cerveau, qu'est-ce qui empêche cette technologie-là de te faire voir autre chose sans que tu aies besoin d'avoir un hétite?

Exactement. C'est ça mon point. Je te plugue dans une capsule, je te plugue dans le cerveau et je te simule une vie. Puis là, après, on peut se poser la question. Il y a des gens qui théorisent qu'on est déjà dans une simulation. Donc là, si t'es dans une simulation, dans une simulation… Ben, soit ça marche pas ou tu fais comme dans Futurama. Je sais qu'on dérive du sujet, mais si vous avez jamais vu le dernier épisode de la série Futurama, c'est ça le sujet. En gros, ils simulent un univers. C'est pas exactement pareil, mais bref, ils font une simulation d'un univers, puis là, l'univers évolue super vite. C'est un peu ça le truc. C'est comme, OK, je simule l'univers. Un peu comme tu disais tantôt, je simule le bain-bain et compagnie.

Sauf que je vais faire pour vrai.

Ça demande énormément d'électricité, d'énergie, de computing power et compagnie, mais je suis capable de le faire. Mais là, le problème, c'est qu'il y a une civilisation qui émerge dans cet univers-là, qui veut faire la même chose. Puis là, soudainement, la demande en énergie et en processing pour l'univers original que le professeur avait généré n'est pas suffisante. Donc, il se dit, OK, comment je règle le problème? Il invente la physique quantique. Il fait comme, OK, je vais juste render ce qui est observé. Donc, l'état de chaque particule ou de chaque peu importe quoi va seulement être calculé lorsqu'observé. Et soudainement, t'obtiens la physique quantique. Donc, dans son univers simulé, la physique quantique est là pour pas que l'univers demande trop de jus à simuler. Si c'est ça la raison pour laquelle la physique quantique existe dans notre univers. Est-ce que ça veut dire qu'on est dans une simulation? Et là, bref, dans la simulation de la simulation, ils font une simulation aussi. Ça explose de tous les bords, de tous les côtés. C'est magique.

Non, on n'est pas dans une simulation, s'il vous plaît. Mais oui, je connais la théorie. Mais c'est vrai que si la quantique avait été imaginée pour faire gagner en efficacité un autre système au-dessus de nous. C'est quand même… c'est vraiment intelligent. Puis dernière mini théorie. Je nous imagine… On pourrait avoir des headsets qui nous sont tapés sur la tête. On est attachés, on n'a pas le droit de bouger. Puis on a un passage qui joue en boucle, en gros plan devant nos yeux. C'est Legolas qui répète une diversion dans le film Le Retour du Roi. Parce que ce passage-là, Etienne, il fallait que je le dise. C'est l'un des passages qui me fait le plus rire à chaque fois que je le vois. Il dit une évidence, quelque chose que… il n'y avait personne qui avait besoin qu'on le nomme, mais il le nomme pareil. Ils sont en train de parler de leur plan pour détourner l'œil de Sauron. Et l'égolage, je vais juste dire, une diversion. Voilà, c'est ça. Ça pourrait être un thème. T'es obligé de regarder ça. En fait, c'est une torture avec du VR. T'es obligé de regarder ce passage-là en boucle.

C'est bon, je sais qu'avec ce radio, je vais aller chercher pour la transition vers le prochain segment.

C'est un drôle d'exercice à faire parce que moi, c'est une technologie qui m'a toujours fasciné. Mais là, je sais que ça fait longtemps qu'elle est là, qu'il y a des exemples de ratés comme de réussis dans ces technologies-là. Puis c'est dur, on dirait, de se projeter avec une technologie que tu ne sais pas si elle va vraiment finir par fonctionner ou pas. Mais je trouve ça vraiment cool d'avoir fait cet exercice-là avec toi parce que je ne m'étais jamais rendu aussi loin dans la projection que je pouvais avoir de cette affaire-là. Contrairement, mettons, à des affaires qui sont en vogue en ce moment, genre chat, GPT, etc. Tout le monde n'arrête pas de théoriser sur plein d'affaires avec ces choses-là. Mais je trouve ça intéressant de revenir à OK, les AR et VR, c'est longtemps que c'est dans le portrait, puis ce serait quoi dans le futur? On dirait que ça fait longtemps qu'il n'y a pas du monde qui a fait cet exercice-là, de se reprocheter plus loin dans le futur avec ces technologies-là. J'ai vraiment aimé l'exercice.

J'espère que vous avez aimé ça. Vous aussi, ceux qui nous écoutez, si vous voulez nous suivre, assez simple, j'adore ça podcast.com.

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Plus on est fou, plus on rit. On va s'amuser comme ça. Excellent. Baptiste, où est-ce qu'on peut te trouver maintenant?

Où est-ce qu'on peut me trouver?

Oui, où est-ce qu'on peut te trouver? Moi, j'ai entendu dire que t'étais sur un projet.

Oui, c'est vrai. C'est la petite plug. Je suis mal à l'aise. Non, mais j'ai un autre projet. Je fais un club de lecture avec mon beau frère. On lit des livres, puis après ça, on en parle dans des vidéos YouTube de ces livres-là, des fois avec des choses un peu plus funky, puis d'autres fois très très sérieux. Mais notre mission, c'est d'inciter le monde à lire. On lit des livres qui ne sont pas très compliqués, puis on a bon du fun.

Voilà. Allez, jetez un coup d'œil à ça. Ça s'appelle...

Lire deux fois, puis t'occupe d'une.

Yes, excellent, parfait. Donc Baptiste, on se laisse là-dessus. On se revoit avec deux autres astronautes pour essayer Root, puis ensuite, on se retrouve dans un mois.

Salut.